Témoignage de Didier suite à un coaching avec Damien Casoni

Didier est un vieil ami avec qui j’ai gardé contact malgré la distance. Il habite à Rennes, et moi en Nouvelle-Calédonie.

Didier a progressivement glissé dans une déprime de plus en plus sévère depuis environ un an et demi, empirée sur les 6 derniers mois avant que je ne lui propose d’essayer la méthode des 7 étapes.

Nous avons donc pris un rendez-vous Skype et pendant une heure et demi je l’ai accompagné sur chacune des étapes du processus.

Quelle surprise de voir sur le visage l’éclaircissement soudain, le sentiment de soulagement tant espéré vers la fin de la séance.

Quel plaisir surtout, lorsque que 4 jours après, il m’écrit pour me dire qu’il n’a même plus besoin de sa phrase magique, que tout est redevenu « normal », paisible.

Si vous voulez vous aussi être certain de bien suivre les 7 étapes de libération émotionnelle n’hésitez pas à me contacter pour un coaching sur mesure.

Si vous voulez relater votre expérience avec cette méthode, je reçois également vos témoignages vidéos avec grand plaisir.

Quand on découvre un tel outil de libération j’estime qu’on a pas le droit de ne pas le partager. 🙂

 

PS : je vais rejoindre Didier à Rennes en août ou nous allons faire de notre mieux pour réaliser un beau projet… eh oui, je quitte mon île pour m’installer en métropole ! Si vous habitez la région de Rennes contactez-moi donc qu’on fasse connaissance. 🙂

Témoignage de Yohan suite à un coaching avec Damien Casoni

Parmi toutes les personnes que j’ai pu accompagner sur les 7 étapes de libération émotionnelle, Yohan fut celui pour qui le travail fut le plus long.

Il nous a fallu 4 heures pour procéder aux 3 grandes partie du processus, c’était éprouvant, pour nous deux.

C’est que le cas de Yohan dépasse de loin le classique « ma copine/mon copain m’a quitté je suis si triste » que je rencontre souvent et aide souvent très facilement à régler.

Mais nous y sommes arrivés, les résultats sont là, et continuent encore d’agir !

Je suis très heureux d’avoir pu aider Yohan, et si vous aussi vous souhaitez être accompagnés pour une session de coaching n’hésitez surtout pas à me contacter pour en discuter. 🙂

Le secret de mon évolution personnelle enfin dévoilé.

Vivre avec un minimum de possessions, tenter le jeûne intermittentméditer chaque jour et approfondir sa philosophie de vie en général… tout ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Derrière ces transformations, une impulsion, une force, une énergie pour avancer toujours et embrasser l’incertitude.

Cette force profonde, c’est la Polarisation, l’engagement complet de son chemin de vie sur un idéal, une énergie particulière.

Je n’avais jamais osé aborder franchement le sujet (même si je l’avais approché sur mon tout premier blog il y a bien longtemps), mais les circonstances m’ont poussé à le faire il y a quelques mois avec une amie, Rachel, qui souhaitait que je la coache.

Or, j’ai cessé mon service de coaching Faire Le Point. Et je sentais qu’il fallait quelque chose de plus radical pour Rachel, une approche sans ménagement, un saut sans parachute. Et c’est ce que je lui ai offert. J’ai osé, pour la première fois, partager complètement ma « méthode » de Polarisation : l’Appel.

Vous pouvez lire ce que Rachel (et d’autres) pensent de cette technique qu’ils ont éprouvé pleinement sur la page que j’ai mis en place pour la présenter :

> Découvrez l’Appel

7 méditations guidées pour avancer dans la vie

Résumé : ma critique perso de chacune des Méditations Guidées de Joanne Tatham.

Joanne Tatham; consœur minimaliste, blogueuse et coach de vie; a donc produit 7 Méditations Guidées pour aider celles et ceux qui souhaitent enfin se mettre à la méditation.

Alors tout d’abord, il faut le dire, Joanne a la voix qu’il fallait pour faire ces enregistrements. Sensuelle, chaleureuse, presque maternelle même, c’est un réel plaisir de se laisser bercer par toute l’affection qu’elle y met. Elle a ce timbre de voix très enveloppant qu’il me plairait d’écouter conter de belles histoires le soir par exemple. 🙂

Et même si elle m’a avoué par e-mail être un chouia déçue de ne pas avoir une qualité studio, je trouve que le travail est bien produit en dépit de très rares baisses de volume par ci par là. Rien qui n’ait pu perturber les méditations en tout cas.

Bref, voici maintenant mon avis personnel pour chacune d’elle, rédigée chaque fois après écoute, afin que vous puissiez vous faire une idée de ce qu’elles pourraient vous apporter. 😉

1 – Méditation d’intention

Très courte méditation pour commencer la journée. Excellente façon de prendre l’habitude chaque matin d’être responsable de ses émotions, d’affirmer ses choix.

Je pense qu’avec le temps, n’importe qui qui écoute et pratique cette très courte méditation apprendra naturellement à gagner plus de paix intérieure, et même de volonté au final !

2 – Méditation du pardon

Comme le dit Joanne dans ce programme, pas besoin d’avoir un gros problème avec quelqu’un pour pratiquer le pardon. Un petit désagrément, une petite irritation, ça suffit amplement, pour prendre l’habitude de lâcher-prise.

J’ai trouvé le choix des mots judicieux dans cette méditation, et je ne doute pas que celle-ci en aidera plus d’un à développer plus d’objectivité et de sagesse en terme de rapport à autrui.

Une initiation efficace à l’indépendance relationnelle je trouve.

3 – Méditation de connexion

Connexion au sol, à l’univers, au coeur, au corps… au maintenant tout compte fait. Une très belle méditation qui, en dépit de son temps bien court (7 min), m’a profondément relaxé.

Un très agréable moyen de cultiver l’art de la présence, l’écoute de ses sensations, et aussi de se « rafraîchir » émotionnellement ! 🙂

4 – Méditation de visualisation

Alors celle-là je la trouve un peu particulière par rapport aux autres. Je ne la recommanderais qu’aux débutants qui ont déjà pratiqué assez régulièrement les autres méditations et qui ont acquis une certaine base.

En fait, les mécaniques en jeu dans cette méditation sont très puissantes. Mais pour pouvoir être efficaces, je pense qu’il vous faut déjà avoir acquis un début de maîtrise de vous même et de votre vie. Une méditation intéressante, à réserver pour plus tard peut-être.

5 – Méditation de confiance

Avec ce titre, je pensais que ça allait être une méditation pour développer « simplement » confiance en soi. En fait, cette méditation, tout comme la précédente, me semble un petit peu avancée, car elle implique :

  1. de pouvoir visualiser (méditation précédente)
  2. de savoir où on est dans notre vie et de savoir ce que l’on veut créer (Faire le Point ! Ha !)

La technique respiration-visualisation que propose Joanne dans cette méditation est extrêmement puissante ! C’est une véritable pratique magique à vrai dire. Et, je sais par expérience, que si quelqu’un a la discipline de suivre cette méditation chaque jour avec le même objectif, il récoltera inévitablement des résultats.

Une pratique redoutable, mais qui exige d’avoir certaines bases bien acquises, et donc, tout comme pour la méditation de visualisation, de passer plus de temps sur les précédentes pour y arriver.

6 – Méditation sur les croyances limitantes

Après avoir écouté celle-ci je n’ai plus aucun doute : Joanne sait ce qu’elle fait et elle a de l’expérience en la matière.

Le début de la méditation, se désidentifier de ses croyances limitantes, m’a semblé quelque peu abstrait.

La seconde partie en revanche, est là encore ce que j’appelle sans hésiter un travail magique. Se connecter à son « soi-futur », s’identifier et s’accrocher à notre vision personnelle d’un avenir idéal, c’est là une technique que j’ai personnellement éprouvé et qui m’a permis d’arriver aujourd’hui à ce que j’ai toujours désiré.

Une méditation à ne pas prendre à la légère !

7 – Méditation de gratitude

Savez-vous pourquoi les minimalistes comme Joanne et moi semblent plus heureux que la moyenne ? Simplement parce que nous le sommes ! 😀

Parce que, vivant avec moins de charges physiques et mentales, nous aiguisons au quotidien notre conscience d’être vivant, d’être privilégiés. Trouver le bonheur dans les petites choses est un art qui se cultive. C’est l’art de la gratitude.

Dans cette méditation, qui je pense est ma préférée de toutes, Joanne nous guide avec brio vers la reconnaissance de toute la chance que nous avons d’être en vie, d’être dans un monde qui travaille pour notre bien-être si on y regarde bien. Je suis persuadé que beaucoup trouveront que la pratique régulière de cette méditation transformera leur existence.

A mon tour maintenant j’aimerais exprimer ma gratitude et dire : merci Joanne ! 🙂

Procurez-vous vite ces 7 Méditations Guidées, je vous les recommande chaudement, à découvrir sur le site de Joanne !

Votre vie manque de magie ? Ouvrez-vous à la vulnérabilité ! [VIDEO]

Oui je sais je cafouille un peu au début : « un site web internet » (duh!)… « les gens vous accueillent chez vous« …

Bref, c’est pas le sujet ! :p

Le sujet c’est l’amour, la vulnérabilité et la magie.

J’ai déjà parlé de l’art de séduire grâce à l’honnêteté.

Voici maintenant celui de s’ouvrir à la magie qui anime le monde.

Découvrez la très belle aventure qui m’est arrivée à Prague et que je partage avec vous en vidéo.

N’hésitez pas à me contacter, comme d’habitude, pour toute question ou commentaire par le biais de mes Lettres Privées.

 

Et pour ceux qui veulent voyager sans bouger de chez eux voici mon album de photos et vidéos prises à Prague la féérique… 🙂

 

5 stratégies fondamentales pour SURVIVRE à l’avenir

Résumé : si vivre dans les temps présents vous semble difficile, tout ne s’arrangera pas soudainement d’un coup de baguette magique dans le futur !
A vous de vous investir dès maintenant pour vous garantir un avenir meilleur en appliquant ces 5 stratégies fondamentales.

1 – Apprenez une autre langue

Vous pouvez vous dire que les traducteurs automatiques s’améliorent d’année en année et que nous n’aurons bientôt plus besoin d’apprendre de langues étrangères.

Cela fait des années que cette promesse est attendue… et même si elle se réalisera probablement bientôt, il n’empêche que vous prenez un sacré retard chaque jour où vous restez confortablement dans votre sphère linguistique.

Au moment ou j’écris ces lignes je suis à Bucharest, et il n’est pas rare pour moi de croiser des gens parlant Roumain (évidemment), Anglais, Français, mais aussi Russe, Allemand ou Espagnol !

Une fille d’ici m’a expliqué, dans un français impeccable, que les Roumains étaient fainéants. De fait, que ce soit à la télé ou au cinéma, rien n’est traduit et tout est diffusé en V.O. ce qui fait que depuis tout petit, les Roumains sont habitués à cotoyer plusieurs langues et à s’y accoutumer.

Pas étonnant de percevoir alors Bucharest comme un carrefour de l’Europe de l’est en pleine ébullition !

Vous n’avez absolument aucune excuse pour ne pas apprendre ne serait-ce que l’anglais ! La langue la plus parlé aujourd’hui, dans les transactions internationales tout du moins.

Je n’ose imaginer l’état dans lequel je serais encore si je n’avais jamais su lire, écrire et communiquer en anglais ! Que de connaissances, de rencontres et d’aventures totalement manqués !!

Vraiment, aucune excuse pour vivre moins que ce que vous méritez vraiment.

Foncez sur Duolingo (c’est rigolo) et installez aussi Unlock Your Brain sur votre smartphone. Regardez tous vos films ou séries en VOSTFR, puis en VOST (sous-titres en Anglais), puis pour finir en pur VO.

Et si vous êtes déjà bilingue (ou trilingue que sais-je), c’est super. N’arrêtez pas là et apprenez maintenant le Mandarin, l’Espagnol (j’ai commencé sur Duolingo !) où le Russe qui sont eux aussi des langages importants !

2 – Comprenez où la technologie nous emmène

Imaginiez que vous reveniez 15 ans en arrière… avec tout ce que vous savez de l’évolution technologique en cours.

Vous auriez un avantage exceptionnel !

Vous sauriez qu’en étudiant au plus vite la programmation web ou les technologies de communication vous profiterez au maximum des années à venir. Vous concurrenceriez Google, Apple, Paypal, ou que sais-je encore ?!

Eh bien permettez-moi de vous dire qu’il n’est pas trop tard et que l’on peut prévoir, dans une certaine mesure, les évolutions futures qui se préparent.

Il suffit pour cela de comprendre la nature réelle de la technologie.

Je vous invite à découvrir l’article que j’ai publié sur Medium à ce sujet, modestement titré :

> Cet article va bouleverser tout ce que vous pensez savoir de la technologie

3- Préparez-vous à vivre (très) longtemps

Parce que si vous comprenez où nous allons par le biais de la technologie, vous savez que l’accès à l’immortalité, le plus vieux rêve de l’humanité, est non seulement plausible, mais inévitable !

Vous savez aussi que cela implique un changement radical dans l’inconscient collectif « mortaliste » actuel pour pouvoir s’assurer toutes les chances d’en profiter un jour.

Mortaliste : adjectif désignant les cultures ou philosophies se résignant à considérer la mort comme souhaitable et salutaire.

Parce que ça arrive !

De plus en plus de personnes dépensent des sommes folles dans les cosmétiques anti-âge, soignent leur apparence, surveillent leur alimentation et s’intéressent aux thérapies régénératives.

De plus en plus de personnes prennent même enfin la cryonie au sérieux !

