Le fructose, sucre naturel idéal ? Qu’en dit la science ? [Article de Djé du blog Dur à Avaler]

Prologue

Après le succès de notre première collaboration sur le jeûne intermittent, je reviens vers Damien avec un nouvel article sous le bras.

Cette fois-ci on change de registre pour se tourner vers les glucides, les sucres, et en particulier le fructose.

Cet article s’intègre parfaitement dans le défi réalisé et publié par Damien sur son blog, où il ne devait ingérer aucun sucre (desserts, fruits, édulcorants artificiels ou naturels, etc.) pendant 1 semaine !

La suite de l’article traite donc du fructose, de sa place dans notre alimentation, de ses méfaits et bienfaits sur notre santé.

Bonne lecture, et merci à Damien pour cette publication.

Qu’est-ce que le fructose ?

Egalement appelé « sucre des fruits », le fructose est donc un glucide, un « ose » qui est utilisé par l’organisme pour synthétiser l’énergie nécessaire à nos cellules (cardiaques, nerveuses, musculaires, etc.)

On trouve le fructose classiquement dans les fruits et dans notre sucre de table (1). Le miel est également une bonne source de fructose, à raison d’un sucre sur deux (l’autre molécule de glucide étant du glucose).

Finalement, l’industrie agroalimentaire très innovante est parvenue à inventer une formule sucrée appelé sirop de maïs à haute teneur en fructose. Ce sirop largement utilisé par les industriels est sous le coup de la polémique avec des possibles dangers pour notre santé.

Le fructose est-il dangereux ?

On entend souvent dire que le fructose est mauvais pour la santé car il serait difficile à métaboliser et emprunterait des voies coûteuses pour notre organisme.

La science et la blogosphère spécialisée en nutrition s’accordent pour dire que le fructose serait plus facilement stocker sous forme de graisse (1, 2). Ultimement, l’excès de fructose dans le sang serait un facteur majeur dans l’épidémie d’obésité et de diabète que nous connaissons actuellement.

Pourquoi ?

Selon le Dr. Richards Johnson (3), le fructose est le candidat idéal pour déclencher un diabète sucré, pour la prise de poids et finalement l’obésité. Comparativement au glucose, le fructose crée une forte décharge d’insuline par le pancréas, et par voie de conséquence, peut déclencher une forte résistance pour cette dernière.

La résistance des cellules à l’insuline est la principale cause du diabète sucré, un fléau de plus en plus fréquent dans les sociétés modernes.

Toujours selon ce docteur, notre consommation de fructose ne devrait pas dépasser les 25 grammes par jour. Ce qui correspond à environ 3 bananes et demie, 4 oranges ou encore 7 kiwis.

Pour information, 25% des américains consommeraient jusqu’à 135 g de fructose tous les jours. Les sources de fructose les plus vicieuses sont dans les sodas et toutes les préparations industriels sucrées (snack, chips, etc.), ce qui alourdit le bilan fructose.

Le fructose génère de l’acide urique

Ce sucre n’est pas dégradé de la même manière que le glucose, lorsque le fructose est métabolisé, de l’acide urique sera également synthétisé.

Une forte consommation de fructose entraîne donc une augmentation d’acide urique dans le sang qui n’est pas sans conséquences pour notre santé.

Par exemple, cet excès est corrélé avec une forte pression artérielle, un risque de diabètes, d’obésité et d’insuffisance rénale plus élevé.

Faut-il pour autant ne plus consommer de fruits ?

La question mérite d’être posée, et la réponse risque de vous surprendre.

Les fruits ne doivent pas être réduits à un simple apport en fructoses, mais également à de nombreux nutriments, fibres, vitamines et antioxydants extrêmement bénéfiques pour la santé.

Certains sites conseillent de limiter fortement des fruits tels que les bananes, les oranges ou encore les raisins à cause de leur concentration dangereusement élevée en fructose.

Les recommandations extrêmes du Dr. Johnson sur le fructose n’apparaissent pas réalistes. Une consommation réaliste de fructose se situerait à 100 g par jour, ce qui représente 1 kg de pomme ou 2,5 kg de fraises (4)

La consommation de fruits à notre époque est sérieusement entachée par les pesticides, et engrais chimique de l’industrie. Je vous conseille vivement de vérifier les teneurs en pesticides résiduels dans vos aliments avant de les acheter.

Finalement, l’acide urique crée par le métabolisme du fructose aurait des effets bénéfiques et probablement anti-oxydatifs lorsque la consommation de fructose est modérée (5)

Le sirop de maïs à haute teneur en fructose, la brebis galeuse

Le dernier-né de l’industrie agroalimentaire. Des chercheurs ont réussi à convertir les énormes stocks de maïs en un sucre très bon marché, mais très riche en fructose !

Les sirops de glucose-fructose ont 50% de fructose, et 50% de glucose. Sans bien sûr aucun des nutriments bénéfiques présents dans les fruits.

Ce sirop est dorénavant présent partout, et dans la grande majorité de toutes les pâtisseries industriels, les gâteaux, les barres chocolatées et les sucreries évidemment.

Ces apports masqués de fructose, sans aucuns nutriments essentiels, contribuent à excéder largement les doses journalières recommandées, et mettre sa santé en danger.

Pour conclure, vous l’avez maintenant compris, ce n’est tant le fructose (un sucre simple naturel) qui est dangereux mais bien la dose.

Cette remarque est valable pour le fructose, le glucose et tout le reste en nutrition.

Références

http://www.santenatureinnovation.fr/ Stop aux « 5 fruits et légumes » par jour.

Parks EJ, Skokan LE et al. Dietary sugars stimulate fatty acid synthesis in adults. J Nutr. 2008 Jun;138(6):1039-46.

http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2010/03/13/richard-johnson-interview.aspx

http://www.mondieteticien.fr/#/fructose-et-fruits/3910365

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15203196

Savez-vous gérer votre Mana ? [Lettre Privée de novembre 2012]

Le blog est toujours en pause en ce moment… explications dans ma prochaine Lettre Privée mensuelle.

 

 

Au sommaire ce mois-ci :

– Mention à : Lilite Dumont

Le minimalisme, aussi dans la salle de bain.

– Article exclusif : Savez-vous gérer votre Mana ?

Dans la culture fantastique (notamment en jeu de rôles et jeux vidéos), le Mana correspond à l’énergie mystique qu’utilisent les Sorciers pour alimenter leur magie. L’article du mois vous expliquera pourquoi et comment l’utiliser à bon escient ! 😉

 

Cette Lettre Privée sera envoyé ce vendredi 2 novembre 2012.

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

 

 

Aller à l’essentiel, jusque dans sa salle de bain

J’ai le plaisir d’accueillir pour cet article Raphaël du blog Rue mon Savon qui pourrait bien vous ouvrir les yeux sur ce dont nous avons vraiment besoin dans notre salle de bain.

Personnellement, je suis conquis, et je vais essayer d’appliquer quelques uns de ces excellents conseils.

Encore merci Raphaël. 🙂

Bonjour à tous et merci à Damien de m’avoir invité sur son blog, je suis venu vous parler aujourd’hui du minimalisme appliqué au quotidien et notamment dans nos salles de bains.

Vous avez tous chez vous de nombreuses bouteilles de gel douche, de shampoing, 2en1 et autres masques, dont vous ne vous servez plus, mais que vous n’osez pas jeter parce que tous ces produits vous ont coûté chers.

Savez vous qu’en moyenne il se vend 27 produits cosmétiques par an et par personne… c’est énorme, cela pèse dans vos finances et surtout c’est inutile car ces produits sont décevants et finissent en général à la poubelle.

Je vous propose de n’en utiliser plus que 5, des produits efficaces, qui durent, pas cher et naturels, indifféremment pour les hommes et les femmes, sans renoncer au confort et au plaisir de se sentir bien.

Le minimalisme dans nos salles de bain c’est parti :

n°1 : Un savon

Du savon… depuis l’antiquité il n’y a pas plus simple pour se laver, mais je ne vous parle pas du savon que l’on trouve partout, dur comme la pierre et qui dessèche la peau, non, moi je vous parle du vrai savon, celui que vous pouvez faire vous même, c’est très facile, avec de l’huile d’olive, du beurre de karité et pleins d’autres ingrédients à rajouter selon vos envies.

Si le « home-made » ce n’est pas trop votre truc, vous pouvez aussi en acheter, vous en trouverez sous la dénomination savon à froid. Vous pouvez vous servir de ces savons pour le visage et le corps sans risque de tiraillement même pour les peaux sensibles. Grace à ces savons vous maîtrisez enfin les composants des produits que vous utilisez, fini les composés chimiques au nom latin auquel on ne comprend rien.

n°2 : Un shampoing solide

D’une plus grande longévité que le shampoing classique, plus naturel, le shampoing solide c’est le produit minimaliste par excellence, il en existe pour tous types de cheveux secs, gras, anti-chute…etc.

D’une manière générale, un shampoing classique (mais aussi un gel douche) est constitué à 80 % d’eau, il est bourré de produits chimiques et de conservateurs. Si peu cher à produire que ce qui coûte le plus au fabricant c’est la bouteille en plastique qui le contient ! Avez-vous vraiment trouvé ces produits abordables ? Sachez pourtant que pour le fabricant ils le sont, parce qu’issu de la pétrochimie, ils n’ont rien de naturel, il suffit de regarder leur composition pour sans convaincre.

n°3 : Une pierre d’alun

Une pierre d’alun que l’on utilise tous les jours peut durer plusieurs années, elle s’utilise comme déodorant, c’est super efficace ! Vous passez la pierre sous l’eau, vous l’appliquez sur les aisselles, et vous êtes tranquille toute la journée, même par forte chaleur. La pierre d’alun est neutre en terme d’odeur, vous pouvez utilisez un parfum en plus si cela vous fait plaisir.

n°4 : Un dentifrice doux

Presque tous les dentifrices vendus dans le commerce contiennent de la silice, qui est abrasive pour les dents, et abîme l’émail, c’est pourquoi il est recommandé de bien regarder la composition de son dentifrice, il existe par exemple des dentifrices à l’argile.

n°5 : Une crème de jour

J’entends d’ici les cris des hommes et des femmes en train de lire cet article : « Quoi une crème, mais il est malade ce type ! » mais pas pour les mêmes raisons 🙂

Pour les femmes, une seule crème, « c’est juste pas possible », mais rassurez vous car il ne s’agit pas d’une crème, mais de votre crème, celle qui est adaptée à votre peau et à vos envies, là aussi le mieux est encore de la faire vous-même pour en maîtriser la composition, mais sinon optez pour une crème bio pas forcément plus chère mais qui est garantie sans paraben et autres produits chimiques. L’idée, Mesdames, n’est pas de renoncer à tous vos produits de beauté mais d’apprendre à en maîtriser le nombre et surtout la qualité.

Pour les hommes, se mettre une crème sur le visage « c’est juste pas possible » alors disons qu’il s’agit plutôt d’un « soin hydratant après rasage » c’est plus viril, mais en fait c’est la même chose. Il faut surtout arrêter d’utiliser des gels et autres mousses pour se raser, c’est inutile et c’est cher, la seule chose dont vous avez besoin messieurs pour vous raser c’est d’un savon à l’argile et d’un blaireau. La peau du visage s’abîme sous l’action des rasages répétés et doit donc être nourrie avec une crème, la même que celle de ces dames, il n’y a pas de soin spécifique pour hommes et pour femmes, c’est une invention marketing.

Voilà, c’en est fini de ce petit tour d’horizon, Damien m’a indiqué qu’en Nouvelle-Calédonie on ne trouve pas les mêmes marques qu’en France, et bien je peux vous rassurer, en France aussi les produits que je viens d’énumérer sont difficiles d’accès, et pour cause, c’est pourquoi tant de personnes les font elles-mêmes, du shampoing solide au dentifrice.

Mais je ne suis pas venu ici pour vous vendre tel ou tel produit, je ne suis pas un VRP déguisé en blogueur, mais juste un blogueur qui cherche à dire la vérité sur les cosmétiques, c’est pourquoi je n’ai pas indiqué de marques dans cet article. Je ne cherche pas non plus à vous convertir d’un coup à la Slow Cosmétique puisque c’est son nom, mais si vous ne deviez changer qu’une seule de ces choses, ce serait déjà un grand pas.

Ma conclusion, si après avoir lu cet article, vous allez dans votre salle de bain et que vous retournez la bouteille de votre gel douche pour en lire la composition, c’est que j’aurai réussi à faire passer mon message.

Merci à vous de m’avoir lu jusqu’au bout, il y a tant à dire, c’est difficile de tout synthétiser en un seul article, aussi n’hésitez pas à me contacter, si vous avez des questions ou si je n’ai pas été assez clair sur certains points.

Bonne journée.

Raphael

Ce qu’était le projet MAP et pourquoi je l’abandonne [Lettre Privée d’octobre 2012]

Le blog est un peu en pause… mais ce n’est pas le cas de mes Lettres Privées mensuelles ! 🙂

 

 

Au menu ce mois-ci :

– Zoom sur : la Reine de l’Organisation

– Le dossier de Bol d’Air (l’Indépendant) sur la décroissance encore en téléchargement

– Tout sur mon projet MAP ! Quel en était le principe, pourquoi il n’est pas viable, et comment j’ai traversé cette petite phase de découragement.

 

Cette Lettre Privée partira le mardi 2 octobre 2012 et ne paraîtra plus jamais !

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

[DOSSIER] Déconsommation et minimalisme par le magazine l’Indépendant

J’ai été approché par Carole, du magazine Bol d’Air (un supplément de l’Indépendant), afin de répondre à une agréable interview sur ma démarche minimaliste.

Cette interview intervient dans le cadre d’un dossier de 4 pages sur la décroissance, la déconsommation et le minimalisme appelé « C’est comment qu’on freine ? »

Ce dossier, recherché et bien écrit, vous présentera quelques figures notables du minimalisme (et que j’ai l’honneur de cotoyer ici sur papier ! \o/ ) ainsi que quelques trucs et astuces dans une optique de décroissance.

Carole m’a donné la permission de diffuser les pages du dossier sur mon blog. Encore merci à elle pour l’interview et cette autorisation de diffusion. 🙂

Et c’est donc avec plaisir que je partage ici ce dossier :

Cliquez ici pour lire le Dossier

( ou faites clic-droit « Enregistrer sous » pour le télécharger sur votre ordinateur) 

 

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8 conseils pour bien commencer l’Intermittent Fasting [Cadeau en Lettre Privée]

Raccourci-Minimaliste fait un pas de plus.

Je ne voulais pas entamer une période d’absence (relative je vous rassure) sans un petit geste envers mes plus fidèles lecteurs. 🙂

A partir de ce 3 septembre 2012, tout nouvel inscrit à mes Lettres Privées recevra non seulement mon recueil numérique « 42 Raccourcis Minimalistes », mais aussi mon tout nouveau document .pdf synthétisant tous les bons conseils pour bien s’adapter au jeûne intermittent.

Je vous offre également une fiche-mémo en format A5 (feuille standard A4 pliée en 2) que vous pourrez imprimer et garder constamment avec vous.

Ces documents m’ont demandé beaucoup de temps et de travail mais je vous les offre gratuitement.

C’est ma façon à moi de vous remercier pour votre soutien et votre fidélité. J’espère sincèrement qu’il vous plairont. 🙂

 

La Lettre Privée de ce mois-ci contiendra également :

  • Zoom sur : le blog de Philippe Artigue
  • Rétrospective des articles publiés le mois dernier
  • CADEAU : 8 conseils pour bien commencer l’Intermittent Fasting

 

> Inscrivez-vous ICI pour recevoir mon guide gratuit sur l’Intermittent Fasting

 

 Quant à cette Lettre de septembre 2012 en particulier elle est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Vous aimez écrire ? Faites-vous connaître sur Raccourci Minimaliste !

Résumé : J’ouvre Raccourci Minimaliste aux articles invités le temps de finir un gros projet.

Mes plus fidèles lecteurs lecteurs l’auront remarqué : loin est le temps ou je publiais 2 voir 3 articles chaque semaine…

Ce ne sont pourtant pas les idées (ni les brouillons d’articles) qui me manquent !

Et pourtant je vous annonce ici que je vais ralentir davantage encore mon rythme de publication…

 (Source photo)

• Les raisons de ce ralentissement

1 – Le projet MAP

J’ai un gros projet, commencé il y a plusieurs mois déjà, que je n’arrive pas à finaliser et qui me tient à coeur.

Ce projet, (appelons-le projet MAP. 😉 ) sera mon tout premier produit numérique complet, disponible à l’achat, avec sa propre page web, programme d’affiliation et tout et tout. 😀

Evidemment, je me fais un point d’honneur à en faire un produit de haute qualité, testé, vérifié, lu, relu, corrigé, simplifié, agréable et efficace… Bref, je suis loin de l’avoir terminé ! (je n’en suis d’ailleurs qu’aux phases intermédiaires…)

J’ai hâte de pouvoir vous le présenter ! En attendant, les lecteurs de mes Lettres Privées seront chaque mois tenus au courant de l’avancée de ce projet (et recevront, bien sûr, une réduction de ouf lors de sa sortie. 🙂 ).

Bon, j’arrête de faire du hype. Je n’en dirais pas plus si ce n’est que la sortie du projet MAP est prévue pour ce Noël. (Au moins ça me met une deadline pour finir. 😉 )

2 – Pour avoir plusieurs articles d’avance

Il y a tant de choses que je désire partager encore avec vous ! Finances, relations personnelles, motivation, simplicité, outils et méthodes… tant de sujets que j’ai expérimenté (et expérimente encore !) et que je veux aborder.

Néanmoins j’ai le syndrome du journaliste : j’écris à flux tendu. C’est à dire qu’aujourd’hui, je n’ai aucun article d’avance et, chaque semaine, je me sens quelque peu pressé d’écrire. C’est un stress positif qui me motive à donner le meilleur de moi-même, mais un stress que je veux gérer et rediriger pour la création du projet MAP, ainsi que pour la rédaction d’articles que j’aimerais avoir d’avance à l’avenir.

Pendant ce temps d’absence je continuerais donc à écrire… mais vous ne verrez rien. ^^

Pour éviter de laisser Raccourci Minimaliste tomber dans les limbes de l’oubli numérique, j’annonce solennellement que je l’ouvre aux articles invités.

• Pourquoi et comment écrire pour Raccourci Minimaliste ?

Pourquoi ?

Raccourci-Minimaliste existe depuis décembre 2010. Il reçoit près de 3000 visiteurs uniques chaque mois (selon Google Analytics et sur les mois de juin, juillet et août) et son taux de partage sur les réseaux sociaux est satisfaisant.

D’accord, ce n’est peut-être pas encore un blog super-star, mais il tient la route et progresse tranquillement à mesure du temps.

En étant publié sur Raccourci Minimaliste, vous faites connaître votre propre travail auprès de mes lecteurs. Vous profitez d’une présence en ligne supplémentaire qui vous apportera un trafic à court terme (dès la publication), à moyen terme (je fais toujours un rappel des articles publiés le mois précédent dans mes Lettres Privées) et à long terme (j’ai un plugin qui partage automatiquement d’anciens articles sur Facebook et Twitter pour les retardataires éventuels 🙂  ).

C’est en écrivant des articles invités sur d’autres blogs que j’ai vu le mien commencer enfin à décoller en terme de trafic. Rien n’est jamais garanti mais il est toujours intéressant de semer des graines de-ci-delà non ? 😉

Le fond

Le crédo de Raccourci Minimaliste, tel que vous le voyez dans le header est : Simplifier sa vie, s’enrichir, se libérer. Dans ma mini-bio en sidebar j’explique que je partage outils, méthodes et réflexions qui m’ont aidé à avancer sur ces 3 axes de vie.

Si vous voulez écrire pour mon blog, trouvez d’abord un sujet pertinent qui répondra à un problème une question que peuvent se poser la plupart des gens. Apportez un réel plus qui établira votre crédibilité auprès de mes lecteurs.

L’idéal c’est d’arriver à provoquer cette réaction :

« Wow ! J’ai vraiment appris quelque chose d’utile ! Je vais voir ce que peut bien dire d’autre cet auteur sur son blog/réseau social/etc. »

La forme

Votre article fait idéalement entre 600 et 900 mots. Sans trop de fautes d’orthographes (je sais que ça arrive à tout le monde, moi le premier) et avec un style si possible léger et agréable.

Des paragraphes courts, bien espacés. Des sous-titres pour structurer le propos et des passages importants en gras pour les lecteurs qui n’ont pas le temps de tout lire. 😉

Accompagnez-le d’une image à propos, non-copyrightée, libre de droit (vous pouvez en trouver un tas ici, ici et par exemple 😉 ).

Et envoyez le tout si possible sur Google Drive. Je vous aurais donné mon adresse e-mail perso pour me partager votre document une fois que j’aurais accepté votre idée d’article. 🙂

!!! Avant de vous mettre à écrire votre article !!!

Contactez-moi d’abord ICI

… et envoyez-moi votre idée de titre d’article ainsi que son plan (juste les sous-titres) ainsi que l’adresse de votre blog ou de votre présence en ligne principale (si vous publiez majoritairement sur un réseau social par exemple).

Si votre idée d’article est en harmonie avec ma ligne éditoriale alors je vous enverrais mon feu vert, ainsi que mon e-mail perso, pour m’envoyer votre article terminé sur Google Drive. 🙂

Quant à vous chers lecteurs dont les nombreux talents sont autres que celui de l’écriture, vous pouvez tout de même participer en partageant ce présent article !

Ainsi pourrais-je certainement « rencontrer » et faire un peu de promotion pour de nouveaux auteurs dont je n’ai pas encore fait connaissance ! 🙂

MERCI à vous tous ! Et à très bientôt via mes Lettres Privées ! 😀

Sécurisez et simplifiez l’usage de vos mots de passe avec LastPass

Résumé : J’ai gagné des heures de travail grâce au plugin LastPass et je vous le recommande.

Plus on utilise Internet, plus on accède à de nouveaux services en ligne, et plus on a besoin de mots de passe différents.

Rassurez-moi, vous n’êtes pas du genre à utiliser le même mot de passe partout hein ?

Et, plus dangereux encore, j’espère sincèrement que vous employez des mots de passe suffisemment complexes qui ne se résument pas à une poignée de lettres voire une simple date !

Oublier ces règles élémentaires c’est mettre votre identité numérique en péril.

Mais jongler avec une dizaine de mots de passe compliqués devient très vite éprouvant. Sur une longue période de temps on perd facilement des heures et des heures pour simplement entrer nos identifiants dans des formulaires, quand il ne s’agit pas tout bêtement de s’en souvenir correctement !

Il existe heureusement une solution sécurisée et simplissime qui va vous changer la vie. 🙂

 

(Source photo)

 

• Qu’est-ce que LastPass ?

LastPass signifie « Dernier mot de passe » en anglais. Car, en utilisant ce service gratuit, vous n’aurez plus qu’un seul mot de passe à retenir pour TOUS vos identifiants en ligne.

Ca peut sembler aller à l’encontre de ce que je disais plus haut. Mais voyez plutôt comment ça fonctionne:

  • Vous allumez votre navigateur internet (Chrome, Firefox, Opera, Safari… je ne pense avoir oublié personne :p ).
  • Le plug-in LastPass étant installé, vous avez validé l’option lui permettant d’ouvrir son propre onglet. Autrement vous cliquez simplement sur l’icone du plug-in.
  • Vous entrez votre identifiant et votre mot de passe LastPass (les seuls dont vous ayez à vous souvenir désormais)
  • L’icone passe du noir au rouge, elle est active, vous pouvez naviguer ou bon vous semble…
  • Dès que vous arrivez sur un site que vous utilisez régulièrement (Facebook, Twitter, etc) LastPass se charge de remplir automatiquement pour vous vos identifiants et mots de passe !

LastPass devient alors un véritable coffre-fort qui garde vos dizaines de mots de passe différents (et extrêmement complexes pour décourager les pirates) sans que vous ayez à vous en souvenir.

Et vous pouvez l’utiliser depuis n’importe quel poste dans le monde !

Non seulement vous gagnez un temps incroyable, mais en plus vous augmentez drastiquement votre niveau de sécurité en ligne.

• Est-ce risqué ?

La question se pose, car après tout, confier tous nos mots de passe à UN SEUL service, ça peut paraître craignos.

Peut-être même pensez-vous ne pas en avoir besoin car vous laissez votre navigateur enregistrer de lui-même vos identifiants et vos mots de passe…

Ô malheureux ! Un petit tour dans les options de votre navigateur vous montrer que n’importe qui ayant accès à votre ordinateur une poignée de secondes peut récupérer vos mots de passe sans aucun effort !

N’activez JAMAIS l’enregistrement de vos identifiants sur votre navigateur. Prenez le temps d’explorer ses options et effacez toutes vos traces. C’est une mesure de sécurité élémentaire hélas trop souvent négligée.

LastPass est-il plus sûr ?

Avec sa mesure de cryptage de niveau militaire à 256-bit AES et avec l’éloge dont en fait les presses les plus critiques ça reste à vous d’en juger.

Si votre crainte se résume au fait de placer des informations personnelles sur internet, permettez-moi de dénoncer votre naïveté sans prétention. Où pensez-vous que se trouve votre compte en banque au moment ou vous lisez ces lignes ? Dans un coffre-fort métallique au sous-sol d’un batiment bancaire ?

A moins que vous n’ayez jamais ouvert de compte en banque et que vous n’ayez jamais utilisé de réseaux sociaux (et encore !), vous pouvez être certains que des données personnelles VOUS concernant transitent déjà sur internet.

Et vous n’en voyez rien.

Laisserez-vous les compagnies utiliser le formidable pouvoir du Cloud à leur avantage seul ou comptez-vous vous aussi profitez de ces outils du futur ?

• Comment commencer ?

Il suffit de télécharger gratuitement le plug-in LastPass correspondant à votre OS ou votre navigateur ICI.

Ensuite, la prochaine fois que vous entrerez dans un de vos services en ligne en y entrant vos identifiants, LastPass vous proposera de les enregistrer. Vous pouvez choisir d’en activer l’usage automatique ou non. Bref, vous restez maître à bord de votre coffre-fort.

Comme tout nouvel outil, il vous faudra un petit moment pour en explorer la présentation, les usages. Mais je vous assure que ce petit moment d’adaptation sera laaaargement récupéré par les heures gagnées à NE PAS remplir champs et formulaires à longueur de journée.

Je ne gagne absolument rien à vous présenter ce service web GRATUIT. Rien que le plaisir de partager un Raccourci Minimaliste de plus pour la vie quotidienne.

A noter qu’il existe également une version mobile payante qui cependant ne m’a pas convaincue…

Que pensez-vous donc de cet outil ? Croyez-vous qu’il est plus sûr de garder vos mots de passe sur un bout de papier destructible et dérobable ? Avez-vous des alternatives à suggérer ou des conseils pour augmenter notre sécurité en ligne ?

7 citations provocantes sur le minimalisme

Résumé : « Moins c’est plus. »

Internet et les citations d’auteur c’est une longue histoire d’amour.

Dans la sélection ci-bas j’ai choisi des citations dont la provocation fait force et pousse à une réflexion soutenue. J’y apporte d’ailleurs pour chacune mon grain de sel complémentaire.

Enjoy! \o/

(Source photo)

« N’importe quel imbécile intelligent peut rendre les choses plus grandes, plus complexes et plus violentes. Il faut une touche de génie – et beaucoup de courage – pour aller dans la direction opposée. »
– E.F. Schumacker

La direction opposée c’est celle du minimal, du simple et du paisible.

Je ne possède aucun produit Apple et j’ai plutôt tendance à décrier cette marque en général. Mais il faut reconnaître le génie et le courage cité plus haut dont a fait preuve Steve Jobs pour offrir à ses adeptes (ouais) un univers épuré, zen, aujourd’hui très tendance mais qui fut longtemps pionnier.

Soyez l’artiste zen de votre vie. Minimisez. Simplifiez. Apaisez.

Ainsi serez-vous loin d’être un « imbécile intelligent ». 😉

« Tenter d’être heureux en accumulant des possessions est comme essayer de satisfaire sa faim en se collant des sandwiches sur le corps. »
– George Carlin

Ni personne, ni quelque nouveau gadget ne pourra combler le vide qui est en vous si vous ne l’assumez pas vous-même.

Depuis que nous sommes sortis de l’utérus de notre mère nous avons la facheuse tendance de vouloir inconsciemment y retourner. Que ce soit par les distractions, la gloutonnerie, les drogues ou un excès de confort, la plupart de nos actions sont dictés par ce désir de recréer un cocon originel. Une accumulation de symboles censés garantir sécurité.

Une illusion non seulement éprouvante, mais constamment insatisfaite…

« Vivre et se contenter de peu; rechercher l’élégance plutôt que le luxe, et le raffinement plutôt que la mode; être digne plutôt que connu, et être prospère plutôt que riche; écouter les étoiles et les oiseaux, les enfants et les sages, avec le coeur ouvert; étudier beaucoup, penser posément, agir avec honnêteté, parler gentiment; attendre les occasions, ne jamais se presser; en un mot, laisser le spirituel, spontané et inconscient, grandir à travers le commun – telle est ma symphonie. »
-William Henry Channing

Quelle prose !

S’ouvrir à la Réalité dans tout son spectre. Une destination magnifique sur un chemin épuré du superflu. Un Raccourci Minimaliste. 😉

Goûter à cette ouverture n’est pas innée. Mais la pratique assidue de la méditation par exemple est un excellent début, fortement accentuée par un environnement léger et dépouillé.

« Les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. »
– Chuck Palahniuk

Un classique. Tiré du livre « Fight Club » et du film du même nom, qui, intelligent, impertinent et percutant est bien loin de ne traiter que de baston.

Le minimalisme tel que je l’encourage est un outil de maîtrise, de relation avec soi-même au fond. Si une relation, qui fatalement vous « possèdera » d’une manière ou d’une autre ne sert pas vos idéaux, alors en êtes vous l’esclave et non le maître.

A quel point le tolérerez-vous ?

« N’ayez rien en vos maisons que vous ne sachiez être utile, ou que vous pensiez être beau. »
– William Morris

J’ai un couple d’amis qui vivent dans un « trou » de Hobbit. Une maison pleine d’objets très beaux, de livres et d’instruments variés. 😉

Anti-minimaliste ?

Peut-être pas.

L’art est d’une utilité essentielle. Sa finalité est la beauté, son moyen est l’expression. Et la beauté, terrible reine, a pour raison d’être d’inspirer l’humain à toujours se dépasser. De mesurer la réalité à l’aune de l’imaginaire, de concrétiser ses rêves.

Si un objet que vous possédez ne vous sert pas ou ne vous inspire pas, alors il vous encombre et limite votre potentiel. Autrement, faites-le vivre, et vous avec.

« Nous ne sommes plus dans une culture de consommation. Nous sommes dans une culture de l’achat, nous achetons mais ne consommons même plus ce que nous avons acquis. »
– Auteur inconnu

Il suffit de voir comme le shopping a pris une place monumentale dans notre civilisation en quelques dizaines d’années. Acheter est devenu un loisir en soi. Comme si l’argent, source prétendue de tout maux, devait être jeté au plus vite pour le moindre caprice.

Et ceci pour finir par entasser des bricoles, matérielles ou virtuelles (je reconnais être régulièrement tenté par des actes d’achats numériques) qui ne nous apportent rien au final.

« Nous n’avons pas besoin d’augmenter nos possessions autant que nous avons besoin de réduire nos envies. Ne pas vouloir quelque chose est aussi bien que de le posséder »
– Donald Horban

Honorer sa faculté de ne PAS vouloir est un point charnière dans le développement personnel d’un individu.

Refuser certains désirs communs à notre civilisation est un acte de rébellion. L’affirmation de votre individualité, de votre capacité à dire NON et à poser VOS choix.

Célébrez la clarté de votre indépendance la prochaine fois que vous rirez devant une publicité, ou devant un engouement de masse pour un évènement, une mode ou un spectacle.

Un acte plein de courage qui exige d‘affronter le jugement d’autrui. Un pas de plus dans le Raccourci le moins fréquenté.

