Décroche facilement de ton smartphone et ton ordinateur avec cette astuce ultra facile ! #écransgris

Résumé : passer tes écrans en noir et blanc change complètement ton rapport avec eux et te donnera envie de passer moins de temps devant. 

Tu l’aimes ton smartphone ?

T’arrive-t’il de te dire que tu passes trop de temps devant ton smartphone, les tablettes ou l’ordinateur en général ?

Les écrans sont omniprésents et absorbent toute notre attention :

  • Facebook et ses notifications écarlates
  • Les superbes filtres d’Instagram
  • Les Snap pétillants des copains-copines
  • Twitter et son contenu multicolore
  • YouTube, vivant, marrant et/ou instructif
  • Reddit, Discord, Slack, Twitch…
  • Les jeux vidéos aux couleurs chatoyantes.
  • Et que dire du porno ?!

Autant de rush de dopamine qui nous saturent, nous excite et nous amène, petit à petit, à considérer la vie « réelle » comme plate, monotone, fade, grise.

L’écran, plus fort que moi

Dire que j’étais tellement fier de moi ces derniers mois. Ma routine tous les matins, me lever tôt, faire de l’exercice, douche froide, méditation

Et voilà que depuis un peu plus d’une semaine tout s’est écroulé. Je me lève tard, je ne fais plus ma routine, pire encore, je passe trop de temps devant l’ordinateur, fasciné par les merveilles de l’internet et des jeux vidéos… les roguelikes (je fais même des let’s play sur YouTube) prennent beaucoup de temps !

Au lieu de me plaindre, je décide d’appliquer le process d’autodiscipline dont Tiphaine et moi avons parlé et de mettre tout en oeuvre pour me reprendre en main, et retrouver le plaisir d’être rigoureux et d’être en contrôle de moi-même.

A commencer, par appliquer de nouveau la philosophie de déconnexion volontaire que j’avais préalablement abordé en essayant une nouvelle stratégie pour changer mon rapport à l’écran.

Rendre la vie réelle plus belle

En renant la vie numérique plus fade.

C’est tout bête à vrai dire.

J’utilise déjà Flux que j’estime inévitable, pour éviter que les écrans nous excite trop le soir alors que nous devrions aller dormir. Mais ça ne suffisait apparamment plus.

J’ai alors trouvé une astuce partagée sur Reddit. Je l’ai mise en oeuvre immédiatement et je t’encourage à essayer à l’instant :

Passe tous tes écrans en GRIS !

PASSE TOUS TES ECRANS EN GRIS. #écransgris Cliquez pour tweeter

Voilà à quoi ressemble mon bureau (Windows 10) :

Et mon smartphone (Android) :

C’est pas la joie hein ?

C’est le but !

En 5 minutes à peine, alors que j’avais le nez sur mon laptop en train de traîner sur un Facebook grisaillant, j’ai relevé la tête et j’ai été percuté par l’intensité des couleurs de la vie réelle ! :O

Le monde extérieur me paraît soudain plus ludique. 

Rendre la vie réelle plus belle en rendant la vie numérique plus fade. #révolution #écransgris Cliquez pour tweeter

Comme des bonbons chatoyants, les livres de ma bibliothèque semblent m’appeler; mon Grimoire couleur cuivre paraît plein de richesses; mon appartement plus féérique; et depuis ma fenêtre, l’hiver Breton n’a jamais été aussi coloré !

Alors oui, c’est une mesure extrême et elle ne conviendra pas à tout le monde. Par exemple, les développeurs ont besoin de coloration syntaxique et les infographistes de tout le spectre colorimétrique… Ok… mais quand tu ne travailles pas, rien ne t’empêche de switcher en noir et blanc !

Alors comment faire ?

Passer ses écrans en gris, la méthode :

  • Windows 10 : Ctrl-Win-C
  • Mac OS [à vérifier, je n’ai pas de Mac chez moi] : « Use Grayscale » depuis l’Accessibilité comme expliqué sur l’article suivant.
  • Android :
    • Activer le mode développeur : Réglages > A propos du téléphone > Appuyer 7 fois sur « Numéro de build »
    • Dans Réglages : Options pour les développeurs > Simuler espace colori. > Monochromatisme
  • iOS [à vérifier, je n’ai pas d’Apple chez moi]: Réglages > Général > Accessibilité > Niveaux de Gris
  • Linux : alors là, ça dépend de ton environnement, je ne pas t’aider.

Si tu as un Mac ou un téléphone Apple merci de me donner plus d’infos que je puisse corriger si besoin. 😉

Les écrans gris ça donne quoi comme résultats ?

Encore trop tôt pour le dire en ce qui me concerne. La preuve, je suis dessus en train d’écrire cet article !

Mais je me surprends déjà à lever mon nez de l’écran plus souvent, ce qui est bon signe !

J’envisage malgré tout de revenir parfois à la couleur, de façons temporaires, lorsque je devrais travailler graphiquement ou lorsque je m’autoriserais, de façon contrôlée, une heure ou deux pour jouer, lorsque je sentirais que j’aurais repris le contrôle.

Autrement, je compte continuer à faire du niveau de gris, le mode par défaut de ma vie numérique.

Je suis vraiment curieux de savoir ce que tu auras pensé de cette astuce et si elle t’aide à passer moins de temps devant ton smartphone ou ton ordinateur.

Tiens-moi donc au courant ! Dis-moi dans les commentaires et partage cet article avec le hashtag #écransgris si cette astuce te plaît pour créer avec moi la révolution de la déconnexion volontaire ! 😉

Ce que PERSONNE ne t’a jamais dit sur L’AUTODISCIPLINE

Résumé : user d’autodispline ou de volonté c’est apprendre et employer un processus qui aide à faire de notre rebelle intérieur un allié afin de réaliser l’objectif choisi.

« Je n’y arrive pas… je n’ai pas de volonté, je n’arrive pas à me motiver… pffff je suis nul(le) ! »

STOP !

Avoir de la volonté ça n'existe pas. Cliquez pour tweeter

L’autodiscipline (volonté, motivation, résilience, etc.) n’est ni un trait de caractère ni un talent inné. C’est une compétence, une habitude que l’on peut apprendre et améliorer.

« Je n’y arrive pas… je ne sais pas jouer du piano… Si j’ai pris des cours et si j’ai étudié le sujet ? Bien sûr que non ! Je devrais savoir en jouer depuis la naissance !« 

Développer sa volonté c’est comme jouer un instrument de musique : on ne naît pas avec, ça doit s’apprendre mais, quand on a la bonne méthode, il suffit de quelques essais à peine pour constater une amélioration et sortir quelques jolies notes sans prétention.

De même, en apprenant ce qu’est l’autodiscipline et comment la cultiver tu pourras très rapidement tirer un « Au Clair de la Lune » à peu près reconnaissable… bien supérieur en tout cas à… rien du tout, qui est l’état de paralysie dans lequel stagne ceux et celles qui s’imaginent ne pas « avoir » de volonté.

Pourquoi tu n’y arrives pas

Tu t’es donné un objectif (travailler, mettre en place une nouvelle habitude, régler un problème qui traîne, etc.) et tu LUTTES ! Tu luttes, tu luttes, tu luttes.

Tu fais face à une résistance de plus en plus forte jusqu’à ce que finalement, tu cèdes et ouvre Facebook, Netflix… ouvre le frigo ou sort prendre un verre pour « décompresser »… et rien n’avance plus. C’est mort, tu n’es pas fait pour ça, tu « n’as pas de volonté », tu es « nul(le) ».

Nope ! Tu n’es pas nul(le) !

La vérité c’est qu’il existe une partie de toi, tapie dans ton subconscient, qui est à l’origine de cette résistance. 

Cette partie de toi, c’est ton enfant ou ton adolescent intérieur, que l’auteur du livre dont nous parlons dans la vidéo appelle M.Hyde (comme dans « L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde »).

Ce « M.Hyde » qui est en chacun de nous a la philosophie de vie particulière suivante :

« Personne n’a à me dire ce que je dois faire ! Même pas moi-même ! »

Le secret de l’autodiscipline consiste alors à connaître et négocier avec l’éternel rebelle qui se cache en nous.

Le secret de l'autodiscipline consiste à connaître et négocier avec l'éternel rebelle qui se cache en nous. Cliquez pour tweeter

Et pour y arriver, l’auteur de la méthode « Self-Discipline in 10 Days » (l’Autodiscipline en 10 jours ») nous explique qu’il faut appliquer 4 étapes pour réussir de façon optimale tout objectif :

Le processus d’autodispline en 4 étapes :

Décider

Remplir une fiche d’objectif est important pour bien clarifier et quantifier l’objectif à atteindre.

Il faut être capable de coucher par écrit (c’est important) les réponses aux questions suivantes :

  • Quoi ? Résumer l’objectif en une phrase.
  • Combien ? Pouvoir mesurer progrés, réussites et ou échecs.
  • Quand ? A quelle date commencer et à quelle date avoir fini.
  • Pourquoi ? Très important ! Tu dois savoir quelles sont TES motivations pour y arriver.
  • Quelles étapes ? Lister toutes les petites étapes t’aidera à rendre l’objectif final moins intimidant.

Ensuite, il faut dresser un tableau en deux colonnes : Avantages / Inconvénients, dans lesquels on détaille tout ce que l’on peut imaginer.

Voici quelques questions pertinentes pour y aider :

  • Cet objectif en vaut-il vraiment le temps et les efforts ?
  • Les risques encourus en valent-ils la peine ?
  • En quoi mon quotidien en sera affecté ?
  • Est-ce le bon moment ?
  • Quels sont les inconvénients à travailler sur et atteindre cet objectif ?
  • Comment pourraient en être affectés mes amis, ma famille et ma carrière ?

Plus tu passes de temps sur cette étape et plus tu fais en sorte que Mr.Hyde comprenne à quel point c’est important (et bénéfique !) pour vous deux d’arriver à remplir cet objectif.

Se préparer

Cette étape consiste à commencer à envoyer des messages positifs à notre subconscient en vue la réalisation de l’objectif décidé.

 

C’est par exemple, placer des « Vitaminds » (affirmations écrites) partout dans la maison, apprendre à relaxer son système nerveux tout en se visualisant en train d’agir pour réussir (et non pas avoir déjà réussi ce qui peut être contre-productif !) et utiliser le Monologue d’Action.

Les règles de base des affirmations écrites (Vitaminds) ou parlées (Monologue d’Action) s’appliquent. Le message doit être :

  1. Positif : le subconscient ne connaît pas la négation. « Je ne fume pas » = « Je fume » pour le cerveau !
  2. Précis : « Je deviens riche » c’est trop flou. « Je travaille sans distraction 4 heures par jour » ça c’est super précis, basé sur l’action et non pas sur le résultat final.
  3. Présent : le subconscient ne connaît ni le passé ni le futur, tout se passe maintenant ! « Je vais travailler » = « Là tout de suite je ne travaille pas » pour le cerveau !
  4. Pronoms : pour un max d’efficacité utiliser les 3 pronoms : »Moi, je… » « Toi, tu… » « Elle/il ». On en parle dans la vidéo.

Agir

Après avoir passé un bon moment sur les deux étapes précédentes (l’auteur recommande 7 jours de « bourrage de crâne » minimum haha), il est temps d’agir, tout simplement.

Points importants durant l’action :

  • Se relaxer une minute avant chaque étape à accomplir. L’autodiscipline authentique ce n’est pas serrer les dents !
  • Se féliciter immédiatement après chaque petite étape et le plus souvent possible. ex. « Woah ! Je gère ! J’y arrive ! Bravo moi ! »
  • Se récompenser le plus rapidement possible à chaque petite étape accomplie. Pour que Mr.Hyde associe « faire ce que l’on s’était promis de faire » avec « récompense ».
  • Utiliser le Monologue d’Action et la visualisation (d’action aussi toujours, pas de résultat je le répète) si besoin.

Finir où Maintenir

Si on a du mal avec une étape/action précise, il est important de respecter les points suivants :

 

  • Conserver un monologue toujours bienveillant ! Notre enfant intérieur redoublera de ruses et résistance si on se répète qu’on est nul(le) et qu’on ne mérite pas d’y arriver ! Toujours se parler à soi-même comme on parlerait à un enfant capricieux qui a juste besoin d’attention et d’être encadré, fermement mais gentiment.
  • Jouer à l’inspecteur (voir les questions plus bas).
  • Demander à Mr.Hyde de quoi il a peur et ce qu’il ressent. Prendre l’habitude méditer peut beaucoup aider pour ça.
  • Varier les outils, les rendre plus amusant : changer les Vitaminds, essayer un autre Monologue d’Action. Briser un peu la routine.
  • Essayer de diviser la tâche qui bloque en sous-étapes encore plus petites.

Comment jouer à l’inspecteur ?

En se demandant :

  • Quelle est précisément l’étape qui me pose problème ?
  • Pourquoi je ne la fais pas ?
  • Qu’est-ce que je me dis dans ma tête ?
  • Qu’est-ce que je gagne à ne pas la faire ?
  • Ce que je gagne ainsi en vaut-il vraiment le coût ?
  • Qu’est ce que je perds à ne pas la faire ?
  • Quels merveilleux bienfaits m’attendent après avoir réalisé cette étape ?

Conclusion

Te voilà maintenant armé pour négocier fermement (mais gentiment n’oublie pas !) avec ton petit rebelle intérieur.

Alors bien sûr, il est irréaliste de s’attendre à que tu réussisses TOUS tes objectifs TOUT le temps ! Mais en prenant l’habitude d’utiliser les 4 étapes ci-haut de plus en plus souvent tu réaliseras que tu te comprendras de plus en plus et que te mettre enfin à l’action (et t’y tenir !) te paraîtra de moins en moins pénible… et même à vrai dire, de plus en plus amusant !

C’est en tout cas ce que Tiphaine et moi avons remarqué depuis que nous appliquons ce processus d’autodispline. Et nous espérons que toi aussi pourras en consister toute l’efficacité. 🙂

Pour aller plus loin et comprendre chacun des éléments du process d’autodiscipline le mieux reste encore d’étudier comme nous l’avons fait le livre qui inspiré cet article/vidéo : « Self-Discipline in 10 Days »

Si tu ne sais pas lire l’Anglais, c’est ballot, mais nous pouvons te recommander l’ouvrage en Français « Entraîner sa volonté », que nous possédons aussi et qui est plutôt pas mal sur le sujet.

Si cet article/vidéo t’a été utile et si tu penses qu’il peut aider quelqu’un que tu connnais alors partage-le s’il-te-plaît, ça nous ferat très plaisir. 🙂

Et si tu as des questions ou si tu aimerais qu’on développe un point précis dis-le nous en commentaires et ou en discutera !

Nos mémos persos :

(Clic-droit « Enregistrer sous » pour les sauvegarder en grand format).

Mémo de Tiphaine :

Mémo de Damien :

Tu as du mal à devenir végé ? Voici 4 choses que je DOIS te dire.

Résumé : persévère à faire tes recherches sur le sujet et le déclic se fera naturellement.

L’association L214 a posé aujourd’hui quelques stands d’informations au centre-ville sur le véganisme.

Un monsieur à coté de moi discute avec une militante :

« J’essaie de ralentir la viande. Je fais des efforts. Mais c’est dur. C’est bon la bonne viande… »

A supposer que ce monsieur est honnête dans sa démarche et désire vraiment avancer sur la voie du végétarisme/végétalisme/véganisme, voici ce que j’aurais dû lui dire :

#1 – Tu es sur la bonne voie

Dans un monde ou la plupart des gens n’ont rien à péter de la souffrance qu’ils infligent et de l’avenir de la planète, il est crucial de féliciter et d’encourager avec bienveillance ceux qui ont le mérite de se remettre en question.

Bien sûr que je te souhaite de devenir vegan du jour au lendemain, mais si ce n’est pas possible et que tu y vas « à ton rythme », je ne peux que te dire « bravo ».

Après tout, moi aussi je ne suis pas devenu immédiatement vegan quand j’ai eu mon premier déclic. Je suis passé par 3 mois de végétarisme… et plus de 32 ans de carnisme !

Je suis bien mal placé pour me la jouer inquisiteur.

#2 – Changer ne dépend que de toi

Si tu attends que moi, tes amis ou le monde te pousse à changer tes habitudes, je suis désolé, mais ça n’arrivera jamais, ou ça ne durera pas longtemps.

La seule motivation qui tienne est intrinsèque, c’est celle qui se développe de l’intérieur.

Voici comment la développer :

#3 – Ne ferme pas les yeux !

C’est le point-clé : si tu n’as pas encore changé, c’est parce que tu ne t’es pas encore assez renseigné.

Si tu n'es pas encore #vegan c'est juste que tu ne t'es pas encore assez renseigné. Cliquez pour tweeter

Malgré tout ce que tu me diras, c’est la stricte vérité.

Tu as beau avoir vu plusieurs vidéos d’abattoirs, plusieurs documentaires (en espérant que tu aies au moins vu Terriens et Cowspiracy, c’est la base), lu plusieurs articles… mais si tu n’as pas eu le déclic, c’est parce qu’il te manque peut-être UNE donnée, UNE phrase, UNE image… pas forcément la plus gore d’ailleurs.

Je t’encourage donc à continuer à t’informer, à faire toi-même tes recherches, régulièrement, à lire et te poser des questions.

Je sais, ça prends du temps, et de l’énergie.

Voilà pourquoi je ne te conseille pas forcément de te forcer à changer tes habitudes, mais à déplacer cette discipline que tu t’infliges, en vain semble-t’il, dans du temps alloué à de la recherche active.

Un peu moins de Facebook, de séries, de sortie ou de jeu vidéo, pour un peu plus de temps pour t’informer.

Tu ne le regretteras pas.

Je ne l’ai pas regretté.

#4 – Fais la connexion

Inspiré par la méthode Allen Carr (du moins ce que j’en sais), je t’invite ensuite à être en pleine conscience quand tu manges des produits d’origine animale.

Savoure lentement, délibérément ce que tu mets dans ta bouche et réalise, pendant ton repas, rappelle-toi tout ce que tu as appris… que :

  • Ce steak est un morceau de chair morte, de tendons, de veines et d’os, extraits par la torture, qui appartenaient à un individu qui désirait vivre.
  • Ce fromage, si addictif, n’est dans cette assiette que parce qu’un bébé veau a été tué pour que l’on puisse prendre son lait. Lait maternel que ton corps n’est pas fait pour assimiler et dont on a cramé le pus et les hormones à coup de pasteurisation.
  • Ces oeufs proviennent de poules génétiquement sélectionnées à travers les années pour être usées jusqu’au bout de leurs vies, survivant tant bien que mal dans des conditions atroces.

Si vraiment tu fais cette démarche de continuer à t’éduquer sur les conditions et l’impact de ta consommation de produits animaux et que tu es attentif à ce que ton corps te dit lorsque tu en manges, je te promets, tu auras un déclic.

Peut-être pas dans un jour, ni une semaine, ni peut-être un mois…

Mais il viendra.

Et je te promets aussi, lorsque tu te seras libéré de la consommation morbide d’êtres innocents, ta vie ne sera plus jamais la même.

Le monde non plus.

Libéré de la consommation morbide d'êtres innocents, ta vie ne sera plus jamais la même. #govegan #vegan #végane #véganisme Cliquez pour tweeter

6 problèmes agaçants quand on blog sur Youtube et mes solutions pour le moment

Résumé : Il ne me semble pas judicieux de n’utiliser QUE Youtube pour vlogger. Voici pourquoi :

Ce n’est pas mon média préféré, mais la vidéo est devenue incontournable quand on veut partager un message. Et j’aime autant parler en public qu’écrire, alors pourquoi m’en priver ?

Ceci dit, le blogging vidéo (aussi nommé vlogging) me pose 6 gros soucis que je désire présenter ici pour solliciter vos remarques, solutions et outils qui pourrait m’aider à simplifier tout ça.

Mes 6 problèmes :

1. Contenu mal référencé

Seuls les tags keywords et la description (me semble-t’il) peuvent être référencés sur Youtube.
C’est la galère avec les playlists… Difficulté de gérer différentes rubriques comme sur un blog.
Ce fratras rend difficile la recherche précise d’informations. ?

Solutions ?

  • Ne pas compter que sur Youtube, continuer à utiliser un blog (pour rubriques, tags, etc).
  • Toujours rédiger une description riche sur Youtube, cette même description sera « l’article » sur le blog.

2. Contenu non scannable

Les gens ne lisent pas sur le web, ils scannent. Ils accrochent les mots mis en exergue et décident d’approfondir ou non.

Il n’est pas encore possible de scanner une vidéo de la sorte.

Les sites porno ont toujours été leaders en technologie web. Aujourd’hui ils affichent les moments clés de la vidéo lorsqu’on survole la vignette (Bing.com Vidéos search le fait aussi), et aussi sur la barre de défilement qui indique les moments clés par des marqueurs colorés annotés selon les… ahem… positions sexuelles ou autres… (faites pas genre vous saviez pas hein ?)
Sur une vidéo plus informative que spectaculaire (dans le sens littéral du terme) comme celle-ci, comment faire pour la baliser et la rendre scannable ?

Solutions ?

  • Adapter mon principe de blogging textuel à la vidéo : commencer par la conclusion en affichant le sommaire/résumé/conclusion directement sur la vignette
    • Le titre est une question/problème
    • La vignette affiche déjà la réponse/sommaire/résumé

Cette forme d’anti-clickbait générerait moins de vues, mais attirerait des spectateurs de meilleure qualité.

  • Systématiquement résumer les éléments-clés de la vidéo en description avec des marqueurs de temps, pour permettre de jumper sur les moments qui intéressent vraiment le spectateur. C’est chiant à faire, et c’est pas possible (il me semble) de le faire dans un article de blog sans que ces marqueurs de temps n’ouvrent une autre page (à tester !).

3. L’interface de merde de Youtube

Il faut cliquer sur « plus » pour afficher toute la description. ?
Si on scroll pour lire la description ou les commentaires on ne voit plus la vidéo ! Elle n’est pas fixed, on ne peut donc pas lire et visionner en même temps, ce qui empêche la communication multi/trans-média.

Solutions ?

  • Utiliser un plugin comme Sticky video for WordPress (actuellement activé normalement). Evidemment, ça ne marche une fois encore que si on arrive à sortir le spectateur de Youtube pour l’emmener sur le blog, ce qui me parait être peu évident.
  • Incruster plus de texte (motion design) sur la vidéo elle-même. Implique de passer plus  de temps sur l’édition vidéo (problème n°5).

4. Youtube ne pense qu’à lui-même

Ses règles et outils peuvent changer, comme les annotations qui ont disparues.
Beaucoup de décisions successives qui agacent les créateurs de contenu.

Solutions ?