Au lieu de vouloir laisser un héritage intellectuel ou spirituel à vos enfants… pourquoi ne pas leur léguer le plus beau cadeau que vous puissiez leur faire ? Votre présence !?

C’est pas si dur en soi et on vous le rabâche constamment :

  1. Faites du sport, la musculation à haute intensité étant le top du top.
  2. Ne mangez pas industriel et évitez les sucres !
  3. Supplémentez-vous intelligemment, stimulez la faculté naturelle de votre corps à s’auto-régénérer.
  4. Maîtrisez votre système nerveux, méditez bordel !

4 – Maîtrisez vos finances

Puisque vous allez vivre longtemps, ainsi que l’ensemble de la population, ne comptez pas sur les aides sociales et la retraite pour vous donner la popote tous les jours !

Arrêtez de vous faire des illusions et regardez l’argent pour ce qu’il est vraiment : une énergie d’échange ! Pas la source de tout maux, et encore moins la solution à tous vos problèmes.

La maîtrise (ou l’absence de maîtrise) de ce potentiel d’échange reflète complètement vos propres relations envers vos émotions et envers autrui. Votre situation financière reflète, sans égard, les croyances que vous portez sur le monde.

Cessez de vous voir comme travaillant pour l’argent, et voyez ce dernier comme travaillant pour vous.

Appliquez les 4 règles de base de la méthodologie « You Need A Budget » :

  1. Donnez un travail à chacun de vos centimes / dollars / francs / (votre devise). Vous pouvez utilisez un budget à enveloppes par exemple.
  2. Economisez pour être prêt. Il y aura toujours des dépenses imprévues. Soyez plus malins et prévoyez-les tout de même !
  3. Ajustez votre budget, prenez l’habitude de vous rembourser si vous avez trop dépensé ! Autrement vous creuserez un trou sans vous en rendre compte…
  4. Vivez sur les revenus du mois précédent. Ca peut mettre des mois (voir des années) à mettre en place mais ça en vaut la peine, vraiment.

Avec un tel contrôle vous gagnerez en sérénité, et vous pourrez vous permettre d’investir davantage en vous-même et en ceux que vous aimez.

Vous comprendrez aussi bien vite que l’argent-dette actuellement utilisé est de la véritable poudre aux yeux tout autant qu’une poudrière.

Vous voudrez alors vous initier aux crypto-devises (Bitcoin, Dogecoin, Stellar, etc.) et en démocratiser l’usage…

A lire et partagez :

> Pourquoi et comment renverser le système bancaire mondial, pacifiquement, avec Bitcoin

5 – Embrassez le minimalisme

Raccourci ultime pour gagner en adaptation et fluidité…

Plus vite vous apprendrez à vous contenter de peu et plus vite vous vous libérerez des prisons mentales et sociales dans lesquelles vous vous êtes enfermé.

Dématérialisez votre vie.

Allégez-vous.

Respirez.

Vous êtes bien vivant.

‘Anyone who fights for the future, lives in it today.’

 – Ayn Rand (« Romantic Manifesto »)

9 raisons de balancer immédiatement votre téléviseur par la fenêtre

Pourquoi n’avez-vous jamais vu de publicité pour Lamborghini ? Parce que les personnes qui peuvent s’en acheter ne passent pas leur temps assis devant la télé.

Résumé : fuir à tout prix la télévision est un des raccourcis les plus efficaces vers votre liberté mentale et financière.

Je vis sans télé depuis tellement d’années que je suis à chaque fois choqué de constater à quel point des émissions de plus en plus débiles sont diffusées, et regardées, par toujours autant de gens…

Dans un monde ou Internet offre à qui le désire le choix de regarder des vidéos de qualité et aux thèmes si variés, je ne comprends pas pourquoi le grand public ne s’est pas encore débarrassé de ce média obsolète qu’est la télévision.

Les bienfaits d’une vie sans télé sont inégalés :

1 – Fuir l’abrutissement général

Opium du peuple par excellence, la télévision est le vecteur majeur de la pensée unique.

Nul besoin de verser dans la théorie du complot pour constater à quel point la propagande télévisée tente de modeler notre opinion (journaux), nos besoins (publicités) et notre « culture » (divertissements).

Pourquoi les français sont-ils parmi les plus grands consommateurs de médicaments au monde ? Je l’ai compris en découvrant le nombre de publicités qui vantent leurs mérites !

Fuyez la Fascination morose. Révoltez-vous.

2 – Améliorer son humeur

Les gens les plus heureux ne regardent pas la télé. C‘est loin d’être étonnant, les informations sont déprimantes à souhait. 

Plus les gens sont irrités, plus ils vont consommer, pour combler le Vide.

Il ne faut pas être un expert en PNL pour comprendre que vous n’irez pas mieux si on vous répète tous les jours que le monde est mal en point.

Non seulement on vous bourre le crâne avec des « informations » négatives, mais en plus on vous explique que vous ne pouvez rien y faire (à part… voter ?! lol).

Votre attention est alors captive, et votre Pouvoir de changer les choses, désagrégée dans l’anxiété de sourdine…

Le monde tournera sans vous, pour le meilleur ou pour le pire. Ne regardez plus JAMAIS les infos et retrouvez le sourire 

3 – Combattre l’hyper-consumérisme

Le message des « infos » télévisées est clair : tout va mal, votre avenir est en danger, mais hop ! Page de pub : voici LE produit qui vous rendra ENFIN heureux !

La télévision est relaxante, elle détends le cerveau, prêt à gober tout ouvert des publicités judicieusement placées.

Ne vous pensez pas plus malins qu’autrui. Nous sommes influençables, tous, que cela nous plaise ou non.

Pourquoi alors choisir volontairement des influences qui nous poussent à consommer futilement ?!

Je n’ai pas à répéter les nombreux avantages que procurent une vie minimaliste... pour soi et la planète.

Jetez votre téléviseur.

Moins de téléspectateurs = moins de publicités = moins de produits idiots et polluants.

4 – Economiser plus d’argent

En ne regardant plus la télé, vous serez moins soumis à l’envie de consommer de manière compulsive.

Mais de plus, vous vous éviterez les stupides redevances télé et autres abonnements au câble.

A moins que vous n’aimiez votre travail et n’ayez aucun problème avec la notion de devoir travailler pour vivre, auquel cas vous n’avez rien à faire sur ce blog.

C’est par les petites économies que commence le chemin vers l’indépendance financière…

5 – Reprendre en main son attention

Vous vous sentez dépassé ? Angoissé au sujet de votre présent et de votre avenir ? Vous ne savez plus ou donner de la tête pour vous en sortir ?

Vous êtes très certainement victime d’obésité psychique.

Dans une culture de stimulation permanente, se concentrer avec efficacité devient une compétence rare.

Une diète médiatique régulière est du plus bel effet pour cultiver sérénité et productivité.

Reprenez les rênes de votre esprit.  Contrôlez votre attention. Soyez Maître(sse), non esclave.

Guillotinez votre télé.

6 – Manger moins, manger mieux

Ah… ce fameux repas du soir devant la télé.

Véritable institution familiale. Véritable criminel.

Il faut savoir qu’entre le moment ou l’estomac est plein et celui ou l’on réalise que c’est le cas, il se passe environ 20 mn. C’est comme ça.

Mais si on est fasciné par l’écran plat, reléguant les notifications corporelles en arrière-plan, on peut continuer à manger et à manger, sans prêter trop attention à nos sensations.

On peut avaler de la merde (et c’est souvent le cas), on le remarquera à peine, les yeux rivés sur une émission (tout aussi merdique).

Si vous avez des soucis de poids commencez par la résolution suivante : ne plus JAMAIS manger devant la télé.

Découvrez le goût véritable de vos aliments. Ralentissez. Essayez de jeûner le ventre plein aussi.

7 – Passer de vrais moments ensemble

Et si on essayait de passer un repas du soir SANS télé ?

Parlez-en avec les membres de votre famille qui aurait du mal avec cette idée (sales gosses !).

Ont-ils une émission  à regarder maintenant ? Est-ce vraiment important ? Que risquent-ils si ils ne la regardent pas ? Ne pas pouvoir en parler avec autrui demain ? La peur du regard d’autrui ?! Peuvent-ils la regarder plus tard ? Pourrait-on tous se mettre d’accord sur UN soir ou la télé sera éteinte et ou nous pourrions manger en discutant les uns avec les autres ? (Voir pour manger en silence ?!! Pourquoi pas ?)

Faites ceci durant votre dîner, télé éteinte, vous venez déjà de réussir. Bravo.

Massacrez votre téléviseur, il ne vous manquera plus.

8 – Plus d’activité physique

Moins de temps passé devant la télé = plus de temps pour essayer de nouvelles activités.

Et pourquoi pas une petite marche dans le quartier ? Un petit peu de yoga ? Un simple étirement ? Une pompe ?!

Evidemment, ça vaut aussi quand on passe trop de temps devant son ordi (je plaide coupable). L’important est de lever son gros cul, de le faire bouger un petit peu, rien qu’un peu, et c’est juste beaucoup plus facile sans téléviseur.

9 – Sauver vos enfants

Ce n’est pas parce que vous avez été éduqué par la télévision que vous devez également laisser vos enfants sous son égide.

Vos enfants ont besoin avant tout de pouvoir exprimer leur créativité, de se sentir respecté et d’avoir le loisir d’explorer les activités de leurs choix… pas de se vautrer sur un canapé pour se gaver de déchets télévisuels.

Offrez leur le goût de la lecture. Couplée à une possibilité d’explorer le web avec sagacité ils prendront une longueur d’avance sur leurs camarades et aiguiseront bien vite leur pensée critique plus vite que ne le fera la propagande télévisuelle.

Deux exceptions

Chaque règle à ses exceptions, et je reconnais l’utilité suivante aux non-minimalistes :

  1. Utiliser l’écran large comme écran supplémentaire pour son ordinateur
  2. Utiliser une console, si possible avec des jeux qui font bouger l’anatomie, entre amis ! 😀

Vous n’employez aucune de ces deux options ?

Alors ne traînez pas : passez immédiatement une annonce et mettez votre télé en vente.

Si personne n’en veux dans un délai d’une semaine, n’ayez aucun remords : détruisez-là.

Pour ce qui est du coût écologique, il est déjà trop tard.

Pour ce qui est de votre liberté de penser et d’agir, il reste encore un espoir…

Comment j’ai été digérée par la capitale [Article invité]

Voici le témoignage de mon amie Selva qui s’est retrouvé à vivre sans carte bleue ni téléphone. Découvrez comment c’est arrivé et ce qu’elle en retire :

Avant toute chose il faut que je précise que je suis étudiante en master d’Ethnologie.

Bizarrement, tout ce qui suit est lié à mes études. Vous allez découvrir comment j’ai accidentellement changé de mode de vie.

L’administration a ses raisons que la raison ne connaît pas

J’ai toujours été copine avec l’administration. Nos relations restaient distantes et parfois un peu forcées, mais dans l’ensemble nous ne nous étions jamais fâchées.

Jusqu’à mon déménagement sur Paris.

Était-ce la distance, ou la multiplication soudaine de ses fréquentations, je ne le sais toujours pas, mais l’administration et moi nous sommes brouillées.

Comme dans n’importe quel couple, je rejetais la faute sur l’autre : elle était trop lente, injoignable, floue, elle m’en demandait toujours plus … je n’arrivais pas à cerner ses attentes. La dégradation soudaine de notre amitié a pesé lourd sur mon quotidien. Je devais sans cesse envoyer des courriers, passer des coups de téléphone, photocopier des papiers… elle ne semblait jamais satisfaite.

Je commençais donc l’année scolaire sans les bourses, mon unique revenu à ce stade.

Je me suis débattue et ai trouvé un boulot avant même de trouver un appartement. Ayant déjà commencé les cours depuis deux semaines, mon emménagement fût succinct, et ma brouille avec l’administration se rappela brutalement à moi lors de ma demande d’APL (Aide Personnalisée au Logement). Sentant pointer une âme de guerrière, je me lançais à l’assaut de l’ennemi invisible : l’administration.

Après deux mois de combat acharné, je recevais enfin une missive : un traité de paix. J’avais gagné mes APL. A l’heure où j’écris ses lignes, je suis encore aux prises avec le boss final du CROUS.

Hasard forcé

Dans le cadre de mes études, je suis allée suivre une manifestation des Anonymous à Paris, un soir de novembre, place de la Bastille.

Échappant de peu aux CRS, je me réfugie dans un bar pour observer leur méthode d’arrestation. Au moment de payer, je tape mon code … faux. Tourbillon d’information dans mon cerveau, les études, l’administration, ma nouvelle vie sur Paris, je perds pied… Et je bloque ma carte bleue.

Le lendemain et le sur-lendemain, pas le temps d’appeler la banque, je fais partie de l’organisation d’un colloque au collège de France. Ensuite, je dois laisser passer le week-end et le lundi (ils sont fermés), avant de pouvoir les avoir au bout du fil. J’explique ma situation, on me demande le fax d’une de mes fiches de salaire, je cours, je vais en boutique envoyer un fax et j’attends…

2 semaines. Rien. Je rappelle ma banque, on me répond « Ah mais non mademoiselle, on était pas au courant de votre situation ».

Bon, on recommence du début.

Après un mois, je reçois enfin ma carte bleue (de la part de mon père qui était aller la chercher, ma banque se trouvant à 400km de chez moi). Ne voyant pas arriver mon code, j’appelle ma banque : « Nous on l’a envoyé à Dijon ».

Panique à bord, j’appelle l’ami qui a repris mon appartement sur Dijon, lui demande de mettre mon nom sur mon ancienne boite aux lettres.