Quelles autres citations frappantes aimeriez-vous partager avec nous ? 🙂

7 jours sans sucre : le journal

Résumé : le sucre est omniprésent et s’en passer est un vrai défi.

Voici la Quête d’Excellence que j’annonçais le mois dernier.

Elle consiste à s’abstenir :

  • de tout ce qui a un goût sucré (desserts, fruits, édulcorants artificiels ou naturels…)
  • et d’alcool (une forme de sucre)
  • pendant 7 jours

(Source photo)

 

Voici donc mon compte-rendu personnel, jour après jour… et ça commence fort ! ><

Jour 1 : FAIL!!!

Mercredi 1er août

17h, fin du travail et l’heure de manger. Une collègue me propose très gentiment de me servir dans un sac en papier, un assortiment de noix, amandes et pistaches… Je prends une grosse poignée avec satisfaction anticipée…

Et j’avale le tout goulûment, sans avoir remarqué au premier abord que s’y trouvaient aussi des raisins secs ! Très sucrés.

J’aurais du être plus attentif. 🙁

 

Jour 1 : Mieux vaut une stratégie imparfaite qu’aucune stratégie du tout

Jeudi 2 août

En ce moment j’ai une voiture. On me la prête (cool !) pour que je puisse garder une maison assez éloignée du centre-ville (double-cool !!). Je vais donc faire les courses dans un supermarché discount ou je n’avais plus eu l’occasion d’aller depuis longtemps.

En prévision de craquage potentiel je me trouve des substituts. Fromages et charcuteries deviennent alors mes petites confiseries-craquages pour ces 7 jours à venir.

Ok, c’est loin d’être exemplaire niveau nutrition je vous l’accorde. Je ne joue plus à tout ou rien de toute façon et ces douceurs salées me semblent un moyen stratégique de distraire ma soif de sucre. (Qu’est-ce que j’ai envie de croquer dans une putain de bonne pomme fraîche au moment j’écris ces lignes !)

 

Jour 2 : Résister aux influences

Vendredi 3 août

Au travail les collègues grignotent à longueur de journée des petits biscuits Alsaciens en forme d’étoiles qui ont l’air trooooop bons. Mais je tiens mon jeûne habituel et dès 17h je mange mon repas, non-sucré.

Un anniversaire à fêter ce soir. J’apporte une bouteille de vin rouge que j’aurais aimé goûté, mais l’alcool étant également du sucre je n’y ai pas droit. Un punch, apparemment succulent à été préparé par une amie, avec de la vanille et tout… nope.

  • Un rhum arrangé fait son apparition !
  • Damien lance « Non-merci-putain-le-rhum-c’est-un-de-mes-alcools-préférés-argh-pas-grave-j’en-boirais-la-semaine-prochaine ».
  • It’s super effective !

Les pizzas ont pris cher à la place et j’ai bu du thé toute la soirée (oui oui).

 

Jour 3 : Mangez des pommes tomates !

Samedi 4 août

Je rêve que je mange un moelleux au chocolat et du flanc. oO Dans mon rêve je me mens à moi-même en me disant que ce n’est pas SI sucré que ça.

Je me réveille, confus mais rassuré… putain mais c’est que du sucre merde, je suis pas un toxico hein ? :O

Bon. C’est une longue journée qui m’attends (avec encore une fête ce soir…). On entame avec de l’exercice physique (échauffement/pompes/squats) et une douche froide. Puis un tas d’activités font que la journée passe assez vite. 🙂

Jusqu’à la raclette du soir (nous sommes en saison fraîche en Nouvelle-Calédonie) avec un cousin, mon frère et ma soeur. Cette dernière m’apprends qu’elle aussi avait fait un défi sans sucre, pendant deux semaines. Selon elle les premiers jours sont les plus durs et ensuite ça va tout seul. Il est vrai qu’à l’époque elle avait pris du poids (tu m’excuses hein soeurette ! :p ) et ce sevrage, selon elle, lui a permis de retrouver un goût très développé du sucre et donc, de modérer sa consommation après coup.

Je réalise que les tomates fraîches peuvent allègrement remplacer les pommes dont j’ai grave envie…

La tomate, seul fruit que je m’autorise donc de part son goût non-sucré.

Tout le monde finit avec des cornets de glace. Sauf moi. Mais cette fois-ci ça ne me dérange absolument pas. 🙂

 

Jour 4 : La douceur « umami »

Dimanche 5 août

C’est une journée qui commence très tranquillement. Je lis beaucoup. Et j’ai super faim… à 13h !!

Contre-coup de l’épuisement de ma volonté à me priver de sucre ? Résultat de mes malbouffes de ces derniers jours ?

Tant pis je mange ! Une salade, des tomates, du thon… et une tartine de fromage. :p

En fin d’après-midi, après plusieurs voyages, je finis chez ma mère ou je découvre que le lait de chèvre, lui aussi, peut me servir d’agréable substitut au goût sucré.

C’est que le lait de chèvre (et probablement le lait de vache aussi mais je n’en bois pas) est riche de cette saveur appelée umami, ce qui lui confère un goût « rond », doux et « enveloppant ». C’est aussi un des laits d’origine animal qui se digère le mieux par l’homme. Tout bénéf !

J’aime également le lait de soja, mais la plupart des boissons que l’on trouve en Nouvelle-Calédonie à base de lait de soja sont assez chères et ont souvent du sucre rajouté… et même en petite dose, je préfère éviter.

 

Jour 5 : Comme un warrior !

Lundi 6 août 

Hey ! Je me réveille vâchement bien ce matin ! Chose rare.

Plus cool encore aucun coup de barre en rentrant du travail et j’ai pu faire de l’exercice physique avec plaisir. Que c’est agréable de ne pas avoir cette sensation d’être une grosse larve épuisée en fin de journée ! :p

Est-ce du au supposé boost d’énergie d’une diète sans sucre ? A mes exercices physiques plus réguliers ? Ou à l’environnement paisible ou je réside en ce moment ?

Il me faudra vérifier sur le long terme, et sur les prochaines périodes sans sucre, c’est en tout cas intéressant.

 

Jour 6 : Mort de faim…

Mardi 7 août

Je rêve que je dévore un gâteau aux fruits rouges ! :O

Réveil carrément difficile… une journée qui se traîne… et une sensation de faim très forte à des heures improbables (dès 13h). Tout comme dimanche en somme.

Une amie calée en nutrition m’explique que je devrais me nourrir de davantage de bonnes graisses : huile d’olive, noix, beurre, poisson, poulet. Si j’ai encore envie de sucre en fin de repas c’est que je n’ai pas assimilé assez de gras. On ne va pas rentrer dans un débat diététique mais je trouve que c’est cohérent avec ce que j’ai pu découvrir sur l’alimentation paléolithique notamment.

A titre d’expérience je finis mon tout dernier repas du soir par une cuillerée d’huile d’olive, et on verra bien comment je me sens demain (j’adore l’huile d’olive mais prise comme ça ça fait bizarre… :/ )

 

Jour 7 :

Mercredi 8 août

Eh bien aujourd’hui pas de sensation de faim. Ni même après 17h en fait !

La cuiller d’huile-miracle en serait la cause ? Où bien le fait d’avoir pris ma matinée de libre et d’avoir pu avancer sans stress sur des projets perso ?

Là encore seule la répétition de ce défi sans sucre me permettra de le vérifier.

Je n’évite pas toutefois le coup de barre de fin de journée et j’ai toujours envie de plonger mes dents dans la chair d’une pomme bien fraîche et ferme ! XD

 

Et après ?

Il est encore un peu tôt pour bien s’organiser mais je m’imagine sans trop de problème recommencer le mois prochain. Peut-être même en y ajoutant une semaine supplémentaire puisqu’il paraît que celle-ci est plus facile que la première.

Qui sait ? Peut-être arriverais-je bien un jour à franchir la barre des 21, voire des 30 jours sans sucre nécessaires à une reprogrammation au long terme ! 🙂

Que pensez-vous donc de ce challenge nutritif ? Vous êtes-vous déjà abstenu de sucre (volontairement ou non) pendant une certaine période ? Combien de temps ? Comment l’avez-vous vécu ?

Libérez-vous du regard d’autrui avec cette prise de conscience absurde

Résumé : personne n’en a rien à foutre de vous en fait.


Un mode de vie exceptionnel requiert un comportement exceptionnel. Cela veut dire remettre en question ce qui sera pour votre famille ou vos amis, des évidences acquises.Pas mal de personnes savent ce que pourrait être leur prochaine étape dans leur propre Raccourci Minimaliste. Beaucoup pourtant se trouvent bloqués par crainte de ce que pourraient penser autrui.

Pour se libérer du regard des autres, il suffit simplement d’en comprendre la mécanique…

(Source photo)

> « Que vont penser les gens de moi ? »

Si VOUS vous demandez ce que les autres vont penser de VOUS… c’est que vous vous inquiétez de VOUS-MEME en premier lieu non ?

Le désir d’appartenance et la crainte du rejet étant de puissantes pulsions animales, il n’y a aucune raison de supposer que vous soyez différents du reste de l’humanité sur ce point. Tout le monde, à tout moment, à en tâche de fond cette inquiétude mentale : vais-je être accepté ou serais-je condamné à l’exil social ?

Chacun ne pense au final qu’à son bonheur, qu’à lui-même. D’autant plus lorsqu’il se demande si les autres récrimineront son comportement ou non.

> Le but réel des commérages

Vous pourrez me rétorquez que ce point de vue ne tient pas face à la pratique, parfois courante, des potins et autres commérages. Parler d’autrui semble être une activité amusante, surtout si il y a possibilité de casser du sucre sur le dos d’un malotru ou d’une biatch.

Mais quel est l’objectif réel de ces conversations mondaines ?

Simplement renouer des alliances sociales implicites en se trouvant un bouc émissaire commun, lequel n’a véritablement que peu de valeur pour les personnes engagées dans la conversation. Il s’agit de confirmer, au final, que les conversationnistes partagent la même opinion sur un même objet.

Equipe de football, ex-petit copain ou système d’exploitation, le but du jeu est le même : affirmer son appartenance tribale et le fait d’être sur la même longueur d’onde (ou pas) que la personne avec qui nous conversons.

Si vous savez être cible de commérages souvenez-vous de ceci : vous n’existez pas plus à leurs yeux qu’en tant que simple sujet d’entente. Preuve en est que les personnes les plus enclines à entretenir des potins sont généralement les plus hypocrites et ne risquent pas d’être de grand danger pour vous et vos projets. 🙂

> Un vaste jeu de miroirs

Vous n’avez jamais vraiment pensé à autrui, si ce n’est par rapport à ce que cette personne a pu penser de vous.

Relisez bien cette phrase une seconde fois. Son importance n’est pas forcément évidente à appréhender du premier coup (sans offense mes chers lecteurs, je parle pour moi… ^^ ).

Une fois ce fait accepté, retournez-le à toutes les personnes auxquelles vous pouvez pensez dès maintenant…

Personne n’a jamais vraiment pensé à vous, si ce n’est par rapport à ce que vous auriez pu penser de lui/d’elle.

Personne ne vous connait vraiment. Chacun se base sur ce que vous laissez transparaître de votre opinion sur eux, consciemment ou non. Comprenez-vous pleinement l’absurdité de cet état de fait ?

La prochaine fois que le regard d’un autre vous paralysera souvenez-vous que tout ceci est une vaste supercherie. Eclatez de rire, et faites ce que vous avez à faire. 😀

Chacun ne cherche que son intérêt propre. Personne ne vous doit rien et vous ne devez rien à personne. Ne vous sentez-vous pas plus léger ? Qu’allez-vous ENFIN réaliser en dépit de l’opinion d’autrui ? 🙂

Gentlemen, nous parlerons de masturbation [Lettre Privée n°6]

 

Comme en chaque début de mois les abonnés à mes Lettres Privées recevront bientôt un e-mail avec le contenu suivant :

Zoom sur…

The Flinch : un e-book gratuit que j’ai dévoré et que je recommande.

Retour sur les articles publiés le mois dernier

Au cas ou vous auriez besoin de faire du rattrapage. 😉

Parlons de masturbation

Habitude agréable et communément répandue que les célibataires connaissent bien… mais dont on parle finalement peu. Et si le plaisir retiré n’en valait pas la peine ?


Aperçu d’un éclairage nouveau sur la question principalement adressé à mon lectorat masculin.


Cette Lettre Privée ne partira qu’une seule et unique fois ce mercredi 1er août 2012.


Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Méditer simplement en 4 étapes

Dans le précédent article je survolais les raisons diverses qui poussent les gens à se mettre à la méditationainsi que les bénéfices raisonnablement attendus par sa pratique régulière.

Aujourd’hui je présente, à titre d’exemple et d’encouragement, la structure du rituel que je réalise chaque jour.La méthode que je partage ici est très simple. Peut-être même la trouverez-vous trop simple. Résistez cependant à l’envie de vouloir en rajouter et de trop en faire.

Moins on se complique la vie et mieux ça va. 🙂

Voici les 4 étapes de base pour commencer à méditer :

1 – Préparer l’espace-temps

Choisir le moment

A quel moment de la journée êtes-vous plus à même de prendre du temps pour vous ? Tôt le matin lorsque les enfants ne sont pas encore réveillés ? En rentrant du travail, avant de se replonger dans un tourbillon d’activités ? Ou plutôt tard dans la nuit, lorsque toutes les tâches importantes sont enfin finies ?

Prévenir son entourage

Si vous vivez avec autrui prévenez-les que vous avez envie d’être un peu seul. Que vous serez de nouveau disponible d’ici 10 minutes, ça les rassurera. Dites-leur que vous apprécierez un peu de silence, que vous allez essayer de méditer, de faire le vide, que ça vous fera du bien.

Pensez également à vous déconnecter, éteindre la télévision, le son de votre ordinateur, mettre votre téléphone en veille. Même si il y a peu de chance que l’on vous appelle, ce simple acte indique à votre esprit que vous êtes sérieux dans votre pratique. Vous libérez ainsi une tâche mentale « en arrière-plan ».

Déterminer une durée

Beaucoup d’amateurs de méditation trouveraient à redire à ce conseil. Mais il est particulièrement indiqué pour ceux qui sont juste curieux, qui n’ont pas encore trouvé de bienfaits flagrants dans leur pratique ou ceux qui, comme moi, ont une tendance naturelle à vouloir être mentalement actif et peuvent considérer la méditation comme un moment perdu.

Prenez donc un timer ou un réveil et réglez-le sur une durée de 5 mn seulement. Nous l’allumerons à la prochaine étape. 😉

Agrémenter son environnement

Totalement optionnel. Mais peut-être serez-vous davantage en condition si vous décorez un peu votre espace. Un encens qui brûle, une bougie, une musique douce ou une bande sonore. Ca peut faire cliché mais ça peut vraiment aider.

Chose importante : laissez de coté toute superstition. Genre « les bougies noires c’est maléfique »« c’est l’encens de truc qu’il faut absolument utiliser sinon les énergies vont stagner »« telle pierre semi-précieuse t’aidera à t’apaiser, mais surtout pas celle-ci. » Jetez ces avertissements à la poubelle, et vérifiez par vous-même. Créez VOTRE espace, selon vos goût.

2 – Détendre le corps

La méditation, telle que je la partage ici, n’est pas un phénomène spirituel mais corporel et mental. Apaiser ses pensées est plus facile si le corps est lui-même détendu. Voici donc mes suggestions :

S’étirer

A votre rythme, en douceur, sans trop forcer. Déployez-vous, détendez vos muscles, tirez un peu sur vos articulations. Veillez à respecter vos limites et restez naturel, imaginez-vous être un chat qui se réveille d’une bonne sieste (belle image hein ?).  😉

Bien sûr si vous avez quelques notions de yoga n’hésitez pas à faire une courte (ou longue !) séance avant de commencer votre méditation.

Trouver une position qui vous convienne

Oubliez les images d’ascètes hindous en lotus sur des rochers (ou des clous !). Vous allez trouver la posture qui VOUS ira le mieux.

L’équilibre à trouver c’est une position dans laquelle vous sererez détendu mais ou vous ne risquerez pas de vous endormir non plus. Assis dos au mur, allongé à même le sol, sur un coussin sur-élevé, debout ? Pourquoi pas. Il vous faudra certainement plusieurs séances avant de savoir ce qui vous convient le mieux (nous y reviendrons).

Pour commencer je propose de commencer assis sur une chaise, les pieds à plat au sol, le dos bien droit, sans trop forcer.

Une fois en position, allumez votre timer et fermez les yeux… la méditation à proprement parler commence ici. 🙂

 

Prendre de profondes respirations

Pour votre première séance essayez 5 profondes inspirations/expirations. Et accordez-leur toute votre attention en comptant : « Uuuuuuuuuune inspiration…. » « Uuuuuuuuuune expiration…. » « Deuuuuuuuuuuux expiration… » et ainsi de suite.

L’effet de suroxygénation peut être impressionnant. Là encore, ne forcez pas et revenez à une respiration naturelle et relâchée si vous ne vous sentez pas bien, ou simplement si vous avez fini de compter.

 

3 – Abandonner le mental

Faire le vide dans sa tête. « Arrêter de penser. »

C’est LA partie délicate. C’est en fait le coeur même de la pratique. C’est aussi celle qui pose le plus de souci aux méditants débutants.

 

Accepter les distractions

Vous allez être distrait. C’est un fait.

Votre machine mentale n’a pas l’habitude de vous voir reprendre le contrôle, elle va continuer à s’activer. Des pensées vont surgir, diverses et variées, des souvenirs, des anticipations, etc.

Le secret, ce n’est pas de les annihiler, de « faire le vide », mais de n’en avoir rien à carrer. Laissez-les venir, laissez-les faire, mais ne les dirigez pas, ne les alimentez pas et surtout, surtout, ne vous en voulez pas parce que vous « n’arrivez pas à méditer. » C’est faux.

Vous êtes DEJA en train de méditer, alors détendez-vous.

Voici de simples astuces pour y arriver :

 

Revenir au souffle

Tout comme à l’étape précédente, concentrez votre attention sur vos inspirations et expirations. Comme un fil conducteur qui absorbera votre perception.

 

Rester immobile

Ca peu paraître évident pour beaucoup mais plus vous resterez immobile et plus votre esprit s’accordera à cet état de repos. C’est d’autant plus efficace sur une durée assez longue de méditation mais je vous recommande tout de même d’en faire une bonne habitude.

 

Utiliser un mantra

Si vraiment vous vous sentez agacés vous pouvez utiliser un mantra. Un mot tout bête, quelqu’il soit, que vous répéterez mentalement voire verbalement pour « enrayer » momentanément la machine mentale.

« Amour » « Sérénité » « Pouvoir » ou « Cacahuète » peu importe.

 

4 – Ajuster et répéter

Le timer va sonner. Fin de la méditation.

En fonction de l’état dans lequel vous êtes vous aurez envie de prolonger cet état de bien-être, ou au contraire d’en finir au plus vite.

Qu’avez-vous apprécié ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Quelle variation allez-vous essayer demain ?

Peut-être allez-vous réduire ou augmenter le temps de méditation. Changer de position. Utiliser de la musique. Les choix sont illimités et devraient vous amuser. 🙂

La méthode proposée ci-dessus n’est pas LA méthode idéale (il n’en existe pas). Elle n’est qu’une base pour faire vos premiers pas et vous encourager à vous lancer dans cette exploration de vous-même qu’est la méditation.J’espère sincèrement que vous aurez la curiosité d’essayer et de nous en faire part dans les commentaires. 🙂

Quels problèmes rencontrez-vous ?
Si vous êtes déjà pratiquant, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut essayer la méditation et que j’aurais pu oublier ?

Méditer, à quoi ça sert ?

« Méditer ? Je n’en vois pas l’intérêt. »


En effet, comment comprendre que l’on puisse vouloir perdre 10 ou 30 minutes de sa journée à s’asseoir en lotus et fuir la réalité ?

Si telle est votre perception de la méditation, elle est non seulement erronée (le but n’est pas de fuir le réel !), mais elle omet aussi les indéniables bienfaits de sa pratique régulière.

> Méditer ?

Il faut d’abord savoir qu’il n’y a pas une, mais d’innombrables formes de méditation avec des objectifs aussi variés que :

  • se relaxer
  • développer sa concentration
  • explorer profondément une réflexion précise
  • purger son mental d’obsessions et de blocages
  • réaliser une alchimie physiologique, notamment par le travail respiratoire
  • se connecter à une source spirituelle

Le mot « spirituel » vous donne des boutons ? A moi aussi alors ne partez pas ! 😉

La méditation dont je parle est entièrement dépouillée de toute quête mystique, d’affiliation religieuse ou d’objectifs irréalistes.

Ceci n’a pourtant pas toujours été mon cas.

> Pourquoi méditer ? (selon les mystiques)

Cela fait plusieurs années que je médite, pas toujours régulièrement je l’admet, mais c’est une pratique que je ne laisse jamais longtemps loin de mon quotidien.


Je rigole bien aujourd’hui des résultats que je désirais alors :

  • ouverture de chakras (on ouvre bieeeen grand !)
  • augmentation de mon niveau vibratoire (pour le sex-à-pile… :p )
  • accès à des niveaux de conscience supérieurs (genre je suis déjà trop fort avec le niveau « normal » quoi bien sûr)
  • optimisation de mon pouvoir de « synchronisation » avec l’univers (pour s’obséder et voir des « coincidences » dans tous les coins de rue)
  • en clair, transformer ma vie… rien qu’en restant assis… ><

Ok on va pas lancer une polémique. Si vous croyez en ces choses c’est votre droit et je ne vais rien y redire. Et rien ne vous empêche de « colorer » la pratique à votre sauce, peut-être en y incluant une prière ou une simple déclaration d’intention au préalable de votre méditation.

Aujourd’hui, ma philosophie personnelle, fortement teintée d’Objectivisme, se base sur la maîtrise du réel et l’utilisation de la Raison comme seul outil valablepour y parvenir.

Et pourtant je médite toujours.

> Pourquoi méditer ? (selon les réalistes)

Un muscle ne gagne pas de masse lorsqu’il s’exerce, mais quand il se repose APRES s’être exercé. Sans récupération musculaire, vous poussez votre corps à l’usure et vous perdez votre force.


Il en est de même pour nos facultés mentales. Il nous est devenu impossible de NE PAS penser ! Anticipations, soucis, souvenirs heureux ou non, projections, distractions, interprétations, fantasmes… notre machine mentale est emballée, ne s’arrête JAMAIS et s’use sans même que nous nous en rendions compte !


La méditation se présente donc comme un moment choisi consacré à la récupération mentale. Un espace-temps dédié à un reboot psychiqueavec pour simples objectifs :

  • une ré-oxygénation de notre sang, et donc de notre cerveau
  • une agréable détente corporelle
  • un renforcement de notre capacité de penser avec objectivité (et ne tombez pas dans le piège de croire que vous y arrivez déjà très bien)
  • une sérénité quotidienne approfondie
  • une perception accrue de soi-même, de ses valeurs et objectifs de vie

Ces bienfaits là sont réalistes, perceptibles et même mesurables, si tant est que vous ayez pris l’habitude de garder trace de vos états personnels.

Mais mieux que de me croire, l’idéal reste encore de mettre la pratique à l’épreuve. Faites-en une Quête d’Excellence. Donnez-vous une période précise de temps (mettons un minimum d’une semaine je dirais) durant lesquels vous méditerez chaque jour (pour un minimum de 5 mn on va dire).

Si vous le faites sérieusement, je parie que vous y prendrez goût. 😉

Le prochain article présentera très précisément une technique de méditation minimaliste qui vous aidera à récolter, avec le temps, les bénéfices réalistes listés ci-dessus.

Mais peut-être êtes-vous déjà un méditant régulier ? Quelle est votre pratique et qu’en retirez-vous ? 
Dans le cas contraire, qu’est-ce qui vous empêche de vous y essayer ? Quelles sont vos idées reçues sur le sujet ?


8 excuses classiques pour ne pas désencombrer… et qui ne valent pas un clou

Il m’est difficile de comprendre pourquoi la majorité de nos semblables se refusent à simplifier leurs existences.

« Le minimalisme n’est pas pour tout le monde », me dit-on souvent. « Et mon cas est teeeellement différent Damien tu sais parce que [ajoutez ici une histoire personnelle]. »

Se libérer de l’inutile ne coûte rien (à part un peu de temps et de concentration). Ca peut même vous rapporter un peu de sous.

Et les excuses pour ne pas se prendre au jeu sont en plus généralement les mêmes :

1 – J’en ai besoin

Si c’est exact alors ne vous en séparez pas. Le minimalisme n’est pas un mode de vie ascétique mais pratique. Conserver uniquement ce qui est utile et régulièrement employé, en voilà l’objectif.

Cependant, avant d’employer cette excuse posez-vous la question suivante : à quand remonte la dernière fois ou vous avez vraiment utilisé cet objet ? Plus d’un mois ? Trois mois ? Six mois ? Plus ?!!

En avez-vous réellement besoin ?

2 – Je pourrais en avoir besoin

La même question se pose ici. Si vous ne l’avez pas utilisé depuis plus d’un an quelles sont les probabilités pour que cet objet vous serve encore prochainement ?

Et si, finalement, vous en arriviez à devoir l’utiliser, êtes-vous certain de ne pouvoir emprunter le même outil à vos voisins ou vos amis ?

Il ne s’agit pas de vivre aux crochets d’autrui en squattant tous leurs outils. Il s’agit de mettre en partage des ressources personnelles… et ajouter un nouveau prétexte pour sympathiser avec vos voisins et vos amis. 😉

3 – Je veux bien désencombrer mais je vis en famille

Nombreux sont ceux qui répètent que mon mode de vie n’est possible que grâce à mon célibat.

Deux de mes premières sources d’inspiration minimalistes sont pourtant pères de famille : Léo Babauta, la superstar du blogging, et Dave Bruno, l’inventeur du challenge des 100 objets.

Tout dépend des valeurs que vous voulez inculquer à vos enfants. Une inondation de cadeaux et de gadgets remplacera-t’elle la simplicité du temps et de l’affection que vous pourriez leur offrir ?

Vivre en famille ne vous empêche pas d’avoir VOS possessions personnelles non ? Commencez-donc ici, et qui sait ? Peut-être que votre conjoint et même vos enfants tenteront de vous imiter.

Une sympathique source d’inspiration que je vous recommande : la Famille Minimaliste. Le blog d’un couple de parents décidés à vivre la simplicité au quotidien et dont les challenges pourraient peut-être plus vous parler que les miens. 😉

4 – C’est un souvenir précieux, je ne peux pas m’en séparer

Quelle est votre réelle crainte à ce sujet ?

Décevoir le proche qui vous l’a offert ? Parlez-lui en ! Expliquez votre objectif d’expérimenter la légèreté matérielle. Trouvez une solution : le rendre ? L’offrir à quelqu’un d’autre ? Si il ne veut rien entendre et ne vous accepte pas tel que vous êtes vous saurez à quoi vous en tenir, et vous aurez certainement un rapport moins affectif vis à vis de ce cadeau.

Si cet objet appartient à un être cher décédé, demandez-vous ce qu’il ou elle aurait voulu. La réponse est certainement : votre bonheur…

Vous craignez d’oublier le souvenir associé à cet objet ? Immortalisez-le en le dématérialisant. Il ne vous est pas nécessaire de l’avoir sous les yeux quotidiennement, ou pire, dans un placard jamais ouvert.

Si vous avez envie d’un petit coup de nostalgie il vous suffira de jeter un oeil sur les photos numériques et les souvenirs reviendront d’eux-même.

Souvenez-vous cependant que le signe le plus important indiquant que vous êtes en train de vieillir n’est ni l’apparition de rides ou le blanchissement de vos cheveux : c’est l’importance que vous commencez à accorder davantage aux bons moments passés qu’à ceux que vous pourriez vivre encore.

Tournez la page.

Libérez-vous et autorisez-vous un avenir plus beau encore.

5 – Jeter mes affaires serait du gaspillage

Premièrement, vous n’avez pas à les jeter… les donner à quelqu’un qui s’en servira véritablement c’est tout sauf du gaspillage.

Ensuite, réalisez l’espace que prends ces affaires. Prenez également en compte le temps passé à les entretenir. L’espace-temps-énergie ainsi dépensé pour rien n’est-il pas le plus grand gaspillage possible ?

6 – Ce truc vaut de l’argent !

Bordel ! Mais vendez-le alors ! Vous attendez quoi ? Qu’il prenne plus de valeur encore ? Ok !

Avez-vous vu un expert pour savoir combien vous pourrez en tirer ? Et quand la vente sera le plus profitable ?

La réponse pourrait bien être : maintenant !

Tout dépend du niveau de stress que vous avez à supporter à vous savoir vivre à coté d’une somme d’argent potentiellement soumise aux caprices du temps, aux vandales, aux escroqueries…

Vous libérez l’esprit en le revendant au plus vite pourrait bien être le choix le plus sain. Vous êtes seul juge.

7 – Je veux juste le garder encore un peu

Heu ok mais combien de temps ? Et pour quoi faire ?

Propriété et propriétaire, qui est devenu le maître de cette relation ?

8 – Je n’en ai pas le courage…

Faux. Du courage vous en avez une sacrée dose pour vivre entouré de meubles et de babioles à dépoussiérer constamment.Vivre un mode de vie basé sur la consommation et l’accumulation semble facile au premier abord, puisque c’est ce que tout le monde fait autour de nous. Mais vous le savez, c’est épuisant. Il suffit de voir le niveau de stress et de fatigue que supporte nos semblables pour s’en rendre compte.

La peur du changement peut souvent être paralysante, mais l’affronter et la dépasser est des plus gratifiants.

Voyez la vie, et le désencombrement, comme un jeu. Trouvez des amis avec qui en parler et se motiver. Demandez du courage dans les commentaires ci-bas même si vous voulez ! 🙂

Je n’entretien pas ce blog pour ne parler de que de ma vie.

Quand quelqu’un me dit : « J’ai lu ton blog et ça m’a motivé à faire [un truc chouette] ! » alors là oui, je me dis que ça en vaut la peine, et ça me fout un big smile !

Peut-être ne vous manque-t’il qu’un petit coup de pouce ? Peut-être vous accrochez-vous à une excuse que je n’ai pas cité ci-haut ?

Quelle est-elle ? 

Améliorez facilement et durablement votre vie en jouant une Quête d’Excellence

Combien d’objectifs et de bonnes résolutions avez-vous laissé tomber dans votre vie ?

Si vous êtes comme moi, vous seriez incapable de tous les énumérer…

Apprendre à créer des changements bénéfiques permanents est un art délicat. Mais un art qui peut s’apprendre, et dont les arcanes peuvent se partager…


Lors du bilan final de ma période d’essai de jeûne intermittent, je déclarais vouloir passer à une étape supérieure pour arriver à mes fins. Ma solution amusante et stimulante consiste à me lancer un mini-défi, sous forme de jeu, durant une période limitée…


Comment une période limitée d’action peut-elle apporter un changement durable ?

L’être humain moderne est une feignasse de base. Notre génération gâtée est allergique aux mots « auto-discipline », « excellence » et « rigueur ».


Afin d’obtenir des résultats normalement réservés à un mode de vie maîtrisé et bien réglé il nous faut feinter le système et hacker notre propre mental.


> Seule la voie de la facilité...

Une période courte ne fait pas peur. Se « priver » ou « se forcer » durant un petit moment est moins impressionnant que de se lancer dans une résolution totale et définitive.


Savoir que l’on peut (et que l’on va !) retomber dans nos petits travers donne cette savoureuse sensation de tricher tout en réalisant ses projets.

> …peut se suivre de manière durable

Avec un état d’esprit espiègle, on retrouve le goût de l’aventure et du jeu.


Une période limitée n’engage en rien et permet de s’essayer en CDD à des modes de vie nouveaux avec amusement que l’on décidera de conserver ou non.


Une période courte avec des critères stimulants, c’est ce que j’appelle, dans un jargon directement inspiré des jeux de rôles et des jeux vidéos : une Quête d’Excellence (ou Q.E. pour faire court).