5. L’édition vidéo

#truestory de la vidéo de ce post… :'(

J’adore écrire et mettre en forme du texte. L’utilisation massive du clavier, le balisage (Markdown), super rapide, sentiment de sculpter un poème vertical (de haut en bas).
L’édition vidéo en revanche est horizontale (de gauche à droite), lourde, coupe-colle à la souris, maladroit et grossier.
J’utilise Adobe Première, mais c’est trop, je n’ai pas besoin d’une telle usine à gaz.
Je veux juste faire du découpage et un peu d’incrustation texte (problème n°3) et images pour créer de la surprise, user de meta-cognition.

Solutions ?

  • Trouver un outil de montage vidéo qui soit à Adobe Première ce que Paint (ou Pablo ou Canva, pour les connaisseurs) est à Photoshop. J’ai néanmoins besoin de pouvoir caler plusieurs pistes en parallèle, pour avoir le son de l’une même si son image n’est pas visible.
    Un Googling rapide et me voici une liste d’apps Android à essayer :

    • Adobe Premiere Clip : vraiment pas précis au niveau de la découpe ! Mais on peut uploader directement sur Youtube avec ! Et c’est gratuit !
    • WeVideo : mon préféré pour l’instant, avec édition verticale. 4,29 €
    • FilmoraGo : à planté ! Mais semble pas trop mal.
    • Ou sinon je peux aussi utiliser directement l’éditeur YouTube non ?!
    • Des suggestions de votre part ?
    • PS : après avoir vu un tuto j’ai capté que Windows Movie Maker pourrait très bien me convenir en fait, c’est avec lui que j’ai « édité » la vidéo de ce post…
  • Solution de facilité : ne rien éditer, faire du spontané. Après tout c’est un format que j’apprécie personnellement, à la Elliott Hulse.

6. Trop de canaux de communication

J’upload une vidéo sur Youtube, ok.

Je créé ensuite un article sur WordPress pour intégrer ma vidéo dans un environnement plus convivial et simple (solution du moment par rapport aux problèmes ci-dessus).

Seulement, j’ai maintenant à gérer non pas deux flux de commentaires en simultanés, mais cinq ! Car j’ai aussi posté ma vidéo sur ma newsletter, Facebook et Twitter.

Et je ne parle même pas d’Instagram et de Snapchat

La ga-lè-re. ?

Solutions ?

  • Fermer les commentaires sur Youtube et/ou sur le blog. Grave erreur, car c’est se priver d’un « juice » SEO efficace aussi bien sur mon site web que sur le référencement Youtube !
  • Trouver un moyen de réunir avec les commentaires du blog ceux de Facebook (ça c’est facile) mais aussi ceux de Youtube (je n’ai trouvé que des plugins dépréciés pour ça ! 🙁 )
  • Trouver un outil genre Hootsuite (mais gratuit ça serait bien) qui permet de gérer plusieurs réseaux sociaux (dont son blog WordPress auto-hébergé).

Questions :

  • Que pensez-vous de ces problèmes ?
  • En avez-vous trouvé d’autres ?
  • Quelles sont les solutions que VOUS me recommanderiez ? (Répondez ou ça vous chante, à moi de gérer pour l’instant…)

Contribuer à un monde plus sain et plus juste… avec votre fourchette !

Participer à la création d’un avenir meilleur…

Nous en rêvons tous (j’ose le croire). ?

Et c’est cette aspiration qui m’a poussé l’année dernière a tout plaquer, quitter la Nouvelle-Calédonie ou j’ai vécu toute ma vie, pour rejoindre un ami en Bretagne, à Rennes.

Depuis septembre 2016, nous travaillons chaque jour d’arrache-pied pour réaliser un rêve en accord nos valeurs : créer le premier restaurant rapide et salon de thé 100% éco-responsable, végane et Bio de Bretagne.

Si je vous écris aujourd’hui, c’est parce que nous arrivons aujourd’hui à une étape cruciale dans ce projet : le financement participatif.

Les banques auxquelles nous avons déjà présenté notre projet l’estiment solide, novateur et important.

Si vous savez que l’alimentation végétale est l’avenir, pour le bien-être de la planète, des animaux et pour notre santé; et si vous désirez nous soutenir dans ce projet; vous pouvez y contribuer dès à présent, et réserver ainsi quelques contreparties que nous vous avons préparé.

Ah et j’ai hâte de savoir ce que vous penserez de la petite vidéo de présentation que nous avons faites aussi. ?

 

Cliquez ici pour découvrir le projet !

Merci d’avance pour votre soutien, et merci aussi de partager ce projet avec vos amis, sur Facebook ou par e-mail ! 😀

Témoignage de Didier suite à un coaching avec Damien Casoni

Didier est un vieil ami avec qui j’ai gardé contact malgré la distance. Il habite à Rennes, et moi en Nouvelle-Calédonie.

Didier a progressivement glissé dans une déprime de plus en plus sévère depuis environ un an et demi, empirée sur les 6 derniers mois avant que je ne lui propose d’essayer la méthode des 7 étapes.

Nous avons donc pris un rendez-vous Skype et pendant une heure et demi je l’ai accompagné sur chacune des étapes du processus.

Quelle surprise de voir sur le visage l’éclaircissement soudain, le sentiment de soulagement tant espéré vers la fin de la séance.

Quel plaisir surtout, lorsque que 4 jours après, il m’écrit pour me dire qu’il n’a même plus besoin de sa phrase magique, que tout est redevenu « normal », paisible.

Si vous voulez vous aussi être certain de bien suivre les 7 étapes de libération émotionnelle n’hésitez pas à me contacter pour un coaching sur mesure.

Si vous voulez relater votre expérience avec cette méthode, je reçois également vos témoignages vidéos avec grand plaisir.

Quand on découvre un tel outil de libération j’estime qu’on a pas le droit de ne pas le partager. 🙂

 

PS : je vais rejoindre Didier à Rennes en août ou nous allons faire de notre mieux pour réaliser un beau projet… eh oui, je quitte mon île pour m’installer en métropole ! Si vous habitez la région de Rennes contactez-moi donc qu’on fasse connaissance. 🙂

Témoignage de Yohan suite à un coaching avec Damien Casoni

Parmi toutes les personnes que j’ai pu accompagner sur les 7 étapes de libération émotionnelle, Yohan fut celui pour qui le travail fut le plus long.

Il nous a fallu 4 heures pour procéder aux 3 grandes partie du processus, c’était éprouvant, pour nous deux.

C’est que le cas de Yohan dépasse de loin le classique « ma copine/mon copain m’a quitté je suis si triste » que je rencontre souvent et aide souvent très facilement à régler.

Mais nous y sommes arrivés, les résultats sont là, et continuent encore d’agir !

Je suis très heureux d’avoir pu aider Yohan, et si vous aussi vous souhaitez être accompagnés pour une session de coaching n’hésitez surtout pas à me contacter pour en discuter. 🙂

[VIDEO + eBook GRATUIT] 7 étapes pour se libérer définitivement de ces émotions qui nous paralysent

Vous vous sentez anxieux, énervé, découragé, honteux, trahi, attristé, confus, enragé, abandonné, frustré, effrayé.. ?

Peu importe le mot que vous donnez à ce que vous ressentez, le fait est que vous vous sentez harcelé par une ou plusieurs émotions fortes qui vous empêchent aujourd’hui de retrouver le sourire et d’avancer fermement sur votre chemin.

Et pourtant, vous aspirez à tourner la page…

En seulement 6 étapes réalisables généralement en moins de deux heures; suivies de quelques jours de travail (7ème étape); souvent moins d’une semaine; la méthode que je vous propose va vous aider à accomplir unchangement positif rapide et définitif sur les émotions qui aujourd’hui vous affligent.

Téléchargez mon e-book librement et gratuitement en cliquant ici…

…ou découvrez la méthode en entier en ligne ici.

A partager avec tous ceux qui en auraient besoin.

Dites-moi ce que vous en avez pensé, votre avis m’intéresse ! 🙂

Qui vous êtes [COMIC]

 

« Je ne pourrais jamais… »  « Que vont penser les autres de moi… » ?  « Je ne suis pas comme ça… »

A combien de prétextes vous accrocherez-vous encore avant de vous autoriser à VIVRE enfin, à vous libérer pleinement de l’image que vous avez de vous-même et du monde ?

Quelle est LA chose simple et rapide que vous pouvez faire aujourd’hui pour déconstruire vos limites et respirer davantage dans votre vie ?

N’attendez aucune confirmation de ma part ni de quiconque, n’attendez aucun gourou, aucun sauveur. Vous savez déjà ce que vous pourriez faire, votre coeur vous le murmure depuis tellement longtemps.

Prenez votre courage à deux main et allez-y. Et vous verrez comme on se sent bien quand on est « entier, étrange et changeant ». 🙂

 

Si vous savez lire l’anglais, voici le blog de l’artiste original de ce délicieux comic : http://dorrismccomics.com/

Le secret de mon évolution personnelle enfin dévoilé.

Vivre avec un minimum de possessions, tenter le jeûne intermittentméditer chaque jour et approfondir sa philosophie de vie en général… tout ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Derrière ces transformations, une impulsion, une force, une énergie pour avancer toujours et embrasser l’incertitude.

Cette force profonde, c’est la Polarisation, l’engagement complet de son chemin de vie sur un idéal, une énergie particulière.

Je n’avais jamais osé aborder franchement le sujet (même si je l’avais approché sur mon tout premier blog il y a bien longtemps), mais les circonstances m’ont poussé à le faire il y a quelques mois avec une amie, Rachel, qui souhaitait que je la coache.

Or, j’ai cessé mon service de coaching Faire Le Point. Et je sentais qu’il fallait quelque chose de plus radical pour Rachel, une approche sans ménagement, un saut sans parachute. Et c’est ce que je lui ai offert. J’ai osé, pour la première fois, partager complètement ma « méthode » de Polarisation : l’Appel.

Vous pouvez lire ce que Rachel (et d’autres) pensent de cette technique qu’ils ont éprouvé pleinement sur la page que j’ai mis en place pour la présenter :

> Découvrez l’Appel

Demandez vous pourquoi ça ne va pas et voici ce qui arrivera… [VIDEO]

J’en parle dans la vidéo :

  • La logothérapie, ou l’art de donner à sens à ce qui nous arrive pour nous en détacher plus aisément.
  • Vous demander « Pourquoi ça ne va pas » vous apportera des réponses qui vous confirmeront qu’en effet « ça ne va pas »
  • Vous demander « Comment » améliorer votre situation vous permettra de trouver des solutions à appliquer concrètement.
  • Vous demander « Et si j’avais déjà ce que je veux » vous permettra de profiter sans attendre de l’état émotionnel que vous recherchez tandis que vous travaillez à sa réalisation matérielle.
  • Ceux qui vous permet de vivre dans l’inespoir, l’art stoïque d’agir en étant détaché du résultat :

Je crois, la définition évidente : l’absence d’espoir mais aussi l’absence de désespoir. Dans l’inespoir, nous ne sommes plus ni dans l’illusion de l’espoir, souvent décevante, ni dans la fiction provoquée par le désespoir. C’est finalement une sorte de « no man’s land » où l’on peut lâcher prise et prendre du recul. On y demeure lucide et donc davantage analyser ce qu’il se passe autour de nous. […] Dans la vie, il ne faut pas se faire dépasser par ses émotions. Il faut, au contraire, pouvoir les utiliser, en douceur.

 

– Hubert-Félix Thiéfaine (Source)

PS : notez que je ne connais absolument ni ce monsieur ni son art, mais je vais m’y pencher tiens…

PPS : regardez un peu ce qu’à rédigé et imprimé une lectrice après avoir vu ma vidéo ! Je ne sais pas vous mais je trouve ça super inspirant ! Faites pareil ! 😀

etsi

Les emmerdes vous tombent dessus ? PROFITEZ-EN ! [VIDEO]

J’en parle dans la vidéo :

Pour aller encore plus loin dans la démarche, utilisez les 7 étapes que j’ai partagé ici.

7 méditations guidées pour avancer dans la vie

Résumé : ma critique perso de chacune des Méditations Guidées de Joanne Tatham.

Joanne Tatham; consœur minimaliste, blogueuse et coach de vie; a donc produit 7 Méditations Guidées pour aider celles et ceux qui souhaitent enfin se mettre à la méditation.

Alors tout d’abord, il faut le dire, Joanne a la voix qu’il fallait pour faire ces enregistrements. Sensuelle, chaleureuse, presque maternelle même, c’est un réel plaisir de se laisser bercer par toute l’affection qu’elle y met. Elle a ce timbre de voix très enveloppant qu’il me plairait d’écouter conter de belles histoires le soir par exemple. 🙂

Et même si elle m’a avoué par e-mail être un chouia déçue de ne pas avoir une qualité studio, je trouve que le travail est bien produit en dépit de très rares baisses de volume par ci par là. Rien qui n’ait pu perturber les méditations en tout cas.

Bref, voici maintenant mon avis personnel pour chacune d’elle, rédigée chaque fois après écoute, afin que vous puissiez vous faire une idée de ce qu’elles pourraient vous apporter. 😉

1 – Méditation d’intention

Très courte méditation pour commencer la journée. Excellente façon de prendre l’habitude chaque matin d’être responsable de ses émotions, d’affirmer ses choix.

Je pense qu’avec le temps, n’importe qui qui écoute et pratique cette très courte méditation apprendra naturellement à gagner plus de paix intérieure, et même de volonté au final !

2 – Méditation du pardon

Comme le dit Joanne dans ce programme, pas besoin d’avoir un gros problème avec quelqu’un pour pratiquer le pardon. Un petit désagrément, une petite irritation, ça suffit amplement, pour prendre l’habitude de lâcher-prise.

J’ai trouvé le choix des mots judicieux dans cette méditation, et je ne doute pas que celle-ci en aidera plus d’un à développer plus d’objectivité et de sagesse en terme de rapport à autrui.

Une initiation efficace à l’indépendance relationnelle je trouve.

3 – Méditation de connexion

Connexion au sol, à l’univers, au coeur, au corps… au maintenant tout compte fait. Une très belle méditation qui, en dépit de son temps bien court (7 min), m’a profondément relaxé.

Un très agréable moyen de cultiver l’art de la présence, l’écoute de ses sensations, et aussi de se « rafraîchir » émotionnellement ! 🙂

4 – Méditation de visualisation

Alors celle-là je la trouve un peu particulière par rapport aux autres. Je ne la recommanderais qu’aux débutants qui ont déjà pratiqué assez régulièrement les autres méditations et qui ont acquis une certaine base.

En fait, les mécaniques en jeu dans cette méditation sont très puissantes. Mais pour pouvoir être efficaces, je pense qu’il vous faut déjà avoir acquis un début de maîtrise de vous même et de votre vie. Une méditation intéressante, à réserver pour plus tard peut-être.

5 – Méditation de confiance

Avec ce titre, je pensais que ça allait être une méditation pour développer « simplement » confiance en soi. En fait, cette méditation, tout comme la précédente, me semble un petit peu avancée, car elle implique :

  1. de pouvoir visualiser (méditation précédente)
  2. de savoir où on est dans notre vie et de savoir ce que l’on veut créer (Faire le Point ! Ha !)

La technique respiration-visualisation que propose Joanne dans cette méditation est extrêmement puissante ! C’est une véritable pratique magique à vrai dire. Et, je sais par expérience, que si quelqu’un a la discipline de suivre cette méditation chaque jour avec le même objectif, il récoltera inévitablement des résultats.

Une pratique redoutable, mais qui exige d’avoir certaines bases bien acquises, et donc, tout comme pour la méditation de visualisation, de passer plus de temps sur les précédentes pour y arriver.

6 – Méditation sur les croyances limitantes

Après avoir écouté celle-ci je n’ai plus aucun doute : Joanne sait ce qu’elle fait et elle a de l’expérience en la matière.

Le début de la méditation, se désidentifier de ses croyances limitantes, m’a semblé quelque peu abstrait.

La seconde partie en revanche, est là encore ce que j’appelle sans hésiter un travail magique. Se connecter à son « soi-futur », s’identifier et s’accrocher à notre vision personnelle d’un avenir idéal, c’est là une technique que j’ai personnellement éprouvé et qui m’a permis d’arriver aujourd’hui à ce que j’ai toujours désiré.

Une méditation à ne pas prendre à la légère !

7 – Méditation de gratitude

Savez-vous pourquoi les minimalistes comme Joanne et moi semblent plus heureux que la moyenne ? Simplement parce que nous le sommes ! 😀

Parce que, vivant avec moins de charges physiques et mentales, nous aiguisons au quotidien notre conscience d’être vivant, d’être privilégiés. Trouver le bonheur dans les petites choses est un art qui se cultive. C’est l’art de la gratitude.

Dans cette méditation, qui je pense est ma préférée de toutes, Joanne nous guide avec brio vers la reconnaissance de toute la chance que nous avons d’être en vie, d’être dans un monde qui travaille pour notre bien-être si on y regarde bien. Je suis persuadé que beaucoup trouveront que la pratique régulière de cette méditation transformera leur existence.

A mon tour maintenant j’aimerais exprimer ma gratitude et dire : merci Joanne ! 🙂

Procurez-vous vite ces 7 Méditations Guidées, je vous les recommande chaudement, à découvrir sur le site de Joanne !

Oserez-vous être LIBRE dans un monde qui ne l’est pas ? [Article externalisé]

La liberté.

L’objectif prioritaire du Raccourci Minimaliste : la trouver, la cultiver et l’offrir en retour.

Dans un monde ou être libre est l’exception plutôt que la norme, où pressions sociales, politiques et médiatiques nous rappellent que nous ne pouvons pas, que nous ne devons pas travailler à notre liberté, peut-on vraiment s’en sortir ?

« How I Found Freedom in an Unfree World » (Comment je suis devenu libre dans un monde qui ne l’est pas) de Harry Browne est un livre qui a profondément marqué mon développement personnel.

J’ai eu le privilège d’avoir été invité sur le blog « Des livres pour changer de vie » d’Olivier Roland afin d’en présenter ma chronique.

Si la liberté vous est chère, je vous invite à lire au plus vite cet article :

> Comment je suis devenu libre dans un monde qui ne l’est pas

Je réponds aux commentaires laissés sur le blog d’Olivier.

Sachez cependant que « How I Found Freedom » est en accord si profond avec Raccourci Minimaliste, que je me ferais un plaisir de développer par le biais de nouveaux articles ou vidéos toutes questions que vous pourriez avoir sur le sujet, ou tout élément que vous aimeriez voir davantage développé.

N’hésitez donc pas à me contacter par e-mail, je serais ravi de recevoir vos retours et de créer ainsi un échange enrichissant pour nous tous.

Au plaisir ! 🙂

N’ayez pas peur d’être optimiste, voici pourquoi… [VIDEO]

Voilà ce qu’il se passe quand l’envie de l’ouvrir me prends ! 😉

Je pars un petit peu dans tous les sens, j’ai un ton parfois un peu dogmatique (je préfère dire direct !), mais ce ne sont MES pensées du moment, des réflexions qui m’ont aidé et m’aident encore à avancer.

Je les partage simplement en espérant que cela vous inspirera. 🙂

Si vous voulez en parler davantage ou si vous avez des commentaires à partager, vous pouvez le faire par e-mail après vous être inscris à mes Lettres Privées.

 

PS : on m’a demandé si j’avais des photos de mon voyage, cliquez ici pour voir la « Google Histoire » relative à Bucharest et ici pour voir toutes les autres photos, y compris du parc ou j’ai fait cette vidéo. 🙂

N’écoute pas ton cerveau et fais-le ! [MOTIVATION]

Nous n’avons pas toujours envie de travailler sur nous-même.

Nous n’en avons surtout jamais le temps.

La différence avec ceux qui y arrivent ?

La réponse en 6 minutes :

Pour ceux qui comprennent l’anglais (toute première des 5 stratégies dont j’ai récemment parlé !), je vous recommande chaleureusement de suivre la chaîne Youtube d’Elliott Hulse, une de mes plus grandes sources d’inspiration du moment.

Pour les autres, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Duolingo et Unlock Your Brain (entre autre).

Allez, je suis pas vache… je vous ai fait une traduction maison de ce que baragouine Mister Hulse en anglois à la fin de sa vidéo :

Les gens qui réussissent font ce qu’ils ont à faire, qu’ils en aient envie ou pas.

Ils éteignent leur cerveau et ils le font… Il n’y a pas à y réfléchir.

Vous savez juste que c’est quelque chose qui doit être fait.

De la même façon que tu respires, tu t’entraînes.

C’est juste une partie de ton être. C’est ce que tu es, c’est ce que tu fais.

Peu importe à quel point tu peux être fatigué, nous avons TOUS des vies bien occupées. Nous avons tous un tas de choses à faire…

Tu es étudiant, tu as des exams à passer, des devoirs à faire.

Tu es papa, tu as des enfants dont tu dois t’occuper.

Tu travailles, tu as un chef à qui tu dois répondre.

Toutes nos vies sont remplies, nous avons plein de choses à faire.

Peu importe à quel point tu es fatigué, peu importe à quel point ton corps peut être abattu, peu importe à quel point tu peut être épuisé mentalement, physiquement ou spirituellement.

Tu n’y penses pas. Tu y vas simplement.

99% du jeu est gagné quand tu y vas.

Juste y aller.

Tu en fais une habitude.

A la minute ou tu t’arrêtes et réfléchis, à la minute ou tu essaies de trouver une excuse, à la minute ou tu trouves une raison valide pour ne pas aller t’entraîner aujourd’hui, de pourquoi tu ne peux pas y arriver… tu as perdu le jeu…
Parfois tu es trop fatigué… mais ça ne compte pas. Il n’y a pas le temps pour être fatigué.
Tu dormiras quand tu seras mort… le sommeil est le cousin de la mort…

Comment retrouver sa discipline lorsque l’on s’est laissé aller, grâce à « l’effet X ».

Résumé : simplifier ses objectifs, en suivre la progression, s’adapter de nouveau. Y a pas de secret !

Il y a quelques mois, je me suis plus ou moins laissé aller :

  • J’ai repris goût aux grasses matinées langoureuses…
  • J’ai cessé de jeûner et j’ai repris pas mal de poids…
  • Je suis devenu plus dépensier qu’à l’accoutumée…

Il aurait été facile pour moi de dire que c’est parce que je me suis mis en couple… ce qui n’est pas faux dans une certaine mesure.

Mais à ce point, toute excuse ne sert à rien. Rejetter la faute sur autrui ou une situation extérieure est à la fois stupide et improductif.

Je ne regrette de toute façon aucune grasse mat’, aucun petit déj’ et aucun restaurant passés en la compagnie de mon ex petite-amie.

Il me fallait simplement m’adapter, et trouver des moyens de profiter de sa douce présence tout en cultivant de nouveau mes routines.

x-effect

Adoucir la reprise

Combien de temps aurais-je tenu ?

Pas même une semaine j’en suis certain !

De même qu’UNE pompe par jour est plus efficace qu’en faire 30 une fois par mois, des objectifs plus simples m’ont permis d’être plus tenace et me reprendre en main solidement :

  • Juste me lever à l’heure choisie la veille, pas forcément super tôt le matin, pour pouvoir enchaîner sur le reste de mes habitudes
  • Juste jeûner en 16/8, prendre le repas du midi à partir de 14h, c’est pas difficile et c’est même plutôt agréable
  • Juste préparer un peu en avance ses sorties et en faire des célébrations pour l’accomplissement d’objectifs réalisés

Très bien.