Aujourd’hui je me suis habituée à ne plus avoir de carte bleue. Depuis 2 mois et demi, j’ai découvert un nouveau mode de vie.

Il y a une semaine, je finissais cours et partiels. Trop heureuse de voir ce semestre infernal s’achever, je suis sortie avec des amis… Et me suis fait voler mon téléphone.

Là c’était un peu le pompon sur la cerise du gâteau. D’abord complètement découragée, j’ai appelé mon opérateur pour suspendre ma ligne. Puis j’ai senti revenir mon optimisme au bout de l’élastique, et j’ai décidé de me passer de téléphone. Histoire de dire : « Merci les gars, ça faisait un moment que je voulais voir ce que ça donnait la vie sans téléphone ! ».

Le nom du plus grand des inventeurs : accident

Me sentant disparaître, dissoute par la capitale, j’ai décidé de réagir.

Le moment charnière a été l’observation d’une boucherie/triperie halal, exigée par l’école.

Absolument amoureuse de la nourriture, je me suis retrouvée à manger des pâtes, du riz et des lentilles à l’huile d’olive, pendant 3 semaines. Je crois que ça a été le plus dur. Mais après mon observation, les bouchers m’ont offert des merguez, des abats, des steaks… Et j’ai pu « relancer la machine ». Le but est de trouver ce qui vous motive dans la vie. Pour ma part je sais que c’est l’alimentation (c’est actuellement le sujet de mon mémoire).

J’ai également pu découvrir ou redécouvrir mes amis. Comme on le dit souvent, c’est dans les moments difficiles qu’on peut compter sur eux. J’ai d’abord été hébergée par deux amis de Nouvelle Calédonie en colocation sur Paris. Avec d’autres j’ai troqué des chèques contre du liquide, et me suis endettée auprès de deux amis pendant les sorties (les bars ne prenant pas les chèques).

Peu de gens étaient au courant de ma situation, se lamenter auprès des autres ne sert à rien. Il faut considérer ses amis comme un bonus, c’est à dire qu’en cas de problème s’ils sont là tant mieux, mais ne les prenez pas en compte lorsque vous cherchez une solution. Votre meilleur atout c’est vous même, soyez prévoyants.

Comment j’ai fais pour supporter le quotidien ?

Je me suis concentrée sur ce qui me réussi : les études.

Bien que ce semestre est été intense, j’ai bossé comme jamais pour retrouver cette confiance en moi, émoussée par les problèmes. Le boulot m’a permis de garder à distance les tracas. Grâce à ça, mes résultats scolaires se sont améliorés. Étant devenue réaliste-optimiste avec le temps, j’ai mis en place la stratégie du « laisser aller ».

La méthode est simple : ces accidents entraînaient un nouveau mode de vie, il ne tenait qu’à moi de le transformer en aventure, en expérience. C’est ce que les études m’ont appris : avoir un point de vue objectif sur soi même. A partir de là il est facile de s’observer, de tester ses réactions, et être détaché émotionnellement. « La vie nous laisse le choix d’en faire un accident ou une aventure ». J’ai pu dépasser ma peur de la conversation téléphonique, et combattre mon coté casanier.

Je n’étais pas très à l’aise avec l’orientation de cet article, devoir raconter mes moments de faiblesse… j’ai l’impression de faire du misérabilisme. Mais après tout ici , il est question de développement personnel.

J’aimerai conclure sur une étape importante : un jour je me suis regardée dans le miroir et me suis dit : « je suis heureuse de vivre avec moi jusqu’à la fin de mes jours ». Il est important d’évoluer sans cesse, et de faire des points réguliers. De se connaître et de se nourrir du changement.

Donnez vous la force de vivre le présent et de vous projeter dans le futur. De cette façon vous ne regretterez jamais le passé.

Sachez vous adapter.

Merci Selva, pour ta combativité et ce très beau partage !

Il n’y a rien de plus chiant que le minimalisme

Résumé : prendre soin de soi n’est pas très excitant… tout du moins les premiers temps !

Quand on y pense, nous grandissons avec l’idée que nous sommes imparfaits. Incomplets.

Il nous faut un diplôme. Il nous faut un travail. Un copain, une copine pour se sentir attirant. Des vêtements, juste comme il faut pour être accepté, mais juste comme il faut aussi pour exprimer notre unicité.

Il nous faut plus de temps. Toujours plus de temps pour voir nos séries télé, jouer à nos jeux, sortir et tenter de s’amuser. Nous sommes persuadés qu’il nous faut plus, pour simplement vivre.

Nous vivons dans la culture du toujours plus.

Comme si le bonheur était à un cran d’un simple petit plus… juste ce petit plus… et cette fois ça sera bon ! Promis ! Je serais heureux !

Mais le futur ne vient jamais, et le bonheur, constamment repoussé dans un futur rempli de plus ne s’accomplit jamais non plus.

Il est normal dès lors que la philosophie minimaliste soit quelque peu considérée comme une sous-culture, voire une rébellion.

Etre heureux maintenant

Sans rien acquérir ? Sans rien faire de plus ? Impossible !

Aujourd’hui est chiant car je n’ai pas tout ce que je désire.  Accepter aujourd’hui tel qu’il est c’est accepter l’idée que j’ai déjà tout ce qu’il me faut.

Une idée en totale antinomie avec notre éducation d’incomplétude.

Nous dépendons tellement de nos jouets (gadgets, voiture, maison, famille et amis…) pour définir l’idée que nous avons de nous même qu‘il nous parait presque mourir en lâchant-prise sur ces béquilles à égo.

Nous nous accrochons à cette idée de dépendance à l’autre (humain ou objet) comme source de notre bonheur, ne remettant ce conditionnement que dans les cas de crise les plus profondes.

Attendrez-vous de perdre vos repères pour vous accorder de nouveau une pleine attention ?

Invoquer le Vide

Nul besoin d’attendre un bouleversement dans notre quotidien ou une crise morale pour ouvrir les yeux devant ce Vide inconfortable que nous tentons de combler à tout prix.

Le Chaos est maîtresse impitoyable. Mais le Vide, discret enseignant, peut nous apprendre tout autant si nous cessions d’en avoir peur.

Nous fuyons l’ennui comme si il était le mal suprême. Peu de nos contemporains sont capables aujourd’hui de s’asseoir, les yeux fermés, et d’écouter ce qui se passe.

C’est trop chiant, diraient-il.

Ca manque de piment. D’aventure. De passion.

Ca « manque ».

Or améliorer sa vie passe nécessairement par une phase d’écoute, d’analyse, d’observation objective au possible.

Oui, c’est « chiant » de faire assidument ses comptes.

Oui, c’est « chiant » de méditer.

Oui, c’est tout aussi « chiant » de jeûner ou d’améliorer son alimentation.

Prendre en main sa vie, arrêter de courir et éliminer le superflu c’est rejeter l’addiction du plus pour appréhender la philosophie du moins.

Et ce chemin nécessite d’affronter son propre Vide, son propre ennui. Mais ce n’est qu’en accueillant pleinement ce Vide intérieur que l’on peut comprendre ce qu’il tente de nous dire depuis tout ce temps. Comprendre ce qui nous manque réellement au lieu de nous éparpiller dans une vaine chasse aux chimères.

Dans cet espace qui s’élargit et qui nous terrifie au premier abord, nous permettons alors, petit à petit, d’y laisser éclore de nouveaux concepts, de nouvelles pratiques.

Une nouvelle vie qui nous aurait paru bien ennuyante il y a quelques années à peine, et qui aujourd’hui nous parait bien pleine… de sérénité et de Rage de vivre.

Quand avez-vous fuit le Vide pour la dernière fois ?
Que vous chuchote l’Ennui lorsque vous lui tendez l’oreille ?

Au sujet de l’obésité psychique

Résumé : notre vie stagne et nous ennuie quand notre esprit est paresseux.

Observez les enfants. Sitôt après avoir été émerveillés par un film ils courent employer l’énergie magique ainsi absorbée pour la dépenser dans des jeux.

Super-héros ! Chevaliers ! Magiciens ! Princesses !

Dans l’insouciance la plus naturelle ils font leurs ces puissantes forces psychiques absorbées par l’Art (films, livres, musique parfois même).

De même qu’il nous faut être physiquement actif pour convertir la nourriture en énergie vitale, de même il est dans notre nature humaine d’employer « l’alimentation » imaginale en expression, en re-création.

Simplement consommer du rêve sans en canaliser l’essence vers l’action revient à stocker une forme de gras mental.

Et c’est ce que font la plupart de nos contemporains.

L’apathie de la Magie Grise

On va au cinéma. On rêve, on s’évade, quelque chose nous touche (dans le meilleur des cas). Puis on repart, on en parle un peu tout excité avec nos potes. Et… c’est tout !

Pourtant dans notre âme d’enfant, celle qui ne se juge pas vis à vis du regard d’autrui, réside ce désir de jouer, d’accomplir la transformation intérieure sur les ailes qui nous ont porté.

Et plus on étouffe ce désir de magie, plus on s’enrobe de stagnation psychique. Notre vie nous semble terne et pleine d’ennui. Alors on consomme encore plus, pour s’anesthésier davantage.

Les divertissements modernes (et j’y inclus tout aussi bien l’usage immodéré d’internet et des réseaux sociaux !) ne favorisent en rien la re-création.

Les religions, malgré leurs aspects majoritairement totalitaires et humiliants, avaient au moins pour elles d’encourager le pratiquant à se connecter à son imaginaire. Par le rituel ou la prière, le fervent peut lâcher la pression et réaliser un mieux-être psychologique bien utile.

Nul besoin de croire en quoi que ce soit pourtant pour bénéficier de cette technologie mentale !

L’âge de révolte est permanente

Rassemblez les symboles qui vous parlent. Modifiez les-à votre guise.

Utilisez vos mains ! Générez de la Beauté.

Conversez avec l’inanimé, avec vos démons et vos chimères.

DansezJouezCréez un autel à votre gloire !

Réservez-vous des espaces-temps volontaires de décompression intellectuelle comme les nommait le Dr.Lavey.

Amusez-vous, pleinement présent, connecté à votre corps, dans le sanctuaire de votre solitude.

Et goûtez alors à la Fontaine de Jouvence, rafraîchis par la pureté de l’innocence, honorez le souvenir du pouvoir de votre enfance.

Qu’allez-vous faire aujourd’hui pour reprendre autorité sur votre imagination ?

Se passer de Facebook (entre autre) et reprendre en main son attention

Résumé : J’expérimente une diète d’information qui me permet de retrouver le goût de créer.

En acquérant l’habitude d’habiter mon corps (grâce à la pratique régulière de la méditation), il m’est apparu que je perdais une somme de vie considérable sur Facebook.

Ce qui fait notre force, en tant qu’êtres humains, en tant qu’êtres magiques, c’est l’incommensurable pouvoir de notre attention sur nous même, et notre réalité.

C’est avec une attention soutenue que les véritables acteurs du monde ont pu accomplir les plus belles choses, et, il faut le reconnaître, les plus horribles aussi. Le fait est une minorité créée quelque chose tandis qu’une majorité garde gueules et yeux ouverts dans un état constant de consommation anesthésiante.

L’opium du techno-peuple

Il est nécessaire, et parfois inspirant, de se plonger sans retenue dans la fantaisie absolue par le biais de l’Art.

Mais ingurgiter de l’imaginaire sans jamais en provoquer nous-même finit par résulter en un déséquilibre profond.

Amasser toujours plus de rêves, toujours plus de formes mentales, sans les orienter vers l’action, c’est appeler une forme d’obésité psychique dont est victime la plupart de nos contemporains.

Une paresse magique qui paralyse notre potentiel. Et nous en venons à chercher à satisfaire notre soif de mystère en surfant inlassablement en quête d’humour… à télécharger des séries TV fantastiques… en se plongeant sans mesure dans des réalités virtuelles (malheureusement) bien incomplètes… en chattant tout au long de la soirée avec des âmes tout aussi solitaires sur Facebook et autres réseaux sociaux.

Le Rappel de la Rage

C’est une sérieuse prise de conscience qui m’a frappé en réalisant que je passais mes soirées sur Internet suffoqué par le poison insidieux de l’espoir. L’espoir de trouver quelque chose à partager, un sujet à débattre, une photo ou m’évader, voire dans les cas de solitude sexuelle un substitut d’expérience charnelle par le biais d’une vidéo dans laquelle me perdre…

Mais la Rage nous rattrappe toujours.

J’ai choisi de VIVRE éternellement. Cette décision est gravée dans ma chair même sous la forme d’un tatouage. Elle est arborée fièrement chaque seconde de mon existence en portant mon bracelet et mon médaillon cryonique.

Quand un choix aussi fort est ancré si profondément en soi il ne peut qu’influencer nos choix, nos actes et notre énergie au quotidien.

Chaque soirée perdue sur Facebook à ATTENDRE, attendre que se passe quelque chose d’intéressant, finissait par devenir une insulte à mon pouvoir d’attention.

La vie n’attends pas.

J’ai soif de connexions authentiques. Pas d’échanges textuels (parfois pourtant très enrichissants).

J’ai soif de créer de la Beauté et de l’Utilité. Pas de consommer sans frein des imaginaires qui ne nourrissent pas ma réalité physique.

A la diète informatique

Première étape : ne plus se donner de choix.

J’ai désactivé mon compte Facebook. Je pensais faire une pause d’une semaine ou deux, mais les bienfaits ressentis me laissent présager que je prolongerais probablement davantage l’expérience.

J’ai également bloqué Reddit dont je suis grand adepte. Son flux constant de contenu provoquant, souvent intelligent (tout dépend des inscriptions aux subreddits), n’a résulté qu’en une accumulation d’articles à lire dont la pile ne cesse de croître. Et jamais je ne prends le temps d’en étudier le contenu avec attention.