Comment remplir une Quête d’Excellence

1 – Précisez l’objectif attendu à long terme

Cette étape, souvent négligée, est cependant cruciale.


Si vous ne savez pas pourquoi vous appliquez tel ou tel changement, vous perdrez vite votre motivation de départ. Listez tous les bénéfices attendus, remettez-les en question, posez tout à plat et en griboullis dans votre Grimoire personnel.


Cet acte en apparence anodin vous apportera une clarté nouvelle. Il programmera aussi votre esprit pour le succès de manière discrète… mais efficace !


*Pièges fréquents :
  • Ne pas avoir de vision à long terme, ne pas questionner ses motivations profondes.
  • Choisir un objectif pour faire plaisir à autrui et non à soi-même.
  • Choisir un objectif trop difficile et qui se révéléra frustrant (Non messieurs : vous n’avez pas BESOIN d’abdos en tablettes de chocolat pour plaire. Non mesdames : les modèles anorexiques et photoshoppés des magazines ne sont PAS sexy.)

2 – Etablissez vos propres critères d’Excellence

Quels sont les ennemis à vaincre durant votre Quête ?


Vous devriez pouvoir, à la fin de la période de jeu, déterminer si OUI ou NON vous avez réussi votre contrat. D’où l’importance de poser les règles du jeu avec une clarté limpide.


Considérez différents niveaux de difficulté (comme le propose mon ami Djé sur son article traitant du régime paléolithique). Choisissez celui qui vous semble réalisable, mais stimulante, et tenez-vous y.


*Pièges fréquents :

  • Se lancer au feeling sans avoir rédigé les modalités de la Quête
  • Ne pas s’y prendre à l’avance, ne pas y réfléchir suffisamment.
  • Choisir une difficulté trop élevée, se surestimer.

3 – Définissez la longueur de la Quête

Ce jeu ne doit pas envahir votre vie « normale ». Il doit s’insinuer telle une aventure ponctuelle. Vous devriez pouvoir en voir la fin, avec soulagement même si besoin.


Si les résultats désirés ont été correctement détaillés à l’étape 1, vous aurez de toute façon naturellement envie de faire de nouvelles Q.E. dans les jours, semaines ou mois suivants. Mais l’important est de se concentrer sur une seule Quête à la fois, aux modalités bien définies.


*Pièges fréquents :

  • Vouloir créer un changement direct et permanent, ce qui mène trop souvent à un abandon prématuré.
  • Choisir des périodes trop longues et une fréquence pas assez régulière (mieux vaut choisir des périodes courtes mais plus fréquentes comme l’est le jeûne intermittent de type Fast-5 et sa périodicité minimaliste de 19h par jour.)
  • Penser pouvoir mener plusieurs Quêtes simultanément…

Exemple avec ma Quête d’Excellence alimentaire

1 – Objectif : Pour affiner ma silhouette et gagner en vitalité

Preuves photos à l’appui, je veux perdre mes poignées d’amour et me gorger de fierté en voyant mon corps évoluer vers plus de force et de beauté.

Je veux me réveiller chaque matin avec la patate nécessaire pour faire un minimum d’exercice et attaquer la journée avec l’enthousiasme d’un conquérant.

Ces bases me donneront la vitalité nécessaire à la réalisation de tous mes objectifs suivants. Des objectifs personnels, établis pour ma satisfaction propre.

2 – Critères : Je ne consomme aucun sucre raffiné, ni artificiel, ni naturel.

Mon inspiration ? Elle vient du défi 30 jours sans sucre dont a parlé Régis du blog Moment Présent.

Durant ma Quête, je refuse donc tout édulcorant, l’idée étant de se désaccoutumer de la récompense psychologique liée au goût sucré.

Je refuse également la consommation de tout fruit ou miel, le fructose étant le pire sucre naturel possible.

Cette déclaration peut en étonner plus d’un mais elle est exacte. Mon ami Djé le Nutrinaute en parlera prochainement sur son blog, Dur à Avaler, que je vous recommande chaudement de suivre assidument.

3 – Temporalité : La première semaine du mois prochain (du lundi au dimanche inclu)

Une période d’une semaine me semble réaliste mais assez stimulante pour être un défi à relever. L’idée qui m’habite serait de suivre cette Q.E chaque première semaine du mois.

Mais ce n’est qu’à la fin de cette simple et unique semaine que je saurais mieux évaluer si période et difficulté étaient surestimées… ou sous-estimées ! Et je pourrais alors, pour la prochaine Quête, définir avec plus de précision les modalités de ma prochaine réussite.A L’AVENTURE !

A votre tour ! Quels seront vos ennemis déclarés durant votre Quête d’Excellence ?

  • Le tabac ? Pour éprouver votre volonté ou redécouvrir le goût réel des aliments ?
  • L’abus d’Internet ? Pour vous obliger à sortir et rencontrer ceux que vous aimez ?
  • La négativité ? Afin de vérifier ce que peut apporter un mode de vie optimiste ?
  • L’encombrement ? Pour découvrir ce que peut être un quotidien simplifié et épuré ?

L’aventure de votre vie vous attends ! Quelle sera votre mission ?

[PHOTOS] Liste complète des 40 objets que j’ai trimballé en 1 mois 1/2 de voyage sans valise

Nous aimons les listes. Qu’elles soient nôtres ou d’autrui, elles nous aident à faire le point avec objectivité sur ce qui nous est nécessaire ou non.

Preuve en est le succès du dernier article ou j’établissais la liste complète de mes possessions lorsque je faisais le challenge des 100 objets.

Je reviens de près d‘un mois et demi de voyage aux trois coins de la France (je n’ai pas fais l’est…) et, minimalisme oblige, je me suis refusé à m’encombrer d’une valise qui m’aurait insidieusement poussé à la remplir de trop.

Voici donc la liste complète de mes possessions lors de mon retour en Nouvelle-Calédonie :

> Sur moi

Optimiser le poids et le volume de son unique sac de cabine est un challenge que le voyageur peut relever en gonflant ses poches au maximum.

Les pantalons cargo ont beau ne pas être le summum de l’élégance, celui que je portais pour mon retour en avion m’a permis d’embarquer plus d’un kilo d’affaires sur moi, que je liste ici. Les photos des vêtements eux-même, dont ce fameux pantalon, sont dans le sous-paragraphe suivant.

– Samsung Galaxy SIII

Les mamies sont formidables. La mienne surtout qui m’a offert les points de fidélité acquis avec son opérateur téléphonique pour m’offrir une belle réduction sur ce joyau technologique. Mon tout premier smartphone. Mon tout premier téléphone qui possède un appareil photo d’ailleurs, avec lequel j’ai pu prendre les photos de cet article (Instagram oui oui je sais lol…). Ah et pour info, en achetant ce téléphone j’ai gagné 50 Go supplémentaires sur Dropbox ! \o/

– Imperméable Quechua

Avec doublure interne dézippable, utilisable en saison fraiche ou chaude. J’adore ce genre d’outils ou de vêtements à multi-usage. Les poches peuvent aussi servir d’ailleurs à prendre 2-3 choses en plus.

– Porte-feuille et papiers d’identité (dont billets d’avion)

Ce porte-feuille est un The Jimi Wallet. Un porte-carte minimaliste super pratique qui a été recommandé sur le site du Protegor (site et ouvrage que je recommande chaudement à qui s’intéresse à sa sécurité personnelle). Une mini-lampe à dynamo, ça peut toujours servir. Notez aussi la lanière permettant le bouclage sur ceinture pour prévenir les tentatives de « pickpocketage ».

 – Liseuse Kindle

Ou ma bibliothèque dans la poche ! L’écran d’encre électronique (pas de rétro-éclairage !) offre une expérience de lecture bluffante similaire au papier. On perd peut-être l’odeur nostalgique d’un bon bouquin mais on y gagne en légereté et en confort (possibilité de changer la taille et la disposition du texte, des caractères, de surligner, partager, etc.). Bref, je suis conquis au point ou je voulais y consacrer un article entier, mais mon pote Kalagan le nomade l’a déjà fait ici par le biais d’un article invité.

– Echarpe

Un cadeau que m’a fait une collègue il y a bien longtemps. Pratique et élégante, je ne suis pas prêt de m’en séparer.

 – Bandana, SleepTracker, lunettes de vue et étui

J’avais oublié à quel point le style bad boy m’allait bien jusqu’à ce que je me rachète un bandana lors du Hellfest 2012. :p
La SleepTracker est une montre dont la particularité est de vous réveiller au meilleur moment possible. Vous fixez une heure de réveil et une fourchette de temps allant de 5 à 45 mn. En se basant sur vos mouvements durant votre sommeil (il faut porter la montre en dormant), la SleepTracker déterminera quand sonner et vibrer pour vous réveiller au moment ou votre cycle semble le plus propice, dans la fameuse fourchette déterminée. Un gadget peut-être, mais très pratique pour le mec pas du tout matinal que je suis. Un produit dont j’ai pris connaissance dans l’e-book de Jean-Philippe : Réveil Ultra Matinal.

 – Grimoire et stylo Pilot noir V7

Ma Pensine préférée (qui connait Harry Potter ? 😉 ) dont j’ai déjà fait l’éloge dans un précédent article.

 – Paire de chaussures Timberland O-TMB Splitrock

Je n’ai jamais été un aficionados de marques de fringues. Ce qui m’importe c’est la qualité et le look. Arborer fièrement Truc ou Bidule m’a toujours semblé puéril. Cependant je dois avouer que Timberland m’a conquis. Cette paire de pompes à tout pour me plaire : polyvalente (elles peuvent être presque élégantes, servir pour de longues marches ou pour des conditions plus difficiles), confortable (on est super bien dedans !) et surtout…solides ! Elles ont résisté avec panache à 4 jours et 4 nuits de festival boueux, de coups divers et variés. Un coup de cirage et les voici neuves de nouveau ! J’ai payé une petite somme pour ces chaussures (150 €), mais je ne le regrette pas !

> En sac de cabine

 – Sac à dos Pacsafe 32 l

J’ai upgradé mon précédent trop gros sac à dos (un McKinley 70l) pour un sac à dos aux dimensions cabines d’avion. Le Pacsafe à la particularité d’avoir été conçu pour protéger au mieux vos affaires : filet métallique intérieur en cas de coup de couteau, possibilité de l’attacher à un support fixe, caches pour les tire-zip, protection interne pour ordinateur portable. Celui-ci m’accompagne maintenant au quotidien lorsque je vais au travail à pied.

 – Serviette micro-fibre PackTowl taille L

Ce tout petit truc absorbe une quantité phénoménale d’eau ! Anti-microbien, séchage rapide, pliage maximal, la serviette PackTowl est l’amie du voyageur. Mon seul regret : j’aurais du la prendre deux tailles au-dessus tout de même, elle est un peu petite pour moi.

 – Trousse de toilettes

Boules quiès, masque de sommeil, baume à lèvres, brosse à dent, etc. Dans un sac transparent et hermétiquement fermé, obligatoire pour les voyages en avion.

 – Un sac pour le linge sale

N’importe quel sac en plastique fait l’affaire. L’idée c’est de le séparer du linge propre restant dans le sac.

 – Ecouteurs pliables

Très sympas, jusqu’à ce que j’achète mon Galaxy SIII et découvre que la qualité des mini-écouteurs fournis est excellente. J’ai donc donné ces écouteurs pliables à mon retour.

 – Documents

Photocopies des billets d’avion, de papiers importants.

 – Ordinateur portable Acer Aspire 11,5′ et cables

En début d’année j’ai upgradé mon ancien portable Toshiba écran 18,5′ (acheté avant que je ne me « convertisse » au minimalisme) pour celui-ci, plus adapté aux voyages et à l’autonomie impressionnante (plus de 6 heures facile).

 – Lunettes de soleil

Combiné avec le bandana = +14 pts de charisme.

 – 3 paires de chaussettes Quechua

On repassera pour le style, mais le confort est là. Je les ai choisies avec les notes de rapidité de séchage et d’évacuation de transpiration les plus élevées.

 – 4 sous-vêtements Kalenji

La micro-fibre c’est fantastique. Pas d’odeur, pas d’humidité, même après avoir fait du sport ou avoir passé une journée très active. Génial.

 – 3 pantalons

Un pantalon cargo-randonnée Quechua khaki.
Un pantalon cargo noir, sobre et efficace, c’est celui que je porte en avion.
Un jean Levi Strauss 505. J’ai longtemps été faché avec les jeans, celui-ci m’a réconcilié (je suis trop sex avec ! :p ).

 – 3 chemises

Une grise super légère que même si elle est froissé ça lui donne un style sympa.
Une noire qui malheureusement se présente moins bien en étant froissée.
Une noire sans manche (+ bandana + lunettes noires = 30 pts de charisme !). La seule que j’ai pu trouver dans ce style ! Impossible d’en trouver ailleurs dans toute la France ! Faut croire que quand c’est pas la mode pas moyen d’avoir ce qu’on veut… 🙁

 – 3 t-shirts

Un débardeur noir Kalenji en micro-fibre, léger, sportif.
Un t-shirt classique Darkspace (un groupe Suisse d’Ambient Black Metal Expérimental dont je suis résolument fan).
Un t-shirt noir à manches longues et col roulé.

 – 2 shorts

Je dors tout nu d’habitude. Mais dormant chez autrui durant tout mon voyage je porte l’un ou l’autre de ces shorts pour faire office de « pyjama ».

En faisant le compte je tombe à 40 objets. Bien moins que ce qui restait chez moi à Nouméa. Et vous savez quoi ?

Je n’avais vraiment pas besoin de plus.

En revenant chez moi je me suis pris direct d’une nouvelle crise de minimalisme et j’ai offert deux sacs plein de vêtements et de livres. De nouveaux projets ambitieux et un peu fous m’inspirent aussi maintenant.

Voyagez si vous le pouvez ! Vous prendrez vite conscience que ce qui rend heureux n’est pas la possession mais l’expérience.

Voyageurs ! Quels ont été vos plus belles leçons en partant à l’aventure ?

Retour en Nouvelle-Calédonie [Lettre Privée du mois de juillet 2012]

Au sommaire de cette Lettre Privée qui paraîtra le mardi 3 juillet 2012 :

Zoom sur le métal extrême (mon expérience du Hellfest 2012)

J’ai vécu 3 jours intenses au fameux festival Hellfest à Clisson et j’ai voulu partager cette formidable aventure avec mes amis qui n’ont pas pu faire le déplacement. Au final, j’ai tâché de rédiger ma chronique en l’écrivant également pour ceux qui sont allergiques au « metal » mais qui ont l’esprit suffisamment ouvert pour laisser sa chance à cet univers hermétique mais plus riche qu’il ne pourrait y paraître.

Ma chronique peut dores et déjà se lire ici : http://www.dinkypage.com/octarin-en-enfer

Quoi de neuf sur Raccourci Minimaliste ?

Quelques soucis de plugins, un article externalisé, mon tout premier article invité et on parle d’immortalité. Il faut le reconnaître, ce fut un mois assez singulier pour ce blog.

Fin de vacances… retour en Nouvelle-Calédonie

Pas de mini-article pour la Lettre Privée de ce mois. Juste un gros spé dédicace/bisoux qui vous est tous destiné. :p

Pour ne pas manquer cette Lettre Privée (qui, comme toujours, ne paraîtra qu’une seule fois), inscrivez-vous vite à ma newsletter gratuite :

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Que dit la science sur le jeûne intermittent ? [Article invité]

Pour ce tout premier article invité j’ai le plaisir et l’honneur d’accueillir mon ami Djé du blog Dur à Avaler. Mensonges, manipulations, propagandes et mythes, rien ne résiste à l’esprit scientifique de Jérémy. Découvrez donc son blog et rejoignez vite le club des Nutrinautes !

Santé publique

Le monde de la santé est l’un des plus confus qui soit. Aujourd’hui, nous avons à notre service les meilleurs outils technologiques, et des compétences en médecine inégalées.

Pourtant, les épidémies fleurissent. Une portion toujours plus grande de la population mondiale souffre d’obésité, de morbidité, de diabète, et meurt d’une multitude de cancers.

Cet étrange paradoxe, c’est le syndrome « occidental ». Dans nos pays occidentalisés, l’accès à la nourriture est facilité, simplifié, instrumentalisé, voire même forcé.

Il suffit de mettre le pied dans un supermarché pour remarquer l’explosion des couleurs, des goûts, et des tailles des portions à notre disposition. Oubliez votre libre arbitre, vous êtes condamnés à consommer jusqu’à en devenir malade.

L’excès

Un seul mot suffit pour expliquer la dégradation de notre état de santé : l’excès.

Aujourd’hui, nous sommes inactifs, nous sommes hospitalisés et nous consommons trop. Il y a un abus et une opulence généralisée qui se payent cher.

Cependant, des solutions existent pour tous les individus qui désirent se limiter, se restreindre, se suffire du peu et du satisfaisant.

Le jeûne intermittent

S’il devait n’exister qu’une seule solution, connue de tous, physiologiquement et psychologiquement adaptée et qui apporterait en plus des résultats spectaculaires… Ce serait le jeûne intermittent.

Pour connaître les bases du jeûne intermittent, je vous encourage à parcourir le site Raccourci-minimaliste, où Damien les explique clairement. Par ailleurs, cet article vous donnera également une vision générale de ce qu’est le jeûne intermittent.

Une vieille science

Les jeûnes intermittents existent depuis bien longtemps. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs jeûnaient régulièrement, et tout naturellement, par intermittence.

Ils ont suivi, pendant près de 7 millions d’années, ce mode de vie, un peu malgré eux. Pourquoi ? A l’époque, nos ancêtres ne disposaient pas de l’abondance et de l’omniprésence des ressources alimentaires. C’est pour cela qu’ils alternaient des périodes riches en provisions (cerfs, œufs, graines, fruits) avec des périodes de disettes où les maigres victuailles suffisaient pour survivre.

Aujourd’hui, la seule différence, qui existe entre nos ancêtres et nous, réside dans le choix de jeûner ou non. Aujourd’hui, nous avons le choix de volontairement limiter ses apports, et d’aller contre les dogmes de la société moderne.

Jeûner est une alternative de plus en plus en suivie par une population qui refuse les principes de la surconsommation moderne. De plus en plus d’ouvrages, de récits, et d’expériences sont publiées sur les jeûnes intermittents ainsi que leurs effets positifs sur la santé. Et pour cause, les résultats scientifiques fleurissent à ce sujet.

Je vous propose de découvrir les principaux effets que vous pourriez retrouver grâce au jeûne intermittent, répartis en 3 grandes catégories.

La tête, la poitrine et la silhouette

J’ai regroupé les effets du jeûne intermittent sous ces 3 catégories, où l’on pourra observer la grande majorité des modifications.

  • La tête correspond à toutes les fonctions cérébrales, les capacités cognitives (la réflexion, l’attention, etc.) et donc les maladies qui y sont liées : Alzheimer, Parkinson, etc.
  • La poitrine touche principalement les fonctions cardiaques. Dans cette catégorie, vous retrouverez tous les bénéfices pour le cœur et ses dérivés, avec son cortège d’incidents médicaux (inflammation, ischémie, infarctus, etc.)
  • Finalement, la silhouette. Le jeûne intermittent influencera votre courbe de poids via une restriction calorique.

La tête

Un jeûne intermittent vous protègera des dégénérescences des fonctions cérébrales (1, 2). Les maladies telles que Parkinson, Alzheimer ou Huntington sont significativement diminuées (3, 4).

Les cellules nerveuses deviennent plus résistantes aux damages oxydatifs et aux agressions de neurotoxiques. En suivant un tel régime, vous pouvez facilement lutter contre les ravages du vieillissement cellulaire qui handicapent nos seniors (5, 6).

Dans une moindre mesure, ce jeûne participera à favoriser la kétogénèse (ou la production de corps cétoniques). Ces corps cétoniques protègent les neurones des altérations du vieillissement, en ajoutant une protection supplémentaire contre les maladies d’Alzheimer et de Parkinson mais également contre les épilepsies.

La poitrine

Les inflammations, les ischémies, les infarctus du myocarde, toutes ces maladies mettent leurs drapeaux en berne (7, 8, 1, 9). Le jeûne intermittent augmente la sécrétion d’un cardio-protecteur dans le sang, l’adiponectine. Cette molécule protège efficacement le cœur contre les ischémies (10, 11).

Manger par intermittence booste la production d’une hormone très connue, la GH, ou l’hormone de croissance. La sécrétion de cette hormone est augmentée de 2000% chez l’homme, et de 1300% chez la femme en seulement 24h de jeûne (12). Cette hormone appelée brûle-graisse, préserve la masse musculaire et contrôle la glycémie (taux de sucre dans le sang).

On observe également une augmentation des concentrations de cholestérols (HDL et LDL). L’organisme en état de jeûne va libérer ce cholestérol dans la circulation pour l’utiliser directement, et donc réduire les cellules adipeuses présentes. Finalement, on observe un ralentissement du rythme cardiaque.

La silhouette

Ce point est peut-être le plus intéressant dans un contexte d’épidémie d’obésité, et du culte du corps.

Le jeûne intermittent permet de perdre (en moyenne) 2 à 3 % de son poids total dans les 2 à 3 premières semaines. Sur 8 semaines, vous pouvez espérer perdre environ 8 % de votre poids d’origine (environ 700 grammes) (13, 9).

Comment est-ce possible ? Mécaniquement, vous allez réaliser une restriction calorique qui va diminuer vos apports caloriques quotidiens. Vous allez logiquement perdre du poids.

Au-delà de cette restriction, le jeûne va diminuer la concentration des triglycérides sanguins et un retour du contrôle de la glycémie (5, 3, 14, 15, 9). Vos cellules retrouveront leur sensibilité à l’insuline, ce qui induira une baisse de la concentration de cette dernière dans le sang. Or, l’insuline est le principal facteur responsable de la prise de poids.

Cette baisse de l’insulinémie (taux d’insuline sanguine) est également l’objectif idéal et convoité pour tous les diabétiques de type 2 (ou sucré).

Les cancers

Une catégorie à part, les cancers. Le jeûne intermittent réduit significativement les concentrations de l’IGF-1, un facteur de croissance très puissant, qui pousse toutes les cellules à se multiplier. L’IGF-1 incite les cellules saines mais également les cellules pré- ou déjà cancéreuses à se multiplier.

En résumé, manger par intermittence peut réduire (dans une certaine mesure) l’occurrence ou la fréquence d’apparition de certains cancers.

Facile à suivre ?

Ce régime a l’apparence d’une contrainte incroyable, ou d’un défi imposant pour se retenir de manger durant au moins 16 heures. Pourtant, peut-il vraiment faire pire que les régimes alimentaires traditionnels (Dukan, etc.) ? Ces derniers affichent près de 90 % d’échecs à long terme.

Et le jeûne intermittent ? Les dernières études affichent plus de 80 % de réussite chez les patients qui tentent l’aventure.

Ces résultats plutôt étonnant traduisent une logique biologique et évolutive : nous sommes génétiquement, et physiologiquement conçus pour manger de cette manière.

Pour finir, sachez que les grands groupes industriels, l’agrobusiness et de l’industrie pharmaco-chimique, refuseront de faire la moindre promotion d’un tel mode de vie. Ils refuseront de financer la moindre étude sur le jeûne intermittent. Pourquoi ?

Le jeûne intermittent fait de vous le principal acteur de votre santé. Vous consommerez moins, vous serez en meilleur santé, et votre impact sur la société sera minime.

Vous serez le cancer de l’agrobusiness.

Références

1. Mattson, M. P. & Wan, R. 2005. Beneficial effects of intermittent fasting and caloric restriction on the cardiovascular and cerebrovascular systems. The Journal of Nutritional Biochemistry, 16, 129-137.
2. Tajes, M., Gutierrez-Cuesta, J., Folch, J., Ortuño-Sahagun, D., Verdaguer, E., Jiménez, A., Junyent, F., Lau, A., Camins, A. & Pallàs, M. 2010. Neuroprotective role of intermittent fasting in senescence-accelerated mice P8 (SAMP8). Experimental Gerontology, 45, 702-710.
3. Duan, W., Guo, Z., Jiang, H., Ware, M., Li, X.-J. & Mattson, M. P. 2003. Dietary restriction normalizes glucose metabolism and BDNF levels, slows disease progression, and increases survival in huntingtin mutant mice. Proceedings of the National Academy of Sciences, 100, 2911-2916.
4. Halagappa, V. K. M., Guo, Z., Pearson, M., Matsuoka, Y., Cutler, R. G., Laferla, F. M. & Mattson, M. P. 2007. Intermittent fasting and caloric restriction ameliorate age-related behavioral deficits in the triple-transgenic mouse model of Alzheimer’s disease. Neurobiology of Disease, 26, 212-220.
5. Anson, R. M., Guo, Z., De Cabo, R., Iyun, T., Rios, M., Hagepanos, A., Ingram, D. K., Lane, M. A. & Mattson, M. P. 2003. Intermittent fasting dissociates beneficial effects of dietary restriction on glucose metabolism and neuronal resistance to injury from calorie intake. Proceedings of the National Academy of Sciences, 100, 6216-6220.
6. Martin, B., Mattson, M. P. & Maudsley, S. 2006. Caloric restriction and intermittent fasting: Two potential diets for successful brain aging. Ageing Research Reviews, 5, 332-353.
7. Ahmet, I., Wan, R., Mattson, M. P., Lakatta, E. G. & Talan, M. 2005. Cardioprotection by Intermittent Fasting in Rats. Circulation, 112, 3115-3121.
8. Mager, D. E., Wan, R., Brown, M., Cheng, A., Wareski, P., Abernethy, D. R. & Mattson, M. P. 2006. Caloric restriction and intermittent fasting alter spectral measures of heart rate and blood pressure variability in rats. The FASEB Journal, 20, 631-637.
9. Varady, K. A., Bhutani, S., Church, E. C. & Klempel, M. C. 2009. Short-term modified alternate-day fasting: a novel dietary strategy for weight loss and cardioprotection in obese adults. The American Journal of Clinical Nutrition, 90, 1138-1143.
10. Katare, R. G., Kakinuma, Y., Arikawa, M., Yamasaki, F. & Sato, T. 2009. Chronic intermittent fasting improves the survival following large myocardial ischemia by activation of BDNF/VEGF/PI3K signaling pathway. Journal of Molecular and Cellular Cardiology, 46, 405-412.
11. Wan, R., Ahmet, I., Brown, M., Cheng, A., Kamimura, N., Talan, M. & Mattson, M. P. 2010. Cardioprotective effect of intermittent fasting is associated with an elevation of adiponectin levels in rats. The Journal of Nutritional Biochemistry, 21, 413-417.
12. Congrès de l’American College of Cardiology, 2-5 avril, New Orleans.
13. Johnson, J. B., Summer, W., Cutler, R. G., Martin, B., Hyun, D.-H., Dixit, V. D., Pearson, M., Nassar, M., Tellejohan, R., Maudsley, S., Carlson, O., John, S., Laub, D. R. & Mattson, M. P. 2007. Alternate day calorie restriction improves clinical findings and reduces markers of oxidative stress and inflammation in overweight adults with moderate asthma. Free Radical Biology and Medicine, 42, 665-674.
14. Halberg, N., Henriksen, M., Söderhamn, N., Stallknecht, B., Ploug, T., Schjerling, P. & Dela, F. 2005. Effect of intermittent fasting and refeeding on insulin action in healthy men. Journal of Applied Physiology, 99, 2128-2136.
15. Heilbronn, L. K., Smith, S. R., Martin, C. K., Anton, S. D. & Ravussin, E. 2005. Alternate-day fasting in nonobese subjects: effects on body weight, body composition, and energy metabolism. The American Journal of Clinical Nutrition, 81, 69-73.

Tout ou rien ? Bilan final de mon expérience de jeûne intermittent.

En début d’année j’annonçais mon nouveau défi de perdre mon excédent de poids en expérimentant le jeûne intermittent sous une forme appelée Fast-5.

Je m’étais spécifiquement donné jusqu’au 1er juin pour passer de 104 cm à 94 cm de tour de taille (ah ces poignées d’amour…).

 

Qu’en est-il ?

Au risque de vous décevoir, ce bilan sera le premier qui ne comportera pas de mesures précises

Je suis en vacances en France depuis mi-mai et, minimalisme oblige, n’ai pas emporté mon mètre à mesurer et je n’ai pas d’appareil photo non plus (mon vieux téléphone portable n’en comporte pas).

En comparant les photos du mois dernier avec ce que je peux apercevoir dans le miroir je remarque cependant peu de différences flagrantes. Il me semble même avoir pris un peu de poids.

Pour être 100% honnête il m’est arrivé de briser mon Fast-5 à 3 reprises durant mes vacances. La gastronomie française et ses commerces sont une tentation permanente pour qui traverse Paris à pied.

Bien que respectant mes fenêtres horaires d’alimentation de manière générale je profite pleinement des produits qui me sont inconnus ou hors de prix chez moi… de pains, de fromages, de vins… et même de Nutella (récemment légalisé en Nouvelle-Calédonie !).

Est-ce bien sérieux ?

Nous retrouvons ici la même problématique que le mois dernier.

Une amie à Montpellier me l’a clairement dit : est-ce bien cohérent de vouloir améliorer sa santé en pratiquant le jeûne tout en se nourrissant aussi mal ?

Techniquement non. L’idéal serait ET de suivre le Fast-5 ET d’améliorer ma nutrition. Il suffit d’étudier un minimum le sujet de l’alimentation (je vous recommande particulièrement le blog Dur A Avaler de mon ami Djé sur le sujet) pour réaliser à quel point les idées fausses sont nombreuses sur le sujet !

Les produits industriels, sucrés, céréaliers, laitiers sont à bannir au plus vite de notre assiette. Un changement radical s’impose !

Tout ou rien ?

Lorque l’on tombe enfin sur des informations pertinentes qui nous ouvrent les yeux, l’enthousiasme peut nous amener à vouloir tout changer tout de suite.

Et hop ! On va faire du sport tous les matins, passer du jour au lendemain de 4 à un repas par jour, manger strictement paléo et tant qu’a faire radicalement discipliner notre usage de l’internet en même temps que d’arrêter de fumer !

Moins d’une semaine plus tard il est clair que la plupart voir l’intégralité de ces initiatives se retrouveront réduites à néant…

Notre force mentale est limitée, c’est un fait. Changer sa vie se fait étape par étape, par une intégration continue…et plaisante !

N’adoptez donc pas la philosophie d’un tout ou rien binaire. Votre vie ne sera jamais parfaite ! D’incroyables défis vous attendront toujours, et ceci devrait vous exciter au lieu de vous décourager.

J’ai déjà en projet de nombreux nouveaux challenges, de Raccourcis Minimalistes à appliquer pour transformer ma vie. Mais j’irais pas à pas. En revenant de vacances je vous présenterais le futur sentier que je prendrais pour atteindre mon objectif de tour de taille (toujours d’actualité tant qu’il n’est pas réalisé !).

Je m’appelle Damien Casoni, je pratique le jeûne intermittent avec plaisir et des résultats positifs mais encore insatisfaisants et cette méthode est désormais une habitude bien ancrée que je continuerais probablement à vie.

Et toi ? A quoi tu joues ?

L’origine véritable de vos problèmes d’argent… et la solution ! [Article externalisé]

(Source photo)

Depuis que je vis minimaliste je me suis libéré de mes dettes et je vois mon avenir financier avec optimisme.

Le fait est que les soucis d’argent ne sont qu’un symptôme d’un problème plus profond qu’il m’a fallu comprendre à travers un nombre de souffrances inutiles très personnelles que j’aimerais vous aider à éviter.

Retrouvez l’article qui développe ce sujet sur Candix, le blog de Martin qui m’a très gentiment invité et que je remercie sincèrement ici. 🙂

> Lisez l’article ICI

 

Accéder à la cryonie, la méthode vérifiée la plus économique possible

MISE A JOUR : hélas, la méthode proposée ici n’est plus disponible. Dès que j’en trouve une autre je mettrais à jour cet article.