Ne manquait plus qu’à activer « l’effet X » !

« L’effet X » en pratique

  1. Prenez une feuille de papier, une fiche bristol voire une application comme HabitBull pour Android ou Lift sur l’Apple Store.
  2. Découpez votre fiche en un maximum de cases. Chaque case représentant un jour, prévoyez un minimum de 8 semaines, 12 si possible ou plus si vous pouvez. C’est qu’on ne fait pas une cure, on cherche à reprendre à vie une bonne habitude (même si ce n’est pas possible comme je l’aborderais ci-bas).
  3. Chaque jour, tracez un gros X rouge si vous avez réussi votre mini-habitude. Si vous n’avez pas pu le faire, écrivez en la raison et réfléchissez aux moyens d’éviter cet écueil la prochaine fois.
  4. Engagez-vous à ne JAMAIS foirer deux jours de suite.
  5. Complétez votre fiche, entamez-en une nouvelle, ad vitam aeternam.

Simple hein ? 🙂

Le piège principal de « l’effet X » et comment l’éviter

« Après avoir fait autant d’effort, je peux bien m’octroyer un petit écart ! » peut-on se dire en observant une belle série de X rouges alignés sans aucun jour manqué.

Le piège de la « récompense » est sournois et amplifié par « l’effet X ».

Il est important de désamorcer dès le commencement en précisant clairement, sur le verso de votre fiche, le POURQUOI de votre petite habitude.

Et chaque jour, lorsque vous cochez vos cases, vous prenez quelques secondes pour relire vos raisons, les laisser vous inspirer, ré-affirmer votre détermination.

Chaque jour.

Sur les 3 fiches que j’ai photographié ci-haut voici mes raisons résumées :

GOOB (Get Out Of Bed = sortir du lit) :

  • pour que ma toute première action soit un acte de volonté, de magie, influençant positivement le reste de ma journée.
  • pour avoir le temps de caler chaque jour exercice physique, méditation et rédaction sur mon Grimoire.

Fast-14 :

Supplements (prise de compléments alimentaires) :

  • pour être assuré d’apporter chaque jour à mon corps les nutriments qu’il lui faut
  • pour maximiser mon niveau énergétique physique et mental

Ce sont MES raisons. Elles m’inspirent.

A vous de trouver les VOTRES. Celles qui vous feront dire chaque jour : « C’est trop important pour que j’abandonne aujourd’hui ! » 🙂

S’adapter et ne jamais s’arrêter

« L’effet X » a été une réussite totale pour moi. J’ai pu continuer ma vie de couple tout en reprenant mes bonnes habitudes pendant plusieurs mois bien productifs et enrichissants.

Au moment ou j’écris cet article, j’ai quitté la Nouvelle-Calédonie (je fais le nomade en Europe ! 🙂 ) et ma situation de vie à ENCORE changé.

Aujourd’hui je jeûne de nouveau facilement jusqu’à 17h et j’en suis heureux. En revanche, je ne sors plus du lit avec volonté et, je l’avoue, ce matin encore j’ai fais une sacrée grasse matinée…

Dois-je m’en sentir désolé ?

Absolument pas !

La seule constante de l’existence est l’inconstance. Du moment que vous avez une vision claire de vos valeurs et priorités (voir mon offre de coaching Faire le Point 😉 ), vous ne pouvez plus « échouer ».

Adoucir la reprise, employer « l’effet X » et réviser chaque jour ses raisons personnelles.

J’ai toutes les cartes en main, vous aussi.

Qu’allons-nous en faire ? 😉

9 raisons de balancer immédiatement votre téléviseur par la fenêtre

Pourquoi n’avez-vous jamais vu de publicité pour Lamborghini ? Parce que les personnes qui peuvent s’en acheter ne passent pas leur temps assis devant la télé.

Résumé : fuir à tout prix la télévision est un des raccourcis les plus efficaces vers votre liberté mentale et financière.

Je vis sans télé depuis tellement d’années que je suis à chaque fois choqué de constater à quel point des émissions de plus en plus débiles sont diffusées, et regardées, par toujours autant de gens…

Dans un monde ou Internet offre à qui le désire le choix de regarder des vidéos de qualité et aux thèmes si variés, je ne comprends pas pourquoi le grand public ne s’est pas encore débarrassé de ce média obsolète qu’est la télévision.

Les bienfaits d’une vie sans télé sont inégalés :

1 – Fuir l’abrutissement général

Opium du peuple par excellence, la télévision est le vecteur majeur de la pensée unique.

Nul besoin de verser dans la théorie du complot pour constater à quel point la propagande télévisée tente de modeler notre opinion (journaux), nos besoins (publicités) et notre « culture » (divertissements).

Pourquoi les français sont-ils parmi les plus grands consommateurs de médicaments au monde ? Je l’ai compris en découvrant le nombre de publicités qui vantent leurs mérites !

Fuyez la Fascination morose. Révoltez-vous.

2 – Améliorer son humeur

Les gens les plus heureux ne regardent pas la télé. C‘est loin d’être étonnant, les informations sont déprimantes à souhait. 

Plus les gens sont irrités, plus ils vont consommer, pour combler le Vide.

Il ne faut pas être un expert en PNL pour comprendre que vous n’irez pas mieux si on vous répète tous les jours que le monde est mal en point.

Non seulement on vous bourre le crâne avec des « informations » négatives, mais en plus on vous explique que vous ne pouvez rien y faire (à part… voter ?! lol).

Votre attention est alors captive, et votre Pouvoir de changer les choses, désagrégée dans l’anxiété de sourdine…

Le monde tournera sans vous, pour le meilleur ou pour le pire. Ne regardez plus JAMAIS les infos et retrouvez le sourire 

3 – Combattre l’hyper-consumérisme

Le message des « infos » télévisées est clair : tout va mal, votre avenir est en danger, mais hop ! Page de pub : voici LE produit qui vous rendra ENFIN heureux !

La télévision est relaxante, elle détends le cerveau, prêt à gober tout ouvert des publicités judicieusement placées.

Ne vous pensez pas plus malins qu’autrui. Nous sommes influençables, tous, que cela nous plaise ou non.

Pourquoi alors choisir volontairement des influences qui nous poussent à consommer futilement ?!

Je n’ai pas à répéter les nombreux avantages que procurent une vie minimaliste... pour soi et la planète.

Jetez votre téléviseur.

Moins de téléspectateurs = moins de publicités = moins de produits idiots et polluants.

4 – Economiser plus d’argent

En ne regardant plus la télé, vous serez moins soumis à l’envie de consommer de manière compulsive.

Mais de plus, vous vous éviterez les stupides redevances télé et autres abonnements au câble.

A moins que vous n’aimiez votre travail et n’ayez aucun problème avec la notion de devoir travailler pour vivre, auquel cas vous n’avez rien à faire sur ce blog.

C’est par les petites économies que commence le chemin vers l’indépendance financière…

5 – Reprendre en main son attention

Vous vous sentez dépassé ? Angoissé au sujet de votre présent et de votre avenir ? Vous ne savez plus ou donner de la tête pour vous en sortir ?

Vous êtes très certainement victime d’obésité psychique.

Dans une culture de stimulation permanente, se concentrer avec efficacité devient une compétence rare.

Une diète médiatique régulière est du plus bel effet pour cultiver sérénité et productivité.

Reprenez les rênes de votre esprit.  Contrôlez votre attention. Soyez Maître(sse), non esclave.

Guillotinez votre télé.

6 – Manger moins, manger mieux

Ah… ce fameux repas du soir devant la télé.

Véritable institution familiale. Véritable criminel.

Il faut savoir qu’entre le moment ou l’estomac est plein et celui ou l’on réalise que c’est le cas, il se passe environ 20 mn. C’est comme ça.

Mais si on est fasciné par l’écran plat, reléguant les notifications corporelles en arrière-plan, on peut continuer à manger et à manger, sans prêter trop attention à nos sensations.

On peut avaler de la merde (et c’est souvent le cas), on le remarquera à peine, les yeux rivés sur une émission (tout aussi merdique).

Si vous avez des soucis de poids commencez par la résolution suivante : ne plus JAMAIS manger devant la télé.

Découvrez le goût véritable de vos aliments. Ralentissez. Essayez de jeûner le ventre plein aussi.

7 – Passer de vrais moments ensemble

Et si on essayait de passer un repas du soir SANS télé ?

Parlez-en avec les membres de votre famille qui aurait du mal avec cette idée (sales gosses !).

Ont-ils une émission  à regarder maintenant ? Est-ce vraiment important ? Que risquent-ils si ils ne la regardent pas ? Ne pas pouvoir en parler avec autrui demain ? La peur du regard d’autrui ?! Peuvent-ils la regarder plus tard ? Pourrait-on tous se mettre d’accord sur UN soir ou la télé sera éteinte et ou nous pourrions manger en discutant les uns avec les autres ? (Voir pour manger en silence ?!! Pourquoi pas ?)

Faites ceci durant votre dîner, télé éteinte, vous venez déjà de réussir. Bravo.

Massacrez votre téléviseur, il ne vous manquera plus.

8 – Plus d’activité physique

Moins de temps passé devant la télé = plus de temps pour essayer de nouvelles activités.

Et pourquoi pas une petite marche dans le quartier ? Un petit peu de yoga ? Un simple étirement ? Une pompe ?!

Evidemment, ça vaut aussi quand on passe trop de temps devant son ordi (je plaide coupable). L’important est de lever son gros cul, de le faire bouger un petit peu, rien qu’un peu, et c’est juste beaucoup plus facile sans téléviseur.

9 – Sauver vos enfants

Ce n’est pas parce que vous avez été éduqué par la télévision que vous devez également laisser vos enfants sous son égide.

Vos enfants ont besoin avant tout de pouvoir exprimer leur créativité, de se sentir respecté et d’avoir le loisir d’explorer les activités de leurs choix… pas de se vautrer sur un canapé pour se gaver de déchets télévisuels.

Offrez leur le goût de la lecture. Couplée à une possibilité d’explorer le web avec sagacité ils prendront une longueur d’avance sur leurs camarades et aiguiseront bien vite leur pensée critique plus vite que ne le fera la propagande télévisuelle.

Deux exceptions

Chaque règle à ses exceptions, et je reconnais l’utilité suivante aux non-minimalistes :

  1. Utiliser l’écran large comme écran supplémentaire pour son ordinateur
  2. Utiliser une console, si possible avec des jeux qui font bouger l’anatomie, entre amis ! 😀

Vous n’employez aucune de ces deux options ?

Alors ne traînez pas : passez immédiatement une annonce et mettez votre télé en vente.

Si personne n’en veux dans un délai d’une semaine, n’ayez aucun remords : détruisez-là.

Pour ce qui est du coût écologique, il est déjà trop tard.

Pour ce qui est de votre liberté de penser et d’agir, il reste encore un espoir…

Faire le Point, ma méthode révélée, étape par étape – Lettre Privée de janvier 2014

2013 a été une année pleine de changements pour moi.

Désormais sans emploi (travailleur indépendant aux contrats instables) et sans domicile fixe (je n’ai plus d’appartement), j’ai volontairement pris le risque de vivre une vie alternative, simple, avec ses avantages et ses inconvénients.

Une vie marginale, mais une vie HEUREUSE.

Je marche sur MON Raccourci Minimaliste, avec fierté et légèreté, en accord avec MES valeurs.

Même si vous lisez régulièrement ce blog, je suis conscient que VOS valeurss sont très certainement différentes des miennes.

Voici pourquoi j’ai élaboré la méthode Faire le Point. 

Une offre de coaching par e-mail afin de vous aider à trouver VOTRE Raccourci Minimaliste, et ENFIN avancer !

Mais peut-être n’avez-vous ni les moyens ni le désir d’aller jusqu’à suivre une consultation personnalisée avec moi…

Je pense qu’en effet, il est possible que certains d’entre vous puissent suivre ma méthode seul, sans mon soutien.

Voici pourquoi je vous dévoile intégralement, dans cette Lettre Privée de janvier 2014, les étapes à réaliser pour Faire le Point, seul, avec efficacité.

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

 

[CADEAU] 35 conseils d’experts en développement personnel

A l’instar de mon recueil 42 Raccourcis Minimalistes, mon confrère Nico Pène a lui aussi compilé les conseils de plusieurs blogueurs sous la forme d’un e-book .pdf sobrement intitulé « Développement personnel : 35 conseils d’experts pour décoller maintenant. »

5 chapitres au sommaire :

  1. Développez le bon état d’esprit
  2. Réalisez vos grands objectifs
  3. Développez votre créativité
  4. Communiquez pleinement
  5. Motivez-vous
  6. Misez sur votre Bien-être

Cet e-book est totalement gratuit et téléchargeable librement, sans inscription ni contrepartie aucune.

Il est également encouragé de le diffuser au plus grand nombre, sur réseaux sociaux, torrents, P2P, comme vous voulez !

Je remercie chaleureusement Nico de m’y avoir invité et vous encourage à parcourir ce bel ouvrage au plus vite :

> Cliquez ici pour découvrir ce recueil

Comment apprendre à aimer la réalité ? – Lettre Privée d’octobre 2013

Au sommaire  :

– Zoom sur : les rêves lucides

Popularisé au cinéma relativement récemment par le film « Inception« , les rêves lucides sont scientifiquement prouvés et étudiés depuis les années 70.

Je partage dans cette Lettre mon vécu sur ces expériences oniriques souvent très excitantes, mes petits conseils persos et quelques références pour vous encourager à faire vos propres recherches… et exercices ! 😉

– Article exclusif : Comment apprendre à aimer la réalité ?

Grands rêveurs, poètes, artistes et geeks…

En fans de l’évasion mentale, nous trouvons la réalité souvent asphyxiante, lourde et ennuyeuse à mourir.

Les mondes imaginaires, en apparence plus colorés et intéressants que notre quotidien, deviennent notre dose de piètre consolation pour une vie finalement vécue qu’en partie…

Et si il était possible de rendre la vie « réelle » tout aussi excitante…

Je tente dans cette Lettre de partager un peu de cet amour croissant que je développe, année après année, pour le monde physique, réel, objectif, celui que je haïssais et fuyais tant auparavant. Un amour qui accroîtra votre maîtrise de soi et de votre vie.

J’espère que ces réflexions sauront vous toucher et vous permettre d’apporter au monde votre âme d’enfant Conquérante ! 🙂

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Une technique infaillible pour lire l’avenir et combattre la procrastination – Lettre Privée de septembre 2013

Au sommaire  :

– Zoom sur : la permaculture

Ce n’est pas parce que l’on a toujours fait d’une certaine façon que cela veut dire que nous avons raison.

Labourer la terre, arracher les mauvaises herbes, produire des champs en mono-culture ? 10 000 années d’erreur révélées par la science moderne et le combat d’une poignée croissante de pionniers.

C’est une nouvelle révolution agricole dont nous sommes témoins aujourd’hui. Des non-techniques étonnamment productives, en harmonie totale avec le travail de la nature et à contre-courant des sur-exploitations basées sur des OGM instables et l’utilisation absurde de pesti/herbi/fongi/et autres-cides qui nous empoisonnent tout autant.

En pleine transition dans mon chemin de vie, c’est toute une nouvelle science que je découvre, petit à petit et dont je désire faire dans cette lettre une (très) courte introduction.

– Article exclusif : Une technique infaillible pour lire l’avenir et combattre la procrastination

« Les paresseux ont toujours envie de faire quelque chose. »  écrivait avec justesse Vauvenargues.

Mais la flemme est parfois trop forte, et il est plus rassurant de se dire que l’on fera ce qu’il faut « demain », dans cet espace-temps fantasmé ou se cachent motivation et courage.

Mais « demain » n’est jamais ce que nous aimerions qu’il soit.

Si seulement nous avions une vision juste et précise de ce « demain », nous ne perdrions plus de temps et nous mettrions à agir dès aujourd’hui pour réaliser nos rêves !

Je vous propose donc dans cette Lettre Privée une méthode de « divination » fiable et rationnelle (si si !) qui non seulement vous donnera un aperçu précis de votre avenir, mais qui en plus vous procurera le courage nécessaire pour passer à l’action sans plus tarder.

 

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Les 5 points-clés du mieux-être, dont le secret de la motivation – Lettre Privée de juillet 2013

Au sommaire  :

– Zoom sur : les 5 points-clés du mieux-être

Suite à des demandes répétées je vais enfin parler du cas de ma maman qui est en train de se rétablir de façon spectaculaire d’une DMLA. Voici ce qu’on dit de cette maladie sur Wikipedia :

 Aucun remède n’a pour le moment été trouvé. Les traitements existants permettent seulement de ralentir son évolution.

J’en avais à peine parlé il y a quelques temps et j’ai reçu plusieurs e-mails me demandant « comment on guérit d’une DMLA ? ».

Je ne suis pas docteur et je ne vais pas vous dire comment vous soigner d’une maladie incurable. Après mûre réflexion je vais cependant partager avec vous le chemin qu’a suivi ma maman et les éléments clés qui m’ont semblé essentiels sur son rétablissement.

Tout en se souvenant que chaque cas est unique, vous constaterez que ces 5 points-clés, plein de bon sens, ne peuvent que favoriser le mieux-être.

– Article exclusif : Le secret de la motivation

J’ai passé une semaine entière sans électricité ni eau courante, chez un ami habitant dans la forêt en plein coeur de la Nouvelle-Calédonie.

C’est en travaillant la terre, chose à laquelle je ne suis pas du tout habitué et qui à la base ne me botte pas plus que ça, que j’ai découvert le secret de la motivation.

Analyse personnelle et idées d’application de ce secret dans plusieurs domaines, c’est dans cette Lettre Privée  qui partira le lundi 1er juillet 2013 :

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Tout barre en couille ? La marche à suivre en cas de crise. – Lettre Privée de juin 2013

Au sommaire  :

– Zoom sur : 

« Ce Poison Nommé Croquette » une étude impitoyable de Jérémy Anso sur la nature incroyablement néfaste des croquettes animales (spécifiquement celles données aux chiens domestiques) et les raisons qui poussent vétérinaires et publicitaires à nous les recommander.

Pour avoir publié de telles informations sur son blog Jérémy a reçu des menaces par e-mail et par téléphone de la part de dizaines de vétérinaires ! Preuve que l’on touche à quelque chose de sensible !

J’ai eu le plaisir d’avoir été parmi les correcteurs de cet e-book polémique, ce n’est cependant pas parce que Djé est un ami que je serai tendre dans ma critique que vous découvrirez dans cette Lettre Privée ! 😉

– Article exclusif : Tout barre en couille ? La marche à suivre en cas de crise.

Qui ne connait pas ces journées ou tout part de travers ?

Après une nuit pleines de rêves troublants et d’éveils, épuisé et irritable, on casse un verre, l’ordinateur plante, les projets n’avancent pas comme prévu, les collègues font chier ou la famille nous fatigue… mais qu’est ce qui se passe ?!

STOP !

Peu importe le travail sur vous-même que vous ayez pu accomplir, peu importe vos croyances sur la Loi d’Attraction ou autre, de telles journées arrivent et on ne peut y échapper.

Mais alors : que faire ? Et comment s’en sortir ?

Je vous partage ma procédure (qui m’a servie il y a quelques jours à peine) dans cette Lettre Privée programmée pour le lundi 3 juin 2013 :

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[COMIC] Ce trou que nous avons dans le coeur

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NON ce n’est pas vous qui avez un problème !

Absolument tout le monde a ce trou dans le coeur. Et ceux qui feignent le contraire sont des menteurs.

C’est ce trou qui fait courir l’humanité, dans tout ce qu’elle accomplit de plus beau et de plus laid (principalement) : cette quête pour la complétude intérieure.

Et si seulement vous essayez… juste ne pas y toucher et courir. 

Courir contre le vent, contre tout ce que l’on nous a appris.

Ce n’est pas facile et personne ne vous y encouragera.

Mais persistez à courir, vers vos rêves. Trouvez pile le bon angle, la façon qui vous est personnellement juste de mener votre vie.

Alors seulement, le coeur vide et tout à la fois plein du grand Tout, pourrez-vous laissez résonner votre unique mélodie…

PS : découvrez l’auteur original de ce comic qui fait des choses fantastiques (si vous savez lire en anglais) : http://dresdencodak.com/

 

 

 

Ce que trois semaines sans Facebook ont changé pour moi – Lettre Privée de mars 2013

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Au sommaire  :

– Zoom sur : l’AtlasPROfilax. Toucher à la première vertèbre ?! Dangereux ? Une panacée ? Une arnaque à la mode « thérapie alternative » ? J’y suis passé et je vous fais mon compte-rendu perso.

– Article exclusif : 3 semaines sans Facebook, la diète numérique qui fait du bien

Sur un coup de tête je décide en début février de désactiver mon compte. Juste une semaine, peut-être deux, mais j’en doute. Au final, ce sont trois semaines très agréables et révélatrices que j’ai passé loin du « livre des visages ».

  • Quelles ont été mes motivations profondes pour me retrancher numériquement ?
  • Ces trois semaines ont-elles été difficile à « tenir » ?
  • Pourquoi suis-je revenu finalement ?
  • Qu’en ai-je retenu ?
  • En profiteriez-vous d’en faire autant ?

On en parle, dans cette Lettre Privée qui partira dimanche 3 mars 2013, et qui ne sera plus jamais ré-éditée (les habitués commencent à connaître la musique 😉 ) !!

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Se passer de Facebook (entre autre) et reprendre en main son attention

Résumé : J’expérimente une diète d’information qui me permet de retrouver le goût de créer.

En acquérant l’habitude d’habiter mon corps (grâce à la pratique régulière de la méditation), il m’est apparu que je perdais une somme de vie considérable sur Facebook.

Ce qui fait notre force, en tant qu’êtres humains, en tant qu’êtres magiques, c’est l’incommensurable pouvoir de notre attention sur nous même, et notre réalité.

C’est avec une attention soutenue que les véritables acteurs du monde ont pu accomplir les plus belles choses, et, il faut le reconnaître, les plus horribles aussi. Le fait est une minorité créée quelque chose tandis qu’une majorité garde gueules et yeux ouverts dans un état constant de consommation anesthésiante.

L’opium du techno-peuple

Il est nécessaire, et parfois inspirant, de se plonger sans retenue dans la fantaisie absolue par le biais de l’Art.

Mais ingurgiter de l’imaginaire sans jamais en provoquer nous-même finit par résulter en un déséquilibre profond.

Amasser toujours plus de rêves, toujours plus de formes mentales, sans les orienter vers l’action, c’est appeler une forme d’obésité psychique dont est victime la plupart de nos contemporains.