En contre-partie je passe beaucoup plus de temps sur Twitter, et il me faudra aussi prochainement apprendre à en modérer l’usage.

Le résultat de cette expérience de régime numérique ?

Je me remets à écrire, à gribouiller, à méditer, à danser… à vivre davantage dans le monde physique.

Et vous ? Vous sentez-vous maître de votre attention ? De votre imaginaire et de votre potentiel de création ? 

La fin du monde a bien eu lieu ! – Lettre Privée de janvier 2013

lettre-privée-01-2013

Au sommaire  :

– Zoom sur : le dernier livre que j’ai dévoré : une Nouvelle Terre par Eckhart Tolle (également auteur du Pouvoir du Moment Présent).

– Article exclusif : La fin du monde a bien eu lieu !

Et si vous l’avez loupé ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours reprendre rendez-vous pour ce bel évènement.  😉

Cette Lettre Privée partira le jeudi 3 janvier 2013, et ne reparaîtra plus. 🙂

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Méditer simplement en 4 étapes

Dans le précédent article je survolais les raisons diverses qui poussent les gens à se mettre à la méditationainsi que les bénéfices raisonnablement attendus par sa pratique régulière.

Aujourd’hui je présente, à titre d’exemple et d’encouragement, la structure du rituel que je réalise chaque jour.La méthode que je partage ici est très simple. Peut-être même la trouverez-vous trop simple. Résistez cependant à l’envie de vouloir en rajouter et de trop en faire.

Moins on se complique la vie et mieux ça va. 🙂

Voici les 4 étapes de base pour commencer à méditer :

1 – Préparer l’espace-temps

Choisir le moment

A quel moment de la journée êtes-vous plus à même de prendre du temps pour vous ? Tôt le matin lorsque les enfants ne sont pas encore réveillés ? En rentrant du travail, avant de se replonger dans un tourbillon d’activités ? Ou plutôt tard dans la nuit, lorsque toutes les tâches importantes sont enfin finies ?

Prévenir son entourage

Si vous vivez avec autrui prévenez-les que vous avez envie d’être un peu seul. Que vous serez de nouveau disponible d’ici 10 minutes, ça les rassurera. Dites-leur que vous apprécierez un peu de silence, que vous allez essayer de méditer, de faire le vide, que ça vous fera du bien.

Pensez également à vous déconnecter, éteindre la télévision, le son de votre ordinateur, mettre votre téléphone en veille. Même si il y a peu de chance que l’on vous appelle, ce simple acte indique à votre esprit que vous êtes sérieux dans votre pratique. Vous libérez ainsi une tâche mentale « en arrière-plan ».

Déterminer une durée

Beaucoup d’amateurs de méditation trouveraient à redire à ce conseil. Mais il est particulièrement indiqué pour ceux qui sont juste curieux, qui n’ont pas encore trouvé de bienfaits flagrants dans leur pratique ou ceux qui, comme moi, ont une tendance naturelle à vouloir être mentalement actif et peuvent considérer la méditation comme un moment perdu.

Prenez donc un timer ou un réveil et réglez-le sur une durée de 5 mn seulement. Nous l’allumerons à la prochaine étape. 😉

Agrémenter son environnement

Totalement optionnel. Mais peut-être serez-vous davantage en condition si vous décorez un peu votre espace. Un encens qui brûle, une bougie, une musique douce ou une bande sonore. Ca peut faire cliché mais ça peut vraiment aider.

Chose importante : laissez de coté toute superstition. Genre « les bougies noires c’est maléfique »« c’est l’encens de truc qu’il faut absolument utiliser sinon les énergies vont stagner »« telle pierre semi-précieuse t’aidera à t’apaiser, mais surtout pas celle-ci. » Jetez ces avertissements à la poubelle, et vérifiez par vous-même. Créez VOTRE espace, selon vos goût.

2 – Détendre le corps

La méditation, telle que je la partage ici, n’est pas un phénomène spirituel mais corporel et mental. Apaiser ses pensées est plus facile si le corps est lui-même détendu. Voici donc mes suggestions :

S’étirer

A votre rythme, en douceur, sans trop forcer. Déployez-vous, détendez vos muscles, tirez un peu sur vos articulations. Veillez à respecter vos limites et restez naturel, imaginez-vous être un chat qui se réveille d’une bonne sieste (belle image hein ?).  😉

Bien sûr si vous avez quelques notions de yoga n’hésitez pas à faire une courte (ou longue !) séance avant de commencer votre méditation.

Trouver une position qui vous convienne

Oubliez les images d’ascètes hindous en lotus sur des rochers (ou des clous !). Vous allez trouver la posture qui VOUS ira le mieux.

L’équilibre à trouver c’est une position dans laquelle vous sererez détendu mais ou vous ne risquerez pas de vous endormir non plus. Assis dos au mur, allongé à même le sol, sur un coussin sur-élevé, debout ? Pourquoi pas. Il vous faudra certainement plusieurs séances avant de savoir ce qui vous convient le mieux (nous y reviendrons).

Pour commencer je propose de commencer assis sur une chaise, les pieds à plat au sol, le dos bien droit, sans trop forcer.

Une fois en position, allumez votre timer et fermez les yeux… la méditation à proprement parler commence ici. 🙂

 

Prendre de profondes respirations

Pour votre première séance essayez 5 profondes inspirations/expirations. Et accordez-leur toute votre attention en comptant : « Uuuuuuuuuune inspiration…. » « Uuuuuuuuuune expiration…. » « Deuuuuuuuuuuux expiration… » et ainsi de suite.

L’effet de suroxygénation peut être impressionnant. Là encore, ne forcez pas et revenez à une respiration naturelle et relâchée si vous ne vous sentez pas bien, ou simplement si vous avez fini de compter.

 

3 – Abandonner le mental

Faire le vide dans sa tête. « Arrêter de penser. »

C’est LA partie délicate. C’est en fait le coeur même de la pratique. C’est aussi celle qui pose le plus de souci aux méditants débutants.

 

Accepter les distractions

Vous allez être distrait. C’est un fait.

Votre machine mentale n’a pas l’habitude de vous voir reprendre le contrôle, elle va continuer à s’activer. Des pensées vont surgir, diverses et variées, des souvenirs, des anticipations, etc.

Le secret, ce n’est pas de les annihiler, de « faire le vide », mais de n’en avoir rien à carrer. Laissez-les venir, laissez-les faire, mais ne les dirigez pas, ne les alimentez pas et surtout, surtout, ne vous en voulez pas parce que vous « n’arrivez pas à méditer. » C’est faux.

Vous êtes DEJA en train de méditer, alors détendez-vous.

Voici de simples astuces pour y arriver :

 

Revenir au souffle

Tout comme à l’étape précédente, concentrez votre attention sur vos inspirations et expirations. Comme un fil conducteur qui absorbera votre perception.

 

Rester immobile

Ca peu paraître évident pour beaucoup mais plus vous resterez immobile et plus votre esprit s’accordera à cet état de repos. C’est d’autant plus efficace sur une durée assez longue de méditation mais je vous recommande tout de même d’en faire une bonne habitude.

 

Utiliser un mantra

Si vraiment vous vous sentez agacés vous pouvez utiliser un mantra. Un mot tout bête, quelqu’il soit, que vous répéterez mentalement voire verbalement pour « enrayer » momentanément la machine mentale.

« Amour » « Sérénité » « Pouvoir » ou « Cacahuète » peu importe.

 

4 – Ajuster et répéter

Le timer va sonner. Fin de la méditation.

En fonction de l’état dans lequel vous êtes vous aurez envie de prolonger cet état de bien-être, ou au contraire d’en finir au plus vite.

Qu’avez-vous apprécié ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Quelle variation allez-vous essayer demain ?

Peut-être allez-vous réduire ou augmenter le temps de méditation. Changer de position. Utiliser de la musique. Les choix sont illimités et devraient vous amuser. 🙂

La méthode proposée ci-dessus n’est pas LA méthode idéale (il n’en existe pas). Elle n’est qu’une base pour faire vos premiers pas et vous encourager à vous lancer dans cette exploration de vous-même qu’est la méditation.J’espère sincèrement que vous aurez la curiosité d’essayer et de nous en faire part dans les commentaires. 🙂

Quels problèmes rencontrez-vous ?
Si vous êtes déjà pratiquant, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut essayer la méditation et que j’aurais pu oublier ?

Méditer, à quoi ça sert ?

« Méditer ? Je n’en vois pas l’intérêt. »


En effet, comment comprendre que l’on puisse vouloir perdre 10 ou 30 minutes de sa journée à s’asseoir en lotus et fuir la réalité ?

Si telle est votre perception de la méditation, elle est non seulement erronée (le but n’est pas de fuir le réel !), mais elle omet aussi les indéniables bienfaits de sa pratique régulière.

> Méditer ?

Il faut d’abord savoir qu’il n’y a pas une, mais d’innombrables formes de méditation avec des objectifs aussi variés que :

  • se relaxer
  • développer sa concentration
  • explorer profondément une réflexion précise
  • purger son mental d’obsessions et de blocages
  • réaliser une alchimie physiologique, notamment par le travail respiratoire
  • se connecter à une source spirituelle

Le mot « spirituel » vous donne des boutons ? A moi aussi alors ne partez pas ! 😉

La méditation dont je parle est entièrement dépouillée de toute quête mystique, d’affiliation religieuse ou d’objectifs irréalistes.

Ceci n’a pourtant pas toujours été mon cas.

> Pourquoi méditer ? (selon les mystiques)

Cela fait plusieurs années que je médite, pas toujours régulièrement je l’admet, mais c’est une pratique que je ne laisse jamais longtemps loin de mon quotidien.


Je rigole bien aujourd’hui des résultats que je désirais alors :

  • ouverture de chakras (on ouvre bieeeen grand !)
  • augmentation de mon niveau vibratoire (pour le sex-à-pile… :p )
  • accès à des niveaux de conscience supérieurs (genre je suis déjà trop fort avec le niveau « normal » quoi bien sûr)
  • optimisation de mon pouvoir de « synchronisation » avec l’univers (pour s’obséder et voir des « coincidences » dans tous les coins de rue)
  • en clair, transformer ma vie… rien qu’en restant assis… ><

Ok on va pas lancer une polémique. Si vous croyez en ces choses c’est votre droit et je ne vais rien y redire. Et rien ne vous empêche de « colorer » la pratique à votre sauce, peut-être en y incluant une prière ou une simple déclaration d’intention au préalable de votre méditation.

Aujourd’hui, ma philosophie personnelle, fortement teintée d’Objectivisme, se base sur la maîtrise du réel et l’utilisation de la Raison comme seul outil valablepour y parvenir.

Et pourtant je médite toujours.

> Pourquoi méditer ? (selon les réalistes)

Un muscle ne gagne pas de masse lorsqu’il s’exerce, mais quand il se repose APRES s’être exercé. Sans récupération musculaire, vous poussez votre corps à l’usure et vous perdez votre force.


Il en est de même pour nos facultés mentales. Il nous est devenu impossible de NE PAS penser ! Anticipations, soucis, souvenirs heureux ou non, projections, distractions, interprétations, fantasmes… notre machine mentale est emballée, ne s’arrête JAMAIS et s’use sans même que nous nous en rendions compte !


La méditation se présente donc comme un moment choisi consacré à la récupération mentale. Un espace-temps dédié à un reboot psychiqueavec pour simples objectifs :

  • une ré-oxygénation de notre sang, et donc de notre cerveau
  • une agréable détente corporelle
  • un renforcement de notre capacité de penser avec objectivité (et ne tombez pas dans le piège de croire que vous y arrivez déjà très bien)
  • une sérénité quotidienne approfondie
  • une perception accrue de soi-même, de ses valeurs et objectifs de vie

Ces bienfaits là sont réalistes, perceptibles et même mesurables, si tant est que vous ayez pris l’habitude de garder trace de vos états personnels.

Mais mieux que de me croire, l’idéal reste encore de mettre la pratique à l’épreuve. Faites-en une Quête d’Excellence. Donnez-vous une période précise de temps (mettons un minimum d’une semaine je dirais) durant lesquels vous méditerez chaque jour (pour un minimum de 5 mn on va dire).

Si vous le faites sérieusement, je parie que vous y prendrez goût. 😉

Le prochain article présentera très précisément une technique de méditation minimaliste qui vous aidera à récolter, avec le temps, les bénéfices réalistes listés ci-dessus.

Mais peut-être êtes-vous déjà un méditant régulier ? Quelle est votre pratique et qu’en retirez-vous ? 
Dans le cas contraire, qu’est-ce qui vous empêche de vous y essayer ? Quelles sont vos idées reçues sur le sujet ?


Accéder à la cryonie, la méthode vérifiée la plus économique possible

MISE A JOUR : hélas, la méthode proposée ici n’est plus disponible. Dès que j’en trouve une autre je mettrais à jour cet article.

La procédure que je présente ici m’a nécessité plus d’une année de recherches, d’obstacles à traverser et de doutes quant à la réussite du projet.Si votre Rage de vivre dépasse votre éducation sociale « mortaliste » vous ne reculerez devant aucun obstacle. Vous vous armerez de patience et arriverez vous aussi à vous offrir ce seul moyen rationnel et plausible de défier le Néant et la résignation.

Néanmoins, rassurez-vous, il vous faudra bien moins d’un an pour y arriver comme je l’ai fait. Je pense qu’en se préparant bien, toutes les étapes de la méthode peuvent être accomplies en un mois.