La procédure que je présente ici m’a nécessité plus d’une année de recherches, d’obstacles à traverser et de doutes quant à la réussite du projet.Si votre Rage de vivre dépasse votre éducation sociale « mortaliste » vous ne reculerez devant aucun obstacle. Vous vous armerez de patience et arriverez vous aussi à vous offrir ce seul moyen rationnel et plausible de défier le Néant et la résignation.

Néanmoins, rassurez-vous, il vous faudra bien moins d’un an pour y arriver comme je l’ai fait. Je pense qu’en se préparant bien, toutes les étapes de la méthode peuvent être accomplies en un mois.

(Crédit photo)

Financer votre contrat

Cryopréserver un corps n’est pas gratuit (cela le sera peut-être un jour en Russie grâce à CryoFreedom cependant), et vous avez actuellement 4 options pour financier votre contrat :

  1. Prépayer votre contrat de suspension (35 000 $ USD pour les moins chers, c’est pas donné !)
  2. Signer une assurance-vie avec Rudi Hoffman, LE spécialiste mondialement reconnu de l’assurance cryonique
  3. Utiliser une police d’assurance-vie dont le bénéficiaire sera votre institut cryonique. Cette police devra être intégralement traduite en anglais pour qu’elle puisse être vérifiée et certifiée par l’institut cryonique. Le coût d’une traduction de ce niveau (qui peut être faite par le service de C.I.) vous reviendra presque aussi cher que d’aller directement aux USA pour traiter avec Rudi.
  4. Contracter une assurance-vie en ligne, accessible à tout citoyen du monde et qui soit prouvée de confiance

La méthode que je vous propose a été certifiée valide par Cryonics Institute. Pour les 2 autres instituts opérationnels de cryonie que sont Alcor et KrioRus  j’ignore totalement si ils l’accepteraient.

Cependant, je vous recommande personnellement Cryonics Institute car il est :

  • le plus ancien des instituts opérationels, fondé par Robert Ettinger, le père de la cryonie.
  • le plus accessible aux non-Américains (administrativement et financièrement)
  • et son contact, Andy Zawacki ( cihq(a)aol.com ), est cordial et répondra à toutes vos questions par e-mail (en anglais).

Le produit à utiliser est offert par HCC Medical Insurance Services, une branche dépendante de l’organisme HCC Insurance Holdings.

L’assurance-vie qui nous intéresse se nomme IC+ International Term Life Insurance. Vous pouvez en lire la description dans une brochure .pdf.

L’objectif est de placer Cryonics Institute en tant que bénéficiaire total de cette assurance. Cryonics Institute est un organisme à but non-lucratif, mais l’entretien du matériel technique, du local et les recherches associées ne sont pas gratuites hélas !

Cette assurance ne durera que 10 ans, renouvelable, avec une option qui double le capital destiné au bénéficiaire si le décès survient suite à un accident (lisez bien les clauses, certaines conditions ne sont pas prises en charges : terrorisme, etc, mais c’est ainsi pour toutes les assurances-vies non-militaires de toute façon).

Vous pouvez souscrire pour le capital le moins élevé 100 000 $ USD qui, si vous êtes membre annuel ou à vie de Cryonics Institute, couvrera plus que nécessaire votre suspension ainsi que votre transport ou que vous soyez dans le monde.

Un peu de préparation est nécessaire

J’ai du personnellement relever trois obstacles dans le remplissage de ce formulaire, je vous les présente ici pour que vous puissiez vous y préparer à l’avance :

  1. il vous sera demandé vos antécédents médicaux. Pour cela, même si cela ne m’a pas été demandé, certainement du fait de mon âge relativement jeune, je suis allé chercher mes dossiers hospitaliers afin de pouvoir avancer les dates exactes des interventions subies.
  2. il vous sera demandé le contact de votre médecin traitant. Jusqu’alors je n’avais pas de médecin officiel, ne tombant que rarement malade j’allais à droite à gauche (en Nouvelle-Calédonie il n’est pas obligatoire d’avoir un médecin traitant), c’est maintenant chose faite.
  3. il vous sera demandé des détails concernant vos autres assurances-vie. Je vous recommande de bien classer tous vos documents pour bien vous y retrouver et avancer des informations exactes. 😉

Notez que votre paiement ne sera pas réalisé si votre dossier n’est pas accepté.

Afin de remplir votre formulaire et en savoir davantage sur le produit en lui-même je vous encourage à contacter, Alesha Cornejo ( alesha(a)asaincor.com ), l’agent qui m’a aidé et qui est très réactive.

N’hésitez pas à lui poser un maximum de questions, elle est très réactive, et c’est son travail après tout. 🙂

Une fois que vous recevrez l’acceptation de votre demande (ce que je vous souhaite), vous pouvez directement mettre en contact votre assureur et Andy de Cryonics Institute, afin que ce dernier s’assure que votre contrat est pleinement en force ! Il vous enverra alors votre contrat de suspension cryonique si vous lui confirmez que vous êtes prêt à le remplir !

N’attendez pas !

Nous détestons penser à la mort, surtout à la nôtre ! Elle frappe sans raison et n’importe quand et mieux vaut être préparé plutôt que de laisser maladies et accidents avoir raison de nous et de ceux que nous aimons.

Chaque jour qui passe nous vieillissons un peu plus et les assurances deviennent plus onéreuses ! Agissez maintenant ! Peu importe votre âge, attendre n’améliorera rien.

Ayant pu remplir ce contrat avant d’avoir 30 ans et sans avoir de problème de santé notables, je ne paie que 250 $ par an pour un bénéfice de 100 000 $ à Cryonics Institute en cas de décès. Cette somme couvre le transport de mon corps, également géré par C.I.

En additionnant ces 250 $ à mon adhésion annuelle de 120 $ à CI, je paie en tout et pour tout (et pour les 10 ans de mon contrat) 370 $ par an, soit 31 $ par mois !

Se « priver » d’une pizza chaque mois pour s’offrir une possibilité scientifique de vivre éternellement… je pense que le pari est plus que raisonnable. Qu’en pensez-vous ?

Ce « frigo » peut sauver votre vie, et celle de ceux que vous aimez. (présentation de la cryonie)

Mise à jour : aujourd’hui secrétaire de la Société Cryonics de France, je vous encourage à en visiter son site web officiel si le sujet vous intéresse.

Le verdict est tombé : vous êtes atteint d’une maladie fatale et incurable. Loin de vous démonter, vous cherchez une solution, quelqu’elle soit. Hélas, le monde entier vous le confirme, vous ne vous en sortirez pas avec les moyens actuels. Vous dites déjà adieu à tout ce que vous aimez, vos passions, vos proches…

Un groupe de scientifiques un peu marginaux prend alors contact avec vous.
« Nous avons peut-être une solution…mais rien n’est certain… »

Que choisissez-vous ? La certitude de quitter tout ce qui importe pour vous et d’en finir à jamais ? Ou prendrez-vous une chance, si novatrice puisse-t’elle paraître, si mince soit-elle ?

Peut-être seriez-vous étonnés d’apprendre que la plus grande partie des gens préféreront se résigner à disparaître plutôt que d’essayer quelque chose de nouveau…

(Crédit photo)

Le culte omniprésent de la résignation

Dans la culture transhumaniste et immortaliste, nous appelons « mortalisme » ou « morbidisme » cette ensemble de croyances et de pensées qui tendent à justifier, voire glorifier la mort d’un individu.

Il est dans la nature de nos biais cognitifsd’élaborer des causes à des effets souvent simplement aléatoires. La perte d’un être humain est un évènement trop douloureux pour n’avoir aucune « raison » métaphysique tentons-nous de nous convaincre.

Ainsi sont nées les superstitions, les religions et les louanges au sacrifice de soi. De même que les fantasmes variées d’après-vie ou de réincarnations.Ce « mortalisme » et ses ramifications ont très clairement joué un rôle de catalyseur émotionnel fort utile en ces temps ou la Faucheuse ne pouvait épargner personne.

Or les temps changent.

Anatomie de la Mort

La définition même de ce qu’est la mort n’a cessé d’évoluer au fil du temps alors que nous progressions médicalement et technologiquement.Il y a plus de 50 ans était déclaré décédé toute personne dont le coeur avait cessé de battre.

Depuis, nous avons développé des techniques de réanimation cardiaques et nous établissons un décès lorsque le cerveau à cessé de produire des réactions électro-chimique durant une période donnée.Cette vision aussi est soumise à débat au vu des nombreuses hypothétiques NDE (expériences de mort imminente) expérimentées lors de l’arrêt momentanée des fonctions cérébrales.

La perception émergente de ce qu’est la mort, telle que la définisse transhumanistes et scientifiques d’avant-garde est la suivante : un processus de désorganisation, le passage d’un état fonctionnel à un état de moins en moins facilement réparable et réversible de dégradation.

Je vous encourage à relire une fois de plus cette définition.

Et une fois de plus encore.

La vision de la mort en tant qu’état binaire (Vie/Mort) est directement issue du mythe d’un « âme » immortelle et migrante. La « mort » n’est aujourd’hui plus vu comme une condition, mais comme un processus.

Et comme tout processus, il ne suffit que de le comprendre pour le stopper en route…voire le réverser.

La cryonie, passeport vers l’avenir

Stopper le plus vite possible l’effet de dégradation progressif que l’on appelle la mort, voici l’objectif de la cryonie.Concrètement, la cryonie est une procédure de préservation de votre corps à une température très basse et avec des moyens évitant la formation de cristaux de glace.

L’objectif est de conserver votre organisme le plus intact possible puisqu’à -130°C l’ensemble des processus bio-chimiques sont totalement interrompus.Et après ?Eh bien il ne s’agit qu’une question de temps avant que la nano-robotique soit capable de réparer des dommages au niveau cellulaires, et donc, de rendre sa pleine fonctionnalité et autonomie à un corps en suspension.

Notez également que la technologie nécessaire à la réanimation d’un être humain sera bien plus complexe que celle qui nous permettra de soigner et réverser le vieillissement (d’ici moins d’une vingtaine d’années estiment les plus éminentes autorités sur le sujet).

Autrement dit, vous reviendriez d’un sommeil cryonique jeune, en pleine santé et potentiellement éternel !

De telles allégations peuvent paraître farfelues voire de dimension quasi-religieuse… Pourtant plus de 61 scientifiques ont signés une charte de soutien au mouvement cryonique affirmant ainsi que cette technologie est rationnelle et prometteuse.

Peu importe ce que votre culture ou votre religion a tenté de vous inculquer au sujet de la mort…lorsque vous êtes confrontés à la perte d’un être cher VOUS SAVEZ que quelque chose d’injuste s’est produit.

Honorez cette partie de Vous qui Refuse d’abandonner.
Ecoutez votre Rage de Vivre.

Que vous dit-elle ?

Allez vous laisser tomber et vivre avec l’idée d’être déjà mort ?
Ou lutterez-vous pour offrir la moindre chance de vivre à ceux que vous aimez et à vous même ?

Dans le prochain article je présente en détail les différents moyens pour souscrire dès aujourd’hui un contrat de suspension cryonique.

PS : si le sujet vous intéresse, visitez le site officiel de la Société Cryonics de France.

Le choix offert par chaque minute [Lettre Privée de juin 2012]

Au sommaire de la Lettre Privée qui partira vendredi 1er juin 2012 :

  • Zoom sur : I-Game Attitude, un blog de développement personnel basé sur un système unique et poétique, tenue par mon amie Christiane.
  • Retour sur les articles publiés en mai
  • Le choix offert par chaque minute, ou le choc culturel d’un petit gars des tropiques en vacances à Paris.

Attention, cette Lettre Privée ne paraîtra qu’une seule et unique fois, ce vendredi 1er juin 2012.

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

J’arrive en France en vacances et je veux vous rencontrer

Salut à toutes et à tous !

Près d’un mois et de vacances en France métropolitaine, l’occasion pour moi de revoir des amis qui me sont chers, ma famille… et mes lecteurs !

Si vous me lisez depuis quelques temps vous savez que je suis accessible et ouvert à de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres.

Si vous partagez avec moi cette Rage de vivre qui nous donne envie de profiter de la vie, de se dépasser et de partager alors n’hésitez surtout pas à me contacter, sur Twitter ou Google+ de préférence (il y a un lien « envoyer un e-mail » sous ma photo de profil, sous l’aperçu de mes cercles).

Il est certain que ces vacances vont trop vite passer et que je ne pourrais pas voir tous ceux que j’aimerais retrouver et découvrir, mais ça n’empêche pas d’essayer ! 🙂

 (Source photo)

> Le Damien Casoni’s All Star Tour !

Plus précisément, je serais donc :

  • A Paris 20 au 31 mai.
  • Sur Montpellier du 1er au 5 juin.
  • A Lannion, en Bretagne, du 7 au 13 juin.
  • A Clisson pour le Hellfest 2012 du 14 au 18 juin.
  • A Angoulème du 19 au 20 juin
  • A Toulon du 22 au 26 juin
  • Et je repars pour la Nouvelle-Calédonie le 29 juin

> Je vous coache au minimalisme !

Profitez de la présence exceptionnelle du gourou calédonien du minimalisme pour l’accueillir chez vous !
Avec sa profonde sagesse et son enthousiasme légendaire apprenez à transformer votre vie et simplifier votre quotidien !
Stages de 2h à domicile sur rendez-vous pour la modique somme de

20.000

10.000

5.000€ seulement !!!

Je plaisante bien sûr. 😉

Mais plus sérieusement, si on peut profiter de nos rencontres pour s’amuser ET échanger sur nos Raccourcis Minimalistes personnels (dans tous les domaines) ce serait super enrichissant ! 😀

> Un petit challenge de blogueur

Depuis que j’ai repris ce blog en janvier, je fais de mon mieux pour rédiger au minimum un article par semaine.

C’est jamais facile, car un article intéressant d’environ 800 mots c’est facile plus d’1h30 de travail.

Cependant j’ai le train-train quotidien qui m’aidait un peu à tenir ce rythme.

Les choses vont être bien différentes durant mes vacances ! :/

Arriverais-je à tenir mon rythme de publication ?

Les fromages et le pinard français auront-ils raison de mon Fast-5 ?

Les parisiens sont-ils aussi maussades qu’on le prétend ?

Combien de temps me faudra-t’il pour me remettre de mon décalage horaire ?

Y-aura t’il un pilote dans l’avion ?!

Abonnez-vous par e-mail ou par flux RSS (les liens sont juste en bas) et/ou mieux encore à mes Lettres Privées pour le savoir ! 😀

A bientôt ! 😉

Le minimalisme, école du lâcher-prise (libérez votre RAM mentale !)

Avez-vous déjà remarqué que votre ordinateur a tendance à ralentir lorsque vous lancez plusieurs logiciels en même temps ?

Les bugs se multiplient et vous êtes parfois obligés de redémarrer votre ordinateur. C’est parce qu’en lançant plusieurs programmes en même temps  nous sollicitons une ressource appelée « mémoire vive »  ou RAM, qui, comme toute ressource, n’a qu’un potentiel limité.

Et, chose désagréable, le même phénomène se produit aussi avec cet ultra-ordinateur qu’est  notre système nerveux.

> Les symptômes d’une surcharge mentale

Démotivation générale, crise d’angoisse interminable, irritabilité constante ou stress anormal au quotidien sont signes d’une  saturation de notre énergie mentale .

Nous pensons être multitâches  et nous nous voulons tout faire, tout accumuler, tout apprendre, tout vivre… et nous nous mettons à buguer et à planter.

Et plus que tout,  les possessions physiques et les obligations sociales  sont les éléments les plus gourmands en ressources mentales.

  • Que va-t’on penser de moi si je porte cette robe ?
  • Devrais-je acheter cette nouvelle télévision ?
  • Pourquoi ne répond-il pas au téléphone ?

A ces interrogations conscientes s’ajoute également  tout notre passé émotionnel que nous n’avons pas purgé.

Ce n’est pas parce qu’un programme n’est pas visible à l’écran qu’il n’est pas en train de consumer de la mémoire vive en arrière-plan.  Il en va de même pour toutes les relations plus ou moins saines et possessions matérielles inutiles que nous voulons conserver à tout prix.

Elles n’ont pourtant qu’une seule raison de pomper votre énergie :

> La peur du manque

Si vous avez  du mal à vous désencombrer  d’objets à valeur sentimentale (ou pas) et « d’amis » négatifs c’est parce que vous entretenez un faux besoin qui permet à ceux-ci d’avoir pouvoir sur vous :  le « besoin » d’être rassuré.

Vous pouvez techniquement vivre et respirer sans problème en l’absence de votre amoureux et de votre paire de lunette à la mode. Mais sans ceux-ci vous vous sentez perdus, en proie à la confusion et consumé par une Rage de vivre que vous employez à mauvais escient.

Après tout, le cocon rassurant d’amis et d’objets qui vous entoure  menace de céder à tout instant, non ? Garder ceci à l’esprit est réaliste, non pessimiste.

Et il est intéressant de se poser la question fatale :  « Et si » ?

  • Et si elle me quittait ?
  • Et si ma voiture tombait en panne ?
  • Et si je perdais mon boulot ?

Fuir ces questions  ne les empêcheront pas de bouffer votre RAM mentale.
Les ruminer tout en répétant votre impuissance  face à elle ne vous aidera pas non plus.
Les affronter de face et les attaquer, une par une, pour lâcher prise sur ce qui peut vous faire souffrir reste la seule attitude digne d’un Conquérant.

Ainsi, avec l’expérience, vous gagnerez  confiance en vous  et en votre capacité à  trouver des solutions à des problèmes qui n’existent pas encore, ce qui vous libérera l’esprit au quotidien.

Mais il existe un raccourci plus rapide, le  raccourci minimaliste  :

> Apprivoiser le Vide

Domptez votre peur de manquer  en la prenant de court :  désencombrez-vous !

Faites le ménage par le vide, dans vos placards, vos bureaux, vos étagères. Jetez et donnez tout ce que vous n’avez pas utilisé depuis un bon moment.

Un cadeau totalement inutile (et laid ?) mais à valeur sentimentale ? Prenez-en plusieurs photos et zou !  A la poubelle !

L’idée vous effraie ?  Pourquoi ? Pour ce que va en pensez autrui ? Pour ce que VOUS allez en pensez ?

Ne vous méprenez pas : nous parlons ici de  santé mentale.

Car à l’échelle de l’évolution biologique  l’être humain n’est pas habitué à vivre submergé  par autant de possessions, de distractions et d’informations superficielles.

Il est urgent de vous libérer de ce surplus !

En faisant le vide dans vos pièces de vie  vous libérez votre esprit , ces tâches de fonds dont vous n’avez pas conscience, et vous acquérerez, dans l’espace qui s’offre à vous,  une sérénité nouvelle et solide.

Le minimalisme matériel devient alors un entraînement mental à  accepter le vide   non comme étant négatif, mais comme un moyen de valoriser ce qui importe vraiment dans votre vie.

Très vite, le minimalisme devient  un art de vivre plaisant, agréable, guidé par la simplicité et la fluidité.

Si l’expérience vous tente mais que  vous ignorez par ou commencer  je vous recommande chaudement le guide numérique de Joanne Tatham : 36 astuces pour désencombrer. Un recueil de petits jeux amusants qui  vous aideront à embrasser le vide, pour une meilleure qualité de vie.

(Oui c’est un lien affilié, je touche un petit pourcentage sur chaque vente. Je souhaite le préciser par souci d’honnêteté.)

Sur quoi allez-vous donc lâcher prise  aujourd’hui  ?

Vous cherchez LE truc qui va changer votre vie ? Voici ce que m’a rappelé mon bilan de 4 mois de jeûne intermittent.

Si vous avez comme-moi un penchant certain pour la fainéantise (que nous appelons « optimisation » ou « efficacité » pour faire genre) vous avez probablement lu un tas de bouquins ou d’articles vous expliquant comment améliorer votre vie.

C’est qu’il existe une somme incroyable de petits tuyaux bons à savoir pour arriver plus facilement aux résultats voulus.

En ce qui concerne la perte de poids, le mien est le jeûne intermittent sous une forme appelée Fast-5Je saute deux repas par jour et mange uniquement après 17h.

Etant donné mes résultats impressionnants avec cette méthode, je pensais avoir trouvé LE truc facile qui allait me donner un corps d’athlète sans en foutre une.

En fait, je suis juste retombé dans LE piège.

• A la recherche du Raccourci Ultime

La quête de LA recette miracle est un piège. Nous aimerions nous éviter l’effort nécessaire pour transformer notre vie en découvrant LA feinte finale.

Nous pensons qu’il nous suffit juste de la bonne information, celle qui nous échappe encore, pour atteindre enfin le bonheur. C’est la raison pour laquelle nous dévorons les ouvrages de développement personnel, ou que nous sommes incapables de rester 24 heures sans Facebook ou Twitter…parce que nous risquerions de rater, peut-être, LE message, l’information essentielle qui pourrait transformer notre vie.

La solution au bonheur n’est pas une information, mais une comparaison.

  • Je suis heureux parce que je suis aujourd’hui bien plus capable d’agir qu’a n’importe quel autre point de mon passé. (comparaison à soi-même)
  • Je suis heureux parce que je peux voir en autrui ce que j’étais auparavant, reconnaissant certaines erreurs que je reproduisais alors. (comparaison à autrui)
  • Et à un niveau absolu, je suis aussi heureux parce que je suis différencié de cet univers extérieur que je peux confronter à mes rêves. (comparaison à la réalité)

Savoir ne suffit pas.
Oser n’est qu’un début.
Insister est essentiel.

Mais plus encore, garder trace du chemin parcouru permet de déterminer avec raison si vos nouvelles habitudes acquises sont efficaces ou non, et si elles doivent être révisées ou complétées.Cela implique de l’assiduité, de la prise de notes régulière, une volonté farouche de voir la réalité en face et de se remettre en question pour pouvoir mieux avancer.

En conformité avec cette attitude scientifique, voici ce que j’ai découvert concernant ma perte de poids avec le Fast-5 :

• Empêtré dans un plateau

Voici mes mesures :

  • 2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm)
  • 2012-03-05 : hanches au nombril (96,3 cm) – fesses (103,7 cm) (2e mois)
  • 2012-04-02 : hanches au nombril (95 cm) – fesses (102,2 cm) (13e semaine)
  • 2012-04-09 : hanches au nombril (95,2 cm) – fesses (102,5 cm) (14e semaine)
  • 2012-04-16 : hanches au nombril (96 cm) – fesses (102 cm) (15e semaine)
  • 2012-04-23 : hanches au nombril (96,2 cm) – fesses (103 cm) (16e semaine)
  • 2012-05-01 : hanches au nombril (96,2 cm ) – fesses (102,5 cm) (4e mois)
Depuis un mois maintenant je ne perds plus de poids, c’est ce qu’on appelle un plateau.

Avec les bafrées de fromages, de produits céréaliers, de chocolats et autres plaisirs que je m’enquille passé 17h je ne pense pas que ce soit étonnant.

Gros avantage : je ne prends pas de poids avec tout ce que je me gave ! C’est déjà ça de pris !

Mais là ou ces mesures deviennent très intéressantes c’est qu’elles soulèvent une question difficile : que veux-je faire ?

J’ai le choix :

  1. me contenter de ce truc facile qu’est le Fast-5 et continuer à manger plus ou moins n’importe quoi
  2. prendre ce plateau comme un nouveau défi et devenir plus exigeant alimentairement parlant

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas encore décidé.

• Le Raccourci interminable, un pas à la fois

En comparant mes mesures d’aujourd’hui avec celles d’il y a quelques mois je ne peux qu’être heureux et fier de moi.

Mais que l’on parle de transformer son corps, gagner de l’argent ou trouver l’amour; nous affrontons la même dynamique : celle de la quête, interminable, de l’excellence.

A mesure que nous progressons nous réalisons que nous devenons de plus en plus exigeants.

  • Nous ne nous satisfaisons plus d’avoir perdu du gras, nous voulons aussi une belle silhouette et être séduisant.
  • Avoir un travail qui paie ne suffit pas, nous voulons plus d’argent pour découvrir le monde et l’aider à le rendre plus beau.
  • Notre partenaire est adorable, mais nous voulons aller plus loin dans notre relation et expérimenter de nouvelles aventures de vie avec lui.

Ainsi en est-il de la nature des Sorciers qui font bouger le monde. De ceux et celles qui n’ont pas peur d’expérimenter de nouvelles astuces capables d’optimiser leur parcours. Pour aller plus loin, toujours plus loin, au risque parfois de se perdre un peu.

Mais quand la destination est le chemin lui-même il ne peut y avoir d’erreur non ? 🙂

Et vous donc chers amis Conquérants ? Quel est le plateau que vous traversez actuellement ? Et quels sont les choix qui s’offrent à vous ? Saurez-vous faire celui qui vous convient le plus ?

Que faites-vous de votre vie ? Identifiez votre chemin en jouant avec vos étiquettes.

« Tu fais quoi dans la vie ? »

Êtes-vous tenté de répondre à cette question par votre métier ?
Vous savez pourtant que vous êtes davantage que votre profession.

Vous savez aussi que vous avez du mal à répondre de manière exhaustive à la question : « Et t’écoutes quoi comme musique ? »

Il nous est difficile, et désagréable, de nous résumer à de simples étiquettes. Elles semblent ôter toute notre richesse personnelle et rendent les conversations superficielles.

Sauf que, techniquement, et si nous les utilisons à bon escient, ces étiquettes peuvent se révéler très utiles.

• Vous êtes plutôt shotgun ou sniper ?

Imaginez une sentinelle à l’affut de l’ennemi. Soudain, elle perçoit une cible à plusieurs centaines de mètres de là.

  • Va-t’elle s’emparer d’un shotgun qui va balancer une salve de projectiles dispersés sur quelques dizaines de mètres tout au plus ?
  • Ou va-t’elle préférer un sniper, capable de ne tirer qu’une fois par coup, mais dont la balle pourra traverser de longues distances ?

La sentinelle c’est vous. Vous êtes à l’affut non pas d’ennemis, mais d’opportunités pour améliorer votre vie (sinon vous ne liriez pas Raccourci Minimaliste hein ?)

Votre cible c’est votre audience. Que celle-ci soit la belle personne que vous courtisez, l’entreprise pour qui vous aimeriez travailler ou le pote que vous voulez aider à sortir d’une galère.

Votre arme, c’est votre message.

Et chaque fois que vous voulez trop en faire vous employez la stratégie du shotgun. Vous balancez un tas de messages, peut-être riches et intéressants en soi, mais indigestes pour votre cible qui ne retiendra pas grand chose de vous au final.

• La vertu d’hypocrisie

Quand bien même ce là vous démange, vous ne pouvez pas tout révéler de vous.

Vous pourriez avoir envie de détailler à la demoiselle à quel point vous êtes un bon coup au pieux.
De noyer votre recruteur dans la marée de vos diplômes et vos compétences en lui promettant qu’il ne regrettera pas son choix.
De gaver votre ami de conseils trop avancés pour son problème ou de scénarios prévisionnels peut-être brillants, mais improbables.

Retenez ces envies de parler de VOUS.

Ça va vous faire criser intérieurement, et c’est bien ce que veut dire le mot hypocrisie, dissimuler sa véritable personnalité, mais ainsi vous éviterez de vous disperser. Vous développerez, avec l’habitude, la précision d’un sniper, faisant mouche, peut-être pas à chaque coup, mais de plus en plus souvent.

Ce qui est tu est souvent bien plus puissant que ce qui est dit.

• Se résumer en 3 points-clés

Bien entendu, minimiser et concentrer son message selon le contexte demande de l’expérience de terrain.

Je vous propose néanmoins un petit jeu immédiatement applicable pour apprendre à résumer votre présentation personnelle.

Comme vous pouvez le voir sur damiencasoni.com et mon profil Google +, je m’étais déjà amusé à limiter les points-clés me définissant. Pour aller droit au but et cibler le plus efficacement possible les gens susceptibles d’être intéressés par mes travaux.

L’idée n’est pas de plaire au plus grand nombre, mais d’être le plus spécifique possible.

Aujourd’hui, et en tant qu’exemple, je me minimise sous trois étiquettes :

  1. Sorcier : avec un peu de connaissance appropriée et beaucoup de persévérance je peux bidouiller la réalité,
  2. Minimaliste : en en faisant le moins possible,
  3. Immortaliste : avec pour objectif principal d’éviter la mort à ceux que j’aime (et JE fais parti de ceux que j’aime)

Tout le reste tourne AUTOUR de ces trois piliers. Les aspects secondaires de ma personnalité seront découverts, et développés, si besoin serait, en temps voulu et avec les personnes voulues.

En me basant uniquement sur mes trois étiquettes-clés je peux maintenant répondre à la question « Qu’est-ce que tu fais dans la vie. »

Réponse : Je l’optimise ! 🙂

Arriveriez-vous à vous décrire en 3 mots/3 phrases courtes puis à nous dire ce que vous faites de votre vie ? Donnez-nous envie d’en savoir plus sur vous en nous en disant le moins possible ! 😉

7 choses à savoir avant de vous mettre à bloguer [Lettre Privée de mai 2012]

Au sommaire de la Lettre Privée qui paraîtra ce mercredi 2 mai :

  • Zoom sur : Mon Musée pour m’amuser. Un blog-cartoon unique qui mérite plus qu’un coup d’oeil (et de pouce ! 😉 ).
  • La rétrospective des articles publiés en avril. Pour être certain de n’avoir rien loupé !
  • 7 choses à savoir avant de vous mettre à bloguer (et que je regrette de ne pas avoir mis en place plus tôt). Synthèse des conseils les plus importants que je pourrais donner à qui voudrait se lancer dans le blogging, que ce soit dans une optique de monétisation future ou non.

Attention, cette Lettre Privée ne paraîtra qu’une seule et unique fois, ce mercredi 2 mai 2012.

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Devenez le patron ! Mettez vos objectifs à VOTRE service ! [Articles externalisés]

En dépit de toute notre bonne volonté nous savons qu’il est difficile de tenir nos engagements et objectifs sur le long terme.

Voici donc la méthode qui me permet de me sentir maître de mes objectifs et d’avancer dans la vie, coûte que coûte.

C’est sur le blog de Nicolas Pène, Indiana Jones de l’entrepreneuriat et Ninja du Web, que vous retrouverez mon article en deux parties.

Encore un grand merci à Nico pour m’avoir accueilli avec tant d’enthousiasme. 🙂

 

Découvrez la première partie ici :

Comment bien fixer nos objectifs ? Voici l’erreur que nous faisons tous

 

Lisez la seconde partie ici : 

Comment gérer vos objectifs et habitudes tel un vrai chef d’entreprise

 

PS : comme à chaque article externalisé je désactive les commentaires ici pour continuer la conversation sur le blog qui m’accueille. N’hésitez pas à y participer ! 🙂

Pourquoi ne devriez-vous plus jamais hésiter à demander (et découvrez l’origine de Raccourci-Minimaliste)

« Quand on ne sait pas ce qu’on veut on se retrouve avec des tas de choses qu’on veut pas. » – Fight Club

C’est aussi vrai quand on croit savoir ce que l’on veut mais qu’on hésite à les affirmer.

Nous avons appris que vivre dans la frustration et taire nos rêves est la norme.

Demander, ce n’est pas « beau », nous a-t’on dit.
Choisir, ce n’est pas « bien », lorsque l’on nous tend un bol de confiseries.

Nous sommes adultes. Il est plus que temps de désapprendre ce qui se révèle bloquant dans notre évolution.

Reprenons contact avec notre force de désir, notre droit d’avoir des envies et de les exprimer fièrement.

(Crédit photo)

• Avez-vous peur du refus ?

En ce cas, vous partez déjà perdant.

Pire encore, si ce qu’en dira autrui vous importe tant que ça c’est que vous attendez d’eux qu’ils jugent vos désirs ! Vous espérez, sans trop y croire, une approbation, une autorisation à agir. Preuve que vous n’êtes pas certains de ce que vous voulez vraiment en définitive, ou des prix à payer pour y arriver.

Avez-vous pris le temps nécessaire pour en faire un gros brainstorming et de coucher vos rêves par écrit ? De pesez le pour et le contre de chacun de vos souhaits et objectifs ?

Vous pourriez peut-être réaliser qu’il vous est plus avantageux de ne pas réaliser vos désirs. Probablement pour ne pas heurter votre entourage, pour conserver votre train-train et vos amis.