Une paresse magique qui paralyse notre potentiel. Et nous en venons à chercher à satisfaire notre soif de mystère en surfant inlassablement en quête d’humour… à télécharger des séries TV fantastiques… en se plongeant sans mesure dans des réalités virtuelles (malheureusement) bien incomplètes… en chattant tout au long de la soirée avec des âmes tout aussi solitaires sur Facebook et autres réseaux sociaux.

Le Rappel de la Rage

C’est une sérieuse prise de conscience qui m’a frappé en réalisant que je passais mes soirées sur Internet suffoqué par le poison insidieux de l’espoir. L’espoir de trouver quelque chose à partager, un sujet à débattre, une photo ou m’évader, voire dans les cas de solitude sexuelle un substitut d’expérience charnelle par le biais d’une vidéo dans laquelle me perdre…

Mais la Rage nous rattrappe toujours.

J’ai choisi de VIVRE éternellement. Cette décision est gravée dans ma chair même sous la forme d’un tatouage. Elle est arborée fièrement chaque seconde de mon existence en portant mon bracelet et mon médaillon cryonique.

Quand un choix aussi fort est ancré si profondément en soi il ne peut qu’influencer nos choix, nos actes et notre énergie au quotidien.

Chaque soirée perdue sur Facebook à ATTENDRE, attendre que se passe quelque chose d’intéressant, finissait par devenir une insulte à mon pouvoir d’attention.

La vie n’attends pas.

J’ai soif de connexions authentiques. Pas d’échanges textuels (parfois pourtant très enrichissants).

J’ai soif de créer de la Beauté et de l’Utilité. Pas de consommer sans frein des imaginaires qui ne nourrissent pas ma réalité physique.

A la diète informatique

Première étape : ne plus se donner de choix.

J’ai désactivé mon compte Facebook. Je pensais faire une pause d’une semaine ou deux, mais les bienfaits ressentis me laissent présager que je prolongerais probablement davantage l’expérience.

J’ai également bloqué Reddit dont je suis grand adepte. Son flux constant de contenu provoquant, souvent intelligent (tout dépend des inscriptions aux subreddits), n’a résulté qu’en une accumulation d’articles à lire dont la pile ne cesse de croître. Et jamais je ne prends le temps d’en étudier le contenu avec attention.

En contre-partie je passe beaucoup plus de temps sur Twitter, et il me faudra aussi prochainement apprendre à en modérer l’usage.

Le résultat de cette expérience de régime numérique ?

Je me remets à écrire, à gribouiller, à méditer, à danser… à vivre davantage dans le monde physique.

Et vous ? Vous sentez-vous maître de votre attention ? De votre imaginaire et de votre potentiel de création ? 

La fin du monde a bien eu lieu ! – Lettre Privée de janvier 2013

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Au sommaire  :

– Zoom sur : le dernier livre que j’ai dévoré : une Nouvelle Terre par Eckhart Tolle (également auteur du Pouvoir du Moment Présent).

– Article exclusif : La fin du monde a bien eu lieu !

Et si vous l’avez loupé ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours reprendre rendez-vous pour ce bel évènement.  😉

Cette Lettre Privée partira le jeudi 3 janvier 2013, et ne reparaîtra plus. 🙂

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Savez-vous gérer votre Mana ? [Lettre Privée de novembre 2012]

Le blog est toujours en pause en ce moment… explications dans ma prochaine Lettre Privée mensuelle.

 

 

Au sommaire ce mois-ci :

– Mention à : Lilite Dumont

Le minimalisme, aussi dans la salle de bain.

– Article exclusif : Savez-vous gérer votre Mana ?

Dans la culture fantastique (notamment en jeu de rôles et jeux vidéos), le Mana correspond à l’énergie mystique qu’utilisent les Sorciers pour alimenter leur magie. L’article du mois vous expliquera pourquoi et comment l’utiliser à bon escient ! 😉

 

Cette Lettre Privée sera envoyé ce vendredi 2 novembre 2012.

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7 citations provocantes sur le minimalisme

Résumé : « Moins c’est plus. »

Internet et les citations d’auteur c’est une longue histoire d’amour.

Dans la sélection ci-bas j’ai choisi des citations dont la provocation fait force et pousse à une réflexion soutenue. J’y apporte d’ailleurs pour chacune mon grain de sel complémentaire.

Enjoy! \o/

(Source photo)

« N’importe quel imbécile intelligent peut rendre les choses plus grandes, plus complexes et plus violentes. Il faut une touche de génie – et beaucoup de courage – pour aller dans la direction opposée. »
– E.F. Schumacker

La direction opposée c’est celle du minimal, du simple et du paisible.

Je ne possède aucun produit Apple et j’ai plutôt tendance à décrier cette marque en général. Mais il faut reconnaître le génie et le courage cité plus haut dont a fait preuve Steve Jobs pour offrir à ses adeptes (ouais) un univers épuré, zen, aujourd’hui très tendance mais qui fut longtemps pionnier.

Soyez l’artiste zen de votre vie. Minimisez. Simplifiez. Apaisez.

Ainsi serez-vous loin d’être un « imbécile intelligent ». 😉

« Tenter d’être heureux en accumulant des possessions est comme essayer de satisfaire sa faim en se collant des sandwiches sur le corps. »
– George Carlin

Ni personne, ni quelque nouveau gadget ne pourra combler le vide qui est en vous si vous ne l’assumez pas vous-même.

Depuis que nous sommes sortis de l’utérus de notre mère nous avons la facheuse tendance de vouloir inconsciemment y retourner. Que ce soit par les distractions, la gloutonnerie, les drogues ou un excès de confort, la plupart de nos actions sont dictés par ce désir de recréer un cocon originel. Une accumulation de symboles censés garantir sécurité.

Une illusion non seulement éprouvante, mais constamment insatisfaite…

« Vivre et se contenter de peu; rechercher l’élégance plutôt que le luxe, et le raffinement plutôt que la mode; être digne plutôt que connu, et être prospère plutôt que riche; écouter les étoiles et les oiseaux, les enfants et les sages, avec le coeur ouvert; étudier beaucoup, penser posément, agir avec honnêteté, parler gentiment; attendre les occasions, ne jamais se presser; en un mot, laisser le spirituel, spontané et inconscient, grandir à travers le commun – telle est ma symphonie. »
-William Henry Channing

Quelle prose !

S’ouvrir à la Réalité dans tout son spectre. Une destination magnifique sur un chemin épuré du superflu. Un Raccourci Minimaliste. 😉

Goûter à cette ouverture n’est pas innée. Mais la pratique assidue de la méditation par exemple est un excellent début, fortement accentuée par un environnement léger et dépouillé.

« Les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. »
– Chuck Palahniuk

Un classique. Tiré du livre « Fight Club » et du film du même nom, qui, intelligent, impertinent et percutant est bien loin de ne traiter que de baston.

Le minimalisme tel que je l’encourage est un outil de maîtrise, de relation avec soi-même au fond. Si une relation, qui fatalement vous « possèdera » d’une manière ou d’une autre ne sert pas vos idéaux, alors en êtes vous l’esclave et non le maître.

A quel point le tolérerez-vous ?

« N’ayez rien en vos maisons que vous ne sachiez être utile, ou que vous pensiez être beau. »
– William Morris

J’ai un couple d’amis qui vivent dans un « trou » de Hobbit. Une maison pleine d’objets très beaux, de livres et d’instruments variés. 😉

Anti-minimaliste ?

Peut-être pas.

L’art est d’une utilité essentielle. Sa finalité est la beauté, son moyen est l’expression. Et la beauté, terrible reine, a pour raison d’être d’inspirer l’humain à toujours se dépasser. De mesurer la réalité à l’aune de l’imaginaire, de concrétiser ses rêves.

Si un objet que vous possédez ne vous sert pas ou ne vous inspire pas, alors il vous encombre et limite votre potentiel. Autrement, faites-le vivre, et vous avec.

« Nous ne sommes plus dans une culture de consommation. Nous sommes dans une culture de l’achat, nous achetons mais ne consommons même plus ce que nous avons acquis. »
– Auteur inconnu

Il suffit de voir comme le shopping a pris une place monumentale dans notre civilisation en quelques dizaines d’années. Acheter est devenu un loisir en soi. Comme si l’argent, source prétendue de tout maux, devait être jeté au plus vite pour le moindre caprice.

Et ceci pour finir par entasser des bricoles, matérielles ou virtuelles (je reconnais être régulièrement tenté par des actes d’achats numériques) qui ne nous apportent rien au final.

« Nous n’avons pas besoin d’augmenter nos possessions autant que nous avons besoin de réduire nos envies. Ne pas vouloir quelque chose est aussi bien que de le posséder »
– Donald Horban

Honorer sa faculté de ne PAS vouloir est un point charnière dans le développement personnel d’un individu.

Refuser certains désirs communs à notre civilisation est un acte de rébellion. L’affirmation de votre individualité, de votre capacité à dire NON et à poser VOS choix.

Célébrez la clarté de votre indépendance la prochaine fois que vous rirez devant une publicité, ou devant un engouement de masse pour un évènement, une mode ou un spectacle.

Un acte plein de courage qui exige d‘affronter le jugement d’autrui. Un pas de plus dans le Raccourci le moins fréquenté.

Quelles autres citations frappantes aimeriez-vous partager avec nous ? 🙂

Libérez-vous du regard d’autrui avec cette prise de conscience absurde

Résumé : personne n’en a rien à foutre de vous en fait.


Un mode de vie exceptionnel requiert un comportement exceptionnel. Cela veut dire remettre en question ce qui sera pour votre famille ou vos amis, des évidences acquises.Pas mal de personnes savent ce que pourrait être leur prochaine étape dans leur propre Raccourci Minimaliste. Beaucoup pourtant se trouvent bloqués par crainte de ce que pourraient penser autrui.

Pour se libérer du regard des autres, il suffit simplement d’en comprendre la mécanique…

(Source photo)

> « Que vont penser les gens de moi ? »

Si VOUS vous demandez ce que les autres vont penser de VOUS… c’est que vous vous inquiétez de VOUS-MEME en premier lieu non ?

Le désir d’appartenance et la crainte du rejet étant de puissantes pulsions animales, il n’y a aucune raison de supposer que vous soyez différents du reste de l’humanité sur ce point. Tout le monde, à tout moment, à en tâche de fond cette inquiétude mentale : vais-je être accepté ou serais-je condamné à l’exil social ?

Chacun ne pense au final qu’à son bonheur, qu’à lui-même. D’autant plus lorsqu’il se demande si les autres récrimineront son comportement ou non.

> Le but réel des commérages

Vous pourrez me rétorquez que ce point de vue ne tient pas face à la pratique, parfois courante, des potins et autres commérages. Parler d’autrui semble être une activité amusante, surtout si il y a possibilité de casser du sucre sur le dos d’un malotru ou d’une biatch.

Mais quel est l’objectif réel de ces conversations mondaines ?

Simplement renouer des alliances sociales implicites en se trouvant un bouc émissaire commun, lequel n’a véritablement que peu de valeur pour les personnes engagées dans la conversation. Il s’agit de confirmer, au final, que les conversationnistes partagent la même opinion sur un même objet.

Equipe de football, ex-petit copain ou système d’exploitation, le but du jeu est le même : affirmer son appartenance tribale et le fait d’être sur la même longueur d’onde (ou pas) que la personne avec qui nous conversons.

Si vous savez être cible de commérages souvenez-vous de ceci : vous n’existez pas plus à leurs yeux qu’en tant que simple sujet d’entente. Preuve en est que les personnes les plus enclines à entretenir des potins sont généralement les plus hypocrites et ne risquent pas d’être de grand danger pour vous et vos projets. 🙂

> Un vaste jeu de miroirs

Vous n’avez jamais vraiment pensé à autrui, si ce n’est par rapport à ce que cette personne a pu penser de vous.

Relisez bien cette phrase une seconde fois. Son importance n’est pas forcément évidente à appréhender du premier coup (sans offense mes chers lecteurs, je parle pour moi… ^^ ).

Une fois ce fait accepté, retournez-le à toutes les personnes auxquelles vous pouvez pensez dès maintenant…

Personne n’a jamais vraiment pensé à vous, si ce n’est par rapport à ce que vous auriez pu penser de lui/d’elle.

Personne ne vous connait vraiment. Chacun se base sur ce que vous laissez transparaître de votre opinion sur eux, consciemment ou non. Comprenez-vous pleinement l’absurdité de cet état de fait ?

La prochaine fois que le regard d’un autre vous paralysera souvenez-vous que tout ceci est une vaste supercherie. Eclatez de rire, et faites ce que vous avez à faire. 😀

Chacun ne cherche que son intérêt propre. Personne ne vous doit rien et vous ne devez rien à personne. Ne vous sentez-vous pas plus léger ? Qu’allez-vous ENFIN réaliser en dépit de l’opinion d’autrui ? 🙂

Méditer simplement en 4 étapes

Dans le précédent article je survolais les raisons diverses qui poussent les gens à se mettre à la méditationainsi que les bénéfices raisonnablement attendus par sa pratique régulière.

Aujourd’hui je présente, à titre d’exemple et d’encouragement, la structure du rituel que je réalise chaque jour.La méthode que je partage ici est très simple. Peut-être même la trouverez-vous trop simple. Résistez cependant à l’envie de vouloir en rajouter et de trop en faire.

Moins on se complique la vie et mieux ça va. 🙂

Voici les 4 étapes de base pour commencer à méditer :

1 – Préparer l’espace-temps

Choisir le moment

A quel moment de la journée êtes-vous plus à même de prendre du temps pour vous ? Tôt le matin lorsque les enfants ne sont pas encore réveillés ? En rentrant du travail, avant de se replonger dans un tourbillon d’activités ? Ou plutôt tard dans la nuit, lorsque toutes les tâches importantes sont enfin finies ?

Prévenir son entourage

Si vous vivez avec autrui prévenez-les que vous avez envie d’être un peu seul. Que vous serez de nouveau disponible d’ici 10 minutes, ça les rassurera. Dites-leur que vous apprécierez un peu de silence, que vous allez essayer de méditer, de faire le vide, que ça vous fera du bien.

Pensez également à vous déconnecter, éteindre la télévision, le son de votre ordinateur, mettre votre téléphone en veille. Même si il y a peu de chance que l’on vous appelle, ce simple acte indique à votre esprit que vous êtes sérieux dans votre pratique. Vous libérez ainsi une tâche mentale « en arrière-plan ».

Déterminer une durée

Beaucoup d’amateurs de méditation trouveraient à redire à ce conseil. Mais il est particulièrement indiqué pour ceux qui sont juste curieux, qui n’ont pas encore trouvé de bienfaits flagrants dans leur pratique ou ceux qui, comme moi, ont une tendance naturelle à vouloir être mentalement actif et peuvent considérer la méditation comme un moment perdu.

Prenez donc un timer ou un réveil et réglez-le sur une durée de 5 mn seulement. Nous l’allumerons à la prochaine étape. 😉

Agrémenter son environnement

Totalement optionnel. Mais peut-être serez-vous davantage en condition si vous décorez un peu votre espace. Un encens qui brûle, une bougie, une musique douce ou une bande sonore. Ca peut faire cliché mais ça peut vraiment aider.

Chose importante : laissez de coté toute superstition. Genre « les bougies noires c’est maléfique »« c’est l’encens de truc qu’il faut absolument utiliser sinon les énergies vont stagner »« telle pierre semi-précieuse t’aidera à t’apaiser, mais surtout pas celle-ci. » Jetez ces avertissements à la poubelle, et vérifiez par vous-même. Créez VOTRE espace, selon vos goût.

2 – Détendre le corps

La méditation, telle que je la partage ici, n’est pas un phénomène spirituel mais corporel et mental. Apaiser ses pensées est plus facile si le corps est lui-même détendu. Voici donc mes suggestions :

S’étirer

A votre rythme, en douceur, sans trop forcer. Déployez-vous, détendez vos muscles, tirez un peu sur vos articulations. Veillez à respecter vos limites et restez naturel, imaginez-vous être un chat qui se réveille d’une bonne sieste (belle image hein ?).  😉

Bien sûr si vous avez quelques notions de yoga n’hésitez pas à faire une courte (ou longue !) séance avant de commencer votre méditation.

Trouver une position qui vous convienne

Oubliez les images d’ascètes hindous en lotus sur des rochers (ou des clous !). Vous allez trouver la posture qui VOUS ira le mieux.

L’équilibre à trouver c’est une position dans laquelle vous sererez détendu mais ou vous ne risquerez pas de vous endormir non plus. Assis dos au mur, allongé à même le sol, sur un coussin sur-élevé, debout ? Pourquoi pas. Il vous faudra certainement plusieurs séances avant de savoir ce qui vous convient le mieux (nous y reviendrons).

Pour commencer je propose de commencer assis sur une chaise, les pieds à plat au sol, le dos bien droit, sans trop forcer.

Une fois en position, allumez votre timer et fermez les yeux… la méditation à proprement parler commence ici. 🙂

 

Prendre de profondes respirations

Pour votre première séance essayez 5 profondes inspirations/expirations. Et accordez-leur toute votre attention en comptant : « Uuuuuuuuuune inspiration…. » « Uuuuuuuuuune expiration…. » « Deuuuuuuuuuuux expiration… » et ainsi de suite.

L’effet de suroxygénation peut être impressionnant. Là encore, ne forcez pas et revenez à une respiration naturelle et relâchée si vous ne vous sentez pas bien, ou simplement si vous avez fini de compter.

 

3 – Abandonner le mental

Faire le vide dans sa tête. « Arrêter de penser. »

C’est LA partie délicate. C’est en fait le coeur même de la pratique. C’est aussi celle qui pose le plus de souci aux méditants débutants.

 

Accepter les distractions

Vous allez être distrait. C’est un fait.

Votre machine mentale n’a pas l’habitude de vous voir reprendre le contrôle, elle va continuer à s’activer. Des pensées vont surgir, diverses et variées, des souvenirs, des anticipations, etc.

Le secret, ce n’est pas de les annihiler, de « faire le vide », mais de n’en avoir rien à carrer. Laissez-les venir, laissez-les faire, mais ne les dirigez pas, ne les alimentez pas et surtout, surtout, ne vous en voulez pas parce que vous « n’arrivez pas à méditer. » C’est faux.

Vous êtes DEJA en train de méditer, alors détendez-vous.

Voici de simples astuces pour y arriver :

 

Revenir au souffle

Tout comme à l’étape précédente, concentrez votre attention sur vos inspirations et expirations. Comme un fil conducteur qui absorbera votre perception.

 

Rester immobile

Ca peu paraître évident pour beaucoup mais plus vous resterez immobile et plus votre esprit s’accordera à cet état de repos. C’est d’autant plus efficace sur une durée assez longue de méditation mais je vous recommande tout de même d’en faire une bonne habitude.

 

Utiliser un mantra

Si vraiment vous vous sentez agacés vous pouvez utiliser un mantra. Un mot tout bête, quelqu’il soit, que vous répéterez mentalement voire verbalement pour « enrayer » momentanément la machine mentale.

« Amour » « Sérénité » « Pouvoir » ou « Cacahuète » peu importe.

 

4 – Ajuster et répéter

Le timer va sonner. Fin de la méditation.

En fonction de l’état dans lequel vous êtes vous aurez envie de prolonger cet état de bien-être, ou au contraire d’en finir au plus vite.

Qu’avez-vous apprécié ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Quelle variation allez-vous essayer demain ?

Peut-être allez-vous réduire ou augmenter le temps de méditation. Changer de position. Utiliser de la musique. Les choix sont illimités et devraient vous amuser. 🙂

La méthode proposée ci-dessus n’est pas LA méthode idéale (il n’en existe pas). Elle n’est qu’une base pour faire vos premiers pas et vous encourager à vous lancer dans cette exploration de vous-même qu’est la méditation.J’espère sincèrement que vous aurez la curiosité d’essayer et de nous en faire part dans les commentaires. 🙂

Quels problèmes rencontrez-vous ?
Si vous êtes déjà pratiquant, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut essayer la méditation et que j’aurais pu oublier ?

Méditer, à quoi ça sert ?

« Méditer ? Je n’en vois pas l’intérêt. »


En effet, comment comprendre que l’on puisse vouloir perdre 10 ou 30 minutes de sa journée à s’asseoir en lotus et fuir la réalité ?

Si telle est votre perception de la méditation, elle est non seulement erronée (le but n’est pas de fuir le réel !), mais elle omet aussi les indéniables bienfaits de sa pratique régulière.

> Méditer ?

Il faut d’abord savoir qu’il n’y a pas une, mais d’innombrables formes de méditation avec des objectifs aussi variés que :

  • se relaxer
  • développer sa concentration
  • explorer profondément une réflexion précise
  • purger son mental d’obsessions et de blocages
  • réaliser une alchimie physiologique, notamment par le travail respiratoire
  • se connecter à une source spirituelle

Le mot « spirituel » vous donne des boutons ? A moi aussi alors ne partez pas ! 😉

La méditation dont je parle est entièrement dépouillée de toute quête mystique, d’affiliation religieuse ou d’objectifs irréalistes.

Ceci n’a pourtant pas toujours été mon cas.

> Pourquoi méditer ? (selon les mystiques)

Cela fait plusieurs années que je médite, pas toujours régulièrement je l’admet, mais c’est une pratique que je ne laisse jamais longtemps loin de mon quotidien.


Je rigole bien aujourd’hui des résultats que je désirais alors :

  • ouverture de chakras (on ouvre bieeeen grand !)
  • augmentation de mon niveau vibratoire (pour le sex-à-pile… :p )
  • accès à des niveaux de conscience supérieurs (genre je suis déjà trop fort avec le niveau « normal » quoi bien sûr)
  • optimisation de mon pouvoir de « synchronisation » avec l’univers (pour s’obséder et voir des « coincidences » dans tous les coins de rue)
  • en clair, transformer ma vie… rien qu’en restant assis… ><

Ok on va pas lancer une polémique. Si vous croyez en ces choses c’est votre droit et je ne vais rien y redire. Et rien ne vous empêche de « colorer » la pratique à votre sauce, peut-être en y incluant une prière ou une simple déclaration d’intention au préalable de votre méditation.

Aujourd’hui, ma philosophie personnelle, fortement teintée d’Objectivisme, se base sur la maîtrise du réel et l’utilisation de la Raison comme seul outil valablepour y parvenir.

Et pourtant je médite toujours.

> Pourquoi méditer ? (selon les réalistes)

Un muscle ne gagne pas de masse lorsqu’il s’exerce, mais quand il se repose APRES s’être exercé. Sans récupération musculaire, vous poussez votre corps à l’usure et vous perdez votre force.


Il en est de même pour nos facultés mentales. Il nous est devenu impossible de NE PAS penser ! Anticipations, soucis, souvenirs heureux ou non, projections, distractions, interprétations, fantasmes… notre machine mentale est emballée, ne s’arrête JAMAIS et s’use sans même que nous nous en rendions compte !