(Crédit photo)

Financer votre contrat

Cryopréserver un corps n’est pas gratuit (cela le sera peut-être un jour en Russie grâce à CryoFreedom cependant), et vous avez actuellement 4 options pour financier votre contrat :

  1. Prépayer votre contrat de suspension (35 000 $ USD pour les moins chers, c’est pas donné !)
  2. Signer une assurance-vie avec Rudi Hoffman, LE spécialiste mondialement reconnu de l’assurance cryonique
  3. Utiliser une police d’assurance-vie dont le bénéficiaire sera votre institut cryonique. Cette police devra être intégralement traduite en anglais pour qu’elle puisse être vérifiée et certifiée par l’institut cryonique. Le coût d’une traduction de ce niveau (qui peut être faite par le service de C.I.) vous reviendra presque aussi cher que d’aller directement aux USA pour traiter avec Rudi.
  4. Contracter une assurance-vie en ligne, accessible à tout citoyen du monde et qui soit prouvée de confiance

La méthode que je vous propose a été certifiée valide par Cryonics Institute. Pour les 2 autres instituts opérationnels de cryonie que sont Alcor et KrioRus  j’ignore totalement si ils l’accepteraient.

Cependant, je vous recommande personnellement Cryonics Institute car il est :

  • le plus ancien des instituts opérationels, fondé par Robert Ettinger, le père de la cryonie.
  • le plus accessible aux non-Américains (administrativement et financièrement)
  • et son contact, Andy Zawacki ( cihq(a)aol.com ), est cordial et répondra à toutes vos questions par e-mail (en anglais).

Le produit à utiliser est offert par HCC Medical Insurance Services, une branche dépendante de l’organisme HCC Insurance Holdings.

L’assurance-vie qui nous intéresse se nomme IC+ International Term Life Insurance. Vous pouvez en lire la description dans une brochure .pdf.

L’objectif est de placer Cryonics Institute en tant que bénéficiaire total de cette assurance. Cryonics Institute est un organisme à but non-lucratif, mais l’entretien du matériel technique, du local et les recherches associées ne sont pas gratuites hélas !

Cette assurance ne durera que 10 ans, renouvelable, avec une option qui double le capital destiné au bénéficiaire si le décès survient suite à un accident (lisez bien les clauses, certaines conditions ne sont pas prises en charges : terrorisme, etc, mais c’est ainsi pour toutes les assurances-vies non-militaires de toute façon).

Vous pouvez souscrire pour le capital le moins élevé 100 000 $ USD qui, si vous êtes membre annuel ou à vie de Cryonics Institute, couvrera plus que nécessaire votre suspension ainsi que votre transport ou que vous soyez dans le monde.

Un peu de préparation est nécessaire

J’ai du personnellement relever trois obstacles dans le remplissage de ce formulaire, je vous les présente ici pour que vous puissiez vous y préparer à l’avance :

  1. il vous sera demandé vos antécédents médicaux. Pour cela, même si cela ne m’a pas été demandé, certainement du fait de mon âge relativement jeune, je suis allé chercher mes dossiers hospitaliers afin de pouvoir avancer les dates exactes des interventions subies.
  2. il vous sera demandé le contact de votre médecin traitant. Jusqu’alors je n’avais pas de médecin officiel, ne tombant que rarement malade j’allais à droite à gauche (en Nouvelle-Calédonie il n’est pas obligatoire d’avoir un médecin traitant), c’est maintenant chose faite.
  3. il vous sera demandé des détails concernant vos autres assurances-vie. Je vous recommande de bien classer tous vos documents pour bien vous y retrouver et avancer des informations exactes. 😉

Notez que votre paiement ne sera pas réalisé si votre dossier n’est pas accepté.

Afin de remplir votre formulaire et en savoir davantage sur le produit en lui-même je vous encourage à contacter, Alesha Cornejo ( alesha(a)asaincor.com ), l’agent qui m’a aidé et qui est très réactive.

N’hésitez pas à lui poser un maximum de questions, elle est très réactive, et c’est son travail après tout. 🙂

Une fois que vous recevrez l’acceptation de votre demande (ce que je vous souhaite), vous pouvez directement mettre en contact votre assureur et Andy de Cryonics Institute, afin que ce dernier s’assure que votre contrat est pleinement en force ! Il vous enverra alors votre contrat de suspension cryonique si vous lui confirmez que vous êtes prêt à le remplir !

N’attendez pas !

Nous détestons penser à la mort, surtout à la nôtre ! Elle frappe sans raison et n’importe quand et mieux vaut être préparé plutôt que de laisser maladies et accidents avoir raison de nous et de ceux que nous aimons.

Chaque jour qui passe nous vieillissons un peu plus et les assurances deviennent plus onéreuses ! Agissez maintenant ! Peu importe votre âge, attendre n’améliorera rien.

Ayant pu remplir ce contrat avant d’avoir 30 ans et sans avoir de problème de santé notables, je ne paie que 250 $ par an pour un bénéfice de 100 000 $ à Cryonics Institute en cas de décès. Cette somme couvre le transport de mon corps, également géré par C.I.

En additionnant ces 250 $ à mon adhésion annuelle de 120 $ à CI, je paie en tout et pour tout (et pour les 10 ans de mon contrat) 370 $ par an, soit 31 $ par mois !

Se « priver » d’une pizza chaque mois pour s’offrir une possibilité scientifique de vivre éternellement… je pense que le pari est plus que raisonnable. Qu’en pensez-vous ?

Ce « frigo » peut sauver votre vie, et celle de ceux que vous aimez. (présentation de la cryonie)

Mise à jour : aujourd’hui secrétaire de la Société Cryonics de France, je vous encourage à en visiter son site web officiel si le sujet vous intéresse.

Le verdict est tombé : vous êtes atteint d’une maladie fatale et incurable. Loin de vous démonter, vous cherchez une solution, quelqu’elle soit. Hélas, le monde entier vous le confirme, vous ne vous en sortirez pas avec les moyens actuels. Vous dites déjà adieu à tout ce que vous aimez, vos passions, vos proches…

Un groupe de scientifiques un peu marginaux prend alors contact avec vous.
« Nous avons peut-être une solution…mais rien n’est certain… »

Que choisissez-vous ? La certitude de quitter tout ce qui importe pour vous et d’en finir à jamais ? Ou prendrez-vous une chance, si novatrice puisse-t’elle paraître, si mince soit-elle ?

Peut-être seriez-vous étonnés d’apprendre que la plus grande partie des gens préféreront se résigner à disparaître plutôt que d’essayer quelque chose de nouveau…

(Crédit photo)

Le culte omniprésent de la résignation

Dans la culture transhumaniste et immortaliste, nous appelons « mortalisme » ou « morbidisme » cette ensemble de croyances et de pensées qui tendent à justifier, voire glorifier la mort d’un individu.

Il est dans la nature de nos biais cognitifsd’élaborer des causes à des effets souvent simplement aléatoires. La perte d’un être humain est un évènement trop douloureux pour n’avoir aucune « raison » métaphysique tentons-nous de nous convaincre.

Ainsi sont nées les superstitions, les religions et les louanges au sacrifice de soi. De même que les fantasmes variées d’après-vie ou de réincarnations.Ce « mortalisme » et ses ramifications ont très clairement joué un rôle de catalyseur émotionnel fort utile en ces temps ou la Faucheuse ne pouvait épargner personne.

Or les temps changent.

Anatomie de la Mort

La définition même de ce qu’est la mort n’a cessé d’évoluer au fil du temps alors que nous progressions médicalement et technologiquement.Il y a plus de 50 ans était déclaré décédé toute personne dont le coeur avait cessé de battre.

Depuis, nous avons développé des techniques de réanimation cardiaques et nous établissons un décès lorsque le cerveau à cessé de produire des réactions électro-chimique durant une période donnée.Cette vision aussi est soumise à débat au vu des nombreuses hypothétiques NDE (expériences de mort imminente) expérimentées lors de l’arrêt momentanée des fonctions cérébrales.

La perception émergente de ce qu’est la mort, telle que la définisse transhumanistes et scientifiques d’avant-garde est la suivante : un processus de désorganisation, le passage d’un état fonctionnel à un état de moins en moins facilement réparable et réversible de dégradation.

Je vous encourage à relire une fois de plus cette définition.

Et une fois de plus encore.

La vision de la mort en tant qu’état binaire (Vie/Mort) est directement issue du mythe d’un « âme » immortelle et migrante. La « mort » n’est aujourd’hui plus vu comme une condition, mais comme un processus.

Et comme tout processus, il ne suffit que de le comprendre pour le stopper en route…voire le réverser.

La cryonie, passeport vers l’avenir

Stopper le plus vite possible l’effet de dégradation progressif que l’on appelle la mort, voici l’objectif de la cryonie.Concrètement, la cryonie est une procédure de préservation de votre corps à une température très basse et avec des moyens évitant la formation de cristaux de glace.

L’objectif est de conserver votre organisme le plus intact possible puisqu’à -130°C l’ensemble des processus bio-chimiques sont totalement interrompus.Et après ?Eh bien il ne s’agit qu’une question de temps avant que la nano-robotique soit capable de réparer des dommages au niveau cellulaires, et donc, de rendre sa pleine fonctionnalité et autonomie à un corps en suspension.

Notez également que la technologie nécessaire à la réanimation d’un être humain sera bien plus complexe que celle qui nous permettra de soigner et réverser le vieillissement (d’ici moins d’une vingtaine d’années estiment les plus éminentes autorités sur le sujet).

Autrement dit, vous reviendriez d’un sommeil cryonique jeune, en pleine santé et potentiellement éternel !

De telles allégations peuvent paraître farfelues voire de dimension quasi-religieuse… Pourtant plus de 61 scientifiques ont signés une charte de soutien au mouvement cryonique affirmant ainsi que cette technologie est rationnelle et prometteuse.

Peu importe ce que votre culture ou votre religion a tenté de vous inculquer au sujet de la mort…lorsque vous êtes confrontés à la perte d’un être cher VOUS SAVEZ que quelque chose d’injuste s’est produit.

Honorez cette partie de Vous qui Refuse d’abandonner.
Ecoutez votre Rage de Vivre.

Que vous dit-elle ?

Allez vous laisser tomber et vivre avec l’idée d’être déjà mort ?
Ou lutterez-vous pour offrir la moindre chance de vivre à ceux que vous aimez et à vous même ?

Dans le prochain article je présente en détail les différents moyens pour souscrire dès aujourd’hui un contrat de suspension cryonique.

PS : si le sujet vous intéresse, visitez le site officiel de la Société Cryonics de France.

Le choix offert par chaque minute [Lettre Privée de juin 2012]

Au sommaire de la Lettre Privée qui partira vendredi 1er juin 2012 :

  • Zoom sur : I-Game Attitude, un blog de développement personnel basé sur un système unique et poétique, tenue par mon amie Christiane.
  • Retour sur les articles publiés en mai
  • Le choix offert par chaque minute, ou le choc culturel d’un petit gars des tropiques en vacances à Paris.

Attention, cette Lettre Privée ne paraîtra qu’une seule et unique fois, ce vendredi 1er juin 2012.

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Le minimalisme, école du lâcher-prise (libérez votre RAM mentale !)

Avez-vous déjà remarqué que votre ordinateur a tendance à ralentir lorsque vous lancez plusieurs logiciels en même temps ?

Les bugs se multiplient et vous êtes parfois obligés de redémarrer votre ordinateur. C’est parce qu’en lançant plusieurs programmes en même temps  nous sollicitons une ressource appelée « mémoire vive »  ou RAM, qui, comme toute ressource, n’a qu’un potentiel limité.

Et, chose désagréable, le même phénomène se produit aussi avec cet ultra-ordinateur qu’est  notre système nerveux.

> Les symptômes d’une surcharge mentale

Démotivation générale, crise d’angoisse interminable, irritabilité constante ou stress anormal au quotidien sont signes d’une  saturation de notre énergie mentale .

Nous pensons être multitâches  et nous nous voulons tout faire, tout accumuler, tout apprendre, tout vivre… et nous nous mettons à buguer et à planter.

Et plus que tout,  les possessions physiques et les obligations sociales  sont les éléments les plus gourmands en ressources mentales.

  • Que va-t’on penser de moi si je porte cette robe ?
  • Devrais-je acheter cette nouvelle télévision ?
  • Pourquoi ne répond-il pas au téléphone ?

A ces interrogations conscientes s’ajoute également  tout notre passé émotionnel que nous n’avons pas purgé.

Ce n’est pas parce qu’un programme n’est pas visible à l’écran qu’il n’est pas en train de consumer de la mémoire vive en arrière-plan.  Il en va de même pour toutes les relations plus ou moins saines et possessions matérielles inutiles que nous voulons conserver à tout prix.

Elles n’ont pourtant qu’une seule raison de pomper votre énergie :

> La peur du manque

Si vous avez  du mal à vous désencombrer  d’objets à valeur sentimentale (ou pas) et « d’amis » négatifs c’est parce que vous entretenez un faux besoin qui permet à ceux-ci d’avoir pouvoir sur vous :  le « besoin » d’être rassuré.

Vous pouvez techniquement vivre et respirer sans problème en l’absence de votre amoureux et de votre paire de lunette à la mode. Mais sans ceux-ci vous vous sentez perdus, en proie à la confusion et consumé par une Rage de vivre que vous employez à mauvais escient.

Après tout, le cocon rassurant d’amis et d’objets qui vous entoure  menace de céder à tout instant, non ? Garder ceci à l’esprit est réaliste, non pessimiste.

Et il est intéressant de se poser la question fatale :  « Et si » ?

  • Et si elle me quittait ?
  • Et si ma voiture tombait en panne ?
  • Et si je perdais mon boulot ?