Il vous serait pourtant tellement plus agréable de réclamer votre indépendance affective !

• Devenez imperméable à toute déception

Pour atteindre cet état de profonde assurance, un seul moyen : vous promettre de réussir quelque soit la réaction d’autrui.

Qui a besoin du regard d’un autre pour approuver ses rêves les disperse et les affaiblit.

Seul celui qui ose demander de l’aide sans en espérer quoique ce soit saura en tirer pleinement profit.

Gardez à l’esprit que personne ne vous doit rien, et que vous ne devez rien à personne. Et ce, peu importe vos présupposés « engagements » familiaux, amicaux ou professionnels.

Vous avez la première place dans votre vie. Commencez donc à vous autoriser à dire NON quand cela est nécessaire.

Apprenez à le faire avec tact mais fermeté.

Vous permettrez ainsi à autrui à en faire autant sans que cela vous blesse.

Vous contribuerez alors à VOTRE bien-être, et au développement de relations basées non plus sur l’interdépendance mais sur l’inter-indépendance.

• Le blog qui commença (et continuera) par la demande

C’était en 2010. Je venais de dissoudre deux sociétés secrètes dont j’étais le fondateur afin de passer à une étape supérieure : partager publiquement les idéaux et outils qui ont changé ma vie.

Le blogging commençait donc à m’attirer. Mais, débordé par la quantité d’informations que je souhaitais transmettre, il me fallait faire des choix, me concentrer sur ce que dont aurait vraiment besoin un hypothétique public.

J’ai donc sélectionné 20 amis sur lesquels il me semblait avoir eu un impact plus ou moins important dans nos chemins respectifs. Et je leur ai demandé quel était la perception qu’ils avaient de mes messages de vie.

Deux blogs naquirent de cette enquête. Et au bout de 6 mois je n’ai conservé que celui qui marchait le mieux en terme de trafic. Celui que vous lisez actuellement. 😉

C’est d’une demande qu’est né Raccourci Minimaliste, et c’est de demandes (par le biais de sondages notamment) qu’il continuera son chemin.

Nouvelle étape aujourd’hui :  je tente la monétisation à rebours !

> Découvrez ici ce que signifie cette monétisation à rebours

Encore plus culotté, j’affiche ouvertement ma Wishlist Amazon par exemple ! 😀

• Et si je ne reçois rien ?

Cela ne m’affectera pas le moins du monde. J’ai déjà tellement reçu !

J’ai un toit et de quoi manger chaque jour, un emploi pas désagréable et des amis formidables, alors que demander de plus ?

TOUT !

C’est parce que mon présent est ENFIN magnifique que je me prépare à un avenir meilleur. Par le fruit de mon travail d’abord. Par des demandes limpides et assurées en supplément.

Alors pourquoi n’essaieriez-vous pas vous aussi ?
Que voulez-VOUS recevoir ? Qu’oserez-vous demander tout en faisant le nécessaire pour vous l’offrir vous-même ?

Les bienfaits d’un bon coup de balai… magique !

Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer suite à mon article Poisson d’Avril, je considère l’hygiène comme étant une des conditions primordiales au bonheur.

Dans notre culture alimentée par la distraction et la surinformation, nous en venons néanmoins à négliger notre hygiène psychique. Nous ingurgitons des données, des notifications, des projets de choses à faire, des contacts à entretenir… des séries toujours plus envahissantes d’accaparements et de sources d’anxiété.

Et il est bien normal dès lors que nous nous sentions épuisés et débordés face à tout ce que nous serions censé accomplir pour enfin avancer dans notre vie.

Nous pourrions ne plus savoir par quel bout commencer, ni quelle priorité accorder à nos obligations.

Nous finissons par nous retrouver paralysés, avec l’amertume d’une vie ou aucun changement ne semble pointer à l’horizon, signe que nous nous sommes laissé encrasser…

(Crédit photo)

Quand la poussière mentale s’accumule

Quelque soit votre degré de maîtrise de votre vie, il vous arrivera de rencontrer des phases de creux que l’inexpérimenté pourrait interpréter comme du découragement.

Le mythe de l’individu qui ne doute jamais, ne se fatigue jamais et ne se sent jamais dépassé est totalement irréaliste.

Tout comme le serait d’ailleurs celui d’une maison qui ne se salit jamais !

Toute activité humaine produit des déchets.

Allumez un grand brasier, vous trouverez des braises.
Enflammez-vous pour vos projets, vous récolterez des cendres.

La flamme est votre enthousiasme de départ sans lequel vous ne feriez rien de beau ni de bon.
Et les cendres sont les désagréments résultants d’obstacles imprévus, de délais ou d’échecs apparents sur la réalisation de votre objectif.

Que vous réalisez votre projet ou non vous accumulerez toujours de la cendre mentale, conséquence de vos efforts soutenus. Et si vous ne savez pas comment la purger de votre psychée, elle envahira petit à petit chaque recoin de votre âme et vous immobilisera, vous empêchant de reprendre vos projets avec ferveur.

Mission de vie : faire le ménage chaque jour

Quand j’étais petit, je répétais souvent à ma mère que je ne voyais pas l’intérêt de ranger ma chambre et faire mon lit puisque de toute façon le désordre y reviendra obligatoirement.

L’aspect éphémère des choses me semblait futile. Il m’a fallu plusieurs années de vie active et indépendante pour comprendre enfin, par l’expérience, les bénéfices d’un rangement apparemment voué à l’échec…

Le but recherché quand on fait le ménage n’est pas d’obtenir une maison propre. C’est impossible car au moment même ou nous finissons de nettoyer nos sols la poussière commence déjà y revenir, invisible et insidieuse.

Le but n’est pas d’atteindre un état de propreté.
Le but est d’agir VERS la propreté.

Faire le ménage devient alors une expérience initiatique cyclique. Un rappel du combat permanent que mène l’humain raisonné contre l’entropie, contre la tendance interne et externe de la réalité à nous emmener vers la désintégration, vers la mort.

C’est apprendre à voir la vaisselle s’entasser 9 fois et à la laver 10 fois.

C’est s’enseigner soi-même la persévérance face à l’absurde de notre monde matériel. C’est détoxifier notre volonté des scories de nos échecs passés et gagner l’habitude de toujours toujours toujours avancer quelque soient les situations et obstacles rencontrés.

Que votre objectif de vie soit limpide : qu’il ne soit pas tant atteindre un état de bonheur que d‘agir pour tendre VERS ce bonheur.

Vous acceptez alors le fait que vous rencontrerez toujours des hauts et des bas, et qu’il faudra régulièrement, avec conscience, faire le ménage dans votre vie, faire du désencombrement une habitude quotidienne.

Faites l’expérience du balai magique

Si vous passez actuellement par un moment de découragement et que vos aspirations vous semblent hors de portée, peut-être est-il temps de réduire un peu votre champ de vision et de vous attaquer à un projet plus simple.

Comme vous occuper de votre lieu de vie.

En 2009, j’avais créé une petite société secrète (j’ai appris plus tard que mon modèle ressemblait beaucoup à Toastmaster…) dont le premier rituel initiatique, pour l’aspirant, était de nettoyer de fond en comble et réaménager son lieu de vie entièrement, pour le préparer à de nouveaux départs positifs.

En vidant les placards, bricolant les meubles, repeignant les murs, récurrant les sols, le futur acolyte démontrait qu’il était déterminé à grandir et à prendre soin de lui-même en s’occupant de son espace personnel, sur le fond et sur la forme.

A la différence d’un coup de ménage classique fait pour la forme, les résultats attendus par cet exercice avaient été notés noir sur blanc sur un contrat visible par tous les membres, lesquels devaient aussi inspecter l’excellence des travaux terminés avant la fin du mois.

De cette manière, l’aspirant découvrait le goût grisant de la victoire, de la réussite d’un projet posé à plat, de l’accomplissement d’un objectif qui en préfigurerait bien d’autres encore !

De la même façon, si votre enthousiasme et votre confiance en votre réussite se sont engourdies je vous recommandera le jeu suivant :

Sur une feuille de papier (ou mieux encore, sur votre Grimoire !), écrivez une intention ressemblant à ça :

« Moi, (Prénom Nom), déclare être maître de moi et de mon espace.
Pour me le prouver je vais (listez avec précision et détails toutes les tâches de ménage que vous allez réaliser).
Une fois ces tâches terminées avec excellence j’éprouverais un profond sentiment régénérateur de fierté et d’accomplissement personnel.
Je reprendrais goût à mes combats quotidien et marcherais à tout jamais vers mon succès. »

Votre intention n’est pas une commande mentale, c’est un engagement, un projet à court terme, écrivez-là donc au futur.

Utilisez des mots qui vous parle. Remplacez « mon succès » par « ma victoire » par exemple, comme vous voulez.

Signez, datez.

Et commencez immédiatement.

Si vraiment vous n’avez pas le temps ni l’énergie, rédigez et accomplissez une intention de nettoyage sur une seule tâche : la vaisselle, le repassage, etc.

Ce rituel pourrait vous paraître amusant ou ridicule en le lisant aujourd’hui. En ce qui me concerne, il a changé ma vie.

A tout jamais.

Jeûner pour rester jeune (bilan de 3 mois de Fast-5)

Depuis 3 mois, je ne mange jamais (ou presque) avant 17h.

Une pratique radicale pour en finir avec mes kilos superflus et pour expérimenter de front la remise en question d’un certain nombre de mythes alimentaires bien ancrés.

Certes je mincis à vue d’oeil, mais j’ai également grave la patate lorsque je pratique mon sport à jeûn (je suis capoeiriste et je peux vous assurer que c’est souvent bien physique). 😉

Cependant, j’affirme que mes sensations seules ne peuvent suffir à affirmer si ce mode d’alimentation est judicieux ou non, sur le long terme du moins.

Voici pourquoi il est intéressant d’aller voir ce qu’en dit La Science :

 

• Investir sur sa santé à long terme

L’excellent e-book gratuit « Life Extension Express » (que je recommande chaudement à tous ceux qui peuvent lire en anglais) rappelle que notre corps est pollué par ce que nous mangeons, ce que nous buvons, mais aussi par ce que nous respirons et ce que nous mettons sur notre peau (cosmétiques, tissus synthétiques, etc.).

L’auteur nous explique également qu’en jeûnant ne serait-ce qu’un jour par semaine on peut bénéficier du principe de la restriction calorique tout en mangeant « normalement » les autres jours.

La restriction calorique est non seulement longtemps resté le seul moyen prouvé d‘allonger la durée de vie maximale des mammifères, mais il a également été prouvé que c’est un moyen efficace d’éviter au mieux le développement du diabète, des maladies cardiaques et cérébrales, pratiquement la plus grande partie des dégénérescences liées au vieillissement à vrai dire.

D’après certains adeptes, le jeûne intermittent à fenêtre (tel que le Fast-5) serait encore plus efficace qu’un jeûne par semaine puisqu’on en arrive quasiment à ne manger plus qu’une fois par jour ou presque avec le temps.

• Mon bilan au bout de 3 mois

Comme à l’accoutumé je poste mes mesures personnelles prises chaque lundi soir.

Pensez bien que vous ne pouvez vous y comparer si vous êtes vous même en train d’expérimenter le jeûne intermittent dans une optique de perte poids. Le nombre de critères en jeu est trop différent et varie selon chaque individu.

  • Situation initiale au 2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm)
  • 3 mois plus tard…
  • 2012-03-05 : hanches au nombril (96,3 cm) – fesses (103,7 cm)
  • 2012-03-12 : hanches au nombril (97 cm) – fesses (102,6 cm)
  • 2012-03-19 : hanches au nombril (95,3 cm) – fesses (102,5 cm)
  • 2012-03-26 : hanches au nombril (96,3 cm) – fesses (101,6 cm)
  • 2012-04-02 : hanches au nombril (95 cm) – fesses (102,2 cm)

Il y a une perte de centimètres… et des gains. C’est que je me fais grave plaisir le week-end dans les 5 heures qui me sont allouées pour manger et boire.

De toute façon il y a un amincissement sur le long terme, progressif et constant.

Si vous êtes vous aussi engagé sur la transformation de votre corps, peu importe votre méthode, souvenez-vous de ceci : l’important, c’est d’être patient, et persévérant.

Les méthodes miracles, express ET bonnes pour votre santé n’existent pas.

• Tentez le jeûne d’un jour !

Et si vous essayiez de passer 24 heures sans manger ?

Celà vous semble-t’il si insurmontable ?

Craignez-vous, à tort, de tomber en hypoglycémie ?
Sachez que si vous n’êtes pas diabétique il est très TRES rare de pouvoir être victime d’hypoglycémie !

Les « vertiges » que vous pourriez expérimenter sont en grande majorité dû à la digestion de votre dernier repas (une digestion peut durer jusqu’à 8 heures !) généralement pas de bonne qualité (industrielle, trop sucrée ou néolithique : céréalière et laitière).

  • NON, vous n’allez pas tomber dans les pommes. Prenez un repas riche en légumes, fibres et protéines avant vos 24 heures si vous avez peur malgré tout.
  • NON, vous n’allez pas mourir de faim. Vous n’aurez probablement que 2 ou 3 « pics » de faim dans la journée, et vous aurez certainement à peine faim quand arrivera votre heure de manger.
  • NON, vous n’allez pas enclencher le fameux « mode stockage » et vous n’allez pas vous engraisser en mangeant. Ce fameux « mode famine » n’arrive pas avant plusieurs jours de jeûne véritable.
  • NON, vous n’allez pas stopper votre métabolisme ni vous transformer petit à petit en larve. Bien au contraire, dès que vous arriverez à ne plus accorder d’importance à ce ventre gargouillant vous vous rendez compte de toute l’énergie que vous pourrez réinvestir sur vos activités journalières.

A vrai dire, ce sentiment de légèreté et de bien-être, vous pourriez bien y prendre… goût ! 😉

Alors, vous essayez quand ?

L’Art ancestral du Minimalisme Hygiénique

!!! POISSON D’AVRIL !!!

Je me sens quand même obligé de le préciser puisqu’on me pose encore la question à savoir si cet article est sérieux ou non… :p

Soucieux d’aller toujours plus loin dans la philosophie de vie simplicitaire, il me fallait bien vous présenter un jour le concept encore peu reconnu du minimalisme hygiénique.

Le principe est simple : nous sommes esclaves du concept abstrait de la propreté !

Cette obsession est une contagion sociale et s’en libérer apporte des bénéfices conséquents que l’on ne devrait pas mésestimer :

(Crédit photo)

• Des économies non-négligeables

Savez-vous quel montant de votre budget part en abonnement d’eau, en savon, en lessive et autres produits ménagers et corporels ?

Imaginez un peu sur toute une année les économies que vous pourriez faire si vous arrêtiez dès maintenant de les employer !

A moins que vous ne comptiez continuer à vivre toute votre vie pour un emploi qui ne vous gratifie pas, vous feriez mieux de mettre en place des économies mensuelles au plus vite.

Et pour y arriver, il faut couper PARTOUT. Surtout là ou ça ne sert à rien comme toutes ces dépenses relatives à l’hygiène personnelle ou ménagère.

Au début, l’habitude sera encore trop ancrée. Il vous faudra faire un véritable travail sur vous-même pour réduire vos activités de nettoyage.

Commencez par ne faire le ménage qu’une ou deux fois par mois maximum. Apprenez à accepter avec lâcher-prise cet environnement nouveau et libre qui éclot autour de vous.

Prenez une douche de moins par semaine. Pour commencer. Regoûter à ce contact sans détour avec votre corps qui s’imprègne de ses trajets, de ces lieux visités et de lui-même. Puis réduisez la fréquence, en douceur, jusqu’à ne plus vous doucher du tout.

• Un gain de temps appréciable

Nous passons en moyenne 5 803 heures de notre vie sous la douche !

Vous vous rendez compte de tout ce temps gâché ?!

Un temps précieux que vous aurez pu passer à lire tous les articles de Raccourci-Minimaliste par exemple.

La vie est trop courte pour en laisser de précieuses miettes à des activités si peu fructueuses que le ménage, la vaisselle ou les soins corporels.

Cessez de récurer votre résidence, laissez-là s’épanouir et s’embellir des déchets de vos activités diverses. Vous constaterez alors que toute une faune prendra asile chez vous pour vous débarrasser de vos reliefs sans que vous n’ayez rien à faire.

Fourmis, araignées, cafards, mouches et rats… embrassez cette ancestrale communion avec ces petites créatures qui prolifèreront et qui, tels les lutins des légendes d’antan, peupleront votre maisonnée pour la nettoyer avec bon plaisir.

Que la Nature est bien faite. 🙂

• Un retour au naturel

Alors bien sûr vous allez rétorquer qu’adhérer à ce mode de vie c’est se placer en paria. Evidemment, vous allez retrouver votre véritable odeur naturelle, et oui, celà pourrait être un désagrément pour certains de vos proches pas encore prêts à sauter le pas.

C’est que nous avons oublié que nous sommes des animaux. Nous refusons tellement cette vérité que nous masquons nos effluves, pourtant nécessaires en séduction et communications inconscientes, par des parfums chimiques et des douches répétées.

Acceptez ce que vous êtes ! Renvendiquez-le ! Soyez fier de ce doux fumet qui commencera à se dégager de vous au fil des jours qui passeront. Vous pourriez bien y prendre goût au bout d’un moment.

Vous marcherez alors, tel un fauve triomphant au milieu de ses proies, avec la hardiesse de celui ou de celle qui se sait maître de son territoire.

L’aventure vous tente ? 😀

PS : si vous vous mettez à sentir le poisson (d’avril) sans en retirer les bénéfices cités plus haut ne vous en prenez qu’à vous-même. 😉

Ne dites rien ! Lettre privée d’avril 2012

Salut à tous !

Dès lundi 2 avril retrouvez la seconde Lettre Privée avec au sommaire :

  • Ma critique du nouvel e-book Minimalist Business 2012 d’Everett Bogue (qui est l’auteur qui m’a inspiré à vivre minimaliste). Que vaut cette nouvelle édition ?
  • La rétrospective des articles publiés avec mon retour d’auteur à leurs sujets
  • Ne dites rien ! La leçon de marketing que j’ai retenu du mois de mars qui vous aidera a conserver votre influence personnelle. 🙂
  • Et toujours, le sondage privé pour vérifier si vous avez bien reçu le Recueil 42 Raccourcis Minimalistes et ou je sollicite votre avis sur mon travail. 😉

Si à compter de mardi vous n’avez toujours pas reçu la Lettre pensez à vérifier votre dossier spam et me rajouter dans vos contacts si par hasard elle s’est retrouvée dedans !

Si vous n’êtes pas encore inscrit à cette liste privée faites vite !

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Vous ne connaîtrez plus la peur. Technique Bene Gesserit.

« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l’esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
J’affronterai ma peur.
Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien.
Rien que moi. »

La Litanie contre la Peur est une commande mentale tirée de cette oeuvre majeure de science-fiction qu’est la saga Dune de Frank Herbert.

Dans cet univers futuriste aux accents féodaux, une secte pluri-millénaire appelé Bene Gesserit à développé des techniques de programmation neuro-linguistique, d’hypnose et de maîtrise corporelle à un point tel que les profanes surnomment ses adeptes « les Sorcières ».

(Crédit photo)

Bien que provenant d’un récit fictif, la Litanie, si elle est employée avec conscience, peut se révéler un outil immédiatement applicable par tous pour dépasser non seulement ses peurs mais tout type de blocage émotionnel.

Pour le prouver, nous allons examiner ses vers, que je me suis permis de remanier légèrement en me basant davantage sur la version originale et en les conjuguant au temps présent, pour les rendre plus efficace.

• Je ne dois pas me laisser aller à la peur car la peur tue l’esprit.

La traduction française dit « je ne connaîtrais pas la peur » alors que la version originale déclare « je ne dois pas avoir peur ».

La nuance est de taille. Je ne peux pas m’empêcher de RESSENTIR la peur, de la connaître. Mais je peux en revanche choisir de ne pas entretenir la peur, de ne pas me laisser posséder par elle.

« Je dois » ou « je ne dois pas » sont typiques des codes moraux religieux ou d’éthique personnels. Lorsque je répète que « je ne dois pas » succomber à la peur, j’affirme un principe moral auquel j’adhère qui me rappelle que je me suis engagé à défendre coûte que coûte ma faculté de percevoir le monde avec clarté : mon esprit.

Remarque intéressante : le cerveau ne connaît pas la négation. La formule « je ne dois pas » ne serait donc pas optimale.

Bien au contraire cependant, dans le cadre de la Litanie, employée pour reprendre pouvoir sur un phénomène qui a déjà commencé à me dépasser, cette reconnaissance sert à provoquer la peur manière insidieuse… pour mieux la détourner ensuite !

• La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.

Ma raison, cette faculté de l’esprit de me savoir différent de l’univers sert mon identité, mon existence.

Elle est mon moyen de survie. Grâce à elle je tire leçon du passé, je projette un futur qui me plait et étreins un présent sur lequel je tente d’accorder, à juste titre, toute mon attention immédiate.

Si j’autorise à une force irraisonnée extérieure (une autorité tyrannique) ou intérieure (une crainte infondée) d’avoir pouvoir sur ma faculté de perception du monde, je signe mon arrêt de mort mental.

Je plonge alors dans la confusion et les réactions de type auto-pilote. Vous savez ? Lorsque l’on dit que « c’est plus fort que moi » et que l’on regrette d’avoir agit inconsidérément…

Agir sans lucidité fait de moi l’égal d’un animal s’agitant jusqu’à épuisement dans des compulsions maladroites voire dangereuses.

• J’affronte ma peur.

Tel un judoka expérimenté j’ai accompagné ma peur dans les deux premiers vers. Je l’ai reconnue, je l’ai révélée, elle ne peut plus se cacher de mon Oeil intérieur.

Il est temps maintenant de lui faire face.

D’où vient-elle ? Qu’elle est la cause extérieure qui a créé cet engrenage intérieur ?

Je dois la démasquer, la traquer impitoyablement. Pour se faire je peux la rédiger, la dessiner, lui donner forme, la dompter sur le papier pour mieux la contempler avec courage.

Ce faisant je jette une première ébauche d’un plan d’action futur pour l’éradiquer à tout jamais.

En disant que « j’affronte MA peur » je la fais mienne. Je prends donc une responsabilité absolue sur ce que je vais en faire, je ne la rejette pas sur un autre.

Je m’autorise alors à avoir pouvoir sur elle, et non l’inverse.

• Je lui permet de passer sur moi, au travers de moi.

Voici le coeur de la Litanie.

La permission est un processus sensitif, corporel, presque sensuel.

Après avoir exorcisé ma peur par la parole (en déclamant la Litanie) ou par écrit (sur mon Grimoire) je place ensuite toute mon attention dans mon corps physique.

Ou se terre ma peur ? Dans quelle partie de mon être est-elle coincée ? Une boule dans la gorge ? Une asphyxie dans ma poitrine ?

Allez… fais ton chemin. Je te permet d’être là, dans mon corps, je ne résiste plus, tu peux prendre plus d’espace si tu veux, je n’ai plus peur de toi ma peur.

• Alors qu’elle s’en va, je tourne mon oeil intérieur sur son chemin.

Ancrée dans le présent, dans ma chair, dans ma respiration, et étant attentif aux déplacements de la sensation attribuée à ma peur, je constate au bout de quelques temps (secondes ou minutes selon ma capacité de lâcher-prise) que celle-ci s’évanouit.

Peut-être en un pouf ! surprenant, mais la plupart du temps en une « évaporation » subtile qui me laissera plus léger après coup.

• Et là ou elle est passée, il n’y a plus rien.… Rien que moi.

Je garde mon oeil intérieur fixé sur mes sensations et mes pensées.

Je remarque alors que le vide s’est fait en moi.

Un vide plein de Rage sourde, de joie potentielle.

Un vide plein de Moi.

Prêt à l’action.

• La Litanie contre tout obstacle

Notez bien que la Litanie est une commande mentale.

Et on ne devient pas commandant en un jour.

Commencez par discipliner votre esprit, peut-être en vous habituant avec des techniques plus simples comme l’Arrêt Mental. A force vous gagnerez en assurance sur votre capacité à contrôler ce qui se passe en vous.

Ne vous empêchez pas cependant d’expérimenter dès à présent le pouvoir de la Litanie en remplaçant par exemple le mot « peur » par votre plus gros obstacle émotionnel du moment.

Quel est-il ? L’attachement au passé ?
La faim peut-être si vous commencez le jeûne ?
Ou bien la colère ? La déprime ? L’inquiétude ?

Petit exemple avec cette dernière :

Je ne dois pas me laisser aller à l’inquiétude car l’inquiétude tue l’esprit.
L’inquiétude est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
J’affronte mon inquiétude.
Je lui permet de passer sur moi, au travers de moi.
Alors qu’elle s’en va, je tourne mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là ou elle est passée, il n’y a plus rien.… Rien que moi.

Essayez donc. Avec ce qui menace le plus votre raison en ce moment.

Soyez patients. Écoutez vos sensations. Répétez la Litanie plusieurs fois de suite si besoin.

Vous êtes seul Maître de vous, ne l’oubliez jamais.

Avez-vous assez souffert ?

La vie est « dukkha » disait le Bouddha. Ce mot réellement intraduisible en français est souvent traduit par insatisfaction, souffrance, frustration.

Et il est vrai que nous connaissons TOUS la souffrance, et que nous cherchons TOUS un moyen d’y mettre fin.

L’ensemble des philosophies religieuses étaient à la base d’efficaces outils de développement personnel pour leur époque et il peut être utile de les étudier pour en retirer le message source. Beaucoup sont cependant devenues au fil des générations des déclarations défaitistes. Notre existence terrestre ne serait qu’un sacrifice pour une cause supérieure, une vallée de larmes ultimement terminée par le froid écueil de la mort et une abstraite récompense pour les renonçants.

Je dis ASSEZ !

Il est souhaitable, possible et sain de vivre sans douleurs inutiles. De choisir l’effort du travail sur soi et sur le monde à la frustration quotidienne qui ronge celui qui se fuit.

Mais comme en chaque chose, il est judicieux de poser un regard objectif sur ce qu’est la souffrance.

(Crédit photo)

• La douleur, cette salope bien utile

La douleur physique due à la maladie ou aux accidents est un signal biologique indiquant qu‘il y a quelque chose à soigner.

Sans elle nous ne remarquerions pas les dégats que notre corps subirait et nous mourrions bien jeunes, en proie aux infections et complications diverses.

Une fois le problème pris en charge il n’est plus UTILE de se tordre de douleur et la prise d’anesthésiants divers trouve alors une juste utilisation.

La douleur émotionnelle fonctionne un peu de la même façon.

Lorsque vous vous sentez irrités, déprimés, anxieux, ce sont des signaux qui vous indiquent que quelque chose de l’ordre du mental requiert votre attention.

Et que faites-vous en ce cas ?

  • Restez-vous bien ancré dans votre corps, conscient de l’inconfort qui s’y meut pour prendre la responsabilité de votre état mental ?
  • Allez-vous chercher au fond de vos ténèbres afin d’y trouver y la bête qui vous dévore et lui rappeler qui est le maître ?
  • Prenez-vous l’espace-temps nécessaire pour catalyser votre folie et la contempler sans détour ?

Une telle attitude reste rare selon mes observations.

Nous avons généralement tellement peurs de nous-même que nous fuyons nos ressentis par la distraction, le sommeil, l’agressivité, voire la drogue (tabac, alcool).

Pour étouffer ce qui hurle en nous.

Autant poser un pansement sur une fracture ouverte.

• Qui est responsable de votre bonheur ?

Contrairement à la douleur physique qui est dépendante de notre système nerveux, la souffrance émotionnelle dépend en grande partie de vous.

Je ne dis pas que ce qui vous cause du tort est de votre faute.

Je dis que votre réaction à ces causes, et la souffrance persistente à celles-ci est de VOTRE responsabilité.

Mais celà fait mal à entendre.

C’est qu’il y a deux types d’individus en ce monde : les assistés et les conquérants.

Il y a ceux qui vont passer leur vie à attendre. Attendre ce jour ou ENFIN tout ira mieux, ou ENFIN ils pourront souffler. Quand ils auront une augmentation. Quand les enfants seront partis. Quand la retraite viendra. Ceux qui vivent pour un futur qu’ils espèrent meilleur tout en subissant un présent médiocre.

Et il y a les Conquérants. Ceux qui ont compris que la vie sera TOUJOURS une histoire de lutte avec soi-même, de dépassement. Qu’un repos court mieux vaut qu’un long et que la vie est faite pour apprendre de chaque épreuve, chaque risque et chaque désagrément. Ce sont ceux qui vivent pour un futur qu’ils SAVENT meilleur car ils s’épanouissent dans un présent qu’ils embrassent de tout leur être.

Aussi merveilleux que soit votre désir d’une réalité différente de celle-ci sachez qu‘il n’y a pas d’entre-deux.

Et aussi difficile que cela puisse être, ce n’est que lorsque vous acceptez d’être responsable de ce que vous ressentez, et de ce que vous en ferez, que vous découvrirez l’immensité du pouvoir qui vous habite. Vous goûterez à l’addictif choix de la liberté.

Alors vous retrouverez-vous de plus en plus dans le profil suivant :

• Quand vous avez choisi de ne plus souffrir :

Vous ne profitez pas de chaque occasion pour raconter à quel point vous en avez bavé :

Vous avez tourné la page et ne voulez plus y revenir. Sachant très bien que l’attention oriente votre énergie mentale vous refusez de vous placer en martyr et ne parlez de vos difficultés passées qu’avec modération, et uniquement dans un contexte positif si cela doit-être.

Vous n’acceptez aucun prétexte :

Alors que vous aviez l’habitude de trouver et de cultiver des excuses pour vous empêcher d’agir, vous les museler maintenant au plus vite quand elles naissent en vous. Vous préférez garder à l’esprit la question suivante : « Comment puis-je réussir ? » plutôt que « Pourquoi ne puis-je réussir ? »

Vous frémissez de plaisir à l’idée de prendre un risque calculé :

Vous avez compris, tel le Bouddha que la permanence est illusion, mais au lieu de le regretter et vous mettre à chercher un Nirvana statique et sécure, vous étreignez pleinement la nature de notre réalité : un combat plein de risques et d’enseignements ou il est POSSIBLE de ne pas réussir… du premier coup !
L’échec ne vous fait plus peur car il n’existe désormais pour vous que dans l’immobilisme.

Vous savez avec certitude que le meilleur reste à venir :

Non pas parce qu’un jour tout ira bien. Mais parce que les épreuves à venir seront plus grandes encore. Et vous aurez grandi avec elles. Parce que, en prenant des risques raisonnés, vous développez votre capacité à prendre des initiatives et à accepter leurs issues, vous gagnez en assurance et vous sentez capable de TOUT.

• Une simple question de vigilance

Si vous vous estimez très loin du profil ci-haut surtout ne vous découragez pas !

Nous avons tous des tendances masochistes sous forme latente.

Cependant, celui qui est résolu à ne plus laisser la souffrance diriger sa vie apprend à les reconnaître quand elles émergent pour ne pas y céder, pour avoir l’opportunité de faire un choix plus judicieux, tourné vers la maîtrise.

C’est un entraînement qui exige de la persévérance et la résolution définitive de ne plus être une victime. Le serment de vivre le présent avec une paisible intensité, le regard tourné vers un avenir excitant.

Il n’est jamais trop tard pour apprendre de soi.

Prendrez-vous cet engagement avec-vous même ?

Augmenter son estime de soi en vivant minimaliste [Article externalisé]

Etes-vous découragés d’avance à l’idée de faire les efforts nécessaires pour améliorer votre vie ?

Revendiquez-vous votre indépendance financière en faisant des économies régulières ?

Vous sentez-vous coincés dans votre chemin par des relations nuisibles ou un indéfinissable embarras ambiant ?

Avez-vous cette soif de vivre qui vous garantie un futur lumineux et enthousiaste ?

Mon dernier article qui réponds à ces questions est publié sur le blog Objectifs Liberté et vous expliquera comment augmenter votre valeur personnelle tout en accélérant le pas vers l’indépendance financière.