La méditation se présente donc comme un moment choisi consacré à la récupération mentale. Un espace-temps dédié à un reboot psychiqueavec pour simples objectifs :

  • une ré-oxygénation de notre sang, et donc de notre cerveau
  • une agréable détente corporelle
  • un renforcement de notre capacité de penser avec objectivité (et ne tombez pas dans le piège de croire que vous y arrivez déjà très bien)
  • une sérénité quotidienne approfondie
  • une perception accrue de soi-même, de ses valeurs et objectifs de vie

Ces bienfaits là sont réalistes, perceptibles et même mesurables, si tant est que vous ayez pris l’habitude de garder trace de vos états personnels.

Mais mieux que de me croire, l’idéal reste encore de mettre la pratique à l’épreuve. Faites-en une Quête d’Excellence. Donnez-vous une période précise de temps (mettons un minimum d’une semaine je dirais) durant lesquels vous méditerez chaque jour (pour un minimum de 5 mn on va dire).

Si vous le faites sérieusement, je parie que vous y prendrez goût. 😉

Le prochain article présentera très précisément une technique de méditation minimaliste qui vous aidera à récolter, avec le temps, les bénéfices réalistes listés ci-dessus.

Mais peut-être êtes-vous déjà un méditant régulier ? Quelle est votre pratique et qu’en retirez-vous ? 
Dans le cas contraire, qu’est-ce qui vous empêche de vous y essayer ? Quelles sont vos idées reçues sur le sujet ?


8 excuses classiques pour ne pas désencombrer… et qui ne valent pas un clou

Il m’est difficile de comprendre pourquoi la majorité de nos semblables se refusent à simplifier leurs existences.

« Le minimalisme n’est pas pour tout le monde », me dit-on souvent. « Et mon cas est teeeellement différent Damien tu sais parce que [ajoutez ici une histoire personnelle]. »

Se libérer de l’inutile ne coûte rien (à part un peu de temps et de concentration). Ca peut même vous rapporter un peu de sous.

Et les excuses pour ne pas se prendre au jeu sont en plus généralement les mêmes :

1 – J’en ai besoin

Si c’est exact alors ne vous en séparez pas. Le minimalisme n’est pas un mode de vie ascétique mais pratique. Conserver uniquement ce qui est utile et régulièrement employé, en voilà l’objectif.

Cependant, avant d’employer cette excuse posez-vous la question suivante : à quand remonte la dernière fois ou vous avez vraiment utilisé cet objet ? Plus d’un mois ? Trois mois ? Six mois ? Plus ?!!

En avez-vous réellement besoin ?

2 – Je pourrais en avoir besoin

La même question se pose ici. Si vous ne l’avez pas utilisé depuis plus d’un an quelles sont les probabilités pour que cet objet vous serve encore prochainement ?

Et si, finalement, vous en arriviez à devoir l’utiliser, êtes-vous certain de ne pouvoir emprunter le même outil à vos voisins ou vos amis ?

Il ne s’agit pas de vivre aux crochets d’autrui en squattant tous leurs outils. Il s’agit de mettre en partage des ressources personnelles… et ajouter un nouveau prétexte pour sympathiser avec vos voisins et vos amis. 😉

3 – Je veux bien désencombrer mais je vis en famille

Nombreux sont ceux qui répètent que mon mode de vie n’est possible que grâce à mon célibat.

Deux de mes premières sources d’inspiration minimalistes sont pourtant pères de famille : Léo Babauta, la superstar du blogging, et Dave Bruno, l’inventeur du challenge des 100 objets.

Tout dépend des valeurs que vous voulez inculquer à vos enfants. Une inondation de cadeaux et de gadgets remplacera-t’elle la simplicité du temps et de l’affection que vous pourriez leur offrir ?

Vivre en famille ne vous empêche pas d’avoir VOS possessions personnelles non ? Commencez-donc ici, et qui sait ? Peut-être que votre conjoint et même vos enfants tenteront de vous imiter.

Une sympathique source d’inspiration que je vous recommande : la Famille Minimaliste. Le blog d’un couple de parents décidés à vivre la simplicité au quotidien et dont les challenges pourraient peut-être plus vous parler que les miens. 😉

4 – C’est un souvenir précieux, je ne peux pas m’en séparer

Quelle est votre réelle crainte à ce sujet ?

Décevoir le proche qui vous l’a offert ? Parlez-lui en ! Expliquez votre objectif d’expérimenter la légèreté matérielle. Trouvez une solution : le rendre ? L’offrir à quelqu’un d’autre ? Si il ne veut rien entendre et ne vous accepte pas tel que vous êtes vous saurez à quoi vous en tenir, et vous aurez certainement un rapport moins affectif vis à vis de ce cadeau.

Si cet objet appartient à un être cher décédé, demandez-vous ce qu’il ou elle aurait voulu. La réponse est certainement : votre bonheur…

Vous craignez d’oublier le souvenir associé à cet objet ? Immortalisez-le en le dématérialisant. Il ne vous est pas nécessaire de l’avoir sous les yeux quotidiennement, ou pire, dans un placard jamais ouvert.

Si vous avez envie d’un petit coup de nostalgie il vous suffira de jeter un oeil sur les photos numériques et les souvenirs reviendront d’eux-même.

Souvenez-vous cependant que le signe le plus important indiquant que vous êtes en train de vieillir n’est ni l’apparition de rides ou le blanchissement de vos cheveux : c’est l’importance que vous commencez à accorder davantage aux bons moments passés qu’à ceux que vous pourriez vivre encore.

Tournez la page.

Libérez-vous et autorisez-vous un avenir plus beau encore.

5 – Jeter mes affaires serait du gaspillage

Premièrement, vous n’avez pas à les jeter… les donner à quelqu’un qui s’en servira véritablement c’est tout sauf du gaspillage.

Ensuite, réalisez l’espace que prends ces affaires. Prenez également en compte le temps passé à les entretenir. L’espace-temps-énergie ainsi dépensé pour rien n’est-il pas le plus grand gaspillage possible ?

6 – Ce truc vaut de l’argent !

Bordel ! Mais vendez-le alors ! Vous attendez quoi ? Qu’il prenne plus de valeur encore ? Ok !

Avez-vous vu un expert pour savoir combien vous pourrez en tirer ? Et quand la vente sera le plus profitable ?

La réponse pourrait bien être : maintenant !

Tout dépend du niveau de stress que vous avez à supporter à vous savoir vivre à coté d’une somme d’argent potentiellement soumise aux caprices du temps, aux vandales, aux escroqueries…

Vous libérez l’esprit en le revendant au plus vite pourrait bien être le choix le plus sain. Vous êtes seul juge.

7 – Je veux juste le garder encore un peu

Heu ok mais combien de temps ? Et pour quoi faire ?

Propriété et propriétaire, qui est devenu le maître de cette relation ?

8 – Je n’en ai pas le courage…

Faux. Du courage vous en avez une sacrée dose pour vivre entouré de meubles et de babioles à dépoussiérer constamment.Vivre un mode de vie basé sur la consommation et l’accumulation semble facile au premier abord, puisque c’est ce que tout le monde fait autour de nous. Mais vous le savez, c’est épuisant. Il suffit de voir le niveau de stress et de fatigue que supporte nos semblables pour s’en rendre compte.

La peur du changement peut souvent être paralysante, mais l’affronter et la dépasser est des plus gratifiants.

Voyez la vie, et le désencombrement, comme un jeu. Trouvez des amis avec qui en parler et se motiver. Demandez du courage dans les commentaires ci-bas même si vous voulez ! 🙂

Je n’entretien pas ce blog pour ne parler de que de ma vie.

Quand quelqu’un me dit : « J’ai lu ton blog et ça m’a motivé à faire [un truc chouette] ! » alors là oui, je me dis que ça en vaut la peine, et ça me fout un big smile !

Peut-être ne vous manque-t’il qu’un petit coup de pouce ? Peut-être vous accrochez-vous à une excuse que je n’ai pas cité ci-haut ?

Quelle est-elle ? 

Améliorez facilement et durablement votre vie en jouant une Quête d’Excellence

Combien d’objectifs et de bonnes résolutions avez-vous laissé tomber dans votre vie ?

Si vous êtes comme moi, vous seriez incapable de tous les énumérer…

Apprendre à créer des changements bénéfiques permanents est un art délicat. Mais un art qui peut s’apprendre, et dont les arcanes peuvent se partager…


Lors du bilan final de ma période d’essai de jeûne intermittent, je déclarais vouloir passer à une étape supérieure pour arriver à mes fins. Ma solution amusante et stimulante consiste à me lancer un mini-défi, sous forme de jeu, durant une période limitée…


Comment une période limitée d’action peut-elle apporter un changement durable ?

L’être humain moderne est une feignasse de base. Notre génération gâtée est allergique aux mots « auto-discipline », « excellence » et « rigueur ».


Afin d’obtenir des résultats normalement réservés à un mode de vie maîtrisé et bien réglé il nous faut feinter le système et hacker notre propre mental.


> Seule la voie de la facilité...

Une période courte ne fait pas peur. Se « priver » ou « se forcer » durant un petit moment est moins impressionnant que de se lancer dans une résolution totale et définitive.


Savoir que l’on peut (et que l’on va !) retomber dans nos petits travers donne cette savoureuse sensation de tricher tout en réalisant ses projets.

> …peut se suivre de manière durable

Avec un état d’esprit espiègle, on retrouve le goût de l’aventure et du jeu.


Une période limitée n’engage en rien et permet de s’essayer en CDD à des modes de vie nouveaux avec amusement que l’on décidera de conserver ou non.


Une période courte avec des critères stimulants, c’est ce que j’appelle, dans un jargon directement inspiré des jeux de rôles et des jeux vidéos : une Quête d’Excellence (ou Q.E. pour faire court).

Comment remplir une Quête d’Excellence

1 – Précisez l’objectif attendu à long terme

Cette étape, souvent négligée, est cependant cruciale.


Si vous ne savez pas pourquoi vous appliquez tel ou tel changement, vous perdrez vite votre motivation de départ. Listez tous les bénéfices attendus, remettez-les en question, posez tout à plat et en griboullis dans votre Grimoire personnel.


Cet acte en apparence anodin vous apportera une clarté nouvelle. Il programmera aussi votre esprit pour le succès de manière discrète… mais efficace !


*Pièges fréquents :
  • Ne pas avoir de vision à long terme, ne pas questionner ses motivations profondes.
  • Choisir un objectif pour faire plaisir à autrui et non à soi-même.
  • Choisir un objectif trop difficile et qui se révéléra frustrant (Non messieurs : vous n’avez pas BESOIN d’abdos en tablettes de chocolat pour plaire. Non mesdames : les modèles anorexiques et photoshoppés des magazines ne sont PAS sexy.)

2 – Etablissez vos propres critères d’Excellence

Quels sont les ennemis à vaincre durant votre Quête ?


Vous devriez pouvoir, à la fin de la période de jeu, déterminer si OUI ou NON vous avez réussi votre contrat. D’où l’importance de poser les règles du jeu avec une clarté limpide.


Considérez différents niveaux de difficulté (comme le propose mon ami Djé sur son article traitant du régime paléolithique). Choisissez celui qui vous semble réalisable, mais stimulante, et tenez-vous y.


*Pièges fréquents :

  • Se lancer au feeling sans avoir rédigé les modalités de la Quête
  • Ne pas s’y prendre à l’avance, ne pas y réfléchir suffisamment.
  • Choisir une difficulté trop élevée, se surestimer.

3 – Définissez la longueur de la Quête

Ce jeu ne doit pas envahir votre vie « normale ». Il doit s’insinuer telle une aventure ponctuelle. Vous devriez pouvoir en voir la fin, avec soulagement même si besoin.


Si les résultats désirés ont été correctement détaillés à l’étape 1, vous aurez de toute façon naturellement envie de faire de nouvelles Q.E. dans les jours, semaines ou mois suivants. Mais l’important est de se concentrer sur une seule Quête à la fois, aux modalités bien définies.


*Pièges fréquents :

  • Vouloir créer un changement direct et permanent, ce qui mène trop souvent à un abandon prématuré.
  • Choisir des périodes trop longues et une fréquence pas assez régulière (mieux vaut choisir des périodes courtes mais plus fréquentes comme l’est le jeûne intermittent de type Fast-5 et sa périodicité minimaliste de 19h par jour.)
  • Penser pouvoir mener plusieurs Quêtes simultanément…

Exemple avec ma Quête d’Excellence alimentaire

1 – Objectif : Pour affiner ma silhouette et gagner en vitalité

Preuves photos à l’appui, je veux perdre mes poignées d’amour et me gorger de fierté en voyant mon corps évoluer vers plus de force et de beauté.

Je veux me réveiller chaque matin avec la patate nécessaire pour faire un minimum d’exercice et attaquer la journée avec l’enthousiasme d’un conquérant.

Ces bases me donneront la vitalité nécessaire à la réalisation de tous mes objectifs suivants. Des objectifs personnels, établis pour ma satisfaction propre.

2 – Critères : Je ne consomme aucun sucre raffiné, ni artificiel, ni naturel.

Mon inspiration ? Elle vient du défi 30 jours sans sucre dont a parlé Régis du blog Moment Présent.

Durant ma Quête, je refuse donc tout édulcorant, l’idée étant de se désaccoutumer de la récompense psychologique liée au goût sucré.

Je refuse également la consommation de tout fruit ou miel, le fructose étant le pire sucre naturel possible.

Cette déclaration peut en étonner plus d’un mais elle est exacte. Mon ami Djé le Nutrinaute en parlera prochainement sur son blog, Dur à Avaler, que je vous recommande chaudement de suivre assidument.

3 – Temporalité : La première semaine du mois prochain (du lundi au dimanche inclu)

Une période d’une semaine me semble réaliste mais assez stimulante pour être un défi à relever. L’idée qui m’habite serait de suivre cette Q.E chaque première semaine du mois.

Mais ce n’est qu’à la fin de cette simple et unique semaine que je saurais mieux évaluer si période et difficulté étaient surestimées… ou sous-estimées ! Et je pourrais alors, pour la prochaine Quête, définir avec plus de précision les modalités de ma prochaine réussite.A L’AVENTURE !

A votre tour ! Quels seront vos ennemis déclarés durant votre Quête d’Excellence ?

  • Le tabac ? Pour éprouver votre volonté ou redécouvrir le goût réel des aliments ?
  • L’abus d’Internet ? Pour vous obliger à sortir et rencontrer ceux que vous aimez ?
  • La négativité ? Afin de vérifier ce que peut apporter un mode de vie optimiste ?
  • L’encombrement ? Pour découvrir ce que peut être un quotidien simplifié et épuré ?

L’aventure de votre vie vous attends ! Quelle sera votre mission ?

L’origine véritable de vos problèmes d’argent… et la solution ! [Article externalisé]

(Source photo)

Depuis que je vis minimaliste je me suis libéré de mes dettes et je vois mon avenir financier avec optimisme.

Le fait est que les soucis d’argent ne sont qu’un symptôme d’un problème plus profond qu’il m’a fallu comprendre à travers un nombre de souffrances inutiles très personnelles que j’aimerais vous aider à éviter.

Retrouvez l’article qui développe ce sujet sur Candix, le blog de Martin qui m’a très gentiment invité et que je remercie sincèrement ici. 🙂

> Lisez l’article ICI

 

Le minimalisme, école du lâcher-prise (libérez votre RAM mentale !)

Avez-vous déjà remarqué que votre ordinateur a tendance à ralentir lorsque vous lancez plusieurs logiciels en même temps ?

Les bugs se multiplient et vous êtes parfois obligés de redémarrer votre ordinateur. C’est parce qu’en lançant plusieurs programmes en même temps  nous sollicitons une ressource appelée « mémoire vive »  ou RAM, qui, comme toute ressource, n’a qu’un potentiel limité.

Et, chose désagréable, le même phénomène se produit aussi avec cet ultra-ordinateur qu’est  notre système nerveux.

> Les symptômes d’une surcharge mentale

Démotivation générale, crise d’angoisse interminable, irritabilité constante ou stress anormal au quotidien sont signes d’une  saturation de notre énergie mentale .

Nous pensons être multitâches  et nous nous voulons tout faire, tout accumuler, tout apprendre, tout vivre… et nous nous mettons à buguer et à planter.

Et plus que tout,  les possessions physiques et les obligations sociales  sont les éléments les plus gourmands en ressources mentales.

  • Que va-t’on penser de moi si je porte cette robe ?
  • Devrais-je acheter cette nouvelle télévision ?
  • Pourquoi ne répond-il pas au téléphone ?

A ces interrogations conscientes s’ajoute également  tout notre passé émotionnel que nous n’avons pas purgé.

Ce n’est pas parce qu’un programme n’est pas visible à l’écran qu’il n’est pas en train de consumer de la mémoire vive en arrière-plan.  Il en va de même pour toutes les relations plus ou moins saines et possessions matérielles inutiles que nous voulons conserver à tout prix.

Elles n’ont pourtant qu’une seule raison de pomper votre énergie :

> La peur du manque

Si vous avez  du mal à vous désencombrer  d’objets à valeur sentimentale (ou pas) et « d’amis » négatifs c’est parce que vous entretenez un faux besoin qui permet à ceux-ci d’avoir pouvoir sur vous :  le « besoin » d’être rassuré.

Vous pouvez techniquement vivre et respirer sans problème en l’absence de votre amoureux et de votre paire de lunette à la mode. Mais sans ceux-ci vous vous sentez perdus, en proie à la confusion et consumé par une Rage de vivre que vous employez à mauvais escient.

Après tout, le cocon rassurant d’amis et d’objets qui vous entoure  menace de céder à tout instant, non ? Garder ceci à l’esprit est réaliste, non pessimiste.

Et il est intéressant de se poser la question fatale :  « Et si » ?

  • Et si elle me quittait ?
  • Et si ma voiture tombait en panne ?
  • Et si je perdais mon boulot ?

Fuir ces questions  ne les empêcheront pas de bouffer votre RAM mentale.
Les ruminer tout en répétant votre impuissance  face à elle ne vous aidera pas non plus.
Les affronter de face et les attaquer, une par une, pour lâcher prise sur ce qui peut vous faire souffrir reste la seule attitude digne d’un Conquérant.

Ainsi, avec l’expérience, vous gagnerez  confiance en vous  et en votre capacité à  trouver des solutions à des problèmes qui n’existent pas encore, ce qui vous libérera l’esprit au quotidien.

Mais il existe un raccourci plus rapide, le  raccourci minimaliste  :

> Apprivoiser le Vide

Domptez votre peur de manquer  en la prenant de court :  désencombrez-vous !

Faites le ménage par le vide, dans vos placards, vos bureaux, vos étagères. Jetez et donnez tout ce que vous n’avez pas utilisé depuis un bon moment.

Un cadeau totalement inutile (et laid ?) mais à valeur sentimentale ? Prenez-en plusieurs photos et zou !  A la poubelle !

L’idée vous effraie ?  Pourquoi ? Pour ce que va en pensez autrui ? Pour ce que VOUS allez en pensez ?

Ne vous méprenez pas : nous parlons ici de  santé mentale.

Car à l’échelle de l’évolution biologique  l’être humain n’est pas habitué à vivre submergé  par autant de possessions, de distractions et d’informations superficielles.

Il est urgent de vous libérer de ce surplus !

En faisant le vide dans vos pièces de vie  vous libérez votre esprit , ces tâches de fonds dont vous n’avez pas conscience, et vous acquérerez, dans l’espace qui s’offre à vous,  une sérénité nouvelle et solide.

Le minimalisme matériel devient alors un entraînement mental à  accepter le vide   non comme étant négatif, mais comme un moyen de valoriser ce qui importe vraiment dans votre vie.

Très vite, le minimalisme devient  un art de vivre plaisant, agréable, guidé par la simplicité et la fluidité.

Si l’expérience vous tente mais que  vous ignorez par ou commencer  je vous recommande chaudement le guide numérique de Joanne Tatham : 36 astuces pour désencombrer. Un recueil de petits jeux amusants qui  vous aideront à embrasser le vide, pour une meilleure qualité de vie.

(Oui c’est un lien affilié, je touche un petit pourcentage sur chaque vente. Je souhaite le préciser par souci d’honnêteté.)

Sur quoi allez-vous donc lâcher prise  aujourd’hui  ?

Vous cherchez LE truc qui va changer votre vie ? Voici ce que m’a rappelé mon bilan de 4 mois de jeûne intermittent.

Si vous avez comme-moi un penchant certain pour la fainéantise (que nous appelons « optimisation » ou « efficacité » pour faire genre) vous avez probablement lu un tas de bouquins ou d’articles vous expliquant comment améliorer votre vie.

C’est qu’il existe une somme incroyable de petits tuyaux bons à savoir pour arriver plus facilement aux résultats voulus.

En ce qui concerne la perte de poids, le mien est le jeûne intermittent sous une forme appelée Fast-5Je saute deux repas par jour et mange uniquement après 17h.

Etant donné mes résultats impressionnants avec cette méthode, je pensais avoir trouvé LE truc facile qui allait me donner un corps d’athlète sans en foutre une.

En fait, je suis juste retombé dans LE piège.

• A la recherche du Raccourci Ultime

La quête de LA recette miracle est un piège. Nous aimerions nous éviter l’effort nécessaire pour transformer notre vie en découvrant LA feinte finale.

Nous pensons qu’il nous suffit juste de la bonne information, celle qui nous échappe encore, pour atteindre enfin le bonheur. C’est la raison pour laquelle nous dévorons les ouvrages de développement personnel, ou que nous sommes incapables de rester 24 heures sans Facebook ou Twitter…parce que nous risquerions de rater, peut-être, LE message, l’information essentielle qui pourrait transformer notre vie.

La solution au bonheur n’est pas une information, mais une comparaison.

  • Je suis heureux parce que je suis aujourd’hui bien plus capable d’agir qu’a n’importe quel autre point de mon passé. (comparaison à soi-même)
  • Je suis heureux parce que je peux voir en autrui ce que j’étais auparavant, reconnaissant certaines erreurs que je reproduisais alors. (comparaison à autrui)
  • Et à un niveau absolu, je suis aussi heureux parce que je suis différencié de cet univers extérieur que je peux confronter à mes rêves. (comparaison à la réalité)

Savoir ne suffit pas.
Oser n’est qu’un début.
Insister est essentiel.

Mais plus encore, garder trace du chemin parcouru permet de déterminer avec raison si vos nouvelles habitudes acquises sont efficaces ou non, et si elles doivent être révisées ou complétées.Cela implique de l’assiduité, de la prise de notes régulière, une volonté farouche de voir la réalité en face et de se remettre en question pour pouvoir mieux avancer.