Fuir ces questions  ne les empêcheront pas de bouffer votre RAM mentale.
Les ruminer tout en répétant votre impuissance  face à elle ne vous aidera pas non plus.
Les affronter de face et les attaquer, une par une, pour lâcher prise sur ce qui peut vous faire souffrir reste la seule attitude digne d’un Conquérant.

Ainsi, avec l’expérience, vous gagnerez  confiance en vous  et en votre capacité à  trouver des solutions à des problèmes qui n’existent pas encore, ce qui vous libérera l’esprit au quotidien.

Mais il existe un raccourci plus rapide, le  raccourci minimaliste  :

> Apprivoiser le Vide

Domptez votre peur de manquer  en la prenant de court :  désencombrez-vous !

Faites le ménage par le vide, dans vos placards, vos bureaux, vos étagères. Jetez et donnez tout ce que vous n’avez pas utilisé depuis un bon moment.

Un cadeau totalement inutile (et laid ?) mais à valeur sentimentale ? Prenez-en plusieurs photos et zou !  A la poubelle !

L’idée vous effraie ?  Pourquoi ? Pour ce que va en pensez autrui ? Pour ce que VOUS allez en pensez ?

Ne vous méprenez pas : nous parlons ici de  santé mentale.

Car à l’échelle de l’évolution biologique  l’être humain n’est pas habitué à vivre submergé  par autant de possessions, de distractions et d’informations superficielles.

Il est urgent de vous libérer de ce surplus !

En faisant le vide dans vos pièces de vie  vous libérez votre esprit , ces tâches de fonds dont vous n’avez pas conscience, et vous acquérerez, dans l’espace qui s’offre à vous,  une sérénité nouvelle et solide.

Le minimalisme matériel devient alors un entraînement mental à  accepter le vide   non comme étant négatif, mais comme un moyen de valoriser ce qui importe vraiment dans votre vie.

Très vite, le minimalisme devient  un art de vivre plaisant, agréable, guidé par la simplicité et la fluidité.

Si l’expérience vous tente mais que  vous ignorez par ou commencer  je vous recommande chaudement le guide numérique de Joanne Tatham : 36 astuces pour désencombrer. Un recueil de petits jeux amusants qui  vous aideront à embrasser le vide, pour une meilleure qualité de vie.

(Oui c’est un lien affilié, je touche un petit pourcentage sur chaque vente. Je souhaite le préciser par souci d’honnêteté.)

Sur quoi allez-vous donc lâcher prise  aujourd’hui  ?

Pourquoi ne devriez-vous plus jamais hésiter à demander (et découvrez l’origine de Raccourci-Minimaliste)

« Quand on ne sait pas ce qu’on veut on se retrouve avec des tas de choses qu’on veut pas. » – Fight Club

C’est aussi vrai quand on croit savoir ce que l’on veut mais qu’on hésite à les affirmer.

Nous avons appris que vivre dans la frustration et taire nos rêves est la norme.

Demander, ce n’est pas « beau », nous a-t’on dit.
Choisir, ce n’est pas « bien », lorsque l’on nous tend un bol de confiseries.

Nous sommes adultes. Il est plus que temps de désapprendre ce qui se révèle bloquant dans notre évolution.

Reprenons contact avec notre force de désir, notre droit d’avoir des envies et de les exprimer fièrement.

(Crédit photo)

• Avez-vous peur du refus ?

En ce cas, vous partez déjà perdant.

Pire encore, si ce qu’en dira autrui vous importe tant que ça c’est que vous attendez d’eux qu’ils jugent vos désirs ! Vous espérez, sans trop y croire, une approbation, une autorisation à agir. Preuve que vous n’êtes pas certains de ce que vous voulez vraiment en définitive, ou des prix à payer pour y arriver.

Avez-vous pris le temps nécessaire pour en faire un gros brainstorming et de coucher vos rêves par écrit ? De pesez le pour et le contre de chacun de vos souhaits et objectifs ?

Vous pourriez peut-être réaliser qu’il vous est plus avantageux de ne pas réaliser vos désirs. Probablement pour ne pas heurter votre entourage, pour conserver votre train-train et vos amis.

Il vous serait pourtant tellement plus agréable de réclamer votre indépendance affective !

• Devenez imperméable à toute déception

Pour atteindre cet état de profonde assurance, un seul moyen : vous promettre de réussir quelque soit la réaction d’autrui.

Qui a besoin du regard d’un autre pour approuver ses rêves les disperse et les affaiblit.

Seul celui qui ose demander de l’aide sans en espérer quoique ce soit saura en tirer pleinement profit.

Gardez à l’esprit que personne ne vous doit rien, et que vous ne devez rien à personne. Et ce, peu importe vos présupposés « engagements » familiaux, amicaux ou professionnels.

Vous avez la première place dans votre vie. Commencez donc à vous autoriser à dire NON quand cela est nécessaire.

Apprenez à le faire avec tact mais fermeté.

Vous permettrez ainsi à autrui à en faire autant sans que cela vous blesse.

Vous contribuerez alors à VOTRE bien-être, et au développement de relations basées non plus sur l’interdépendance mais sur l’inter-indépendance.

• Le blog qui commença (et continuera) par la demande

C’était en 2010. Je venais de dissoudre deux sociétés secrètes dont j’étais le fondateur afin de passer à une étape supérieure : partager publiquement les idéaux et outils qui ont changé ma vie.

Le blogging commençait donc à m’attirer. Mais, débordé par la quantité d’informations que je souhaitais transmettre, il me fallait faire des choix, me concentrer sur ce que dont aurait vraiment besoin un hypothétique public.

J’ai donc sélectionné 20 amis sur lesquels il me semblait avoir eu un impact plus ou moins important dans nos chemins respectifs. Et je leur ai demandé quel était la perception qu’ils avaient de mes messages de vie.

Deux blogs naquirent de cette enquête. Et au bout de 6 mois je n’ai conservé que celui qui marchait le mieux en terme de trafic. Celui que vous lisez actuellement. 😉

C’est d’une demande qu’est né Raccourci Minimaliste, et c’est de demandes (par le biais de sondages notamment) qu’il continuera son chemin.

Nouvelle étape aujourd’hui :  je tente la monétisation à rebours !

> Découvrez ici ce que signifie cette monétisation à rebours

Encore plus culotté, j’affiche ouvertement ma Wishlist Amazon par exemple ! 😀

• Et si je ne reçois rien ?

Cela ne m’affectera pas le moins du monde. J’ai déjà tellement reçu !

J’ai un toit et de quoi manger chaque jour, un emploi pas désagréable et des amis formidables, alors que demander de plus ?

TOUT !

C’est parce que mon présent est ENFIN magnifique que je me prépare à un avenir meilleur. Par le fruit de mon travail d’abord. Par des demandes limpides et assurées en supplément.

Alors pourquoi n’essaieriez-vous pas vous aussi ?
Que voulez-VOUS recevoir ? Qu’oserez-vous demander tout en faisant le nécessaire pour vous l’offrir vous-même ?

Les bienfaits d’un bon coup de balai… magique !

Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer suite à mon article Poisson d’Avril, je considère l’hygiène comme étant une des conditions primordiales au bonheur.

Dans notre culture alimentée par la distraction et la surinformation, nous en venons néanmoins à négliger notre hygiène psychique. Nous ingurgitons des données, des notifications, des projets de choses à faire, des contacts à entretenir… des séries toujours plus envahissantes d’accaparements et de sources d’anxiété.

Et il est bien normal dès lors que nous nous sentions épuisés et débordés face à tout ce que nous serions censé accomplir pour enfin avancer dans notre vie.

Nous pourrions ne plus savoir par quel bout commencer, ni quelle priorité accorder à nos obligations.

Nous finissons par nous retrouver paralysés, avec l’amertume d’une vie ou aucun changement ne semble pointer à l’horizon, signe que nous nous sommes laissé encrasser…

(Crédit photo)

Quand la poussière mentale s’accumule

Quelque soit votre degré de maîtrise de votre vie, il vous arrivera de rencontrer des phases de creux que l’inexpérimenté pourrait interpréter comme du découragement.

Le mythe de l’individu qui ne doute jamais, ne se fatigue jamais et ne se sent jamais dépassé est totalement irréaliste.

Tout comme le serait d’ailleurs celui d’une maison qui ne se salit jamais !

Toute activité humaine produit des déchets.

Allumez un grand brasier, vous trouverez des braises.
Enflammez-vous pour vos projets, vous récolterez des cendres.

La flamme est votre enthousiasme de départ sans lequel vous ne feriez rien de beau ni de bon.
Et les cendres sont les désagréments résultants d’obstacles imprévus, de délais ou d’échecs apparents sur la réalisation de votre objectif.

Que vous réalisez votre projet ou non vous accumulerez toujours de la cendre mentale, conséquence de vos efforts soutenus. Et si vous ne savez pas comment la purger de votre psychée, elle envahira petit à petit chaque recoin de votre âme et vous immobilisera, vous empêchant de reprendre vos projets avec ferveur.

Mission de vie : faire le ménage chaque jour

Quand j’étais petit, je répétais souvent à ma mère que je ne voyais pas l’intérêt de ranger ma chambre et faire mon lit puisque de toute façon le désordre y reviendra obligatoirement.

L’aspect éphémère des choses me semblait futile. Il m’a fallu plusieurs années de vie active et indépendante pour comprendre enfin, par l’expérience, les bénéfices d’un rangement apparemment voué à l’échec…

Le but recherché quand on fait le ménage n’est pas d’obtenir une maison propre. C’est impossible car au moment même ou nous finissons de nettoyer nos sols la poussière commence déjà y revenir, invisible et insidieuse.

Le but n’est pas d’atteindre un état de propreté.
Le but est d’agir VERS la propreté.

Faire le ménage devient alors une expérience initiatique cyclique. Un rappel du combat permanent que mène l’humain raisonné contre l’entropie, contre la tendance interne et externe de la réalité à nous emmener vers la désintégration, vers la mort.

C’est apprendre à voir la vaisselle s’entasser 9 fois et à la laver 10 fois.

C’est s’enseigner soi-même la persévérance face à l’absurde de notre monde matériel. C’est détoxifier notre volonté des scories de nos échecs passés et gagner l’habitude de toujours toujours toujours avancer quelque soient les situations et obstacles rencontrés.

Que votre objectif de vie soit limpide : qu’il ne soit pas tant atteindre un état de bonheur que d‘agir pour tendre VERS ce bonheur.

Vous acceptez alors le fait que vous rencontrerez toujours des hauts et des bas, et qu’il faudra régulièrement, avec conscience, faire le ménage dans votre vie, faire du désencombrement une habitude quotidienne.

Faites l’expérience du balai magique

Si vous passez actuellement par un moment de découragement et que vos aspirations vous semblent hors de portée, peut-être est-il temps de réduire un peu votre champ de vision et de vous attaquer à un projet plus simple.

Comme vous occuper de votre lieu de vie.

En 2009, j’avais créé une petite société secrète (j’ai appris plus tard que mon modèle ressemblait beaucoup à Toastmaster…) dont le premier rituel initiatique, pour l’aspirant, était de nettoyer de fond en comble et réaménager son lieu de vie entièrement, pour le préparer à de nouveaux départs positifs.

En vidant les placards, bricolant les meubles, repeignant les murs, récurrant les sols, le futur acolyte démontrait qu’il était déterminé à grandir et à prendre soin de lui-même en s’occupant de son espace personnel, sur le fond et sur la forme.

A la différence d’un coup de ménage classique fait pour la forme, les résultats attendus par cet exercice avaient été notés noir sur blanc sur un contrat visible par tous les membres, lesquels devaient aussi inspecter l’excellence des travaux terminés avant la fin du mois.

De cette manière, l’aspirant découvrait le goût grisant de la victoire, de la réussite d’un projet posé à plat, de l’accomplissement d’un objectif qui en préfigurerait bien d’autres encore !

De la même façon, si votre enthousiasme et votre confiance en votre réussite se sont engourdies je vous recommandera le jeu suivant :

Sur une feuille de papier (ou mieux encore, sur votre Grimoire !), écrivez une intention ressemblant à ça :

« Moi, (Prénom Nom), déclare être maître de moi et de mon espace.
Pour me le prouver je vais (listez avec précision et détails toutes les tâches de ménage que vous allez réaliser).
Une fois ces tâches terminées avec excellence j’éprouverais un profond sentiment régénérateur de fierté et d’accomplissement personnel.
Je reprendrais goût à mes combats quotidien et marcherais à tout jamais vers mon succès. »

Votre intention n’est pas une commande mentale, c’est un engagement, un projet à court terme, écrivez-là donc au futur.

Utilisez des mots qui vous parle. Remplacez « mon succès » par « ma victoire » par exemple, comme vous voulez.

Signez, datez.

Et commencez immédiatement.

Si vraiment vous n’avez pas le temps ni l’énergie, rédigez et accomplissez une intention de nettoyage sur une seule tâche : la vaisselle, le repassage, etc.

Ce rituel pourrait vous paraître amusant ou ridicule en le lisant aujourd’hui. En ce qui me concerne, il a changé ma vie.

A tout jamais.

Vous ne connaîtrez plus la peur. Technique Bene Gesserit.

« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l’esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
J’affronterai ma peur.
Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien.
Rien que moi. »

La Litanie contre la Peur est une commande mentale tirée de cette oeuvre majeure de science-fiction qu’est la saga Dune de Frank Herbert.

Dans cet univers futuriste aux accents féodaux, une secte pluri-millénaire appelé Bene Gesserit à développé des techniques de programmation neuro-linguistique, d’hypnose et de maîtrise corporelle à un point tel que les profanes surnomment ses adeptes « les Sorcières ».