> Lisez-le ici

Un grand merci à Gilles qui m’a très sympathiquement proposé d’écrire pour son blog.

Pensez à faire tourner si vous avez trouvé cet article intéressant ! 🙂

Merci à vous.

Ravivez votre Rage de vivre en utilisant un grimoire

Vous réveillez-vous chaque matin avec la soif de conquérir le monde ? Avec le vif désir d’apporter quelque chose de beau et d’enchanter votre univers avec sourire et assurance ?

Si vous aspirez à développer cette attitude solide et permanente, voici un conseil qui vous sera précieux :

• Il est temps de réveiller votre âme d’enfant !

Les enfants sont des magiciens nés. Ils savent que le monde est à eux et qu’ils peuvent y graver leur empreinte.

Lorsqu’ils barbouillent de couleurs le mur du foyer à l’instar d’un chaman antique, ils ne s’interrogent ni sur leur hypothétique talent artistique ni sur le manque d’utilité d’un tel acte, sans parler du point de vue d’autrui dont ils se fichent royalement (au grand dam des parents qui devront ensuite le rabrouer pour cet acte).

Les enfants ne se posent pas de questions sur ce qu’ils éprouvent, leurs sentiments sont là, point. Ils ne se demandent pas si ils ont « le droit » d’être en colère, d’être amoureux, d’éprouver de l’injustice ou de l’émerveillement. Ils crient, ils rient, ils pleurent, ils vivent pleinement, tout simplement.

Ils s’autorisent à être ce qu’ils sont : nés pour vivre le monde et l’enchanter par leurs chants, leurs gribouillis, leurs danses spontanées.

Puis viennent l’éducation et la morale. Les blessures infligées par les « grands ». On apprends que certaines émotions ne devraient pas être ressenties. Et que l’on a aucun talent artistique non plus.

La magie n’existe plus et le temps des crayons de couleurs est remplacé par celui des séries télé et ses réseaux sociaux…

Et vous vous demandez pourquoi vous n’avez plus d’énergie et pourquoi la vie vous semble si fade ?!

• Vous avez besoin de folie

La raison pour laquelle vous n’avez plus l’enthousiasme que vous aviez étant petit vient d’un déséquilibre intérieur : vous ne vous autorisez plus à ressentir.

Votre Rage de vivre est muselée par les conventions et les blessures non cicatrisées de votre passé à vif. Elle s’est alors muée en tristesse, puis en colère, en haine, d’abord pour le monde, puis pour vous-même, et cette haine est devenue aigreur, cynisme, puis dépression profonde masquée par une paresse à toute épreuve et un manque de motivation pour toute évolution personnelle.

Il est temps de faire péter tout ça.

Evidemment, vous êtes un adulte, et vous ne pouvez risquer d’agir de manière démesurée et destructrice.

La gente féminine en particulier, excelle dans l’art de la conversation apparemment futile. Le fait est que par ce biais elles se déchargent d’un surplus émotionnel, ce qui leur permet alors de retrouver l’équilibre nécessaire pour avancer et agir.

Nous les hommes, nous sommes en général plus pragmatiques, nous aimons parler pour aller droit au but et agir.

Mais les deux démarches ont leurs inconvénients :

  • la méthode « féminine » (je généralise hein n’en faites pas un débat) est émotionellement efficace mais les paroles s’envolent, là ou les écrits restent et pourraient être révisés pour introspection et créations futures.
  • la méthode « masculine » plus cadrée, empêche la création de liens a-logiques et donc de générer des solutions qui « sortent de la boîte ».

C’est pour réunir les avantages de ces deux modes de fonctionnement : exprimer ce qui ne peut l’être ouvertement et retrouver votre Rage créatrice que je vous propose d’utiliser un outil puissant : un Grimoire.

• Un cahier pour les emmener tous et dans les ténèbres les lier

Un simple cahier fera l’affaire, si possible avec des pages totalement blanches, sans repères (j’ai toujours du mal à en trouver).

N’en choisissez pas un qui soit de trop bonne qualité cependant, il risquerait de vous décourager de vous lâcher totalement, vous ne voudrez pas le « gâcher ».

De même, je ne recommande pas de le décorer avec soin ou avec des photos. Ce n’est ni un scrap-book ni un « Vision Book » (équivalent livresque du Vision Board).

Il doit au contraire garder un aspect totalement brouillon, chaotique, spontané, maladroit, irrégulier. Ce cahier doit accueillir votre CHAOS, tout et n’importe quoi, et il n’est certainement PAS fait pour être partagé et montré à autrui. Et il arrivera bien un jour ou vous devrez le balancer à la poubelle lorsque vous l’aurez rempli. Ne vous attachez pas au contenant.

Comme je l’ai lu je ne sais plus ou sur le net : votre cerveau est fait pour produire des idées, pas pour les retenir !

Dans votre grimoire vous êtes donc autorisé à TOUT faire :

  • dessiner la maison, le partenaire, la vie de vos rêves (et basta pour le « talent » artistique)
  • jeter des idées en vrac sur des projets pas encore bien définis
  • noter les mots qui viennent dans votre tête sans vous retenir
  • des calculs, sans engagement aucun, des économies que vous pourriez faire en changeant une habitude
  • coucher les rêves que vous avez eu cette nuit sur papier
  • avoir une conversation inspirante avec un personnage imaginaire (Morpheus pourrait avoir 2-3 trucs à vous dire)
  • gribouiller des formes abstraites, comme lorsqu’on s’ennuie ou que l’on est au téléphone
  • représenter ceux que vous aimez pour les garder près de vous, les entourer d’amour et de protection
  • assassiner, écarteler, torturer ceux qui vous ont blessé
  • écrire et dessiner vos fantasmes les plus pervers, les plus inavouables
  • évaluer le pour et le contre d’un choix difficile (je l’ai fais avant de vendre ma voiture par exemple)
  • dessiner ce que vous avez sous les yeux à l’instant précis
  • noircir une page entière au stylo juste parce que !

Ne respectez aucun ordre, aucune « pagination ». Ouvrez-le au pif et bam ! Lâchez-vous.

Notez que le but n’est pas de faire se produire quoi que ce soit par « magie » !

Comme je l’ai déjà expliqué la Sorcellerie ne consiste pas à jeter des souhaits pour espérer les voir se réaliser d’eux-même comme par miracle. Un Sorcier est un « artiste » de la vie, qui met les probabilités (les sorts) de son coté, et cela n’arrive qu’en agissant, physiquement.

Mais pour agir de manière optimale, il est nécessaire de se connaître, sans rien fuir de soi-même.

Autorisez-vous donc à explorer vos émotions, vos peurs, vos désirs. Rien n’est interdit sur le papier.

Il faut évidemment savoir se déconnecter de manière régulière pour pouvoir utiliser son grimoire de manière efficace. Il vous sera impossible d’explorer vos ténèbres intérieures si vous êtes distraits par la télévision, la musique populaire ou les notifications diverses…

Il vous faudra évidemment plusieurs séances régulières de Chaos entre vous, votre stylo et votre grimoire avant d’y trouver quoi que ce soit d’intéressant. Peut-être n’y trouverez-vous JAMAIS rien de « productif ». Rien qui ne vaille la peine d’être utilisé de manière concrète.

Peu importe !

L’important est de garder votre cerveau bouillonnant, votre main active et votre Rage de vivre débarrassée des obstacles mentaux que vous avez contribué à entretenir intérieurement.

Vous n’en voyez pas l’utilité ? Normal. Quelqu’un qui n’a jamais utilisé un ordinateur de sa vie n’en voit pas l’utilité non plus si il ne fait pas l’effort d’apprivoiser ce nouvel outil…

Je n’insisterais jamais assez sur le pouvoir de cet outil extrêmement simple, mais je sais que vous serez peu nombreux à l’essayer vous-même mais que ceux qui feront l’effort de s’y mettre y trouveront des trésors jusqu’alors inestimés.

Et en partageant cet article avec vos amis, sur Facebook ou autre, peut-être aiderez-vous également l’un d’entre eux à trouver l’outil qui lui manquait pour enfin se libérer.

J’aimerais proposer à l’avenir quelques astuces et jeux nécessitant l’usage d’un tel grimoire. Des outils que j’ai appris, découvert, adapté et pratiqué tout au long de mon cheminement et qui ont permis ma transformation spectaculaire et le développement de mon enthousiasme au quotidien.

De telles expériences vous intéressent-elles ?

Perdre du poids rapidement et sans se priver (bilan de 2 mois de Fast-5)

Voici venu le temps d’un second bilan.

Voici deux mois que je prends mon petit-déjeûner à 17h dans l’optique de perdre du gras et d’améliorer ma santé de manière générale.

Commençons immédiatement par…

 

• Les mesures de février 2012

  •  2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm)
  • [un mois passe]
  • 2012-02-06 : hanches au nombril (99,3 cm) – fesses (106,4 cm)
  • 2012-02-13 : hanches au nombril (99,4 cm) – fesses (105 cm)
  • 2012-02-13 : hanches au nombril (97,6 cm) – fesses (105,3 cm)
  • 2012-02-27 : hanches au nombril (98,3 cm) – fesses (105 cm)
  • 2012-03-05 : hanches au nombril (96,3 cm) – fesses (103,7 cm)

Sur les photos le résultat d’un mois à l’autre n’est pas flagrant. Mais les chiffres sont encourageants.

A noter que je m’autorise maintenant de léger écarts, le samedi surtout, lorsque les après-midis avec les amis sont riches en mets délicieux, je brise mon jeûne une ou deux heures plus tôt et ne mange pas le soir pour compenser.

Je n’ai pas de balance chez moi, cependant je suis allé voir le docteur le 24 février (pour certificat annuel à pratiquer mon sport, pas de souci autrement. 🙂 ), j’ai été pesé à 86 kg.

A noter que le 20 novembre 2011 j’en faisais 93.

C’est donc un total de 7 kilos perdus en deux mois, en mangeant tout ce qui me plait ! 🙂

• Qu’est devenue la faim ?

Je ne m’y attendais pas, mais en milieu de mois un nouveau déclic à eu lieu.

La sensation d’être passé à une étape supplémentaire d’adaptation au niveau du ressenti de la faim. Au bout de 7 semaines de pratique c’est assez étonnant.

C’est bien simple, je ne sais plus ce qu’est la faim !

J’exagère un peu, mais il m’arrive parfois de ressentir mon estomac vide, peut-être un gargouillement léger une ou deux fois par jour, mais je n’arrive plus à appeler ça de la « faim ».

Je me sens tellement bien quand je jeûne maintenant (ça s’explique par la secrétion d’hormones qui rendent optimistes 😉 ) qu’il m’arrive parfois de me dire, après avoir un peu abusé lors d’un repas, de me dire : vivement demain que j’ai le ventre vide !

Moi qui il y a quelques mois était incapable ne serait-ce que de penser sereinement en attendant le repas du midi ! C’est une évolution psychologique assez frappante, manger non plus sous la pression physiologique mais par pur plaisir

D’autres pourront certainement témoigner du même phénomène car…

• Le jeûne intermittent fait des émules

Pas moins de cinq personnes m’ont dit s’essayer au jeûne intermittent après avoir découvert ma démarche.

Chacun le pratique sous des protocoles et pour des objectifs différents :

• L’une est une maman végétalienne qui nous prouve que l’on peut avoir une vie de famille et un mode de vie hors du commun (oui oui Adeline je parle bien de toi 😉 )

• L’autre est un sportif à l’alimentation quasi-paléolithique et s’est donné un mois pour vérifier l’impact du jeûne intermittent (en 16/8) sur sa force musculaire et sa vigueur.

• Un dernier encore, papa en surpoids et grand gourmand, commence son adaptation en décalant petit à petit son « break-fast ». Il a même su résister à la tentation d’une pizza qui était hors de sa fenêtre d’alimentation. La première fois que ça arrive je sais à quel point on peut être fier ! Bravo ! 😉

Si vous connaissez des personnes que ce mode d’alimentation pourrait intéresser, que ce soit pour en finir avec l’obésité, retrouver de l’énergie ou donner un grand coup de boost à leur santé, alors partagez ce petit compte-rendu sur Facebook, Twitter, ou par e-mail. Si mon humble exemple peut encourager autrui à remettre en question son mode de vie et à se transformer pour le meilleur, alors mon blog aura réussi son objectif. 🙂

Si vous faites parti de ceux qui essaient le jeûne intermittent, je vous encourage à poster ici votre  compte-rendu personnel.

Quelle méthode de jeûne intermittent suivez-vous ? Ou en êtes-vous ? Que constatez-vous d’intéressant pour l’instant ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ?

Lettre Privée n°1 – février 2012

Demain partira la toute première Lettre Privée de Raccourci-Minimaliste.

Au sommaire : 

  • La rétrospective des articles publiés en février
  • Les résultats complets et transparents du sondage
  • Les articles en préparation et autres projets
  • Un sondage (encore un oui !) exclusivement réservé aux abonnés des Lettres Privées

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Faut-il vouloir tout contrôler ?

A cette question, comme à tant d’autres, beaucoup vont répondre « non » sans remettre en question cette déclaration automatique.

Derrière le refus de la quête de contrôle se cachent des superstitions et des a-priori généralement illogiques.

En voici 3 que nous allons aborder :

1 – Il n’y aurait plus aucune surprise

L’univers semble être de nature aléatoire et extrémiste. Ce que nous prenons pour des probabilités ne sont que des projections basés sur des biais interprétatifs, ce qui rend irréaliste toute tentative de prédiction future précise à 100%.

Cela doit-il décourager l’effort de planifier ses projets, de prévoir l’imprévisible et de se créer un avenir ? Si le Chaos qui anime le réel nous inquiète, quelle est l’attitude la plus saine à adopter ? S’éteindre ? Ou lutter coûte que coûte et réaliser ses rêves ?

La seconde réponse me paraît la plus intéressante, la plus stimulante, et elle implique de se confronter à l’imprévisible, de jouer avec lui, de le dompter pour ses intérêts propres. Chercher à en devenir maître plutôt que soumis.

Littéralement TOUT contrôler est aujourd’hui une impossibilité technique (à ma connaissance). Mais véritablement avoir pouvoir sur tout et toute chose n’empêcherait en rien la surprise, l’imprévu, l’inattendu, dans la mesure précise de nos attentes. Si nous pourrions vraiment dominer le Chaos, alors nous serait-il possible aussi, de temps en temps, de lui laisser un peu de champ libre.

S’autoriser des moments de folie créatrice, un instant de rêverie en écoutant une musique passionnante, l’abandon volontaire de son corps au plaisir de son partenaire, une crise de fou-rire entre amis… dans des espaces-temps appropriés. Des plages de non-contrôle volontaires, qui restent donc, paradoxalement, sous contrôle.

Célébrer ces instants avec choix, n’est-ce pas une marque de réel pouvoir ?

2 – Si c’est arrivé c’est que ça devait arriver

Cette expression courante évoque une hypothétique et indiscernable volonté supérieure qui aurait guidé l’événement en question. Qu’on l’appelle Chaos, Destin, Dieu ou Hasard (ce dernier étant le meilleur moyen de ne pas avoir à se poser la moindre question), l’idée reste la même : nous serions les pantins de forces qui nous dépassent, et, puisque nous ne pouvons lutter, nous devrions tout faire pour accepter, lâcher-prise… comprendre : se résigner.

Que ce soit dans un contexte de joie ou de peine, pour un événement heureux ou désastreux, chaque fois que quelqu’un répète cette expression il affirme en fait sa nature de victime, son incapacité et son refus de faire les efforts nécessaires pour devenir un acteur du monde réel.

Un superbe prétexte pour ne pas grandir, ne pas se responsabiliser et ne pas développer de contrôle sur sa vie et son environnement.

Une telle attitude peut-elle vraiment être saine ?

3 – Le pouvoir corrompt et détruit

A l’inverse, nombreux pensent que c’est justement la quête de pouvoir, qu’elle soit interne (se maîtriser) ou externe (maîtriser le monde) qui est malsaine.

Après tout, si le monde va si mal aujourd’hui c’est à cause de la course au profit non ? C’est à cause des égoïstes qui veulent profiter de la réalité au mépris des pauvres qui n’ont jamais eu de chance n’est-ce pas ? Et puis de toute façon ce sont « tous » les mêmes hein ?

Si les journaux nous le disent c’est que ça doit être vrai. La preuve, même dans les films les méchants sont toujours ambitieux, assoiffés de pouvoir, des industriels ou des chefs politiques évidemment véreux et cruels. Et personne ne veut être pris pour un méchant, pour un vrai méchant s’entend.

On préfère s’identifier au gentil voyou, pauvre, au sale caractère mais au cœur tendre ou a la princesse des rues, capricieuse et écervelée… des rebelles sans cause envers des ennemis la plupart du temps imaginaires et qui iront sacrifier leur vie dont ils ne veulent rien tirer pour une cause abstraite mais que l’on dira noble.

Reconnaissez le fait que l’industrie artistique, de même que le monde médiatique, est orienté pour plaire aux masses.

Une population de fainéants amorphes ne veut surtout pas se remettre en question. Ils veulent qu’on les brosse dans le sens du poil, qu’on leur répète qu’ils ont raison d’être malheureux, que c’est la faute des puissants et que de toute façon, ils ne peuvent rien à faire. A moins peut-être de se cacher derrière des symboles falsifiés en célébrant le fascisme de l’anonymat.

Rien n’a changé depuis l’époque ou Guignol tapait sur le gendarme, à la satisfaction cathartique de spectateurs infantilisés.

Le mal ce n’est pas une poignée d’ambitieux parfois maladroits (comme le sont tout être humain). Le mal c’est l’immense majorité des gens qui ne cherchent pas à développer par et pour eux-même leur capacité à agir pour leur intérêt, avec fierté, le visage découvert et le regard lumineux. Ce sont tous ces démagogues qui prétendent agir pour « le bien commun » (parce qu’ils ne sont pas « méchants » vous savez hein…) au lieu de s’occuper de leur propre corps, leurs propres proches et leurs propres rêves.

• Vous le devez à vous-même

Ne pas choisir est déjà un choix.

Si vous n’orientez pas consciemment votre vie vers l’acquisition de plus de maîtrise, c’est que vous autorisez à autre chose ou à quelqu’un d’autre d‘en prendre le contrôle.

Ballotté d’imprévus en imprévus, guidé par une force mystérieuse ou victime d’un Système corrompu, c’est VOTRE vision des choses qui déterminera qui vous êtes et ce que vous retirerez de votre vie.

Absolument tout diriger n’est pas faisable, mais y aspirer est louable, car cette attitude, cet engagement de vie, développera en vous une attitude de combattant.

Vous ne craindrez alors plus le Chaos mais le célébrerez comme une opportunité de dépassement et d’enseignement. Patiemment alors votre flamme intérieure se renforcera et vous verrez, petit à petit, vos rêves se réaliser, non pas par une obscure et foireuse Loi d’Attraction, mais parce que vous aurez pris l’habitude de combattre, tous les jours et avec toutes vos forces pour devenir un élément important de ce monde.

Vous réaliserez ainsi que vos désirs sont en vous pour être manifestés et non fantasmés, que l’Egoïsme vous enseigne la sagesse de toujours apprendre, que la matière est un terrain de jeu à célébrer avec innocence et que cette planète existe pour être magnifiée… par VOS œuvres !

Si vous comprenez et aspirez à cette expérience, soyez donc les bienvenue sur ce qui, traditionnellement, s’appelle la Voie de la Main Gauche.

Qu’aimeriez-vous changer et comment  acquéreriez-vous le pouvoir nécessaire pour y arriver ?

[VIDEO] Testez l’impressionnante technique de l’arrêt mental

Testez l’impressionnante technique de l’arrêt mental from damiencasoni on Vimeo.

(Je vous recommande l’utilisation d’un casque pour écouter cette vidéo faite avec les moyens du bord, en espérant qu’elle vous plaira.)

TRANSCRIPTION (approximative hein ^^) :

Il nous arrive parfois d’être en proie à des inquiétudes ou une démotivation tellement forte que nous n’arrivons pas à sortir de nos idées noires et à retrouver la paix intérieure.

La technique extrêmement simple que je vous propose aujourd’hui m’a été partagée il y a plusieurs années par le Docteur Pierre-Noël Delatte, inventeur de la psycho-bio-acupressure.

Cette technique, dite de de l’arrêt mental, se déroule en 3 étapes :

  1. inspirer vivement et fortement
  2. prononcer avec fermeté la commande : STOP MENTAL
  3. accueillir le silence intérieur

Bien que je trouve personnellement cette technique assez impressionnante, ne vous attendez pas un miracle ou une illumination exceptionnelle.

Cette technique créé simplement un flottement mental qui permet de reprendre contrôle avant que ne reviennent le flux des pensées. Elle vous permettra donc de briser un engrenage négatif et de repartir sur des idées plus saines et positives.

Essayez donc dès à présent. 🙂

Quel est votre ressenti ?

Marre de bosser pour vivre ? Voici ce que vous pouvez faire.

Imaginez vous être en vacances permanentes. Vous réveiller à l’heure qui vous chante. N’être pressé par aucun rendez-vous. Prendre votre temps.

Cela ne veut pas dire ne rien faire de vos journées ni abandonner un métier qui vous plait.

Cela signifie faire ce que vous voulez (travailler, peindre, danser, dormir, etc) ou, quand et comme vous le voulez sans personne pour vous dire quoi faire. C’est accéder à l’indépendance financière.

Et il n’y a qu’une seule méthode sûre et éprouvée pour un jour parvenir à cet état tant désiré de liberté : accumuler un pactole suffisant à travers les années pour un jour les placer sur des investissements les plus stables possibles.

Vous êtes déçu car vous connaissiez déjà cette réponse ?

Mais la mettez-vous en pratique ?

Mettez-vous chaque mois une partie de votre salaire sur un compte non accessible ?

  • OUI ? Bravo ! Cet article n’a rien à vous apprendre, on se retrouvera bientôt pour un nouvel épisode. 😉
  • NON ?! En ce cas il est URGENT pour vous d’agir et de découvrir pourquoi vous n’auriez pas encore mis en place cette action essentielle d’épargne régulière.

J’aborderais dans cet article trois profils fréquents de personnes qui n’agissent pas pour préparer leur liberté financière :

1 – Ceux qui ne croient pas en eux

Beaucoup ne mettent pas d’argent de coté pour la simple raison qu’ils sont enclavés dans une perception à court terme et limitée d’eux-même.

Ils ne peuvent pas voir à plusieurs années de distance et sont davantage préocuppés par les problèmes du passé que par ce que l’avenir pourrait leur offrir… si ils y travailleraient dès à présent !

Ou bien, fascinés par la morosité médiatique ambiante ils estiment que ce monde est perdu d’avance, qu’ils ne sont que les rouages d’un système trop fort pour eux, qu’ils n’arriveront jamais à vivre la vie qu’ils ont toujours fantasmé.

Ils préférent dire alors que ce n’est pas possible, que c’est un doux rêve et tentent de convaincre aussi bien autrui qu’eux-même qu’il serait même préférable ne jamais y arriver pour le « bien de la société » ou quelque supériorité spirituelle imaginaire…

Mais la vérité sur certains de ces individus est encore plus inquiétante :

2 –  Ce sont des mort-vivants

Ils savent qu’il leur faudra probablement une trentaine d’années, voire davantage au rythme ou ils en sont, pour obtenir la somme suffisante pour COMMENCER à devenir indépendant.

Et quelqu’un qui a dépassé la trentaine aurait tendance à penser que ça n’en vaut plus la peine.

A quoi bon être indépendant financièrement si la jeunesse n’y est plus ?

Autant profiter un maximum dès maintenant non ?

Ils ignorent que la médecine fait des bons spectaculaires qui pourraient très probablement arrêter voire soigner le vieillissement d’ici peu.

Mais ils se voient déjà vieillards. Ils sont de ce fait déjà morts, refusant de se préparer à s’offrir la médecine qui pourrait leur rendre jeunesse et joie de vivre.

Ce biais psychologique ne reste finalement qu’un prétexte de plus pour ne pas s’engager à 100% vers la réalisation de leurs rêves. Tout comme ceux qui ont abandonnés d’avance :

3 – Ceux qui ne se sont pas condamnés à réussir

Ceux-là savent qu’ils devraient suivre un budget, épargner chaque mois, etc.

Mais ils n’y arrivent pas.

Quand vient la fin du mois ils ont déjà trop dépensé, car de toute façon il y a toujours quelque chose à payer non ?

Il suffit cependant d’un simple rendez-vous, voire d’une manipulation en ligne, pour automatiser ses finances et effectuer un virement, chaque mois, vers un compte épargne, sans même avoir à s’en rappeler.

Mais dépenser moins n’est pas évident et exige une restructuration complète de ses habitudes, vers plus de simplicité, un mode de vie un peu plus minimaliste que peu sont prêts à adopter.

• Vous reconnaissez-vous dans l’un ou plusieurs de ces trois profils ?

Ne vous alarmez pas.

C’est là le lot de l’immense majorité d’entre nous, nous avons tous été bloqué un jour ou l’autre par la peur, notre incapacité à nous projeter ou tout simplement notre manque de volonté.

J’ai moi-même été l’incarnation du premier profil : craintif, insécure, préférant le confort de l’échec à la prise de risque nécessaire à toute réussite…

Et pourtant, depuis ce mois de février 2012 je suis enfin libéré de toutes les dettes que j’ai pu avoir jusqu’à présent.

Je peux l’affirmer : je suis maintenant sorti de la merde !

Cela n’a pas été facile, et a nécessité des choix de vie sans concession. Pas faciles, mais pas si difficiles que l’on se l’imagine avant de s’y engager.

• La question qui fait mal : quel autre choix a-t’on ?

Celui de la majorité : attendre.

Attendre la retraite, un héritage, de gagner au loto, n’importe quoi… un miracle inespéré.

Est-ce tout ce à quoi vous aspirez ? Passer votre vie à attendre ?!

Si quelqu’un vous rétorque qu’il est déjà trop vieux ou pour l’instant trop jeune, que la vie est trop dure et qu’il lui est impossible d’économiser ne serait-ce qu’une pièce par mois, bref, si il a 1000 et 1 excuses pour NE PAS AGIR, c’est qu’il a déjà abandonné de vivre.

Fuyez son influence comme la peste !

Vous n’avez nul besoin de vous engager dans un mode de vie aussi extrême que celui de Jacob Lund Fisker, ni même de suivre mon exemple qui a consisté a vivre avec 100 objets pendant plusieurs mois.

Nourrissez-vous d’influences stimulantes, partagez avec vos amis vos encouragements et engagements, suivez également l’excellent blog Objectifs Liberté.

Et faites quelque chose, n’importe quoi, si minime soit votre action, elle vous poussera à changer votre état d’esprit.

Et c’est en changeant votre état d’esprit que vous changerez votre vie.

Quelles stratégies avez-vous ou comptez-vous mettre en place pour avancer vers votre indépendance ?

Avez-vous des conseils supplémentaires à partager avec nous ici sur ce sujet ?

Révoltez-vous ! Déconnectez-vous !

Manque de temps ? De concentration ? Une tendance certaine à la procrastination ? Plus d’énergie ni de motivation ?

Et par dessus tout vous en culpabilisez ?

En vérité je vous le dis (j’ai toujours rêvé d’écrire ça !) : ce n’est pas de VOTRE faute !

Et peut-être vous suffirait-il d’un rien pour découvrir en vous une énergie nouvelle.

Peut-être avez-vous simplement besoin de vous déconnecter.

• Tous dans le même fagot

Venant du mot latin FASCES, (le fagot qui attache, le faisceau, tout comme dans le mot fascisme) la fascination est une absorption complète de l’attention sur un sujet précis, que ce soit la rythmique martelante d’une musique entraînante, le pendule d’un hypnotiseur, l’oeil brillant d’une supposée sorcière ou… plus à propos : la brillance phosphorescente d’un écran d’ordinateur ou de smartphone.

Nous sommes programmés en tant qu’animal pour avoir une perception immédiate de certains patterns récurrents ainsi que de tout ce qui brille.

Et détourner nos yeux de ces miroirs artificiels qui nous servent de moyen de communication ne nous est pas facile.

La religion est l’opium du peuple écrivait Karl Marx.

Celle-ci fut remplacée depuis quelques décades par la télévision, elle-même laissant place ensuite à l’Internet balbutiant, la messagerie IRC, les salons style Caramail, MSN, et depuis quelques années : Twitter et Facebook.

L’idée est la même : vous emporter sur le grand Faisceau de l’évasion mentale, fuir la réalité, et surtout, vous aidez à vous fuir vous-même.

• Coupez le cordon

Remarquez que si vous pouvez passer plusieurs heures devant un écran, deux choses sont à noter :

  1. Qui que vous soyez, VOUS avez un réel pouvoir de concentration
  2. Si vous ne le constatez pas, c’est que vous l’utilisez simplement à mauvais escient

Si vous êtes en surpoids il n’y a qu’une seule raison à cela : vous ingérez trop de calories !

Si votre concentration est saturée, c’est que vous absorbez trop d’informations, et souvent pas des plus utiles.

De même que le jeûne alimentaire aide à reposer l’organisme, de même, un jeûne numérique pourra désencombrer votre mental de cette surinformation superficielle qui nous envahit.

• La méthode est simple

Prenez une soirée complète durant laquelle vous n’allumerez absolument pas votre ordinateur, ni votre smartphone, ni la télévision, ni quoique ce soit qui puisse vous raccrocher au grand Faisceau.

Faites-vous oublier l’espace d’un instant, ne feuilletez aucun bouquin ni magazine, ne discutez avec personne si possible et rencontrez celui que vous avez toujours fuis : rencontrez l’Ennui.

Ne vous allongez pas, ne vous vautrez pas, asseyez-vous bien droit, restez alertes et attentifs !

Préparez un stylo et une feuille de papier, rien d’autre, pas de musique, pas de fond sonore. Ne chantonnez pas, ne parlez pas, ne faites pas de bruit.

Si vous n’avez pas l’habitude d’apprivoiser le Vide vous risquerez de trouver l’expérience très désagréable, mais persévérez tout de même.

Et lorsque l’Ennui sera devenu trop insupportable, gribouillez.

Dessinez, écrivez, faites n’importe quoi, en silence, et faites en sorte que cela sorte de vous. Lâchez-vous !

Personne n’ira juger ce que vous faites et vous avez le droit de balancer vos chef-d’oeuvres à la poubelle quand vous en aurez marre.

Et résistez à l’envie de vérifier vos e-mails, vos notifications et timelines avant d’aller au lit…

• Osez être fascinants

Même si vous passez votre soirée à faire de vilains ronds pas très esthétiques sur une feuille de papier alors avez-vous réussi ici un acte de rébellion suprême.

Vous avez choisi de créer plutôt que de consommer. Vous avez fait un pas hors du grand Faisceau, vous avez goûté à l’inconnu, au Vide ou tout est possible.

Vous êtes devenu une source, vous avez fait un pas vers la maîtrise de la fascination. Et je vous félicite, car beaucoup ont si peu d’estime pour eux qu’ils n’oseront jamais ne serait-ce qu’essayer d’approcher l’Ennui volontairement.

C’est dans le minimalisme, qu’il soit matériel ou mental que vous pourrez respirer, et vous mettre à élaborer votre vie de l’intérieur.

J’écris moi-même cet article de manière déconnectée, certes devant un écran d’ordinateur, mais sans musique, et surtout sans connection internet (j’ai choisi de ne pas en avoir chez moi) et sans contrainte non plus.

Je travaille à ma fascination personnelle à travers ce blog et je rêve de vous emporter, loin du Grand Faisceau mental de la médiocrité ou l’orgueil est pointé du doigt et ou toute fierté est rabrouée.

Et je rêve de vous voir briller, enflammés par vos désirs en cours de réalisation, embrasant ce monde ou le plus beau reste à créer et à partager.

Et si cette rébellion vous parle particulièrement, vous pouvez la propager, paradoxalement sur ces mêmes réseaux sociaux qui veulent retenir notre attention, en partageant cet article sur Facebook, Twitter ou Google+.