En conformité avec cette attitude scientifique, voici ce que j’ai découvert concernant ma perte de poids avec le Fast-5 :

• Empêtré dans un plateau

Voici mes mesures :

  • 2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm)
  • 2012-03-05 : hanches au nombril (96,3 cm) – fesses (103,7 cm) (2e mois)
  • 2012-04-02 : hanches au nombril (95 cm) – fesses (102,2 cm) (13e semaine)
  • 2012-04-09 : hanches au nombril (95,2 cm) – fesses (102,5 cm) (14e semaine)
  • 2012-04-16 : hanches au nombril (96 cm) – fesses (102 cm) (15e semaine)
  • 2012-04-23 : hanches au nombril (96,2 cm) – fesses (103 cm) (16e semaine)
  • 2012-05-01 : hanches au nombril (96,2 cm ) – fesses (102,5 cm) (4e mois)
Depuis un mois maintenant je ne perds plus de poids, c’est ce qu’on appelle un plateau.

Avec les bafrées de fromages, de produits céréaliers, de chocolats et autres plaisirs que je m’enquille passé 17h je ne pense pas que ce soit étonnant.

Gros avantage : je ne prends pas de poids avec tout ce que je me gave ! C’est déjà ça de pris !

Mais là ou ces mesures deviennent très intéressantes c’est qu’elles soulèvent une question difficile : que veux-je faire ?

J’ai le choix :

  1. me contenter de ce truc facile qu’est le Fast-5 et continuer à manger plus ou moins n’importe quoi
  2. prendre ce plateau comme un nouveau défi et devenir plus exigeant alimentairement parlant

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas encore décidé.

• Le Raccourci interminable, un pas à la fois

En comparant mes mesures d’aujourd’hui avec celles d’il y a quelques mois je ne peux qu’être heureux et fier de moi.

Mais que l’on parle de transformer son corps, gagner de l’argent ou trouver l’amour; nous affrontons la même dynamique : celle de la quête, interminable, de l’excellence.

A mesure que nous progressons nous réalisons que nous devenons de plus en plus exigeants.

  • Nous ne nous satisfaisons plus d’avoir perdu du gras, nous voulons aussi une belle silhouette et être séduisant.
  • Avoir un travail qui paie ne suffit pas, nous voulons plus d’argent pour découvrir le monde et l’aider à le rendre plus beau.
  • Notre partenaire est adorable, mais nous voulons aller plus loin dans notre relation et expérimenter de nouvelles aventures de vie avec lui.

Ainsi en est-il de la nature des Sorciers qui font bouger le monde. De ceux et celles qui n’ont pas peur d’expérimenter de nouvelles astuces capables d’optimiser leur parcours. Pour aller plus loin, toujours plus loin, au risque parfois de se perdre un peu.

Mais quand la destination est le chemin lui-même il ne peut y avoir d’erreur non ? 🙂

Et vous donc chers amis Conquérants ? Quel est le plateau que vous traversez actuellement ? Et quels sont les choix qui s’offrent à vous ? Saurez-vous faire celui qui vous convient le plus ?

Que faites-vous de votre vie ? Identifiez votre chemin en jouant avec vos étiquettes.

« Tu fais quoi dans la vie ? »

Êtes-vous tenté de répondre à cette question par votre métier ?
Vous savez pourtant que vous êtes davantage que votre profession.

Vous savez aussi que vous avez du mal à répondre de manière exhaustive à la question : « Et t’écoutes quoi comme musique ? »

Il nous est difficile, et désagréable, de nous résumer à de simples étiquettes. Elles semblent ôter toute notre richesse personnelle et rendent les conversations superficielles.

Sauf que, techniquement, et si nous les utilisons à bon escient, ces étiquettes peuvent se révéler très utiles.

• Vous êtes plutôt shotgun ou sniper ?

Imaginez une sentinelle à l’affut de l’ennemi. Soudain, elle perçoit une cible à plusieurs centaines de mètres de là.

  • Va-t’elle s’emparer d’un shotgun qui va balancer une salve de projectiles dispersés sur quelques dizaines de mètres tout au plus ?
  • Ou va-t’elle préférer un sniper, capable de ne tirer qu’une fois par coup, mais dont la balle pourra traverser de longues distances ?

La sentinelle c’est vous. Vous êtes à l’affut non pas d’ennemis, mais d’opportunités pour améliorer votre vie (sinon vous ne liriez pas Raccourci Minimaliste hein ?)

Votre cible c’est votre audience. Que celle-ci soit la belle personne que vous courtisez, l’entreprise pour qui vous aimeriez travailler ou le pote que vous voulez aider à sortir d’une galère.

Votre arme, c’est votre message.

Et chaque fois que vous voulez trop en faire vous employez la stratégie du shotgun. Vous balancez un tas de messages, peut-être riches et intéressants en soi, mais indigestes pour votre cible qui ne retiendra pas grand chose de vous au final.

• La vertu d’hypocrisie

Quand bien même ce là vous démange, vous ne pouvez pas tout révéler de vous.

Vous pourriez avoir envie de détailler à la demoiselle à quel point vous êtes un bon coup au pieux.
De noyer votre recruteur dans la marée de vos diplômes et vos compétences en lui promettant qu’il ne regrettera pas son choix.
De gaver votre ami de conseils trop avancés pour son problème ou de scénarios prévisionnels peut-être brillants, mais improbables.

Retenez ces envies de parler de VOUS.

Ça va vous faire criser intérieurement, et c’est bien ce que veut dire le mot hypocrisie, dissimuler sa véritable personnalité, mais ainsi vous éviterez de vous disperser. Vous développerez, avec l’habitude, la précision d’un sniper, faisant mouche, peut-être pas à chaque coup, mais de plus en plus souvent.

Ce qui est tu est souvent bien plus puissant que ce qui est dit.

• Se résumer en 3 points-clés

Bien entendu, minimiser et concentrer son message selon le contexte demande de l’expérience de terrain.

Je vous propose néanmoins un petit jeu immédiatement applicable pour apprendre à résumer votre présentation personnelle.

Comme vous pouvez le voir sur damiencasoni.com et mon profil Google +, je m’étais déjà amusé à limiter les points-clés me définissant. Pour aller droit au but et cibler le plus efficacement possible les gens susceptibles d’être intéressés par mes travaux.

L’idée n’est pas de plaire au plus grand nombre, mais d’être le plus spécifique possible.

Aujourd’hui, et en tant qu’exemple, je me minimise sous trois étiquettes :

  1. Sorcier : avec un peu de connaissance appropriée et beaucoup de persévérance je peux bidouiller la réalité,
  2. Minimaliste : en en faisant le moins possible,
  3. Immortaliste : avec pour objectif principal d’éviter la mort à ceux que j’aime (et JE fais parti de ceux que j’aime)

Tout le reste tourne AUTOUR de ces trois piliers. Les aspects secondaires de ma personnalité seront découverts, et développés, si besoin serait, en temps voulu et avec les personnes voulues.

En me basant uniquement sur mes trois étiquettes-clés je peux maintenant répondre à la question « Qu’est-ce que tu fais dans la vie. »

Réponse : Je l’optimise ! 🙂

Arriveriez-vous à vous décrire en 3 mots/3 phrases courtes puis à nous dire ce que vous faites de votre vie ? Donnez-nous envie d’en savoir plus sur vous en nous en disant le moins possible ! 😉

7 choses à savoir avant de vous mettre à bloguer [Lettre Privée de mai 2012]

Au sommaire de la Lettre Privée qui paraîtra ce mercredi 2 mai :

  • Zoom sur : Mon Musée pour m’amuser. Un blog-cartoon unique qui mérite plus qu’un coup d’oeil (et de pouce ! 😉 ).
  • La rétrospective des articles publiés en avril. Pour être certain de n’avoir rien loupé !
  • 7 choses à savoir avant de vous mettre à bloguer (et que je regrette de ne pas avoir mis en place plus tôt). Synthèse des conseils les plus importants que je pourrais donner à qui voudrait se lancer dans le blogging, que ce soit dans une optique de monétisation future ou non.

Attention, cette Lettre Privée ne paraîtra qu’une seule et unique fois, ce mercredi 2 mai 2012.

Cette Lettre Privée est déjà partie !

Cliquez ICI si vous voulez tout de même la lire !

Devenez le patron ! Mettez vos objectifs à VOTRE service ! [Articles externalisés]

En dépit de toute notre bonne volonté nous savons qu’il est difficile de tenir nos engagements et objectifs sur le long terme.

Voici donc la méthode qui me permet de me sentir maître de mes objectifs et d’avancer dans la vie, coûte que coûte.

C’est sur le blog de Nicolas Pène, Indiana Jones de l’entrepreneuriat et Ninja du Web, que vous retrouverez mon article en deux parties.

Encore un grand merci à Nico pour m’avoir accueilli avec tant d’enthousiasme. 🙂

 

Découvrez la première partie ici :

Comment bien fixer nos objectifs ? Voici l’erreur que nous faisons tous

 

Lisez la seconde partie ici : 

Comment gérer vos objectifs et habitudes tel un vrai chef d’entreprise

 

PS : comme à chaque article externalisé je désactive les commentaires ici pour continuer la conversation sur le blog qui m’accueille. N’hésitez pas à y participer ! 🙂

Vous ne connaîtrez plus la peur. Technique Bene Gesserit.

« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l’esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
J’affronterai ma peur.
Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien.
Rien que moi. »

La Litanie contre la Peur est une commande mentale tirée de cette oeuvre majeure de science-fiction qu’est la saga Dune de Frank Herbert.

Dans cet univers futuriste aux accents féodaux, une secte pluri-millénaire appelé Bene Gesserit à développé des techniques de programmation neuro-linguistique, d’hypnose et de maîtrise corporelle à un point tel que les profanes surnomment ses adeptes « les Sorcières ».

(Crédit photo)

Bien que provenant d’un récit fictif, la Litanie, si elle est employée avec conscience, peut se révéler un outil immédiatement applicable par tous pour dépasser non seulement ses peurs mais tout type de blocage émotionnel.

Pour le prouver, nous allons examiner ses vers, que je me suis permis de remanier légèrement en me basant davantage sur la version originale et en les conjuguant au temps présent, pour les rendre plus efficace.

• Je ne dois pas me laisser aller à la peur car la peur tue l’esprit.

La traduction française dit « je ne connaîtrais pas la peur » alors que la version originale déclare « je ne dois pas avoir peur ».

La nuance est de taille. Je ne peux pas m’empêcher de RESSENTIR la peur, de la connaître. Mais je peux en revanche choisir de ne pas entretenir la peur, de ne pas me laisser posséder par elle.

« Je dois » ou « je ne dois pas » sont typiques des codes moraux religieux ou d’éthique personnels. Lorsque je répète que « je ne dois pas » succomber à la peur, j’affirme un principe moral auquel j’adhère qui me rappelle que je me suis engagé à défendre coûte que coûte ma faculté de percevoir le monde avec clarté : mon esprit.

Remarque intéressante : le cerveau ne connaît pas la négation. La formule « je ne dois pas » ne serait donc pas optimale.

Bien au contraire cependant, dans le cadre de la Litanie, employée pour reprendre pouvoir sur un phénomène qui a déjà commencé à me dépasser, cette reconnaissance sert à provoquer la peur manière insidieuse… pour mieux la détourner ensuite !

• La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.

Ma raison, cette faculté de l’esprit de me savoir différent de l’univers sert mon identité, mon existence.

Elle est mon moyen de survie. Grâce à elle je tire leçon du passé, je projette un futur qui me plait et étreins un présent sur lequel je tente d’accorder, à juste titre, toute mon attention immédiate.

Si j’autorise à une force irraisonnée extérieure (une autorité tyrannique) ou intérieure (une crainte infondée) d’avoir pouvoir sur ma faculté de perception du monde, je signe mon arrêt de mort mental.

Je plonge alors dans la confusion et les réactions de type auto-pilote. Vous savez ? Lorsque l’on dit que « c’est plus fort que moi » et que l’on regrette d’avoir agit inconsidérément…

Agir sans lucidité fait de moi l’égal d’un animal s’agitant jusqu’à épuisement dans des compulsions maladroites voire dangereuses.

• J’affronte ma peur.

Tel un judoka expérimenté j’ai accompagné ma peur dans les deux premiers vers. Je l’ai reconnue, je l’ai révélée, elle ne peut plus se cacher de mon Oeil intérieur.

Il est temps maintenant de lui faire face.

D’où vient-elle ? Qu’elle est la cause extérieure qui a créé cet engrenage intérieur ?

Je dois la démasquer, la traquer impitoyablement. Pour se faire je peux la rédiger, la dessiner, lui donner forme, la dompter sur le papier pour mieux la contempler avec courage.

Ce faisant je jette une première ébauche d’un plan d’action futur pour l’éradiquer à tout jamais.

En disant que « j’affronte MA peur » je la fais mienne. Je prends donc une responsabilité absolue sur ce que je vais en faire, je ne la rejette pas sur un autre.

Je m’autorise alors à avoir pouvoir sur elle, et non l’inverse.

• Je lui permet de passer sur moi, au travers de moi.

Voici le coeur de la Litanie.

La permission est un processus sensitif, corporel, presque sensuel.

Après avoir exorcisé ma peur par la parole (en déclamant la Litanie) ou par écrit (sur mon Grimoire) je place ensuite toute mon attention dans mon corps physique.

Ou se terre ma peur ? Dans quelle partie de mon être est-elle coincée ? Une boule dans la gorge ? Une asphyxie dans ma poitrine ?

Allez… fais ton chemin. Je te permet d’être là, dans mon corps, je ne résiste plus, tu peux prendre plus d’espace si tu veux, je n’ai plus peur de toi ma peur.

• Alors qu’elle s’en va, je tourne mon oeil intérieur sur son chemin.

Ancrée dans le présent, dans ma chair, dans ma respiration, et étant attentif aux déplacements de la sensation attribuée à ma peur, je constate au bout de quelques temps (secondes ou minutes selon ma capacité de lâcher-prise) que celle-ci s’évanouit.

Peut-être en un pouf ! surprenant, mais la plupart du temps en une « évaporation » subtile qui me laissera plus léger après coup.

• Et là ou elle est passée, il n’y a plus rien.… Rien que moi.

Je garde mon oeil intérieur fixé sur mes sensations et mes pensées.

Je remarque alors que le vide s’est fait en moi.

Un vide plein de Rage sourde, de joie potentielle.

Un vide plein de Moi.

Prêt à l’action.

• La Litanie contre tout obstacle

Notez bien que la Litanie est une commande mentale.

Et on ne devient pas commandant en un jour.

Commencez par discipliner votre esprit, peut-être en vous habituant avec des techniques plus simples comme l’Arrêt Mental. A force vous gagnerez en assurance sur votre capacité à contrôler ce qui se passe en vous.

Ne vous empêchez pas cependant d’expérimenter dès à présent le pouvoir de la Litanie en remplaçant par exemple le mot « peur » par votre plus gros obstacle émotionnel du moment.

Quel est-il ? L’attachement au passé ?
La faim peut-être si vous commencez le jeûne ?
Ou bien la colère ? La déprime ? L’inquiétude ?

Petit exemple avec cette dernière :

Je ne dois pas me laisser aller à l’inquiétude car l’inquiétude tue l’esprit.
L’inquiétude est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
J’affronte mon inquiétude.
Je lui permet de passer sur moi, au travers de moi.
Alors qu’elle s’en va, je tourne mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là ou elle est passée, il n’y a plus rien.… Rien que moi.

Essayez donc. Avec ce qui menace le plus votre raison en ce moment.

Soyez patients. Écoutez vos sensations. Répétez la Litanie plusieurs fois de suite si besoin.

Vous êtes seul Maître de vous, ne l’oubliez jamais.

Avez-vous assez souffert ?

La vie est « dukkha » disait le Bouddha. Ce mot réellement intraduisible en français est souvent traduit par insatisfaction, souffrance, frustration.

Et il est vrai que nous connaissons TOUS la souffrance, et que nous cherchons TOUS un moyen d’y mettre fin.

L’ensemble des philosophies religieuses étaient à la base d’efficaces outils de développement personnel pour leur époque et il peut être utile de les étudier pour en retirer le message source. Beaucoup sont cependant devenues au fil des générations des déclarations défaitistes. Notre existence terrestre ne serait qu’un sacrifice pour une cause supérieure, une vallée de larmes ultimement terminée par le froid écueil de la mort et une abstraite récompense pour les renonçants.

Je dis ASSEZ !

Il est souhaitable, possible et sain de vivre sans douleurs inutiles. De choisir l’effort du travail sur soi et sur le monde à la frustration quotidienne qui ronge celui qui se fuit.

Mais comme en chaque chose, il est judicieux de poser un regard objectif sur ce qu’est la souffrance.

(Crédit photo)

• La douleur, cette salope bien utile

La douleur physique due à la maladie ou aux accidents est un signal biologique indiquant qu‘il y a quelque chose à soigner.

Sans elle nous ne remarquerions pas les dégats que notre corps subirait et nous mourrions bien jeunes, en proie aux infections et complications diverses.

Une fois le problème pris en charge il n’est plus UTILE de se tordre de douleur et la prise d’anesthésiants divers trouve alors une juste utilisation.

La douleur émotionnelle fonctionne un peu de la même façon.

Lorsque vous vous sentez irrités, déprimés, anxieux, ce sont des signaux qui vous indiquent que quelque chose de l’ordre du mental requiert votre attention.

Et que faites-vous en ce cas ?

  • Restez-vous bien ancré dans votre corps, conscient de l’inconfort qui s’y meut pour prendre la responsabilité de votre état mental ?
  • Allez-vous chercher au fond de vos ténèbres afin d’y trouver y la bête qui vous dévore et lui rappeler qui est le maître ?
  • Prenez-vous l’espace-temps nécessaire pour catalyser votre folie et la contempler sans détour ?

Une telle attitude reste rare selon mes observations.

Nous avons généralement tellement peurs de nous-même que nous fuyons nos ressentis par la distraction, le sommeil, l’agressivité, voire la drogue (tabac, alcool).

Pour étouffer ce qui hurle en nous.

Autant poser un pansement sur une fracture ouverte.

• Qui est responsable de votre bonheur ?

Contrairement à la douleur physique qui est dépendante de notre système nerveux, la souffrance émotionnelle dépend en grande partie de vous.

Je ne dis pas que ce qui vous cause du tort est de votre faute.

Je dis que votre réaction à ces causes, et la souffrance persistente à celles-ci est de VOTRE responsabilité.

Mais celà fait mal à entendre.

C’est qu’il y a deux types d’individus en ce monde : les assistés et les conquérants.

Il y a ceux qui vont passer leur vie à attendre. Attendre ce jour ou ENFIN tout ira mieux, ou ENFIN ils pourront souffler. Quand ils auront une augmentation. Quand les enfants seront partis. Quand la retraite viendra. Ceux qui vivent pour un futur qu’ils espèrent meilleur tout en subissant un présent médiocre.

Et il y a les Conquérants. Ceux qui ont compris que la vie sera TOUJOURS une histoire de lutte avec soi-même, de dépassement. Qu’un repos court mieux vaut qu’un long et que la vie est faite pour apprendre de chaque épreuve, chaque risque et chaque désagrément. Ce sont ceux qui vivent pour un futur qu’ils SAVENT meilleur car ils s’épanouissent dans un présent qu’ils embrassent de tout leur être.

Aussi merveilleux que soit votre désir d’une réalité différente de celle-ci sachez qu‘il n’y a pas d’entre-deux.

Et aussi difficile que cela puisse être, ce n’est que lorsque vous acceptez d’être responsable de ce que vous ressentez, et de ce que vous en ferez, que vous découvrirez l’immensité du pouvoir qui vous habite. Vous goûterez à l’addictif choix de la liberté.

Alors vous retrouverez-vous de plus en plus dans le profil suivant :

• Quand vous avez choisi de ne plus souffrir :

Vous ne profitez pas de chaque occasion pour raconter à quel point vous en avez bavé :

Vous avez tourné la page et ne voulez plus y revenir. Sachant très bien que l’attention oriente votre énergie mentale vous refusez de vous placer en martyr et ne parlez de vos difficultés passées qu’avec modération, et uniquement dans un contexte positif si cela doit-être.

Vous n’acceptez aucun prétexte :

Alors que vous aviez l’habitude de trouver et de cultiver des excuses pour vous empêcher d’agir, vous les museler maintenant au plus vite quand elles naissent en vous. Vous préférez garder à l’esprit la question suivante : « Comment puis-je réussir ? » plutôt que « Pourquoi ne puis-je réussir ? »

Vous frémissez de plaisir à l’idée de prendre un risque calculé :

Vous avez compris, tel le Bouddha que la permanence est illusion, mais au lieu de le regretter et vous mettre à chercher un Nirvana statique et sécure, vous étreignez pleinement la nature de notre réalité : un combat plein de risques et d’enseignements ou il est POSSIBLE de ne pas réussir… du premier coup !
L’échec ne vous fait plus peur car il n’existe désormais pour vous que dans l’immobilisme.

Vous savez avec certitude que le meilleur reste à venir :

Non pas parce qu’un jour tout ira bien. Mais parce que les épreuves à venir seront plus grandes encore. Et vous aurez grandi avec elles. Parce que, en prenant des risques raisonnés, vous développez votre capacité à prendre des initiatives et à accepter leurs issues, vous gagnez en assurance et vous sentez capable de TOUT.

• Une simple question de vigilance

Si vous vous estimez très loin du profil ci-haut surtout ne vous découragez pas !

Nous avons tous des tendances masochistes sous forme latente.

Cependant, celui qui est résolu à ne plus laisser la souffrance diriger sa vie apprend à les reconnaître quand elles émergent pour ne pas y céder, pour avoir l’opportunité de faire un choix plus judicieux, tourné vers la maîtrise.

C’est un entraînement qui exige de la persévérance et la résolution définitive de ne plus être une victime. Le serment de vivre le présent avec une paisible intensité, le regard tourné vers un avenir excitant.

Il n’est jamais trop tard pour apprendre de soi.

Prendrez-vous cet engagement avec-vous même ?

Augmenter son estime de soi en vivant minimaliste [Article externalisé]

Etes-vous découragés d’avance à l’idée de faire les efforts nécessaires pour améliorer votre vie ?

Revendiquez-vous votre indépendance financière en faisant des économies régulières ?

Vous sentez-vous coincés dans votre chemin par des relations nuisibles ou un indéfinissable embarras ambiant ?

Avez-vous cette soif de vivre qui vous garantie un futur lumineux et enthousiaste ?

Mon dernier article qui réponds à ces questions est publié sur le blog Objectifs Liberté et vous expliquera comment augmenter votre valeur personnelle tout en accélérant le pas vers l’indépendance financière.

> Lisez-le ici

Un grand merci à Gilles qui m’a très sympathiquement proposé d’écrire pour son blog.

Pensez à faire tourner si vous avez trouvé cet article intéressant ! 🙂

Merci à vous.

Faut-il vouloir tout contrôler ?

A cette question, comme à tant d’autres, beaucoup vont répondre « non » sans remettre en question cette déclaration automatique.

Derrière le refus de la quête de contrôle se cachent des superstitions et des a-priori généralement illogiques.

En voici 3 que nous allons aborder :

1 – Il n’y aurait plus aucune surprise

L’univers semble être de nature aléatoire et extrémiste. Ce que nous prenons pour des probabilités ne sont que des projections basés sur des biais interprétatifs, ce qui rend irréaliste toute tentative de prédiction future précise à 100%.