(Crédit photo)

Bien que provenant d’un récit fictif, la Litanie, si elle est employée avec conscience, peut se révéler un outil immédiatement applicable par tous pour dépasser non seulement ses peurs mais tout type de blocage émotionnel.

Pour le prouver, nous allons examiner ses vers, que je me suis permis de remanier légèrement en me basant davantage sur la version originale et en les conjuguant au temps présent, pour les rendre plus efficace.

• Je ne dois pas me laisser aller à la peur car la peur tue l’esprit.

La traduction française dit « je ne connaîtrais pas la peur » alors que la version originale déclare « je ne dois pas avoir peur ».

La nuance est de taille. Je ne peux pas m’empêcher de RESSENTIR la peur, de la connaître. Mais je peux en revanche choisir de ne pas entretenir la peur, de ne pas me laisser posséder par elle.

« Je dois » ou « je ne dois pas » sont typiques des codes moraux religieux ou d’éthique personnels. Lorsque je répète que « je ne dois pas » succomber à la peur, j’affirme un principe moral auquel j’adhère qui me rappelle que je me suis engagé à défendre coûte que coûte ma faculté de percevoir le monde avec clarté : mon esprit.

Remarque intéressante : le cerveau ne connaît pas la négation. La formule « je ne dois pas » ne serait donc pas optimale.

Bien au contraire cependant, dans le cadre de la Litanie, employée pour reprendre pouvoir sur un phénomène qui a déjà commencé à me dépasser, cette reconnaissance sert à provoquer la peur manière insidieuse… pour mieux la détourner ensuite !

• La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.

Ma raison, cette faculté de l’esprit de me savoir différent de l’univers sert mon identité, mon existence.

Elle est mon moyen de survie. Grâce à elle je tire leçon du passé, je projette un futur qui me plait et étreins un présent sur lequel je tente d’accorder, à juste titre, toute mon attention immédiate.

Si j’autorise à une force irraisonnée extérieure (une autorité tyrannique) ou intérieure (une crainte infondée) d’avoir pouvoir sur ma faculté de perception du monde, je signe mon arrêt de mort mental.

Je plonge alors dans la confusion et les réactions de type auto-pilote. Vous savez ? Lorsque l’on dit que « c’est plus fort que moi » et que l’on regrette d’avoir agit inconsidérément…

Agir sans lucidité fait de moi l’égal d’un animal s’agitant jusqu’à épuisement dans des compulsions maladroites voire dangereuses.

• J’affronte ma peur.

Tel un judoka expérimenté j’ai accompagné ma peur dans les deux premiers vers. Je l’ai reconnue, je l’ai révélée, elle ne peut plus se cacher de mon Oeil intérieur.

Il est temps maintenant de lui faire face.

D’où vient-elle ? Qu’elle est la cause extérieure qui a créé cet engrenage intérieur ?

Je dois la démasquer, la traquer impitoyablement. Pour se faire je peux la rédiger, la dessiner, lui donner forme, la dompter sur le papier pour mieux la contempler avec courage.

Ce faisant je jette une première ébauche d’un plan d’action futur pour l’éradiquer à tout jamais.

En disant que « j’affronte MA peur » je la fais mienne. Je prends donc une responsabilité absolue sur ce que je vais en faire, je ne la rejette pas sur un autre.

Je m’autorise alors à avoir pouvoir sur elle, et non l’inverse.

• Je lui permet de passer sur moi, au travers de moi.

Voici le coeur de la Litanie.

La permission est un processus sensitif, corporel, presque sensuel.

Après avoir exorcisé ma peur par la parole (en déclamant la Litanie) ou par écrit (sur mon Grimoire) je place ensuite toute mon attention dans mon corps physique.

Ou se terre ma peur ? Dans quelle partie de mon être est-elle coincée ? Une boule dans la gorge ? Une asphyxie dans ma poitrine ?

Allez… fais ton chemin. Je te permet d’être là, dans mon corps, je ne résiste plus, tu peux prendre plus d’espace si tu veux, je n’ai plus peur de toi ma peur.

• Alors qu’elle s’en va, je tourne mon oeil intérieur sur son chemin.

Ancrée dans le présent, dans ma chair, dans ma respiration, et étant attentif aux déplacements de la sensation attribuée à ma peur, je constate au bout de quelques temps (secondes ou minutes selon ma capacité de lâcher-prise) que celle-ci s’évanouit.

Peut-être en un pouf ! surprenant, mais la plupart du temps en une « évaporation » subtile qui me laissera plus léger après coup.

• Et là ou elle est passée, il n’y a plus rien.… Rien que moi.

Je garde mon oeil intérieur fixé sur mes sensations et mes pensées.

Je remarque alors que le vide s’est fait en moi.

Un vide plein de Rage sourde, de joie potentielle.

Un vide plein de Moi.

Prêt à l’action.

• La Litanie contre tout obstacle

Notez bien que la Litanie est une commande mentale.

Et on ne devient pas commandant en un jour.

Commencez par discipliner votre esprit, peut-être en vous habituant avec des techniques plus simples comme l’Arrêt Mental. A force vous gagnerez en assurance sur votre capacité à contrôler ce qui se passe en vous.

Ne vous empêchez pas cependant d’expérimenter dès à présent le pouvoir de la Litanie en remplaçant par exemple le mot « peur » par votre plus gros obstacle émotionnel du moment.

Quel est-il ? L’attachement au passé ?
La faim peut-être si vous commencez le jeûne ?
Ou bien la colère ? La déprime ? L’inquiétude ?

Petit exemple avec cette dernière :

Je ne dois pas me laisser aller à l’inquiétude car l’inquiétude tue l’esprit.
L’inquiétude est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
J’affronte mon inquiétude.
Je lui permet de passer sur moi, au travers de moi.
Alors qu’elle s’en va, je tourne mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là ou elle est passée, il n’y a plus rien.… Rien que moi.

Essayez donc. Avec ce qui menace le plus votre raison en ce moment.

Soyez patients. Écoutez vos sensations. Répétez la Litanie plusieurs fois de suite si besoin.

Vous êtes seul Maître de vous, ne l’oubliez jamais.

Ravivez votre Rage de vivre en utilisant un grimoire

Vous réveillez-vous chaque matin avec la soif de conquérir le monde ? Avec le vif désir d’apporter quelque chose de beau et d’enchanter votre univers avec sourire et assurance ?

Si vous aspirez à développer cette attitude solide et permanente, voici un conseil qui vous sera précieux :

• Il est temps de réveiller votre âme d’enfant !

Les enfants sont des magiciens nés. Ils savent que le monde est à eux et qu’ils peuvent y graver leur empreinte.

Lorsqu’ils barbouillent de couleurs le mur du foyer à l’instar d’un chaman antique, ils ne s’interrogent ni sur leur hypothétique talent artistique ni sur le manque d’utilité d’un tel acte, sans parler du point de vue d’autrui dont ils se fichent royalement (au grand dam des parents qui devront ensuite le rabrouer pour cet acte).

Les enfants ne se posent pas de questions sur ce qu’ils éprouvent, leurs sentiments sont là, point. Ils ne se demandent pas si ils ont « le droit » d’être en colère, d’être amoureux, d’éprouver de l’injustice ou de l’émerveillement. Ils crient, ils rient, ils pleurent, ils vivent pleinement, tout simplement.

Ils s’autorisent à être ce qu’ils sont : nés pour vivre le monde et l’enchanter par leurs chants, leurs gribouillis, leurs danses spontanées.

Puis viennent l’éducation et la morale. Les blessures infligées par les « grands ». On apprends que certaines émotions ne devraient pas être ressenties. Et que l’on a aucun talent artistique non plus.

La magie n’existe plus et le temps des crayons de couleurs est remplacé par celui des séries télé et ses réseaux sociaux…

Et vous vous demandez pourquoi vous n’avez plus d’énergie et pourquoi la vie vous semble si fade ?!

• Vous avez besoin de folie

La raison pour laquelle vous n’avez plus l’enthousiasme que vous aviez étant petit vient d’un déséquilibre intérieur : vous ne vous autorisez plus à ressentir.

Votre Rage de vivre est muselée par les conventions et les blessures non cicatrisées de votre passé à vif. Elle s’est alors muée en tristesse, puis en colère, en haine, d’abord pour le monde, puis pour vous-même, et cette haine est devenue aigreur, cynisme, puis dépression profonde masquée par une paresse à toute épreuve et un manque de motivation pour toute évolution personnelle.

Il est temps de faire péter tout ça.

Evidemment, vous êtes un adulte, et vous ne pouvez risquer d’agir de manière démesurée et destructrice.

La gente féminine en particulier, excelle dans l’art de la conversation apparemment futile. Le fait est que par ce biais elles se déchargent d’un surplus émotionnel, ce qui leur permet alors de retrouver l’équilibre nécessaire pour avancer et agir.

Nous les hommes, nous sommes en général plus pragmatiques, nous aimons parler pour aller droit au but et agir.

Mais les deux démarches ont leurs inconvénients :

  • la méthode « féminine » (je généralise hein n’en faites pas un débat) est émotionellement efficace mais les paroles s’envolent, là ou les écrits restent et pourraient être révisés pour introspection et créations futures.
  • la méthode « masculine » plus cadrée, empêche la création de liens a-logiques et donc de générer des solutions qui « sortent de la boîte ».

C’est pour réunir les avantages de ces deux modes de fonctionnement : exprimer ce qui ne peut l’être ouvertement et retrouver votre Rage créatrice que je vous propose d’utiliser un outil puissant : un Grimoire.

• Un cahier pour les emmener tous et dans les ténèbres les lier

Un simple cahier fera l’affaire, si possible avec des pages totalement blanches, sans repères (j’ai toujours du mal à en trouver).

N’en choisissez pas un qui soit de trop bonne qualité cependant, il risquerait de vous décourager de vous lâcher totalement, vous ne voudrez pas le « gâcher ».

De même, je ne recommande pas de le décorer avec soin ou avec des photos. Ce n’est ni un scrap-book ni un « Vision Book » (équivalent livresque du Vision Board).

Il doit au contraire garder un aspect totalement brouillon, chaotique, spontané, maladroit, irrégulier. Ce cahier doit accueillir votre CHAOS, tout et n’importe quoi, et il n’est certainement PAS fait pour être partagé et montré à autrui. Et il arrivera bien un jour ou vous devrez le balancer à la poubelle lorsque vous l’aurez rempli. Ne vous attachez pas au contenant.

Comme je l’ai lu je ne sais plus ou sur le net : votre cerveau est fait pour produire des idées, pas pour les retenir !

Dans votre grimoire vous êtes donc autorisé à TOUT faire :

  • dessiner la maison, le partenaire, la vie de vos rêves (et basta pour le « talent » artistique)
  • jeter des idées en vrac sur des projets pas encore bien définis
  • noter les mots qui viennent dans votre tête sans vous retenir
  • des calculs, sans engagement aucun, des économies que vous pourriez faire en changeant une habitude
  • coucher les rêves que vous avez eu cette nuit sur papier
  • avoir une conversation inspirante avec un personnage imaginaire (Morpheus pourrait avoir 2-3 trucs à vous dire)
  • gribouiller des formes abstraites, comme lorsqu’on s’ennuie ou que l’on est au téléphone
  • représenter ceux que vous aimez pour les garder près de vous, les entourer d’amour et de protection
  • assassiner, écarteler, torturer ceux qui vous ont blessé
  • écrire et dessiner vos fantasmes les plus pervers, les plus inavouables
  • évaluer le pour et le contre d’un choix difficile (je l’ai fais avant de vendre ma voiture par exemple)
  • dessiner ce que vous avez sous les yeux à l’instant précis
  • noircir une page entière au stylo juste parce que !

Ne respectez aucun ordre, aucune « pagination ». Ouvrez-le au pif et bam ! Lâchez-vous.

Notez que le but n’est pas de faire se produire quoi que ce soit par « magie » !

Comme je l’ai déjà expliqué la Sorcellerie ne consiste pas à jeter des souhaits pour espérer les voir se réaliser d’eux-même comme par miracle. Un Sorcier est un « artiste » de la vie, qui met les probabilités (les sorts) de son coté, et cela n’arrive qu’en agissant, physiquement.

Mais pour agir de manière optimale, il est nécessaire de se connaître, sans rien fuir de soi-même.

Autorisez-vous donc à explorer vos émotions, vos peurs, vos désirs. Rien n’est interdit sur le papier.

Il faut évidemment savoir se déconnecter de manière régulière pour pouvoir utiliser son grimoire de manière efficace. Il vous sera impossible d’explorer vos ténèbres intérieures si vous êtes distraits par la télévision, la musique populaire ou les notifications diverses…

Il vous faudra évidemment plusieurs séances régulières de Chaos entre vous, votre stylo et votre grimoire avant d’y trouver quoi que ce soit d’intéressant. Peut-être n’y trouverez-vous JAMAIS rien de « productif ». Rien qui ne vaille la peine d’être utilisé de manière concrète.

Peu importe !

L’important est de garder votre cerveau bouillonnant, votre main active et votre Rage de vivre débarrassée des obstacles mentaux que vous avez contribué à entretenir intérieurement.

Vous n’en voyez pas l’utilité ? Normal. Quelqu’un qui n’a jamais utilisé un ordinateur de sa vie n’en voit pas l’utilité non plus si il ne fait pas l’effort d’apprivoiser ce nouvel outil…

Je n’insisterais jamais assez sur le pouvoir de cet outil extrêmement simple, mais je sais que vous serez peu nombreux à l’essayer vous-même mais que ceux qui feront l’effort de s’y mettre y trouveront des trésors jusqu’alors inestimés.