Essaierez-vous l’exercice que je vous ai proposé ? Nous ferez-vous part de votre expérience ? 

Autrement, quelles méthodes personnelles utilisez-vous pour vous déconnecter du Faisceau ?

Savez-vous « jeûner le ventre plein » ?

Cette expression contradictoire m’est venue à l’esprit alors que je passais par la phase d’ajustement du Fast-5.

Le mode de vie Fast-5 consiste à jeûner environ 19h tous les jours. Je ne mange que dans une fenêtre située entre 17h et 22h.

Lors des deux premières semaines de ce programme, sitôt que s’ouvrait ma fenêtre alimentaire, je me goinfrais à n’en plus pouvoir. Cette frénésie prévisible est vécue par la grande majorité des pratiquants du jeûne intermittent et à tendance à s’apaiser avec le temps, mais c’est tout de même une expérience assez inquiétante à vivre par moment.

Ce manque de maîtrise de soi, cet abandon à la faim limbique lorsque l’on vient l’heure de briser le jeûne, est une prise de contrôle des cerveaux « primitifs » sur notre raison.

• La cacahuète qui rend idiot

Notre esprit, à l’image d’un courant aquatique, possède une forte inertie : plus on pense et agit d’une certaine façon et plus il est difficile d’aller à contre-courant.

Réussiriez-vous à ne manger qu’une cacahuète face à un bol qui en est rempli ?!

J’étais justement en train de m’empiffrer comme un porc (et pas avec des cacahuètes…) quand m’est soudainement venue cette idée : « Et si j’essayais de m’arrêter… juste un instant ? Et si je me mettais à jeûner aussi le ventre plein ? « 

Après tout, tout va très bien. Mes apports nutritifs sont comblés et je n’ai aucune raison de donner crédit aux inquiétudes infondées concernant le jeûne.

Mon corps s’est bien adapté, jeûner la journée est maintenant facile.

Pourquoi n’essaierais-je donc pas de reporter un peu de cette discipline récemment développée sur ma fenêtre d’alimentation ?

Juste essayer, attendre un peu au lieu de se resservir après avoir fini une bonne assiette.

Poser sa fourchette. Respirer à plein poumon. Ouvrir un livre, aller marcher, peu importe… se déconnecter ! Passer à autre chose… juste un petit quart d’heure… mettre ces cacahuètes hors de vue. 😉

Une fois libéré du courant mental qui nous emportait nous nous étonnons de la facilité avec laquelle nous pouvons revenir, quelques minutes après, les idées claires, avec le choix conscient de continuer à manger ou non.

• « Jeûner le ventre plein » c’est stopper volontairement une série d’actions en chaîne

Pour se rappeler que NOUS avons le pouvoir, que nous avons un libre-arbitre et qu’il est jouissif d’en rester maître.

Jeûne le ventre plein c’est aussi :

  • s’arrêter au plein milieu d’un travail stressant pour aller s’étirer et prendre le soleil. Nous serons plus performant après.
  • éteindre la télévision quand vient une page de publicité, et peu importe ce qu’il adviendra de Kelly et de Stephen dans la seconde partie de l’épisode.
  • limiter consciencieusement ses dépenses même si on vient de recevoir une prime, voire même si nous venons de gagner au Loto, la quantité ne devrait pas encourager l’inconscience.
  • poliment refuser un verre (ou un pétard) quitte à se sentir un peu seul, mais avec cette solide fierté intérieure d’aller à contre-courant et de prendre soin de soi.
  • laisser quelques souvenirs derrière soi au lieu d’en accumuler d’avantage, pour mieux leur rendre honneur et accueillir l’avenir à bras ouverts.
  • attendre encore un peu avant de l’embrasser

A quelles autres actions pourrions-nous aussi attribuer l’expression « jeûner le ventre plein » ? 🙂

Resterez-vous une statistique ?

Quand je consulte les statistiques de mon blog je vois une nette augmentation de nouveaux visiteurs, d’abonnés aux articles (par flux RSS ou par e-mail  ) et d’inscrits à ma liste de Lettres Privées.

Si ce blog commence à se faire connaître, c’est grâce à VOUS et je vous remercie pour votre soutien.

Mais tout ce que je vois moi, du coté administrateur, ce ne sont que des chiffres. Et ceux-ci ne me disent pas grand chose…

Je rêve de fournir à travers Raccourci-Minimaliste du contenu de qualité, devenir une source d’inspiration et de transformation. Mais pour y arriver j’ai besoin de savoir qui vous êtes, ce qui vous a emmené ici… et ce qui vous fait y rester.

Pour répondre à ces questions, j’ai préparé un petit sondage en 7 questions seulement qui vous prendra moins de deux minutes.

Ce sondage est totalement anonyme, vous n’avez aucun nom ni e-mail à entrer pour y répondre.

Aucune question n’est obligatoire, faites comme vous le voulez. Mais plus vous serez précis et plus je saurais comment améliorer ce blog… pour vous remercier.

Le sondage durera jusqu’à la fin de ce mois de février 2012.

Les abonnés à mes Lettres Privées y recevront alors les résultats et sauront en avant-première les changements que j’apporterais à ce blog, aussi bien sur le fond que sur la forme. A l’avenir, je compte faire un mini-sondage chaque mois, exclusivement réservé à ces abonnés.

Si ce n’est pas encore fait je vous encourage donc vivement à vous inscrire à cette liste gratuite.

A bientôt ! 🙂

Le sondage est terminé, merci à tous ceux qui y ont participé !

Mincir sans rien faire c’est facile ! (bilan d’un mois de Fast-5)

Pour ceux qui viennent d’arriver, le Fast-5 n’est ni un régime ni un programme qui consiste à faire quelque chose en plus comme compter ses calories, se limiter à des plats spécifiques ou autre, mais bien de se simplifier la vie et d’en faire moins !

Il s’agit tout simplement de prendre son « petit-déjeûner » à partir de 17h, d’arrêter de manger vers 22h et recommencer chaque jour, en restant totalement à jeun hors de cette fenêtre horaire. Une forme de Ramadan laïque si je puis dire, mis à part que s’hydrater est fortement encouragé, ce n’est pas un jeûne « sec ».

Et c’est carrément le bon plan pour mincir sans rien faire !

Si vous craignez que cela soit dangereux pour la santé je vous conseille de jeter un œil aux 10 idées fausses les plus répandues sur le sujet vous pourriez bien apprendre 2-3 trucs. 😉

Voici donc, après un mois de pratique de cette forme de jeûne intermittent mon bilan complet :

• Les mesures

Les photos avant/après ne sont peut-être pas très flagrantes et je ne me pèse pas, car le poids n’est pas pertinent en soi si je compte gagner du muscle (plus lourd que la graisse) en faisant plus de sport.

Cependant voici les mesures que je prends chaque lundi, toujours prises au plus large, depuis le début de l’année :

  • 2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm(je saute mon petit-déjeûner, break-fast à midi)
  • 2011-12-12 : hanches au nombril (103,5 cm ) – fesses (109,2 cm )
  • 2011-12-19 : hanches au nombril (103,1 cm ) – fesses (108,5 cm ) (adaptation break-fast à 13h30)
  • 2011-12-26 : hanches au nombril (101,8 cm !!! ) – fesses (108,0 cm ) (adaptation break-fast à 15h00 / post repas de Noël)
  • 2012-01-02 : hanches au nombril (102,9 cm) – fesses (107,9 cm) (1er réel jour de Fast-5 avec break-fast à 17h00)
  • 2012-01-09 : hanches au nombril (101,9 cm) – fesses (107,7 cm) (1ere sem de Fast-5)
  • 2012-01-16 : hanches au nombril (100 cm) – fesses (106,7 cm) (2e sem de Fast-5)
  • 2012-01-23 : hanches au nombril (101,3 cm) – fesses (107,5 cm) (3e sem de Fast-5)
  • 2012-01-30 : hanches au nombril (100 cm) – fesses (105 cm) (4e sem de Fast-5 / 1 mois)
  • 2012-02-06 : hanches au nombril (99,3 cm) – fesses (106,4 cm) (5e sem de Fast-5)

C’est donc un franc succès, progressif, en douceur, qui annonce un beau résultat pour les mois à venir.

En revanche je vais avoir du mal à m’affiner au niveau des chevilles avec les compliments de plus en plus nombreux que je reçois sur mon physique en cours de transformation. :3

Je suis pas peu fier il faut dire d’avoir respecté, presque à 100% mon programme… presque…

• 3 écarts dont un délibéré

L’étrange remontée à 101,3 cm de tour de taille le 23 janvier peut venir de nombreuses causes (rétention d’eau, gonflement du à la fatigue, etc.), mais très honnêtement ce lundi-là faisait suite à un week-end festif ou j’ai volontairement brisé mon jeûne le samedi midi.

Nous célébrions un mariage dans le sud de la Nouvelle-Calédonie et un délicieux bougna (plat traditionnel kanak) nous a été servi, je n’ai pas résisté et je ne le regrette pas !  🙂

Deux autres écarts ont eu lieu avant celui-ci, un ou j’ai mangé à midi et un autre à 15h30.

Ces deux fois-ci j’avais mal dormi la veille et je me suis retrouvé dans un état de fatigue avancé ou, fébrile, je me sentais en proie à ce que j’appelle maintenant la « faim totale ».

Une faim qui ne consiste pas en un simple estomac vide qui gargouille un peu, mais une faim qui prend dans les membres, qui réclame du corps entier et presque en tremblotant quelque chose à ingurgiter.

Après avoir connu cette sensation je peux vous assurer que je rigole bien maintenant de la sensation de faim « classique » qui avait auparavant un pouvoir total sur moi.

• Est-ce difficile ?

Je ne vais pas vous mentir, les premiers jours n’ont pas été évidents, et c’est avec un certain choc que j’ai dû reconnaître avoir été totalement obsédé par la bouffe quand s’ouvrait ma fenêtre alimentaire.

Mais au bout de 2 semaines et demie mon corps s’est très bien adapté.

Aujourd’hui je me sens carrément bien, léger, énergique et motivé au point que je pourrais faire du Fast-5 un réel mode de vie permanent.

Nous verrons bien, mais pour le moment je ne pense pas que je m’arrêterais en juin 2012 finalement. 🙂

• Qu’est-ce que je mange ?

Que du plaisir !

J’apprends petit à petit à mieux manger, c’est à dire pas de produits céréaliers (pain, pâtes, riz) ni sucre raffiné durant la semaine, mais je me lâche le week-end.

Rien que dimanche dernier par exemple je me suis fait grave plaisir en mangeant deux pizzas et quatre (4 !) crèmes brûlées !

Oui, on peut tricher et mincir ! 😀

• Et l’exercice physique ?

Rien de très conséquent pour le moment. J’avais pris l’habitude de faire un peu de yoga tous les matins, habitude un peu perdue et en cours de re-calibrage. 😉

Autrement, mon association ayant repris ses activités j’ai pu suivre quatre cours de capoeira dont deux totalement à jeun. Impec.

• Devriez-vous vous y mettre ?

Eh bien mon enthousiasme peut se sentir, mais je ne me permettrais pas d’affirmer que ce style d’alimentation conviendrait à tout le monde.

Mais si comme moi vous avez été en surpoids pendant longtemps et que vous désespérez de trouver une solution, le Fast-5, ou autre méthode de jeûne intermittent, pourrait bien être une solution efficace… et ultra simple !

Evidemment, ne faites rien de stupide, restez attentif aux réactions de votre corps et n’hésitez surtout pas à demander l’avis de votre médecin.

 

Certains d’entre vous ont aussi déjà expérimenté de nouvelles choses dans leur alimentation.

Qu’avez-vous essayé ? Ou en êtes-vous ? Quels en sont les résultats aujourd’hui ?

Comment peut-on en arriver là ?

Qu’est-ce qui peut bien me motiver derrière ce mode de vie un peu marginal ?

Que s’est-il passé dans ma vie qui ai pu m’orienter vers de tels choix ?

C’est ce qu’a voulu savoir mon ami le Funambule Apatride, Jean Bessaudou (que vous pouvez aussi retrouver sur Twitter et Google+), en m’interviewant sur son tout nouveau blog « Les Araignées au Plafond ».

J’ai désactivé les commentaires de ce petit billet pour vous encourager à commenter l’interview directement sur son site. Cela lui donnera un peu de trafic, c’est le moins que je puisse faire pour le remercier. 🙂

 

> Cliquez ici pour lire mon interview

 

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A quoi servent ces Lettres Privées ?

Ce blog se dote dorénavant d’une newsletter, un abonnement gratuit à des Lettres Privées, différentes des articles publics, et en échange de quoi vous recevez mon recueil numérique 42 Raccourcis Minimalistes.

Plus que de vouloir récolter vos e-mails, cette liste de Lettres porte en vérité des objectifs stratégiques a long terme que je choisi de vous révéler entièrement aujourd’hui.

Mais pour bien saisir ces objectifs, il va d’abord falloir aborder le sujet du niveau d’engagement réciproque.

• 4 niveaux d’engagement, ou vous situez-vous ? Et que vous dois-je en retour.

1 – Les passants

Vous êtes un passant si vous faites parti des internautes moyens qui tombent sur ce site par accident ou par curiosité, vont lire un article ou deux puis s’en aller, n’ayant pas trouvé de sujet correspondant à leurs recherches (si tant est qu’ils recherchaient quelque chose).

Puisque je ne cherche pas à plaire au plus grand nombre je ne m’occupe pas de ceux-ci.

2 – Les abonnés aux articles

Ce sont les 90+ lecteurs qui ont trouvé ce blog assez intéressant pour vouloir recevoir les prochains articles directement chez eux, par flux RSS ou par e-mail.

A ceux-ci je me dois de chercher constamment à améliorer la qualité de mes articles. C’est une forme de jeu intellectuel ou je « perds » quand je vois ce chiffre décroître et ou je « gagne » quand celui-ci augmente. C’est un jeu exigeant, envers moi-même, qui me pousse à remettre en question mon talent d’écriture et ma capacité à stimuler une audience.

3- Les commentateurs et les diffuseurs

Ceux-ci sont bien moins nombreux. C’est grâce à eux que le nombre du second niveau augmente… ou stagne ! Ce sont ceux qui retirent un petit quelque chose à travers mes textes et les trouve suffisamment intéressants pour les partager sur Facebook, Twitter, Google+ et qui vont aussi à leur façon me remercier ou me confronter par le biais de commentaires.

Ces individus sont le coeur de Raccourci-Minimaliste. Et ce site dépérira si je ne fais pas battre ce coeur en m’efforçant de répondre aux commentaires, en remerciant ceux qui me font de la pub, en étant attentif aux questions, aux besoins, aux controverses et en orientant mes futurs articles sur ceux-ci.

Les commentateurs et les diffuseurs sont un peu les membres de ma « tribu numérique ». Des individus curieux, qui cherchent de l’information de qualité, tentent de les mettre en pratique, et qui ont souvent quelque chose d’important à dire, à partager, que ce soit IRL ou sur leurs propres blogs à l’instar de mes consoeurs Joanne, Florence et Rachel.

Parce que je compte bien apporter quelque chose de significatif à cette tribu sur le long terme, j’ai décidé de proposer un niveau supérieur d’engagement réciproque

4 – Les inscrits aux Lettres Privées

Si les commentateurs et les diffuseurs sont le coeur de mon blog, les abonnés aux Lettres en sont la tête.

S’abonner à cette liste de diffusion privée, c’est un moyen pour vous de me dire : « Ce que tu fais sur Raccourci-Minimaliste c’est pas mal, mais j’espère un jour que tu iras plus loin, et pour être certain de ne pas louper ça je te laisse mon e-mail. »

A travers ce moyen, je suis donc en train de me constituer une liste d’e-mails de personnes attentives à mon travail et pour qui je désire non seulement améliorer mes capacités de communication et d’inspiration, mais aussi proposer un jour quelque chose qui ira plus loin.

• Le but secret de cette liste de Lettres

Depuis maintenant plus de 3 ans je travaille à un projet que je garde plus ou moins secret et qui synthétise l’ensemble de ce que j’ai découvert et expérimenté en psycho-magie, développement personnel et jeux de rôles…

L’heure n’est cependant pas venue encore de le présenter. Etant mon premier cobaye j’ai encore beaucoup à tester et à peaufiner avant de livrer quelque chose de solide, efficace… et amusant !

Peut-être ne finirais-je jamais celui-ci. Peut-être passerais-je à autre chose de plus pertinent.

Et peut-être que Raccourci-Minimaliste sera laissé à l’abandon comme le fut Savoir Oser Insister en son temps, son ancien blog jumeau.

Si vous pensez pouvoir être un jour intéressé par ce projet, ou si tout simplement vous voulez garder contact avec moi et suivre l’évolution de mon travail à travers les blogs et les ères numériques, alors ces Lettres Privées sont faites pour vous.

• Ce que je vous propose (pour l’instant) avec mes Lettres Privées

Vous avez remarqué que le présent article dénote un peu de par son contenu plus « stratégique » que les autres. J’y ai présenté les relations entre auteur et lecteurs plus ou moins participants ainsi qu’un entraperçu de mes objectifs à long terme.

Pour l’instant, je propose de vous envoyer une fois par mois (pas plus !), un petit compte-rendu privé de mon ressenti quant à mon travail d’auteur-blogueur, dans la même veine que le présent article.

Je vous dévoilerais une petite partie de mon cerveau relié directement à l’écriture de mes articles, sur la forme et sur le fond; aux objectifs pour le mois suivant et le compte-rendu de ceux du mois passé.

C’est ce que je propose pour l’instant, mais, je reste à votre entière écoute, et il est possible que la teneur de ces Lettres mensuelles en viennent à évoluer… selon VOS retours.

Ah et puisqu’il s’agit de mériter votre confiance pensez bien que je ne partagerais ni ne vendrais JAMAIS vos e-mails, ce qui fait que vous ne recevrez aucun spam ni rien qui ne soit pas en rapport avec mon travail.

De même, à tout moment vous pourrez vous désabonner de cette liste. J’ai beau parler d’engagement, cela n’est pas totalement vrai car VOUS gardez l’entière liberté de rester ou non avec moi.

Alors ? On franchit le pas ?

A quel niveau d’engagement vous situez-vous et comment puis-je vous encourager à passer au niveau supérieur ?

Vous savez ce que je compte faire avec mes Lettres Privées, mais vous, qu’en espérez-vous personnellement ?

10 idées fausses sur la nutrition (que vous avez certainement alimenté)

Tout le monde n’a ni l’envie ni le temps d’étudier la diététique. Et pourtant…

…nous sommes nombreux à répéter de bons conseils sur le sujet qui nous ont auparavant été donnés par de prétendus spécialistes, des sportifs, notre maman ou nos potes… de bons conseils… la plupart du temps erronés !

Une fois n’est pas coutume, le billet d’aujourd’hui n’est pas à 100% de moi. C’est le résumé d’un article original de Martin Berkhan, un coach sportif adepte du jeûne intermittent et au physique photoshoppé (okay je suis juste jaloux).

Les informations qu’il y développe me semblent tellement importantes et à contre-courant que je me devais de les partager avec vous.

Si vous avez un bon moment devant vous je vous encourage à lire l’article original en anglais, ou bien sa traduction française complète sur le forum All Musculation.

Pour ceux qui n’ont pas le temps de se plonger dans une longue lecture, j’ai voulu en faire ici le résumé le plus concis possible.

Le top 10 des idées fausses sur l’alimentation :

1 – Manger plus fréquemment booste le métabolisme

Chaque fois que l’on mange, notre métabolisme est stimulé, car il faut de l’énergie pour absorber de l’énergie.

Se basant sur cet apparent paradoxe biologique beaucoup « d’experts » préconisent de grignoter tout au long de la journée pour conserver notre corps dans un état de combustion interne.

Cependant les études prouvent qu’au bout de 24 heures aucune différence en dépense énergétique d’absorption n’a été constatée entre ceux qui mangent 3 fois, 6 fois voire 9 fois par jour.

Eh non, on ne peut pas tricher avec notre corps : manger plus ne fait pas brûler plus de calories.

 2 – Des petits repas pris plus souvent aident à contrôler la faim

Cette affirmation provient en fait d’études aux protocoles de recherche très éloignés d’un train de vie réaliste. La fréquence optimale de repas journaliers est une chose totalement subjective qui se découvre idéalement par l’expérimentation personnelle, en fonction du mode de vie de chacun.

Contrairement à cette déclaration d’ailleurs, de nombreux pratiquants du jeûne intermittent, moi y compris, trouvent que la sensation de faim diminue lorsque l’on mange moins.

3 – Plusieurs petits repas équilibrent le taux de sucre sanguin

Notre cerveau a besoin de glucose pour fonctionner. De ce fait beaucoup ont pensé qu’il était nécessaire de manger très régulièrement pour conserver un taux de sucre minimal et éviter de finir comme des larves décérébrées.

Pas étonnant avec tout ce que tu t’empiffres comme sucre…

Contrairement à ce que l’on peut penser, le taux de sucre sanguin des personnes en bonne santé et non-diabétiques est très stable. Il ne danse pas à longueur de journée et ne va pas se mettre à chuter brutalement si l’on passe quelques heures sans manger… ni même une journée… ni même une semaine à vrai dire car à partir de 84 heures de jeûne le cerveau s’adapte et utilise tout aussi efficacement les corps cétoniques (issus des réserves de graisse).

Imaginez les conséquences dans l’évolution de l’espèce humaine si nous devenions stupides dès que nous devions traverser un paysage sans fruits ni gibier !

L’hypoglycémie véritable, tel que le rappelle le Dr.Herring dans son livre numérique gratuit « Fast-5 » est beaucoup plus rare qu’on ne le pense.

4 – Quand on jeûne le corps passe en « mode famine »

Même argument que pour l’idée fausse précédente. Une période de moins d’une semaine sans nourriture ne mérite pas d’être appelée famine (1st World Problems…) et ne ralentit pas le métabolisme.

A l’inverse même, après 36 heures de jeûne,  la sécrétion d’épinéphrine et de norépinéphrine augmentent de manière importante ce qui aiguise nos perceptions et nous donnent l’envie d’être actif, ce qui tombait bien pour nos ancêtres qui devaient partir chasser plusieurs jours durant.

 5 – Il faut manger toutes les 3 heures car le corps ne peut absorber que 30 g de protéines à la fois

Voici un mythe très répandu dans la communauté des body-builders que vous verrez souvent accrochés à leurs shakes protéinés et leurs huit repas quotidiens à base de viandes et d’œufs.

Si il était exact que le corps ne pouvait absorber que 30 g de protéine par repas notre corps n’aurait pas pu se construire jusqu’à aujourd’hui.

La vérité est qu’ingérer plus de protéines prendra simplement plus de temps pour les digérer et les utiliser.

La digestion d’un repas « standard » (avec carbohydrates et produits raffinés) est encore incomplète 5 heures après. Les acides aminés continuent encore à être libérés dans le flux sanguin et absorbés par les muscles.

Dans le cadre d’une alimentation saine, pleine de fibres et bien protéiné, la digestion véritable prendra encore plus de temps pour s’accomplir.

6- Quand on jeûne le corps cannibalise les muscles

Ce phénomène, appelé catabolisme musculaire, se produit lorsque s’épuise le stock de glycogène dans le foie. C’est un processus progressif et qui nécessite une sacrée période de jeûne véritable (revoir les points précédents) avant de devenir véritablement dangereux.

Les moyens d’éviter ceci sont très simples :

  • Pratiquer une activité physique régulière
  • Avoir une alimentation de qualité, riche en protéines
  • Préférer des périodes jeûnes courts (moins d’une semaine)

A noter que de plus en plus d’études relèvent que le jeûne intermittent augmente la production d’hormones de croissance, ce qui évite ainsi l’atrophie des muscles et contribue même à leur développement !

7- Sauter le petit-déjeûner fait grossir

En fait les « études » qui supportent cette croyance relèvent le fait que la majorité des personnes qui sautent leur petit-déjeuner ont tendance à avoir une hygiène de vie médiocre avec une pauvre qualité de sommeil et des journées pleines de stress « consolées » par le grignotage intempestif de snacks industriels.

Un argument scientifique plus pertinent qui entretien ce mythe est le fait que nous soyons plus sensible à l’insuline le matin. Celle-ci étant alors plus active dans sa régulation du sucre sanguin, elle empêcherait plus efficacement le stockage de ces sucres sous forme de gras, et donc permettrait une transformation plus profitable des nutriments en énergie.

La vérité, c’est que notre sensibilité à l’insuline augmente tout simplement après une période de jeûne, que celle-ci se déroule durant la nuit (quand nous dormons) ou durant la journée.

Là encore, le jeûne intermittent, a pu aider de nombreuses personnes (dont certains diabétiques) à réguler leur sensibilité à l’insuline sur le long terme.

8- Jeûner augmente votre taux de cortisol (et donc vous rendra gros)

Le cortisol, « l’hormone du stress », a pour rôle d’élever le taux de sucre dans le sang (pour faire simple). Il est connu pour générer un tas de troubles médicaux en cas de sécrétion abusive et à de ce fait gagné une sale réputation.

Nulle raison de s’inquiéter cependant, les jeûnes courts n’ont aucune incidence sur cette hormone, ainsi que l’ont prouvé des études réalisées sur les pratiquants du Ramadan.

9- Surtout ne jamais faire d’exercice à jeun !

Même réponse qu’aux idées fausses précédentes.

Si ce sont vos performances qui vous inquiètent, sachez que votre force et votre endurance ne seront pas affectés avant au moins 3 jours de jeûne.

10- « Il faut manger comme un roi le matin, comme un prince le midi, et comme un mendiant le soir. »

« Pas de féculents (carbohydrates) le soir ! » vient souvent en précision.

Parce que, vous savez, tout ça part directement en stock de graisse puisqu’on est inactif quand on dort. Contre-intuitivement (lien article précédent) cependant une étude  intéressante a noté que ceux qui s’alimentent (sainement évidemment) le soir avaient tendance à perdre davantage de masse graisseuse que ceux qui se nourrissent le matin.

Il devient de plus en plus admis que les êtres humains seraient des mangeurs nocturnes !

Pendant des milliers d’années, nous chassions et cueillions la journée, puis nous réunissions le tout en soirée afin de se nourrir en tribu. De nombreux peuples indigènes d’Amérique du Sud, d’Australie et d’Afrique vivent encore de cette façon aujourd’hui.

Mais vous pensez bien que se nourrir une fois par jour, et si possible le soir avec ses proches, va totalement à l’encontre des intérêts industriels et commerciaux…

J’espère que ce résumé vous aura donné envie d’approfondir le sujet en lisant l’article original en anglais, ou sa traduction en français. Vous y trouverez bien plus de détails et de références contrairement à mon blog qui ne se revendique aucunement scientifique.

Si vous avez appris 2-3 trucs grâce à cet article faites-en donc profiter vos amis en le partageant sur vos réseaux sociaux préférés. 😉

Y aurait-il  d’autres mythes alimentaires communs dont vous avez constaté la fausseté ? 

Vous vous fiez à votre instinct ? Mauvaise nouvelle…

« Fais comme tu le sens. »

« Ecoute ton coeur »

« Suis ton instinct. »

Que de bons conseils que nous sommes prêts à donner, et à appliquer, sans même s’interroger sur leur bien-fondé tellement ils nous sont répétés encore et encore…

Quand j’ai annoncé que je me mettais à pratiquer le jeûne intermittent, un ami a relevé que ce n’était pas un comportement naturel et que si la faim me tenaillait il me fallait y céder, car après tout, le corps est censé savoir ce qui est bon pour lui non ?

Si vous faites parti de ceux qui font confiance en leurs ressentis pour faire leurs choix, je vais vous faire passer un sale moment. 😀

• Ce crocodile et ce singe qui font de nous des robots

Cette masse de matière spongieuse que nous appelons « cerveau » est constituée de 3 « niveaux » apparus au fil des millions d’années de notre évolution dans l’ordre chronologique suivant :

  1. Le cerveau reptilien (le « crocodile »): gère l’inconscient vital, des battements de coeur à la respiration, en passant par les réflexes de fuite ou de combat nécessaire lorsque nous sommes en situation de danger physique réel.
  2. Le cerveau mammalien (dit limbique, le « singe ») : gère le subconscient animal, notre désir d’appartenance tribal, nos peurs, nos amours, nos haines, nos émotions basiques en somme.
  3. Le cerveau rationnel (dit neo-cortex, « le penseur ») : les deux hémisphères visibles, lesquels gèrent nos facultés d’abstraction, de création, de raisonnement, de transmission d’information et de prévisions.

Bien évidemment le cerveau est incroyablement plus complexe que cette simplification, mais nous ne sommes pas en cours de neuro-biologie et le résumé ci-haut sert déjà bien le propos.

Ce qu’il faut retenir d’important c’est que plus le cerveau est « primitif », plus il est apparu tôt dans l’évolution, et plus il est vif ! Outrepassant de loin la vitesse du ou des cerveaux « supérieurs ».

Voici pourquoi en self-defense par exemple, on vous apprendra à reprogrammer vos réflexes « reptiliens », sans techniques ni clés complexes qui auront vite faits d’être oubliées dans le feu de l’action.

Voici pourquoi les personnes en grand danger physique témoignent souvent avoir vu la scène en temps ralenti.

Car le Crocodile prend le dessus lorsque c’est nécessaire, sans demander la permission. Et tout va pour le mieux lorsque c’est pour assurer notre survie. Il a eu des millions d’années pour apprendre son rôle après tout.

Le gros problème, c’est que plus souvent qu’on ne veut l’admettre, le Crocodile et le Singe gouvernent nos réactions quand bien même nous ne sommes pas en réel danger !

A l’instar de robots nous avons pris l’habitude de réagir aux stimulus que nous envoie notre environnement et, empressés d’agir sous ce stress, nous nous jetons dans l’action… ou plutôt la réaction préconisée par le Crocodile ou le Singe.

Ainsi naissent les paroles et les actes répréhensibles que nous choisissons ENSUITE de justifier avec notre cerveau rationnel.

Nous voici alors resté des robots biologiques, sans libre-arbitre ni volonté authentique.

Si vous avez tenté ou réussi à arrêter un comportement automatique comme fumer ou parler trop vite vous comprendrez très bien ce que je veux dire.

• Une mise à jour est nécessaire !

Si ces deux cerveaux ont pour objectif de nous aider à survivre, ou est le problème ?

Le problème vient de l’environnement dans lequel ces deux cerveaux ont été entraînés.

Un environnement peuplé de féroces prédateurs, ou la faim cramponne chaque jour nos estomacs lorsque chasse et cueillette sont infructueuses, ou des forces incompréhensibles telles les intempéries se jouent de nous, ou « l’autre » est automatiquement perçu comme une menace, ou nous nous demandons si le Soleil daignera revenir plus tard, ou la mort peut frapper mystérieusement par le biais d’accidents ou de « malédictions » que nous appellerons des millénaires plus tard « maladies ».

On considère que la race humaine telle qu’elle existe aujourd’hui est apparue depuis 200 000 ans.

Notez que nous ne maîtrisons l’agriculture, et donc la nature, que depuis environ 10 000 ans.

A l’échelle de l’évolution 10 000 années est une période ridiculement courte ! Nos programmes instinctifs n’ont pas eu le temps de s’adapter et sont aujourd’hui résolument obsolètes !

Essayeriez-vous d’utiliser un système d’exploitation des années 80 comme MS-DOS sur un super-ordinateur ultra moderne d’aujourd’hui ?

C’est tout à fait possible, mais serait-ce la méthode la plus judicieuse pour générer des choix efficaces ?

Et pourtant c’est ce que nous sommes éduqués à faire de manière automatique. Nous ressentons de vives émotions et nous nous basons sur celles-ci pour régir nos choix, car il ne nous viendrait que très rarement à l’idée d’aller à l’encontre de nos ressentis.

Par paresse, car penser réellement exige un effort souvent méconnu, nous nous confortons en prétextant que nos intuitions recèlent d’une mystérieuse sagesse inexplicable, que nous sommes « guidés » et protégés, etc etc.