Cela doit-il décourager l’effort de planifier ses projets, de prévoir l’imprévisible et de se créer un avenir ? Si le Chaos qui anime le réel nous inquiète, quelle est l’attitude la plus saine à adopter ? S’éteindre ? Ou lutter coûte que coûte et réaliser ses rêves ?

La seconde réponse me paraît la plus intéressante, la plus stimulante, et elle implique de se confronter à l’imprévisible, de jouer avec lui, de le dompter pour ses intérêts propres. Chercher à en devenir maître plutôt que soumis.

Littéralement TOUT contrôler est aujourd’hui une impossibilité technique (à ma connaissance). Mais véritablement avoir pouvoir sur tout et toute chose n’empêcherait en rien la surprise, l’imprévu, l’inattendu, dans la mesure précise de nos attentes. Si nous pourrions vraiment dominer le Chaos, alors nous serait-il possible aussi, de temps en temps, de lui laisser un peu de champ libre.

S’autoriser des moments de folie créatrice, un instant de rêverie en écoutant une musique passionnante, l’abandon volontaire de son corps au plaisir de son partenaire, une crise de fou-rire entre amis… dans des espaces-temps appropriés. Des plages de non-contrôle volontaires, qui restent donc, paradoxalement, sous contrôle.

Célébrer ces instants avec choix, n’est-ce pas une marque de réel pouvoir ?

2 – Si c’est arrivé c’est que ça devait arriver

Cette expression courante évoque une hypothétique et indiscernable volonté supérieure qui aurait guidé l’événement en question. Qu’on l’appelle Chaos, Destin, Dieu ou Hasard (ce dernier étant le meilleur moyen de ne pas avoir à se poser la moindre question), l’idée reste la même : nous serions les pantins de forces qui nous dépassent, et, puisque nous ne pouvons lutter, nous devrions tout faire pour accepter, lâcher-prise… comprendre : se résigner.

Que ce soit dans un contexte de joie ou de peine, pour un événement heureux ou désastreux, chaque fois que quelqu’un répète cette expression il affirme en fait sa nature de victime, son incapacité et son refus de faire les efforts nécessaires pour devenir un acteur du monde réel.

Un superbe prétexte pour ne pas grandir, ne pas se responsabiliser et ne pas développer de contrôle sur sa vie et son environnement.

Une telle attitude peut-elle vraiment être saine ?

3 – Le pouvoir corrompt et détruit

A l’inverse, nombreux pensent que c’est justement la quête de pouvoir, qu’elle soit interne (se maîtriser) ou externe (maîtriser le monde) qui est malsaine.

Après tout, si le monde va si mal aujourd’hui c’est à cause de la course au profit non ? C’est à cause des égoïstes qui veulent profiter de la réalité au mépris des pauvres qui n’ont jamais eu de chance n’est-ce pas ? Et puis de toute façon ce sont « tous » les mêmes hein ?

Si les journaux nous le disent c’est que ça doit être vrai. La preuve, même dans les films les méchants sont toujours ambitieux, assoiffés de pouvoir, des industriels ou des chefs politiques évidemment véreux et cruels. Et personne ne veut être pris pour un méchant, pour un vrai méchant s’entend.

On préfère s’identifier au gentil voyou, pauvre, au sale caractère mais au cœur tendre ou a la princesse des rues, capricieuse et écervelée… des rebelles sans cause envers des ennemis la plupart du temps imaginaires et qui iront sacrifier leur vie dont ils ne veulent rien tirer pour une cause abstraite mais que l’on dira noble.

Reconnaissez le fait que l’industrie artistique, de même que le monde médiatique, est orienté pour plaire aux masses.

Une population de fainéants amorphes ne veut surtout pas se remettre en question. Ils veulent qu’on les brosse dans le sens du poil, qu’on leur répète qu’ils ont raison d’être malheureux, que c’est la faute des puissants et que de toute façon, ils ne peuvent rien à faire. A moins peut-être de se cacher derrière des symboles falsifiés en célébrant le fascisme de l’anonymat.

Rien n’a changé depuis l’époque ou Guignol tapait sur le gendarme, à la satisfaction cathartique de spectateurs infantilisés.

Le mal ce n’est pas une poignée d’ambitieux parfois maladroits (comme le sont tout être humain). Le mal c’est l’immense majorité des gens qui ne cherchent pas à développer par et pour eux-même leur capacité à agir pour leur intérêt, avec fierté, le visage découvert et le regard lumineux. Ce sont tous ces démagogues qui prétendent agir pour « le bien commun » (parce qu’ils ne sont pas « méchants » vous savez hein…) au lieu de s’occuper de leur propre corps, leurs propres proches et leurs propres rêves.

• Vous le devez à vous-même

Ne pas choisir est déjà un choix.

Si vous n’orientez pas consciemment votre vie vers l’acquisition de plus de maîtrise, c’est que vous autorisez à autre chose ou à quelqu’un d’autre d‘en prendre le contrôle.

Ballotté d’imprévus en imprévus, guidé par une force mystérieuse ou victime d’un Système corrompu, c’est VOTRE vision des choses qui déterminera qui vous êtes et ce que vous retirerez de votre vie.

Absolument tout diriger n’est pas faisable, mais y aspirer est louable, car cette attitude, cet engagement de vie, développera en vous une attitude de combattant.

Vous ne craindrez alors plus le Chaos mais le célébrerez comme une opportunité de dépassement et d’enseignement. Patiemment alors votre flamme intérieure se renforcera et vous verrez, petit à petit, vos rêves se réaliser, non pas par une obscure et foireuse Loi d’Attraction, mais parce que vous aurez pris l’habitude de combattre, tous les jours et avec toutes vos forces pour devenir un élément important de ce monde.

Vous réaliserez ainsi que vos désirs sont en vous pour être manifestés et non fantasmés, que l’Egoïsme vous enseigne la sagesse de toujours apprendre, que la matière est un terrain de jeu à célébrer avec innocence et que cette planète existe pour être magnifiée… par VOS œuvres !

Si vous comprenez et aspirez à cette expérience, soyez donc les bienvenue sur ce qui, traditionnellement, s’appelle la Voie de la Main Gauche.

Qu’aimeriez-vous changer et comment  acquéreriez-vous le pouvoir nécessaire pour y arriver ?

[VIDEO] Testez l’impressionnante technique de l’arrêt mental

Testez l’impressionnante technique de l’arrêt mental from damiencasoni on Vimeo.

(Je vous recommande l’utilisation d’un casque pour écouter cette vidéo faite avec les moyens du bord, en espérant qu’elle vous plaira.)

TRANSCRIPTION (approximative hein ^^) :

Il nous arrive parfois d’être en proie à des inquiétudes ou une démotivation tellement forte que nous n’arrivons pas à sortir de nos idées noires et à retrouver la paix intérieure.

La technique extrêmement simple que je vous propose aujourd’hui m’a été partagée il y a plusieurs années par le Docteur Pierre-Noël Delatte, inventeur de la psycho-bio-acupressure.

Cette technique, dite de de l’arrêt mental, se déroule en 3 étapes :

  1. inspirer vivement et fortement
  2. prononcer avec fermeté la commande : STOP MENTAL
  3. accueillir le silence intérieur

Bien que je trouve personnellement cette technique assez impressionnante, ne vous attendez pas un miracle ou une illumination exceptionnelle.

Cette technique créé simplement un flottement mental qui permet de reprendre contrôle avant que ne reviennent le flux des pensées. Elle vous permettra donc de briser un engrenage négatif et de repartir sur des idées plus saines et positives.

Essayez donc dès à présent. 🙂

Quel est votre ressenti ?

Marre de bosser pour vivre ? Voici ce que vous pouvez faire.

Imaginez vous être en vacances permanentes. Vous réveiller à l’heure qui vous chante. N’être pressé par aucun rendez-vous. Prendre votre temps.

Cela ne veut pas dire ne rien faire de vos journées ni abandonner un métier qui vous plait.

Cela signifie faire ce que vous voulez (travailler, peindre, danser, dormir, etc) ou, quand et comme vous le voulez sans personne pour vous dire quoi faire. C’est accéder à l’indépendance financière.

Et il n’y a qu’une seule méthode sûre et éprouvée pour un jour parvenir à cet état tant désiré de liberté : accumuler un pactole suffisant à travers les années pour un jour les placer sur des investissements les plus stables possibles.

Vous êtes déçu car vous connaissiez déjà cette réponse ?

Mais la mettez-vous en pratique ?

Mettez-vous chaque mois une partie de votre salaire sur un compte non accessible ?

  • OUI ? Bravo ! Cet article n’a rien à vous apprendre, on se retrouvera bientôt pour un nouvel épisode. 😉
  • NON ?! En ce cas il est URGENT pour vous d’agir et de découvrir pourquoi vous n’auriez pas encore mis en place cette action essentielle d’épargne régulière.

J’aborderais dans cet article trois profils fréquents de personnes qui n’agissent pas pour préparer leur liberté financière :

1 – Ceux qui ne croient pas en eux

Beaucoup ne mettent pas d’argent de coté pour la simple raison qu’ils sont enclavés dans une perception à court terme et limitée d’eux-même.

Ils ne peuvent pas voir à plusieurs années de distance et sont davantage préocuppés par les problèmes du passé que par ce que l’avenir pourrait leur offrir… si ils y travailleraient dès à présent !

Ou bien, fascinés par la morosité médiatique ambiante ils estiment que ce monde est perdu d’avance, qu’ils ne sont que les rouages d’un système trop fort pour eux, qu’ils n’arriveront jamais à vivre la vie qu’ils ont toujours fantasmé.

Ils préférent dire alors que ce n’est pas possible, que c’est un doux rêve et tentent de convaincre aussi bien autrui qu’eux-même qu’il serait même préférable ne jamais y arriver pour le « bien de la société » ou quelque supériorité spirituelle imaginaire…

Mais la vérité sur certains de ces individus est encore plus inquiétante :

2 –  Ce sont des mort-vivants

Ils savent qu’il leur faudra probablement une trentaine d’années, voire davantage au rythme ou ils en sont, pour obtenir la somme suffisante pour COMMENCER à devenir indépendant.

Et quelqu’un qui a dépassé la trentaine aurait tendance à penser que ça n’en vaut plus la peine.

A quoi bon être indépendant financièrement si la jeunesse n’y est plus ?

Autant profiter un maximum dès maintenant non ?

Ils ignorent que la médecine fait des bons spectaculaires qui pourraient très probablement arrêter voire soigner le vieillissement d’ici peu.

Mais ils se voient déjà vieillards. Ils sont de ce fait déjà morts, refusant de se préparer à s’offrir la médecine qui pourrait leur rendre jeunesse et joie de vivre.

Ce biais psychologique ne reste finalement qu’un prétexte de plus pour ne pas s’engager à 100% vers la réalisation de leurs rêves. Tout comme ceux qui ont abandonnés d’avance :

3 – Ceux qui ne se sont pas condamnés à réussir

Ceux-là savent qu’ils devraient suivre un budget, épargner chaque mois, etc.

Mais ils n’y arrivent pas.

Quand vient la fin du mois ils ont déjà trop dépensé, car de toute façon il y a toujours quelque chose à payer non ?

Il suffit cependant d’un simple rendez-vous, voire d’une manipulation en ligne, pour automatiser ses finances et effectuer un virement, chaque mois, vers un compte épargne, sans même avoir à s’en rappeler.

Mais dépenser moins n’est pas évident et exige une restructuration complète de ses habitudes, vers plus de simplicité, un mode de vie un peu plus minimaliste que peu sont prêts à adopter.

• Vous reconnaissez-vous dans l’un ou plusieurs de ces trois profils ?

Ne vous alarmez pas.

C’est là le lot de l’immense majorité d’entre nous, nous avons tous été bloqué un jour ou l’autre par la peur, notre incapacité à nous projeter ou tout simplement notre manque de volonté.

J’ai moi-même été l’incarnation du premier profil : craintif, insécure, préférant le confort de l’échec à la prise de risque nécessaire à toute réussite…

Et pourtant, depuis ce mois de février 2012 je suis enfin libéré de toutes les dettes que j’ai pu avoir jusqu’à présent.

Je peux l’affirmer : je suis maintenant sorti de la merde !

Cela n’a pas été facile, et a nécessité des choix de vie sans concession. Pas faciles, mais pas si difficiles que l’on se l’imagine avant de s’y engager.

• La question qui fait mal : quel autre choix a-t’on ?

Celui de la majorité : attendre.

Attendre la retraite, un héritage, de gagner au loto, n’importe quoi… un miracle inespéré.

Est-ce tout ce à quoi vous aspirez ? Passer votre vie à attendre ?!

Si quelqu’un vous rétorque qu’il est déjà trop vieux ou pour l’instant trop jeune, que la vie est trop dure et qu’il lui est impossible d’économiser ne serait-ce qu’une pièce par mois, bref, si il a 1000 et 1 excuses pour NE PAS AGIR, c’est qu’il a déjà abandonné de vivre.

Fuyez son influence comme la peste !

Vous n’avez nul besoin de vous engager dans un mode de vie aussi extrême que celui de Jacob Lund Fisker, ni même de suivre mon exemple qui a consisté a vivre avec 100 objets pendant plusieurs mois.

Nourrissez-vous d’influences stimulantes, partagez avec vos amis vos encouragements et engagements, suivez également l’excellent blog Objectifs Liberté.

Et faites quelque chose, n’importe quoi, si minime soit votre action, elle vous poussera à changer votre état d’esprit.

Et c’est en changeant votre état d’esprit que vous changerez votre vie.

Quelles stratégies avez-vous ou comptez-vous mettre en place pour avancer vers votre indépendance ?

Avez-vous des conseils supplémentaires à partager avec nous ici sur ce sujet ?

Savez-vous « jeûner le ventre plein » ?

Cette expression contradictoire m’est venue à l’esprit alors que je passais par la phase d’ajustement du Fast-5.

Le mode de vie Fast-5 consiste à jeûner environ 19h tous les jours. Je ne mange que dans une fenêtre située entre 17h et 22h.

Lors des deux premières semaines de ce programme, sitôt que s’ouvrait ma fenêtre alimentaire, je me goinfrais à n’en plus pouvoir. Cette frénésie prévisible est vécue par la grande majorité des pratiquants du jeûne intermittent et à tendance à s’apaiser avec le temps, mais c’est tout de même une expérience assez inquiétante à vivre par moment.

Ce manque de maîtrise de soi, cet abandon à la faim limbique lorsque l’on vient l’heure de briser le jeûne, est une prise de contrôle des cerveaux « primitifs » sur notre raison.

• La cacahuète qui rend idiot

Notre esprit, à l’image d’un courant aquatique, possède une forte inertie : plus on pense et agit d’une certaine façon et plus il est difficile d’aller à contre-courant.

Réussiriez-vous à ne manger qu’une cacahuète face à un bol qui en est rempli ?!

J’étais justement en train de m’empiffrer comme un porc (et pas avec des cacahuètes…) quand m’est soudainement venue cette idée : « Et si j’essayais de m’arrêter… juste un instant ? Et si je me mettais à jeûner aussi le ventre plein ? « 

Après tout, tout va très bien. Mes apports nutritifs sont comblés et je n’ai aucune raison de donner crédit aux inquiétudes infondées concernant le jeûne.

Mon corps s’est bien adapté, jeûner la journée est maintenant facile.

Pourquoi n’essaierais-je donc pas de reporter un peu de cette discipline récemment développée sur ma fenêtre d’alimentation ?

Juste essayer, attendre un peu au lieu de se resservir après avoir fini une bonne assiette.

Poser sa fourchette. Respirer à plein poumon. Ouvrir un livre, aller marcher, peu importe… se déconnecter ! Passer à autre chose… juste un petit quart d’heure… mettre ces cacahuètes hors de vue. 😉

Une fois libéré du courant mental qui nous emportait nous nous étonnons de la facilité avec laquelle nous pouvons revenir, quelques minutes après, les idées claires, avec le choix conscient de continuer à manger ou non.

• « Jeûner le ventre plein » c’est stopper volontairement une série d’actions en chaîne

Pour se rappeler que NOUS avons le pouvoir, que nous avons un libre-arbitre et qu’il est jouissif d’en rester maître.

Jeûne le ventre plein c’est aussi :

  • s’arrêter au plein milieu d’un travail stressant pour aller s’étirer et prendre le soleil. Nous serons plus performant après.
  • éteindre la télévision quand vient une page de publicité, et peu importe ce qu’il adviendra de Kelly et de Stephen dans la seconde partie de l’épisode.
  • limiter consciencieusement ses dépenses même si on vient de recevoir une prime, voire même si nous venons de gagner au Loto, la quantité ne devrait pas encourager l’inconscience.
  • poliment refuser un verre (ou un pétard) quitte à se sentir un peu seul, mais avec cette solide fierté intérieure d’aller à contre-courant et de prendre soin de soi.
  • laisser quelques souvenirs derrière soi au lieu d’en accumuler d’avantage, pour mieux leur rendre honneur et accueillir l’avenir à bras ouverts.
  • attendre encore un peu avant de l’embrasser

A quelles autres actions pourrions-nous aussi attribuer l’expression « jeûner le ventre plein » ? 🙂

Vous vous fiez à votre instinct ? Mauvaise nouvelle…

« Fais comme tu le sens. »

« Ecoute ton coeur »

« Suis ton instinct. »

Que de bons conseils que nous sommes prêts à donner, et à appliquer, sans même s’interroger sur leur bien-fondé tellement ils nous sont répétés encore et encore…

Quand j’ai annoncé que je me mettais à pratiquer le jeûne intermittent, un ami a relevé que ce n’était pas un comportement naturel et que si la faim me tenaillait il me fallait y céder, car après tout, le corps est censé savoir ce qui est bon pour lui non ?

Si vous faites parti de ceux qui font confiance en leurs ressentis pour faire leurs choix, je vais vous faire passer un sale moment. 😀

• Ce crocodile et ce singe qui font de nous des robots

Cette masse de matière spongieuse que nous appelons « cerveau » est constituée de 3 « niveaux » apparus au fil des millions d’années de notre évolution dans l’ordre chronologique suivant :

  1. Le cerveau reptilien (le « crocodile »): gère l’inconscient vital, des battements de coeur à la respiration, en passant par les réflexes de fuite ou de combat nécessaire lorsque nous sommes en situation de danger physique réel.
  2. Le cerveau mammalien (dit limbique, le « singe ») : gère le subconscient animal, notre désir d’appartenance tribal, nos peurs, nos amours, nos haines, nos émotions basiques en somme.
  3. Le cerveau rationnel (dit neo-cortex, « le penseur ») : les deux hémisphères visibles, lesquels gèrent nos facultés d’abstraction, de création, de raisonnement, de transmission d’information et de prévisions.

Bien évidemment le cerveau est incroyablement plus complexe que cette simplification, mais nous ne sommes pas en cours de neuro-biologie et le résumé ci-haut sert déjà bien le propos.

Ce qu’il faut retenir d’important c’est que plus le cerveau est « primitif », plus il est apparu tôt dans l’évolution, et plus il est vif ! Outrepassant de loin la vitesse du ou des cerveaux « supérieurs ».

Voici pourquoi en self-defense par exemple, on vous apprendra à reprogrammer vos réflexes « reptiliens », sans techniques ni clés complexes qui auront vite faits d’être oubliées dans le feu de l’action.

Voici pourquoi les personnes en grand danger physique témoignent souvent avoir vu la scène en temps ralenti.

Car le Crocodile prend le dessus lorsque c’est nécessaire, sans demander la permission. Et tout va pour le mieux lorsque c’est pour assurer notre survie. Il a eu des millions d’années pour apprendre son rôle après tout.

Le gros problème, c’est que plus souvent qu’on ne veut l’admettre, le Crocodile et le Singe gouvernent nos réactions quand bien même nous ne sommes pas en réel danger !

A l’instar de robots nous avons pris l’habitude de réagir aux stimulus que nous envoie notre environnement et, empressés d’agir sous ce stress, nous nous jetons dans l’action… ou plutôt la réaction préconisée par le Crocodile ou le Singe.

Ainsi naissent les paroles et les actes répréhensibles que nous choisissons ENSUITE de justifier avec notre cerveau rationnel.

Nous voici alors resté des robots biologiques, sans libre-arbitre ni volonté authentique.

Si vous avez tenté ou réussi à arrêter un comportement automatique comme fumer ou parler trop vite vous comprendrez très bien ce que je veux dire.

• Une mise à jour est nécessaire !

Si ces deux cerveaux ont pour objectif de nous aider à survivre, ou est le problème ?

Le problème vient de l’environnement dans lequel ces deux cerveaux ont été entraînés.

Un environnement peuplé de féroces prédateurs, ou la faim cramponne chaque jour nos estomacs lorsque chasse et cueillette sont infructueuses, ou des forces incompréhensibles telles les intempéries se jouent de nous, ou « l’autre » est automatiquement perçu comme une menace, ou nous nous demandons si le Soleil daignera revenir plus tard, ou la mort peut frapper mystérieusement par le biais d’accidents ou de « malédictions » que nous appellerons des millénaires plus tard « maladies ».

On considère que la race humaine telle qu’elle existe aujourd’hui est apparue depuis 200 000 ans.

Notez que nous ne maîtrisons l’agriculture, et donc la nature, que depuis environ 10 000 ans.

A l’échelle de l’évolution 10 000 années est une période ridiculement courte ! Nos programmes instinctifs n’ont pas eu le temps de s’adapter et sont aujourd’hui résolument obsolètes !

Essayeriez-vous d’utiliser un système d’exploitation des années 80 comme MS-DOS sur un super-ordinateur ultra moderne d’aujourd’hui ?

C’est tout à fait possible, mais serait-ce la méthode la plus judicieuse pour générer des choix efficaces ?

Et pourtant c’est ce que nous sommes éduqués à faire de manière automatique. Nous ressentons de vives émotions et nous nous basons sur celles-ci pour régir nos choix, car il ne nous viendrait que très rarement à l’idée d’aller à l’encontre de nos ressentis.

Par paresse, car penser réellement exige un effort souvent méconnu, nous nous confortons en prétextant que nos intuitions recèlent d’une mystérieuse sagesse inexplicable, que nous sommes « guidés » et protégés, etc etc.

Rien de mieux pour se fourvoyer, pour faire et entretenir des comportements destructeurs ou aberrants que nous défendrons ensuite du mieux que nous pouvons.

Pour répondre à mon ami, se baser sur les sensations seules du corps ne suffit donc pas pour faire un choix correct et sain.

• L’exemple du sucre

A un certain moment de l’évolution, il fut nécessaire pour notre survie de repérer et ingérer au plus vite le glucose dont notre corps avait besoin.

Ainsi nous sommes biologiquement devenus drogués au goût sucré, c’était bénéfique pour nous attirer vers les fruits les plus nutritifs.