Et en partageant cet article avec vos amis, sur Facebook ou autre, peut-être aiderez-vous également l’un d’entre eux à trouver l’outil qui lui manquait pour enfin se libérer.

J’aimerais proposer à l’avenir quelques astuces et jeux nécessitant l’usage d’un tel grimoire. Des outils que j’ai appris, découvert, adapté et pratiqué tout au long de mon cheminement et qui ont permis ma transformation spectaculaire et le développement de mon enthousiasme au quotidien.

De telles expériences vous intéressent-elles ?

Révoltez-vous ! Déconnectez-vous !

Manque de temps ? De concentration ? Une tendance certaine à la procrastination ? Plus d’énergie ni de motivation ?

Et par dessus tout vous en culpabilisez ?

En vérité je vous le dis (j’ai toujours rêvé d’écrire ça !) : ce n’est pas de VOTRE faute !

Et peut-être vous suffirait-il d’un rien pour découvrir en vous une énergie nouvelle.

Peut-être avez-vous simplement besoin de vous déconnecter.

• Tous dans le même fagot

Venant du mot latin FASCES, (le fagot qui attache, le faisceau, tout comme dans le mot fascisme) la fascination est une absorption complète de l’attention sur un sujet précis, que ce soit la rythmique martelante d’une musique entraînante, le pendule d’un hypnotiseur, l’oeil brillant d’une supposée sorcière ou… plus à propos : la brillance phosphorescente d’un écran d’ordinateur ou de smartphone.

Nous sommes programmés en tant qu’animal pour avoir une perception immédiate de certains patterns récurrents ainsi que de tout ce qui brille.

Et détourner nos yeux de ces miroirs artificiels qui nous servent de moyen de communication ne nous est pas facile.

La religion est l’opium du peuple écrivait Karl Marx.

Celle-ci fut remplacée depuis quelques décades par la télévision, elle-même laissant place ensuite à l’Internet balbutiant, la messagerie IRC, les salons style Caramail, MSN, et depuis quelques années : Twitter et Facebook.

L’idée est la même : vous emporter sur le grand Faisceau de l’évasion mentale, fuir la réalité, et surtout, vous aidez à vous fuir vous-même.

• Coupez le cordon

Remarquez que si vous pouvez passer plusieurs heures devant un écran, deux choses sont à noter :

  1. Qui que vous soyez, VOUS avez un réel pouvoir de concentration
  2. Si vous ne le constatez pas, c’est que vous l’utilisez simplement à mauvais escient

Si vous êtes en surpoids il n’y a qu’une seule raison à cela : vous ingérez trop de calories !

Si votre concentration est saturée, c’est que vous absorbez trop d’informations, et souvent pas des plus utiles.

De même que le jeûne alimentaire aide à reposer l’organisme, de même, un jeûne numérique pourra désencombrer votre mental de cette surinformation superficielle qui nous envahit.

• La méthode est simple

Prenez une soirée complète durant laquelle vous n’allumerez absolument pas votre ordinateur, ni votre smartphone, ni la télévision, ni quoique ce soit qui puisse vous raccrocher au grand Faisceau.

Faites-vous oublier l’espace d’un instant, ne feuilletez aucun bouquin ni magazine, ne discutez avec personne si possible et rencontrez celui que vous avez toujours fuis : rencontrez l’Ennui.

Ne vous allongez pas, ne vous vautrez pas, asseyez-vous bien droit, restez alertes et attentifs !

Préparez un stylo et une feuille de papier, rien d’autre, pas de musique, pas de fond sonore. Ne chantonnez pas, ne parlez pas, ne faites pas de bruit.

Si vous n’avez pas l’habitude d’apprivoiser le Vide vous risquerez de trouver l’expérience très désagréable, mais persévérez tout de même.

Et lorsque l’Ennui sera devenu trop insupportable, gribouillez.

Dessinez, écrivez, faites n’importe quoi, en silence, et faites en sorte que cela sorte de vous. Lâchez-vous !

Personne n’ira juger ce que vous faites et vous avez le droit de balancer vos chef-d’oeuvres à la poubelle quand vous en aurez marre.

Et résistez à l’envie de vérifier vos e-mails, vos notifications et timelines avant d’aller au lit…

• Osez être fascinants

Même si vous passez votre soirée à faire de vilains ronds pas très esthétiques sur une feuille de papier alors avez-vous réussi ici un acte de rébellion suprême.

Vous avez choisi de créer plutôt que de consommer. Vous avez fait un pas hors du grand Faisceau, vous avez goûté à l’inconnu, au Vide ou tout est possible.

Vous êtes devenu une source, vous avez fait un pas vers la maîtrise de la fascination. Et je vous félicite, car beaucoup ont si peu d’estime pour eux qu’ils n’oseront jamais ne serait-ce qu’essayer d’approcher l’Ennui volontairement.

C’est dans le minimalisme, qu’il soit matériel ou mental que vous pourrez respirer, et vous mettre à élaborer votre vie de l’intérieur.

J’écris moi-même cet article de manière déconnectée, certes devant un écran d’ordinateur, mais sans musique, et surtout sans connection internet (j’ai choisi de ne pas en avoir chez moi) et sans contrainte non plus.

Je travaille à ma fascination personnelle à travers ce blog et je rêve de vous emporter, loin du Grand Faisceau mental de la médiocrité ou l’orgueil est pointé du doigt et ou toute fierté est rabrouée.

Et je rêve de vous voir briller, enflammés par vos désirs en cours de réalisation, embrasant ce monde ou le plus beau reste à créer et à partager.

Et si cette rébellion vous parle particulièrement, vous pouvez la propager, paradoxalement sur ces mêmes réseaux sociaux qui veulent retenir notre attention, en partageant cet article sur Facebook, Twitter ou Google+.

Essaierez-vous l’exercice que je vous ai proposé ? Nous ferez-vous part de votre expérience ? 

Autrement, quelles méthodes personnelles utilisez-vous pour vous déconnecter du Faisceau ?

Embrasser le Chaos


 

Me voici en train de faire un bisou à mon petit pays qui subit en ce moment les foudres de Vania. Ca fait près de 6 ans qu’il n’y a pas eu de cyclone ici et les gens sont quelque peu anxieux. L’imprévisible fait peur et c’est bien normal. Ma tempête perso du moment, c’est ma charmante petite soeur, propriétaire de notre collocation, qui m’apprend par e-mail qu’elle exige mon départ pour le mois prochain.

 

Elle qui me disait il y a quelques jours encore que ça lui faisait vraiment plaisir de rentrer de son travail et de constater que l’appartement était propre et bien tenu… ah les femmes !

 

C’est à la fois soudain, inattendu, au moment où je suis dans une profonde galère financière et ça aurait pu facilement me mettre dans des états incontrôlables si je ne m’étais pas entraîné depuis plusieurs années à embrasser le Chaos. <3

« Ma voiture à été volée… »

Constat en sortant de mon cours de capoeira le 8 juillet 2009 en découvrant que ma voiture n’était plus à l’endroit ou je l’avais garée… Ca fait comme un grand froid qui vous envahit, qui remonte des profondeurs, quelque chose qui peut être facilement confondu avec de la colère ou de la peur.

 

Mais en faisant bien attention, on peut réaliser que ce grand sceau d’eau glacée intérieur est une forme d’éveil spontané, une brisure dans la routine quotidienne, une fêlure dans les filtres mentaux traditionnels, ou comme j’aime l’appeler poétiquement : un baiser d’Eris.

 

Je me souviens exactement de la pensée immédiate qui a suivi : « Ok… c’est l’aventure ! »

Vous avez beau être épuisé comme je l’étais après mon cours, autant vous dire qu’à l’instant ou vous arrive ce genre de galère votre niveau d’alerte et d’énergie retrouve un pic soudain.

Le plus intéressant dans ce genre d’emmerde, c’est qu’à la seconde ou vous réalisez que vous prenez la chose avec un niveau de coolitude conséquent, vous gagnez immédiatement un sentiment supplémentaire de fierté fulgurante !

 

« Wow ! On me vole ma caisse… je prends ça trop bien au final ! Qu’est-ce que je gère ma race quand même ! »

Cette prise de conscience balaye tout de suite l’état de crise soudain et alimente de nouveau votre enthousiasme, lequel nourrit en retour votre orgueil… et voilà ! Un cercle vertueux est en place et vous avez la tête froide et l’énergie nécessaire pour répondre intelligemment à la situation ! 🙂

 

A vrai dire ce soir ou on m’a volé ma voiture, les multiples et puissantes émotions qui m’ont traversé m’ont fait me sentir vivant comme rarement. J’ai kiffé ma race. Enfin… c’est un peu exagéré de l’exprimer comme ça mais c’était vraiment très intéressant. Ce soir là j’ai finis dans un bar avec des amis à faire la fête (sur de la musique pas vraiment géniale mais j’avais envie de m’amuser) et j’ai fais quelques ravages parmi la gent féminine. 😉

 

Je vous passe les détails… le petit truc c’est juste de savoir s’y prendre avec les femmes… et avec une en particulier.

Eris est une belle garce

Hmmm... baybé !! (deviantART de Telthona)

Dans la mythologie greco-romaine la déesse du conflit et du désordre s’appelle Eris, ou Discordia. Son image sinistre a été remis au goût du jour sous un aspect plus fun lorsque s’est créé dans les années 50 une religion, qui n’en est pas une, mais qui en est une, qui vénère cette pétillante déesse du Chaos.

Quelqu’un qui grave « Pour la plus belle » sur une pomme d’or et la balance ensuite au milieu de déesses superficielles et vaniteuses, provoquant ainsi la guerre de Troie, l’odyssée d’Ulysse et tout le reste… moi je trouve ça trippant ! N’ayons pas peur des mots, Eris est une salope. Une femme capricieuse, joueuse, manipulatrice et séductrice qui méprise plus que tout l’ennui et le Statu Quo. Tout à fait mon genre quoi ! 🙂

 

Je ne prétends pas être l’égal d’un Sébastien Night ou d’un Kamal en matière de séduction, encore moins quand il s’agit d’amadouer une déesse, mais il y a une chose que j’ai bien compris : les femmes respectent la force. Et rien que la force. Pas la force physique (même si ça joue bien faut le reconnaître) mais la force mentale, à savoir la confiance en soi, la détermination et l’imperturbabilité. Dites-moi si je me trompe les filles mais ça vous fait pas craquer ça ? 😉

 

En tout cas, la manière la plus stupide de répondre à une femme lorsqu’elle teste votre force mentale (autrement dit l’amour que vous éprouvez pour elle selon son point de vue) consiste à montrer votre faiblesse, vos anxiétés, votre frustration ou pire, de l’accuser d’être la source de vos problèmes !

 

Il en va de même avec la déesse du Chaos. Un jour ou l’autre Eris viendra vous titiller, vous éprouver. Un pneu qui crève, votre disque dur qui crashe, une intoxication alimentaire, se faire virer de sa collocation, un cyclone qui approche ou un être cher qui décède… les manifestations de Discordia la garce sont légions et continuelles. De toute façon, la seule façon de connaître la paix totale et éternelle, c’est de quitter ce monde, et ce n’est pas ce que je pourrais vous conseiller…

Pourquoi le looser et Comment le winner

Alors voilà, début février je dégage. Pourquoi ça m’arrive à moi ? J’ai fait de mon mieux pour garder l’appartement nickel, ma soeur l’a même reconnue, alors pourquoi elle me vire soudainement sur ce prétexte ? Pourquoi ça m’arrive pile au moment où j’ai un découvert financier abyssal et plus de choses à faire que jamais ?

 

Franchement ? Ces questions ne servent à rien.

Notre cerveau est surpuissant. Il répond à toutes les questions. Mieux vaut apprendre à bien s’en servir ! Lorsque vous faites Pourquoi + exposé du Bad Trip, votre cerveau comprend : « Hmm… il me confirme qu’il y a un bad trip et me demande pourquoi ? Bon ben je vais lui rendre service, je vais lui donner de bonnes raisons d’être en bad trip… »
Ca revient à engager une dispute avec Eris. Et je sais pas pour vous mais moi j’ai pas envie de m’engueuler avec une déesse !

 

Qu’est-ce que je veux au final et comment utiliser l’actuel évènement pour en profiter ? Voilà la seule question qui doit habiter votre esprit, quotidiennement, pour ajuster vos actes en harmonie avec vos rêves. En vous demandant Comment + Objectif votre cerveau devient beaucoup plus efficace et se met à trouver activement des solutions. C’est comme si vous laissiez Eris péter sa petite crise en lui montrant bien que vous avez plus important à faire, que vous appréciez votre relation avec elle mais que vous n’avez pas de temps à perdre dans des conflits inutiles et puérils.

 

Réussir systématiquement c’est savoir que chaque nouvelle situation, peu importe son apparence, est là pour vous rendre service. Ce sont des cadeaux de la vie pour nous rendre plus fort, plus réactif et nous obliger à accomplir nos rêves. 🙂

 

Alors ? Comment va faire votre blogueur préféré ? Trouvera-t’il une nouvelle collocation ? Ou bien un studio pour lui tout seul ? Finira-t’il dans la rue trempé par la saison cyclonique ? Pour le savoir abonnez-vous par e-mail ou par RSS et rendez-vous dans le prochain épisode ! 😉

 

Et en attendant souvenez-vous : la prochaine fois que Eris vous griffe… prenez-là par les cheveux et roulez-lui une pelle bien profonde, histoire de lui rappeler qui est le Maître (ou la Maîtresse évidemment 😉 ).

 

Fnord !

 

Dites-moi, la dernière fois ou l’imprévu s’est manifesté dans votre vie, comment avez-vous réagi ?