Rien de mieux pour se fourvoyer, pour faire et entretenir des comportements destructeurs ou aberrants que nous défendrons ensuite du mieux que nous pouvons.

Pour répondre à mon ami, se baser sur les sensations seules du corps ne suffit donc pas pour faire un choix correct et sain.

• L’exemple du sucre

A un certain moment de l’évolution, il fut nécessaire pour notre survie de repérer et ingérer au plus vite le glucose dont notre corps avait besoin.

Ainsi nous sommes biologiquement devenus drogués au goût sucré, c’était bénéfique pour nous attirer vers les fruits les plus nutritifs.

Aujourd’hui, sachant très bien notre addiction naturelle au sucre, l’industrie alimentaire en met partout et sous des formes les plus industrialisées.

Si je n’écoutais que mes sensations, je finirais cette boîte de snacks à moi tout seul après la première bouchée.

Si je faisais l’effort d’écouter ma raison, je ne m’autoriserais même pas une bouchée !

• La solution ?

Elle est difficile, et trop peu aujourd’hui en font l’effort, et je peux pourtant la résumer en 3 étapes :

  1. Se renseigner
  2. Essayer par soi-même.
  3. Analyser les résultats.

Contrairement aux réactions du Crocodile et du Singe ces étapes prennent du temps, elles nécessitent de l’organisation et de la persévérance. Et plus que tout, on ne nous apprends pas à les appliquer correctement ! Ce n’est pas courant et ce n’est même pas encouragé !

Je sais cependant que mes lecteurs sont intelligents et curieux… pour la plupart ! :p

Je serais donc ravi d’apprendre quand avez-vous pour la dernière fois muselés vos sensations quand vous saviez qu’il était logique d’en faire autant, et qu’en avez-vous retiré ?

Connaissez-vous le minimalisme alimentaire ? (mon nouveau défi pour 2012)

Les premiers hommes vivaient ainsi car ils ne connaissaient ni l’élevage ni l’agriculture.

Plus tard, les dévots le pratiquaient pour se purifier et se rapprocher de leurs dieux.

Aujourd’hui, un nombre croissant d’occidentaux le redécouvrent et en tirent des bienfaits aussi variés qu’une perte de poids durable et une longévité scientifiquement prouvée…

• Le minimalisme alimentaire : le jeûne intermittent

Définition :

• Jeûne : période d’abstention alimentaire volontaire = ni manger ni boire quoique ce soit de calorique.

• Intermittent : de manière épisodique, sur des durées relativement courtes.

Sauter un repas est donc une forme simple de jeûne intermittent, bien que les jeûnes les plus efficaces requièrent une durée de 16 à 24 heures.

Le jeûne que je pratique est appelé Fast-5, et vous pouvez télécharger un livre numérique GRATUIT et complet par l’auteur de cette méthode ici même : www.fast-5.com

Je vous le résume cependant en deux phrases :

  1. Il s’agit de manger à volonté… uniquement dans une fenêtre régulière de 5 heures toutes les 24 heures.
  2. En dehors de ces 5 heures ou tout est permis, aucune calorie ne doit être ingérée. Sont donc uniquement autorisés l’eau (et en quantité !), le thé et le café (sans sucre évidemment).

• Mais pourquoi tu fais ça ?!

Car comme beaucoup de monde je suis un obsédé de la bouffe.

Car comme un nombre croissant d’occidentaux je suis en surpoids, depuis plus d’une dizaine d’années, et je refuse de continuer ainsi !

J’ai donc cherché, et trouvé par le Fast-5, un moyen à long terme de changer mes habitudes alimentaires pour arriver à réussir mon défi qui est le suivant :

En juin 2012, je serais passé de 104 cm à 94 cm de tour de taille, en optimisant mon alimentation (par le jeûne intermittent et un choix de nourriture de qualité) et en augmentant mes exercices physiques.

• Est-ce vraiment bon pour la santé ?

Les bénéfices du jeûne intermittent semblent impressionnants et sont corroborés par de nombreux pratiquants :

  • une perte de gras assez rapide (500 g par semaine en moyenne)
  • une stabilisation de l’insuline, bénéfique pour les diabétiques et qui empêche la reprise de poids typique des régimes yo-yo
  • une réduction de la pression sanguine
  • une sensation de faim diminuée sur le long terme
  • une attirance accrue pour la nourriture saine
  • une énergie croissante au quotidien
  • une sensation de clarté mentale inégalée
  • une longévité assurée grâce au principe de Restriction Calorique

Que de belles promesses !

Sont-elles vraies ?

Comme toujours, il n’y a qu’une seule façon de le vérifier : essayer par soi-même !

Voici pourquoi après avoir relaté mon chemin vers la simplicité matérielle, ce blog servira maintenant également à suivre mon Raccourci Minimaliste vers la minceur, la santé et la vitalité !

Je suis persuadé que vous avez de nombreuses questions et arguments sur le sujet du jeûne intermittent. Je compte bien en parler donc dans les semaines qui suivent mais en attendant je ne saurais  que trop vous conseiller de faire vos propres recherches sur le sujet, en français, ou en anglais sous le terme « Intermittent Fasting ».

Je suis également persuadé qu’il se trouve parmi vous des pratiquants du jeûne volontaire, sous quelque forme que ce soit.

Ce serait en ce cas un plaisir que d’avoir ci-bas votre petit témoignage sur votre expérience.

Quelle méthode avez-vous ou pratiquez-vous encore aujourd’hui ?

Comment l’avez-vous découverte ?

Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Au plaisir de vous lire !

Le minimalisme n’a jamais été aussi fun !

Quand les gens apprennent que j’ai choisi de vivre avec moins de 100 objets (bon d’accord ce n’est plus d’actualité), une réaction revient fréquemment :

« Ah ? Moi je pourrais jamais ! »

Jamais… comme si la chose relevait d’une impossibilité physique alors même qu’une part importante de l’humanité vit avec bien moins de 100 possessions.

Et de là le lien est très vite fait : le dépouillement, dans l’esprit populaire, c’est pour les pauvres… ceux qui ne peuvent faire autrement, ou pour ceux qui n’aiment pas vraiment vivre et préfèrent la mortification quotidienne.

Sérieusement ?

Vous pensez vraiment qu’un mec comme moi choisirait un mode de vie qui va à l’encontre des valeurs de ce blog ?

Liberté, Richesse, Sécurité… et FUN !

Vivre en mode minimaliste est amusant.

Amusant et bigrement intéressant !

Jusqu’où devrais-je aller ? Jusqu’où puis-je aller ?

Sans aspirer à vivre avec le nombre assez radical de 100 objets (ce qui n’est pas approprié à tous les cas), vous êtes tout de même nombreux à être intéressés, ne serait-ce qu’intellectuellement, par la démarche minimaliste.

Et la plupart du temps, avouez-le, vous savez que vous vous sentiriez mieux dans un environnement plus épuré, désencombré.

Mais vous procrastinez pour vous débarrasser de tout ce qui vous encombre, ou vous vous inquiétez outre mesure sur les bons choix… jeter ou garder ? Comment faire le juste choix ?

36 solutions amusantes pour agir

Bonne nouvelle pour tous ! Ma copine Joanne Tatham de Vie Simple vient de publier son premier guide numérique destiné à tous ceux qui ne savent pas comment entamer leur désencombrement.

(Cliquez sur l’image pour tout savoir !)

 

Ce que j’ai particulièrement apprécié, outre le style agréable de Joanne, c’est l’aspect vraiment ludique de ces astuces.

Seul ou en famille, vous trouverez dans ce livre numérique de nombreuses idées pour faire du désencombrement de véritables jeux qui vous permettront tout aussi bien de simplifier votre vie que de vous faire réaliser certaines choses sur vous-même…

Vous pourriez être étonné de vous retrouver à vous débarrasser enfin d’objets que vous ne penseriez jamais jeter, et en conserver d’autres que vous auriez pu oublier à travers le temps, tout en redécouvrant leur vraie valeur. 🙂

Une voie ludique vers un minimalisme conscient et personnalisé. 

Ah, et comme je me suis promis d’être toujours transparent auprès de mes lecteurs, sachez que si vous commandez cet e-book (€ 12 seulement avant le 4 janvier 2012 !) je toucherais 50% sur chaque vente réalisée en partant depuis Raccourci Minimaliste.

Eh oui, on est comme ça entre blogueurs, toujours dans une optique gagnant-gagnant. 😉

Bonne lecture à vous, vous ne le regrettez pas, et on se donne rendez-vous sur le blog de Joanne pour en parler et pour la féliciter. 🙂

Nouvel appartement, nouveaux défis

En juin 2011, j’ai accompli mon défi de plus vivre qu’avec 100 objets. 98 possessions, selon les règles du jeu, me suffisaient même amplement.

 

Règles du jeu bénéficiant largement des avantages des collocations ou j’ai toujours habité depuis.

 

Aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, j’ai un appartement à mon nom et à moi seul.

 

Certes, un studio de 20m2 a pour intérêt, non seulement d’être économique, d’aussi m’empêcher de tomber dans une consommation et un meublement excessif.

 

Et pourtant, les choses peuvent aller très vite !

 

Une table basse, de la vaisselle, des fournitures, un matelas, etc.

 

Vivre avec 100 objets en comptant l’électroménager (qui désormais m’appartient et devrait être compté) me semble difficile.

 

Mon mobilier

 

Il s’agit tout d’abord d’éviter le superflu :

  • télévision : pour quoi faire ? Mon cerveau est assez influençable comme ça (et c’est pas plaisant de le reconnaître) pour que j’ai à l’éponger avec des publicités et des programmes abêtissants !
  • micro-ondes : la facilité et la rapidité… mais à quel prix ? Les études sur la nocivité des ondes sont-elles toutes fiables ? Inutile d’être paranoïaque mais il faut avouer que réchauffer ses plats à la poêle réhausse la température plus uniformément et avec meilleur goût que ne l’ont fait tous les micro-ondes que j’ai pu utiliser jusqu’alors.
  • lit : pas besoin d’un « vrai » lit. Un grand matelas très fin posé à même le sol me convient largement. Certains considère ce choix comme spartiate, mais en ce qui me concerne je n’ai jamais aussi bien dormi que de cette façon, sur un sol bien ferme, mais pas trop.

 

Ce qui me semble indispensable :

  • un frigo : dans mon pays que j’adore, la température en été dépasse facilement les 30°C, autant dire que tout aliment laissé à l’extérieur le matin se retrouve gâté le soir même.
  • un ventilateur : raison similaire au frigo.
  • une gazinière : pour apprendre petit à petit à aimer faire de la cuisine saine !
  • une hotte filtrante : quand on vit dans un 1 pièce, on ne veut pas que l’ensemble de l’appartement se mette à sentir la viande ou le poisson… la hotte n’est pas un luxe pour moi, mais une nécessité olfactive.
  • un « placard »: en aluminium, démontable facilement, je l’adore. Pratique pour ranger ses vêtements.
  • une table basse : pour y poser l’ordinateur portable et les papiers.
  • un étendoir : petit modèle puisque je n’ai pas de terrasse ou j’aurais pu le mettre.

 

Les petits plus :

  • une machine à laver : clairement, j’aurais pu laver mes vêtements (peu nombreux à la main). La lessive à la main ne me rebute pas, mais l’essorage, avec une machine à 1200 tours/minute est inégalé, et très pratique lorsque l’on a ni terrasse ni balcon et que l’on doit faire sécher son linge DANS son appartement !
  • un meuble-comptoir : très pratique pour séparer un peu le coin cuisine du reste de la pièce et pour y poser, dans ses étagères les couverts et condiments.
  • deux autres tables basses (!) : oui bon je suis encore en rangement, il est fort probable que je me débarrasse de l’une, voire des deux dans les semaines à venir, en attendant elles restent pratique pour y poser quelques affaires.

 

Combien d’objets ai-je aujourd’hui ?

 

Aucune idée. Mais il est clair qu’il me faudra faire un peu de vide, j’ai récupéré trop de couverts de mon ancienne collocation par exemple.

 

Allez, si le coeur vous en dit je pourrais faire un nouveau comptage complet dans les mois qui suivent.

 

En attendant je profite de cet article pour remercier publiquement ma môman qui m’a trouvé de bonnes affaires d’occasion avec la machine à laver et l’armoire, ainsi que les deux amis qui m’ont aidé à installer la hotte, la gazinière et la machine à laver.

 

Avant de se retrouver dans un prochain post, quels sont les conseils que vous pourriez me donner pour optimiser au mieux mon petit studio ?

Merci d’avance ! 🙂

Depuis que je n’ai plus de voiture…

J’ai vendu ma voiture en octobre 2011.

Un acte radical pour couper court à un endettement et des frais divers qui auraient encore duré au moins deux ans de plus.

 

Je n’ai plus de voiture, et en deux mois j’ai appris :

  • qu’une petite marche le matin est un moyen idéal de faire le plein de soleil et ciel bleu (nous sommes en été) avant de commencer son travail.
  • qu’une petite marche le soir pour rentrer chez soi est excellent pour décompresser de sa journée et se libérer l’esprit.
  • que la plupart des gens, d’accord, pas tous, mais la plupart, vous sourient et vous disent aussi bonjour en retour lorsque vous les croisez
  • que mes amis seront toujours là pour soutenir mes projets et faire la fête avec moi aux quatre coins du pays en m’emmenant dans leurs véhicules
  • qu’il est possible, avec infiniment de patience et de discipline de sortir de l’endettement, d’en voir au moins le bout du chemin
  • à porter un sac de randonnée chaque jour dans lequel je garde mes rechanges (pour éviter de sentir le fennec au taf).
  • à me renforcer devant le regard des gens, qu’ils soient à pied, en deux roues ou en voiture, me dévisageant devant ma dégaine de touriste à sac à dos
  • que ma ville recèle de petites merveilles, des petites scènes de mystère ou de beauté que l’on ne découvre qu’en marchant, et que l’on ne revoit jamais plus
  • et pour en découvrir d’autres encore, à être vigilant, patient et éveillé (dans la mesure d’une bonne nuit de sommeil !).

 

Vivre sans voiture n’est pas donné à tout le monde ni aux habitants de toutes régions.

 

J’ai la chance d’habiter à quinze minutes de mon lieu de travail et au coeur de Nouméa, capitale de la Nouvelle-Calédonie.

 

Conserver une voiture, si importante dans l’estime du calédonien moyen, n’aurait eu strictement aucun sens pour moi.

 

Mon ego se porte bien, mes jambes et mon porte-feuille on ne peut mieux, et la vie n’a jamais été un aussi beau sentier à parcourir.

 

Et vous ? Avez-vous appris à vivre sans quelque chose qui vous semblait essentiel ? Quoi donc ? Et qu’en avez-vous appris ?

 

42 Raccourcis Minimalistes ! 42 est la réponse !

ENFIN !

– Je l’ai promis… le voici. « 42 Raccourcis Minimalistes », le document qui compile les conseils de 15 blogueurs !

– Hey attends ! C’était pas 100 Raccourcis Minimalistes normalement ?!!

– Hmmm… eh bien oui, c’était l’objectif initial. Cependant je dois reconnaître avec humilité avoir mal dirigé le projet. J’ai fais quelques erreurs de débutant en ne fixant pas dès le départ une deadline pour les participants, quelques problèmes dans les e-mails, etc. 🙁

– Ben c’est malin !

– Oh ça va hein ! Le document est totalement gratuit, libre de partage, et vous n’avez ni à Twitter ni à « Liker » ou « Sharer » ou quoique ce soit pour le télécharger et en faire ce que vous voulez !

– Ah, bien.

– Et puis je dois surtout sincèrement remercier tous les participants au projet qui ont fait l’effort de rédiger des conseils pertinents et concis. Vous verrez, c’est de qualité. 🙂

D’ailleurs j’espère vraiment n’avoir oublié personne durant ma compilation !!! Si c’est le cas dites-le moi je tâcherais de rectifier le tir au plus vite. :/

– Mouaip… bon je le télécharge ou ?!

– Eh bien le document est libre, mais pour le recevoir vous aurez simplement à vous inscrire à ma toute nouvelle liste de Lettres Privées (newsletter) que j’essaierai de vous envoyer une fois par mois avec du contenu exclusif. 😉

Pour ce faire cliquez ci-dessous :

 

– Okay ! Un dernier mot ?

– MERCI à tous ! 😀

6 mois écoulés pour réussir mon défi, qu’en est-il ?

Vous avez pu le constater, j’ai été très peu bavard ces dernières semaines sur ce blog.

Nous avons franchi le 1er juin 2011, date limite de la réussite de mon défi, je me dois de faire un topo rapide pour les chaleureux lecteurs qui m’ont soutenus jusque là, puis expliquer la raison de mon long silence récent et mes projets à venir. 🙂

LE TOPO

Alors, tel qu’expliqué sur ma page « Commencez ici », je devrais aujourd’hui :

• Vivre avec 100 objets

Autant vous le dire tout de suite, c’est peut-être le seul point de mon challenge qui est à peu près réussi… je n’ai pas compté récemment l’ensemble de mes possessions personnelles, je pense sincèrement vivre avec moins de 100 objets, mais ceux-ci sont loin de correspondre encore à la liste finale que je désirais atteindre.

J’ai vendu beaucoup de choses inutiles, donner des affaires, des livres… il me reste encore quelques objets qui se vendent petit à petit grâce à mes annonces locales sur l’internet calédonien et que je n’utilise pas en attendant.

Le point le plus réussi de tous concerne le scan de tous mes documents administratifs pour enfin me débarrasser de l’horrible classeur rose qui les contenait tous !
J’ai scanné et sauvegardé plus de 98% de mes papiers, il me reste encore quelques feuilles concernant mes assurances-vie, je peux dire sans me tromper que la semaine prochaine j’aurais TOUT scanné ! Je garde néanmoins des papiers apparemment très importants (impôts, relevés de retraite, etc) dans une chemise A4.

• Vendre ma voiture et me déplacer à vélo

Ah… cette voiture qui m’a pris la tête et que j’ai tenté de vendre comme un dingue en en descendant le prix au long des mois…
Cette voiture que j’utilise encore tous les jours et les week-end pour aller camper, pique-niquer, emmener des amis…

Un deal a été conclu avec 2 de mes amis. Lorsque l’un d’entre eux, détenteur d’un scooter, sera en CDI dans son travail, il achètera la voiture de l’autre ami qui récupérera la mienne. Pour ma part j’achèterais le scooter du premier. Une triangulation de bon aloi. Une bonne idée que nous mettrons en pratique en octobre, lorsque le loyer de ma voiture aura atteint 2 ans pleins et que je pourrais la vendre sans majoration de cessation de crédit… et si mes deux amis sont encore ok pour le deal.

Bref… affaire à voir, mais il sera certainement plus judicieux pour moi de la vendre en octobre dans tous les cas, son prix sera devenu bien plus attractif.

• M’assurer une sécurité personnelle

Ah ce fameux BOB… eh bien… j’ai un sac à dos.

Point.

Je lutte encore pour remonter la pente financièrement, je me débrouille pas mal d’ailleurs, et je n’ai pas souhaité dépenser actuellement encore plus d’argent que je n’ai pas… je reste encore déterminé à réussir ce point-ci, mais il me prendra plus de temps.

• Un article par semaine

Plusieurs semaines de silence montrent bien que je n’ai pas pu tenir cette discipline… :/

Pourquoi un tel retard ?

Notez que je parle de retard, et non d’échec ! 😉

On échoue que lorsque l’on abandonne, ce qui n’est aucunement le cas ici.

Depuis plus de deux mois maintenant je réorganise mes habitudes et mes priorités.

La découverte du système des assiettes tournantes couplée à mes priorités de Darkworker m’ont obligé à revoir et travailler mes bases : sport 4 fois par semaine, davantage de contacts sociaux, régularisations administratives, médicales, recherches personnelles pour une assurance-vie en langue anglaise…

C’est que je suis depuis plusieurs mois engagé dans une longue procédure difficile et je crois certainement unique sur mon île, en tout cas rare encore de part le monde : je veux établir un contrat de suspension cryonique.

Je n’en dirais pas plus sur le sujet, pas sur ce blog en tout cas, vu les réflexions assez saugrenues et des interminables débats provoqués par ceux résolus à pourrir (ou être incinéré, ça semble être devenue la mode).

Et maintenant ?

• Raccourci Minimaliste : le projet

… est bien évidemment toujours d’actualité ! Je suis résolu à avancer sans cesse vers plus de liberté, de richesse et de sécurité, et je me sens réussir, petit à petit, avec persévérance.

Tout ce que j’ai écris sur ce blog, j’y tiens encore et je travaille pour le réaliser, mais cela me prendra bien plus de temps que je ne me l’imaginais.

Je Sais ce que je veux, j’Ose faire de nouvelles choses, et j’Insiste jusqu’à avoir un résultat à étudier. 🙂

• Raccourci Minimaliste : le blog

Autant l’avouer tout de suite. Je n’ai aujourd’hui plus l’énergie mentale le soir pour me poser et écrire des articles de qualité.

J’avais lancé ce blog, comme beaucoup, dans une optique de monétisation à long terme, suivant les conseils d’Olivier Rolland et d’Everett Bogue notamment.

Mais c’est grâce à la formation vidéo de Jean de WebMarketingJunkie que j’ai finalement compris ce qu’était le vrai marketing, du fond à la forme, et que je n’étais pas encore prêt à me lancer dans un tel travail continu… qu’il me fallait auparavant repenser l’ensemble de mes habitudes de vie, le minimalisme restant un raccourci efficace j’en reste persuadé pour se dégager plus de temps et d’énergie une fois bien vécu.

• Le projet 100 Raccourcis-Minimalistes

Je l’ai promis, un pdf gratuit compilant des conseils de plusieurs blogueurs. Je vais le finaliser au plus tôt, sans plus attendre de nouvelles de la part des blogueurs participants retardataires.

Il contiendra donc moins que 100 conseils, mais ceux-ci sont très intéressants vous verrez. 🙂

A quand la suite ?

Sincèrement je ne sais pas. Je me suis fait un peu violence pour rédiger ce présent billet, mais il était nécessaire.

J’ai des dizaines d’articles non terminés, sur Evernote, sur le débat de la prise de pouvoir personnelle, et tant d’autres…

Le prochain sera très certainement l’annonce de la publication gratuite de mon .pdf et vous n’aurez aucunement à diffuser quoique ce soit sur Twitter ou Facebook cette fois-ci. 😉

Allez, on se revoit dans pas (trop) longtemps. Prenez bien soin de vous, simplifiez votre vie, même si ça demande beaucoup de travail au préalable, vous vous sentirez profondément serein… et en évolution. 🙂

Vous vous sentez perdus ? La solution en 3 étapes.

Souvent dans la grande aventure de la vie il arrive que nous ne comprenions pas ce qui se passe, nos sentiments semblent être en proie au chaos et ou nous nous demandons si nous savons vraiment ce que nous voulons…

Avez-vous déjà traversé une telle phase ?

Félicitations !

C’est la preuve que vous êtes en route, peut-être en pause et indécis pour le moment, mais que vous avez fait du chemin ! Que vous êtes vivants !

Récemment, j’ai réalisé que je n’avais finalement peut-être pas si envie que ça de vendre ma voiture… que c’était un outil bien pratique pour emmener mes amis, pour sortir m’amuser, me sentir libre. Et mes petites annonces sur internet ont progressivement disparus sous l’amoncellement des nouvelles, je ne recevais plus aucun appel mais finalement, ça m’arrangeait pas un peu comme ça ?

Un ami m’en a même fait la remarque, mon enthousiasme à me débarrasser de ma voiture semblait passer sous le confort et les loisirs qu’elle m’offre. J’ai même esquissé la pensée de finalement pouvoir la compter dans mes 100 objets

Mes émotions étaient confuses… je me suis manifestement perdu en chemin.

Pas d’inquiétude. S’égarer en chemin est normal et il suffit de suivre 3 étapes très simples pour savoir de nouveau quoi faire. 🙂

1) Sortir sa carte

Encore faut-il en avoir une ! Il n’est jamais trop tard pour en dessiner une soi-même, ce qui est d’ailleurs préférable au fait d’utiliser celle d’une autre qui sera toujours moins adaptée à vos besoins, voire carrément erronée !

C’est la raison pour laquelle je déconseille personnellement de demander son chemin. Si vous ne savez plus ou vous voulez vous rendre et si votre situation présente vous confonds, personne ne pourra vous aider, vous soutenir peut-être, vous guider certainement pas. Dessinez vous-même votre carte, en plus c’est marrant ! 🙂

Concrètement :

Dans ma dernière liste j’ai inclu un cahier de brouillon. En fait c’est ce à quoi il ressemble, mais pour moi c’est l’arme absolue, un puissant grimoire de Sorcier ! ^^

Dans ce cahier fourre-tout ou j’écris et gribouille à volonté j’ai posé à plat ma situation actuelle par rapport à mon petit chaos émotionnel. J’ai mis un nom sur les obstacles que je traverse, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, j’ai noté en vrac mes désirs du moment, même les plus « futiles », mes craintes, j’ai fais des petits schémas, des dessins, sans ordre voulu.

En jouant ainsi à externaliser ses Spectres intérieurs on leur donne forme, on reprend pouvoir sur eux. Et alors que le processus en lui-même est très bordélique, petit à petit, en quelques minutes a peine semble se dessiner les grands repères de la situation actuelle, la carte de ma position géopsychique.

J’avais une idée plus claire de mon présent, mais ce n’était pas encore suffisant pour savoir quoi faire (ou ne pas faire !).

2) Se référer à sa boussole

Une boussole parfaitement aimantée marquera toujours fièrement le Nord et vous servira, en conjonction avec votre carte, a comprendre ou vous avez fait fausse route… si tel est vraiment le cas ! Il peut arriver que nous nous sentions perdus alors que nous avons juste besoin de repos, ou peut-être sommes-nous toujours sur le bon chemin mais qu’un sombre nuage imprévu nous empêche de nous en rendre compte.

Lorsque vos yeux, ou vos émotions, ne sont pas fiables, il convient de se référer à un outil qui ne se trompe jamais… votre boussole intérieure.

Concrètement :

Ce que j’appelle ici la boussole c’est une force mentale qui va vous emmener coûte que coûte à bon port. Pour faire mienne cette énergie, j’utilise une technique de Projection mentale : je m’imagine, moi, dans 20 ans, dans un futur totalement idéalisé. Un fantasme sans aucune limite ni contrainte (quelles soient physiques, mentales, morales, technologiques, etc.). En m’autorisant la création d’un Moi-Futur Divin (n’ayons pas peur des mots 😀 ) et en le rendant réel à mon imagination il se passe une véritable Sorcellerie intérieure…

J’en créé la Probabilité ! Cet avenir est maintenant possible. Pas « réel », ni « manifesté » tel que voudrait nous le faire croire les marchands de la Loi d’Attraction, oh non ! Mais l’état d’esprit qui habite mon Moi-Futur peut m’habiter dès à présent alors que je m’Identifie à Lui. J’en deviens totalement magnétisé, ma boussole est activée, je SAIS ce que je veux être, je me SENS attiré vers ce futur… je ne sais peut-être toujours pas précisément quoi faire, mais j’ai retrouvé l’énergie d’agir !

Ce qui me permettra de…

3) Faire un premier pas

Si vous ne savez pas ou vous êtes, après avoir pris vos premiers repères environnementaux et avec votre boussole en main, il vous suffira maintenant de faire peut-être la chose la plus difficile : un premier pas.

Vous n’aurez aucune certitude quant à savoir si vous reprenez la bonne route ou si vous vous en éloignez encore, mais le seul et unique moyen de le vérifier consistera toujours à bouger.

Alors, après quelques jours de marche pourrez vous ressortir votre carte et votre boussole, et pourrez vérifier avec clarté votre situation par rapport aux nouveaux éléments apparus sous votre regard. 🙂

Concrètement :

Incapable de savoir quoi faire et me sentant fléchir mentalement parlant je suis retourné aux bases. J’ai repris le sport de manière assez éprouvante (aïe les abdos !), le yoga, la méditation… en somme j’ai brûlé et raffiné du Mana, mais bon, développer le sujet sera pour une autre fois. 😉

Après m’être senti renforcé sur mes bases fondamentales j’ai pu trouver le « courage » de faire une action, toute bête, ridicule et évidente. J’ai tout simplement réactualisé mes annonces sur internet pour vendre ma voiture.

D’ailleurs si vous êtes un lecteur calédonien vous me rendrez un fier service en diffusant cette annonce sur votre page Facebook par exemple. Je vous remercie d’avance, vous gérez comme on dit. 😉

Mise à jour : cet article date un peu, ma voiture a été vendue il y a un bon moment maintenant. 🙂

Au moment ou j’ai réécris l’annonce, baissé le prix (encore… gasp !) et appuyé sur « Validez », un petit sourire est venu naître sur mon visage. Je sais que vendre cette voiture servira mes intérêts.

Je sais que quoiqu’il advienne je trouverais toujours une solution aux nouvelles embûches qui viendront sur ma route. Il me faudra rester vif et actif pour trouver des moyens de me déplacer pour faire les courses, pour sortir m’amuser, voir mes amis, etc.

Mais ce sont de tels challenges qui me permettront de renforcer toujours ma volonté… de me rapprocher de mon Moi-Futur…

Vivre avec 100 objets… ma liste a changé ! (avec une petite surprise !)

Que le temps passe vite !

Dans moins de 2 mois maintenant il me faudra avoir réussi mon défi… vendre ma voiture (personne n’en veut je vais devoir casser le prix !), vivre avec 100 objets, m’assurer de m’orienter vers toujours plus de liberté, de richesse et de sécurité.

Ne faisant rien au hasard, je vous avais déjà présenté la première version de ma liste de 100 objets il y a maintenant plus de 4 mois.

Autant vous dire qu’avec les deux déménagements que j’ai vécu (et tout ce que j’ai donné et vendu comme durant la brocante de la photo ci-dessus) ma liste s’est pas mal modifiée !

J’ai voulu en profiter pour vous la présenter d’une manière un peu différente et plus agréable… parce que…

• Je vous prépare une surprise !

(Blogueurs ? Ca vous concerne surtout en fait !)

Peu après avoir mis en ligne ce blog, j’ai pris contact avec de nombreux blogueurs et j’ai eu une idée, directement inspirée d’un projet qu’avait déjà réalisé Webmarketingjunkie : offrir un e-book gratuit aux abonnés de ma (future) newsletter qui leur permettra de découvrir d’autres blogs dans le domaine du développement personnel, du dépassement de soi, etc.

Si vous êtes curieux de savoir en quoi consiste ce projet, appelé « 100 Raccourcis Minimalistes » vous pouvez le découvrir en cliquant ici.

Cependant je pense avoir manqué de fermeté en affirmant aux inscrits qu’ils avaient tout le temps voulu pour me livrer leur participation… c’est ma faute. Maintenant je sais que poser des deadlines est impératif dans l’aboutissement d’un objectif ! 🙂

On ne me prends donc plus vraiment au sérieux avec ce projet et certains blogueurs semblent s’être désistés (en tout cas je n’ai reçu aucune réponse de leur part !)… j’ai donc trouvé le moyen de vous prouver que ce projet me tient à coeur et qu’il est plus que jamais d’actualité ! 🙂

• Découvrez-en la maquette en avant-première !

Pour accéder à la seconde version de ma liste de 100 objets il vous suffit simplement de cliquer sur l’image ci-bas.

Il vous sera alors demandé de vous connecter soit sur Facebook, soit sur Twitter, afin de partager automatiquement un lien vers l’adresse de mon blog.

C’est tout ce qui vous est demandé. Pourquoi je fais ça ?

Eh bien pour augmenter mon trafic de manière virale, pour davantage faire connaître non seulement mon défi, mais aussi mon projet « 100 Raccourcis Minimalistes » et augmenter mes chances d’intéresser des blogueurs qui pourraient y contribuer de manière très positive.

Autrement dit, c’est dans votre intérêt, dans notre intérêt ! 😉

Recevez sans plus tarder mon petit document-liste, je suis sûr qu’il vous plaira et n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. 🙂
PS : il se peut que l’image n’apparaisse pas du premier coup, rafraichissez la page (F5) et ça devrait le faire.