Aujourd’hui, sachant très bien notre addiction naturelle au sucre, l’industrie alimentaire en met partout et sous des formes les plus industrialisées.

Si je n’écoutais que mes sensations, je finirais cette boîte de snacks à moi tout seul après la première bouchée.

Si je faisais l’effort d’écouter ma raison, je ne m’autoriserais même pas une bouchée !

• La solution ?

Elle est difficile, et trop peu aujourd’hui en font l’effort, et je peux pourtant la résumer en 3 étapes :

  1. Se renseigner
  2. Essayer par soi-même.
  3. Analyser les résultats.

Contrairement aux réactions du Crocodile et du Singe ces étapes prennent du temps, elles nécessitent de l’organisation et de la persévérance. Et plus que tout, on ne nous apprends pas à les appliquer correctement ! Ce n’est pas courant et ce n’est même pas encouragé !

Je sais cependant que mes lecteurs sont intelligents et curieux… pour la plupart ! :p

Je serais donc ravi d’apprendre quand avez-vous pour la dernière fois muselés vos sensations quand vous saviez qu’il était logique d’en faire autant, et qu’en avez-vous retiré ?

42 Raccourcis Minimalistes ! 42 est la réponse !

ENFIN !

– Je l’ai promis… le voici. « 42 Raccourcis Minimalistes », le document qui compile les conseils de 15 blogueurs !

– Hey attends ! C’était pas 100 Raccourcis Minimalistes normalement ?!!

– Hmmm… eh bien oui, c’était l’objectif initial. Cependant je dois reconnaître avec humilité avoir mal dirigé le projet. J’ai fais quelques erreurs de débutant en ne fixant pas dès le départ une deadline pour les participants, quelques problèmes dans les e-mails, etc. 🙁

– Ben c’est malin !

– Oh ça va hein ! Le document est totalement gratuit, libre de partage, et vous n’avez ni à Twitter ni à « Liker » ou « Sharer » ou quoique ce soit pour le télécharger et en faire ce que vous voulez !

– Ah, bien.

– Et puis je dois surtout sincèrement remercier tous les participants au projet qui ont fait l’effort de rédiger des conseils pertinents et concis. Vous verrez, c’est de qualité. 🙂

D’ailleurs j’espère vraiment n’avoir oublié personne durant ma compilation !!! Si c’est le cas dites-le moi je tâcherais de rectifier le tir au plus vite. :/

– Mouaip… bon je le télécharge ou ?!

– Eh bien le document est libre, mais pour le recevoir vous aurez simplement à vous inscrire à ma toute nouvelle liste de Lettres Privées (newsletter) que j’essaierai de vous envoyer une fois par mois avec du contenu exclusif. 😉

Pour ce faire cliquez ci-dessous :

 

– Okay ! Un dernier mot ?

– MERCI à tous ! 😀

Vous vous sentez perdus ? La solution en 3 étapes.

Souvent dans la grande aventure de la vie il arrive que nous ne comprenions pas ce qui se passe, nos sentiments semblent être en proie au chaos et ou nous nous demandons si nous savons vraiment ce que nous voulons…

Avez-vous déjà traversé une telle phase ?

Félicitations !

C’est la preuve que vous êtes en route, peut-être en pause et indécis pour le moment, mais que vous avez fait du chemin ! Que vous êtes vivants !

Récemment, j’ai réalisé que je n’avais finalement peut-être pas si envie que ça de vendre ma voiture… que c’était un outil bien pratique pour emmener mes amis, pour sortir m’amuser, me sentir libre. Et mes petites annonces sur internet ont progressivement disparus sous l’amoncellement des nouvelles, je ne recevais plus aucun appel mais finalement, ça m’arrangeait pas un peu comme ça ?

Un ami m’en a même fait la remarque, mon enthousiasme à me débarrasser de ma voiture semblait passer sous le confort et les loisirs qu’elle m’offre. J’ai même esquissé la pensée de finalement pouvoir la compter dans mes 100 objets

Mes émotions étaient confuses… je me suis manifestement perdu en chemin.

Pas d’inquiétude. S’égarer en chemin est normal et il suffit de suivre 3 étapes très simples pour savoir de nouveau quoi faire. 🙂

1) Sortir sa carte

Encore faut-il en avoir une ! Il n’est jamais trop tard pour en dessiner une soi-même, ce qui est d’ailleurs préférable au fait d’utiliser celle d’une autre qui sera toujours moins adaptée à vos besoins, voire carrément erronée !

C’est la raison pour laquelle je déconseille personnellement de demander son chemin. Si vous ne savez plus ou vous voulez vous rendre et si votre situation présente vous confonds, personne ne pourra vous aider, vous soutenir peut-être, vous guider certainement pas. Dessinez vous-même votre carte, en plus c’est marrant ! 🙂

Concrètement :

Dans ma dernière liste j’ai inclu un cahier de brouillon. En fait c’est ce à quoi il ressemble, mais pour moi c’est l’arme absolue, un puissant grimoire de Sorcier ! ^^

Dans ce cahier fourre-tout ou j’écris et gribouille à volonté j’ai posé à plat ma situation actuelle par rapport à mon petit chaos émotionnel. J’ai mis un nom sur les obstacles que je traverse, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, j’ai noté en vrac mes désirs du moment, même les plus « futiles », mes craintes, j’ai fais des petits schémas, des dessins, sans ordre voulu.

En jouant ainsi à externaliser ses Spectres intérieurs on leur donne forme, on reprend pouvoir sur eux. Et alors que le processus en lui-même est très bordélique, petit à petit, en quelques minutes a peine semble se dessiner les grands repères de la situation actuelle, la carte de ma position géopsychique.

J’avais une idée plus claire de mon présent, mais ce n’était pas encore suffisant pour savoir quoi faire (ou ne pas faire !).

2) Se référer à sa boussole

Une boussole parfaitement aimantée marquera toujours fièrement le Nord et vous servira, en conjonction avec votre carte, a comprendre ou vous avez fait fausse route… si tel est vraiment le cas ! Il peut arriver que nous nous sentions perdus alors que nous avons juste besoin de repos, ou peut-être sommes-nous toujours sur le bon chemin mais qu’un sombre nuage imprévu nous empêche de nous en rendre compte.

Lorsque vos yeux, ou vos émotions, ne sont pas fiables, il convient de se référer à un outil qui ne se trompe jamais… votre boussole intérieure.

Concrètement :

Ce que j’appelle ici la boussole c’est une force mentale qui va vous emmener coûte que coûte à bon port. Pour faire mienne cette énergie, j’utilise une technique de Projection mentale : je m’imagine, moi, dans 20 ans, dans un futur totalement idéalisé. Un fantasme sans aucune limite ni contrainte (quelles soient physiques, mentales, morales, technologiques, etc.). En m’autorisant la création d’un Moi-Futur Divin (n’ayons pas peur des mots 😀 ) et en le rendant réel à mon imagination il se passe une véritable Sorcellerie intérieure…

J’en créé la Probabilité ! Cet avenir est maintenant possible. Pas « réel », ni « manifesté » tel que voudrait nous le faire croire les marchands de la Loi d’Attraction, oh non ! Mais l’état d’esprit qui habite mon Moi-Futur peut m’habiter dès à présent alors que je m’Identifie à Lui. J’en deviens totalement magnétisé, ma boussole est activée, je SAIS ce que je veux être, je me SENS attiré vers ce futur… je ne sais peut-être toujours pas précisément quoi faire, mais j’ai retrouvé l’énergie d’agir !

Ce qui me permettra de…

3) Faire un premier pas

Si vous ne savez pas ou vous êtes, après avoir pris vos premiers repères environnementaux et avec votre boussole en main, il vous suffira maintenant de faire peut-être la chose la plus difficile : un premier pas.

Vous n’aurez aucune certitude quant à savoir si vous reprenez la bonne route ou si vous vous en éloignez encore, mais le seul et unique moyen de le vérifier consistera toujours à bouger.

Alors, après quelques jours de marche pourrez vous ressortir votre carte et votre boussole, et pourrez vérifier avec clarté votre situation par rapport aux nouveaux éléments apparus sous votre regard. 🙂

Concrètement :

Incapable de savoir quoi faire et me sentant fléchir mentalement parlant je suis retourné aux bases. J’ai repris le sport de manière assez éprouvante (aïe les abdos !), le yoga, la méditation… en somme j’ai brûlé et raffiné du Mana, mais bon, développer le sujet sera pour une autre fois. 😉

Après m’être senti renforcé sur mes bases fondamentales j’ai pu trouver le « courage » de faire une action, toute bête, ridicule et évidente. J’ai tout simplement réactualisé mes annonces sur internet pour vendre ma voiture.

D’ailleurs si vous êtes un lecteur calédonien vous me rendrez un fier service en diffusant cette annonce sur votre page Facebook par exemple. Je vous remercie d’avance, vous gérez comme on dit. 😉

Mise à jour : cet article date un peu, ma voiture a été vendue il y a un bon moment maintenant. 🙂

Au moment ou j’ai réécris l’annonce, baissé le prix (encore… gasp !) et appuyé sur « Validez », un petit sourire est venu naître sur mon visage. Je sais que vendre cette voiture servira mes intérêts.

Je sais que quoiqu’il advienne je trouverais toujours une solution aux nouvelles embûches qui viendront sur ma route. Il me faudra rester vif et actif pour trouver des moyens de me déplacer pour faire les courses, pour sortir m’amuser, voir mes amis, etc.

Mais ce sont de tels challenges qui me permettront de renforcer toujours ma volonté… de me rapprocher de mon Moi-Futur…

Vivre avec 100 objets ? Pourquoi pas 99 ou 101 ?

Avant toute chose, remarquez la mise en avant à droite vers le blog « Aidons le Japon », une initiative pleine de coeur de la part de Jean-Philippe.
L’idée est géniale : faites un don de 10 Euros et recevez des petits cadeaux offerts par toute une communauté de blogueurs.
Je n’ai pas eu le temps et l’énergie de préparer de cadeau (je suis même en retard dans mes publications) mais je compte sur vous pour retransmettre l’info du mieux possible comme je le fais ici. 🙂

Alors… je rappelle qu’à compter du 1er juin 2011, j’aurais réussi à atteindre un chiffre de 100 possessions matérielles. Si si ! Je vais y arriver !

Lorsque l’on découvre mon défi, il y a une réaction qui revient souvent : « 100 objets ?! Ah non moi je pourrais pas ! Je pourrais avec 1000 par exemple ! » 😀

1000 objets ? Ma foi si tu veux.

Que vous viviez avec 50, 100 ou 2000 objets… l’important c’est de savoir si ceux-ci servent votre rêve ou si ils l’encombrent.

Et pour savoir si nos possessions nous servent ou nous desservent les réviser et les compter, comme je le fais, est déjà un bon début en soi.

Et il est plus facile de le faire en possédant 100 objets que 1000. 😉

Il existe néanmoins d’autres avantages à se donner un chiffre précis et à s’y arrêter…

• Les chiffres ne mentent pas

Que l’objectif visé soit financier (épargner pour atteindre une certaine somme), diététique (atteindre un poids idéal) ou matérialiste (vivre avec 100 objets), il est essentiel de se fixer un résultat précis et mesurable.

Souvent j’entends des personnes me dire que noter précisément leurs rêves n’est pas nécessaire et qu’il suffit de vivre au feeling, de « s’équilibrer ». Ce sont les mêmes personnes qui vivent en effet de manière « équilibrée », ni trop ni trop peu, pas de grandes ambitions, pas de rêves, pas de Flamme…

De grands résultats exigent un chemin plein de persévérance, et une démarche pleine d’attention.

Si vous désirez « être riche » vous n’irez jamais bien loin.

Parce que c’est quoi « être riche » pour vous ? A partir de combien d’argent dans votre compte en banque sauriez-vous que vous êtes enfin riche ?

Dès que vous avez pris le courage d’écrire noir sur blanc un résultat vérifiable à atteindre vous ne pouvez plus fuir. Vous ne pouvez plus vous en remettre à la chance ou au destin.

Bien que j’ai choisi des règles personnelles pour relever mon défi minimaliste, je saurais très bien si je l’ai réalisé ou non à la date voulue.

Impossible de me mentir ! Car il faut admettre que l’auto-cécité est bien souvent notre premier obstacle dans notre évolution personnelle.

Si vous savez avec précision ou vous voulez être demain, vous pouvez aujourd’hui faire un premier pas vers la bonne direction. 🙂

• Les chiffres indiquent le chemin

En mesurant la distance qui nous sépare entre la situation actuelle et le résultat désiré nous pouvons mieux estimer la charge de travail à réaliser et les différentes étapes nécessaires.

Pour pouvoir vivre avec 100 objets, j’ai d’abord fait une première liste.

J’ai noté tout ce qui me semblait correspondre à ce que je voulais atteindre en terme de Richesse, Liberté et Sécurité.

Très vite, je me suis retrouvé à dépasser le chiffre voulu.

Et c’est alors que la magie a opérée. Avoir le chiffre 100 en tête (mais ce pourrait tout aussi bien être 200 voire 500 peu importe !) m’a aidé à trier l’utile de l’encombrant plus aisément que si je m’étais décidé à devenir « minimaliste au feeling ». Alors j’ai fais une seconde, puis une troisième version de ma liste de 100 objets.

Et plus important encore, j’ai pu définir une série d’actions à réaliser pour y arriver :

• Les chiffres sont nos amis

J’ai beau dos de dire ça. J’ai toujours eu des résultats déplorables en maths !

Cependant je vous encourage à voir les nombres un oeil nouveau. A comprendre qu’ils ne sont pas là pour nous prendre la tête mais au contraire pour nous simplifier la vie, nous aiguiller.

Quand je sais quels sont les 5 adjectifs ou qualités que je veux développer dans ma vie une bonne dose de brouillard s’en va.

Quand je sais avec combien d’objets je veux faire l’expérience de vivre, je peux mettre en place une stratégie d’actions.

Quand je sais ou et comment je veux être à une date précise, le Temps devient alors mon plus puissant et plus précieux allié… en m’enseignant l’Art de Raisonner, d’Agir et de Patienter avec persévérance. 🙂

Prendre le Raccourci Minimaliste pour réussir sa vie m’a appris beaucoup de choses que j’aimerais partager avec vous ! J’ai écris cet article avec deux semaines de retard et je m’en excuse (ainsi que pour mes régulières petites fautes d’orthographe, entre autre…), mais je sais que vous qui êtes abonnés par e-mail, par RSS ou qui me suivent sur Twitter ne l’ont pas manqué et je vous remercie énooooormément pour votre soutien.

Je vous embrasse fort. 😀

PS : N’oubliez pas de faire un petit don pour le Japon !

Non mais pour qui vous vous prenez ?

Vous avez déjà entendu cette phrase sous forme de réprobation accusatrice. En général on l’utilise pour signaler à quelqu’un qu’il a dépassé certaines limites sociales de bienséance ou de respect.

La question n’en reste pas moins très intéressante : pour qui vous prenez-vous ?

Si la culpabilité à prise sur vous vous aurez tendance à vous définir selon des critères assez rassurants, en fonction de ce que votre famille et vos amis attendent de vous.

Mais tout au fond de vous même, dans le joyau sacré de vos fantasmes, je le répète : pour qui vous prenez-vous ?

• « Je suis Légion »

L’esprit humain n’est pas monolithique. Je pense que nous sommes nombreux ici à avoir fait l’expérience d’être untel un jour, et autre-tel (ça se dit ça ?) le lendemain.

Les sautes d’humeur fréquentes et imprévisibles semblent parfois avoir raison de nous et de notre logique… parfois à nos dépends !

A croire que nous sommes possédés par différents « moi » qui se manifestent au gré de leurs désirs incompréhensibles.

Il vous suffit de vous poser 10 minutes et de ne strictement rien faire, d’écouter simplement vos pensées, pour réaliser à quel point c’est la jungle « là dedans » !

N’ayez pas peur, vous n’êtes pas fou… en tant qu’humain vous êtes une très puissante conscience de perception qui a tendance à s’identifier au Spectre intérieur le plus fort du moment.

Si c’est celui du Festif Bout-En-Train qui a le plus besoin de se manifester à l’instant alors vous allez « devenir » un Festif Bout-En-Train… jusqu’à ce que ce que celui-ci soit rassasié et laisse la place au prochain Spectre hurlant.

Dans une demi-heure ce pourrait donc être celui de l’Angoissé-Qui-Se-Demande-Quoi-Faire-De-Sa-Vie qui prendra les commandes et vous amènera à vous torturer de questions existentielles et à ressasser le passé…

C’est un phénomène « naturel » développé et nommé de diverses façons en psychologie (et dérivés).

Mais je ne suis pas psychologue et je ne prétends pas m’étaler outre mesure dessus. Je préfère aborder la chose sous un angle poétique, et surtout pratique, car la véritable question c’est : peut-on choisir ou sommes-nous condamnés à dépendre de ces « moi » fous ?!

• Vous êtes Sorcier et vous ne le savez pas

Si vous jetez un oeil sur ma nouvelle carte de visite en ligne vous découvrirez que je me définis sous quatre dénominations, la première étant : Sorcier.

« Sorcier ? Hahaha ! Mais pour qui tu te prends ? Gandalf ? »

Pas vraiment… c’est que contrairement à ce que ce terme peut laisser croire j’ai passé l’essentiel de ces dernières années à me dépouiller totalement de toutes croyances spirituelles, superstitieuses, religieuses, mystiques, paranormales…

Pourquoi utiliser le mot Sorcier en ce cas ?

Etymologiquement, le terme Sorcier provient du Latin Sortiarius, littéralement : quelqu’un qui influence le Sort, le Hasard.

Un Sorcier tient en très haute estime la faculté de raisonnement et la recherche permanente d’une perception sans détour de la réalité, épurée de toute illusion inutile ou destructrice.

Il sait qu’aucun Dieu, aucune Force Universelle, aucune Providence ou Ange Gardien ne le protégera de ses actes ou des aléas du quotidien. Il a une conscience aigüe de sa vulnérabilité et pose les actes intelligents qui conviennent pour ne pas s’en laisser affaiblir. Il s’autorise à choisir et développer les parties de lui-même, les Spectres donc comme je les appelle, qui serviront à des moments précis pour des objectifs précis.

Une quête de responsabilité personnelle, totale… et avec une poésie permanente…

Etre Sorcier est une manière plus poétique de se définir comme étant pro actif. En quête d’un contrôle accru en permanence sur le hasard des choses. Y compris sur ces Spectres qui semblent se jouer de nous !

Car il ne faut pas se leurrer, au moment même ou je déclare être un Sorcier (avec la majuscule qui va bien oui oui) j’appelle à l’instant en moi le Spectre du Sorcier.
J’amène à ma conscience cette partie de ma personnalité qui a le choix de tout changer, de décider avec fermeté quoi faire de sa vie et quels autres Spectres appeler ou réprouver !

En maîtrisant ce qui m’habite je maîtrise mes habitudes… en maîtrisant mes habitudes je maîtrise ma vie, mon « destin ».

• « Apprend à t’élever au-dessus de toi-même, ainsi tu triompheras de tous. »

Pour qui vous prenez-vous ?

Etes-vous de ceux qui se cantonnent à un rôle de figurant dans le grand blockbuster de la vie ?

Ou faites-vous parti de ceux qui ont conservé leur Flamme suffisamment forte pour oser se prétendre Sorcier ? Prêtresse ? Magicien ? Chevalier ? Princesse ? Aventurier ? Seigneur ? Conquérant ? Que sais-je ?!

N’écoutez plus les Visages Gris et leur propagande médiatique et sociale ! Vous n’êtes pas faible ! Vous n’avez pas à être ballotté par les vents intérieurs des Spectres déments !

Vous avez le Pouvoir de choisir votre rôle !


Allez-vous seulement le faire ?

J’ai choisi de devenir Sorcier Minimaliste en dépit du ridicule que l’expression peut provoquer chez autrui.

Pour comprendre ce que cela signifie suivez-moi sur Twitter et suivez mon aventure par e-mail ou par flux RSS.

Je le répète : pour qui vous prenez-vous ?

Réussir sa vie en trichant (et en traînant sur Facebook)

« C’est décidé ! Aujourd’hui je change ma vie ! Fini les sucreries / les clopes / les dépenses inutiles / les heures gaspillées sur Facebook /(rajoutez ici le défaut de votre choix). »

Que reste-t’il de ce bel élan de motivation au bout de quelques semaines ?

« Bof non mais là j’ai pas le moral j’y repenserais plus tard… peut-être… »

Et au final rien ne change…

• Se forcer ne fonctionne pas

Le naturel revient toujours au galop, nos « faiblesses » sont à l’image d’un animal sauvage muselé qui n’attend qu’un moment de répit pour mordre et se venger. Et plus les changements que vous désirez mettre en place sont grands et plus la Bête frappera avec force à la moindre incartade !

Et qu’en est-il de vivre dans une frustration permanente ? Le sentiment de se priver d’un plaisir est certainement un frein majeur à toute transformation d’habitudes, mais aussi une sérieuse menace vis à vis de la simple joie de vivre

Vous savez que je vous ai déjà encouragé à célébrer votre fainéantise, mais cela veut-il dire que vous devriez absolument abandonner toute tentative d’améliorer votre vie ?

Absolument pas ! Je vous invite plutôt à tricher

• Se goinfrer de cochonneries et perdre du poids

Oui vous avez bien lu. Je ne vous en ai pas parlé mais j’ai commencé depuis 2 semaines un régime… ou plutôt un changement d’habitudes alimentaires assez radical (pour moi).

Le soir (et si possible le matin et le midi aussi) : fini le pain, fini les pates, fini le riz, fini toutes formes de féculents et absolument pas de sucre (même les fruits sont interdits). Bonjour les légumes à outrance et les protéïnes (viandes, oeufs…).

Vous avez peut-être reconnu ici les recommandations de la Slow-Carb Diet (j’imagine mal comment traduire ça en français) de Tim Ferriss dans son nouveau best seller « The 4 Hour Body » (le corps de quatre heures ? ça veut dire quoi ?!) oO

Imaginez-moi avec mon sang italien et mon addiction aux platrées de pâtes au fromage face à cette frustration massive !

Vais-je craquer ?

OUI !

Un jour par semaine ! 😀

C’est le principe du « Binge Day », le « Jour de Fête » ou tout est permis, à outrance et dans tous les sens. :p

Pour moi c’est le samedi… autant vous dire que j’attend ce jour béni chaque fois avec impatience, me délectant par avance des délicieux blasphèmes alimentaires que je vais pouvoir réaliser !

Et si vous vous demandez si c’est bien raisonnable et si ça marche, voici mon résultat actuel : 2 kilos de perdu à ce jour et ce, sans avoir fait de sport ! Une tendinite à la main gauche me contraint d’arrêter la capoeira un petit moment… :/

• Pourquoi tricher est efficace

Il existe au moins 3 raisons qui font du jour d’orgie un véritable succès sur le long terme :

1 – Relâcher la tension psychologique :

Savoir qu’aucun plaisir ne nous est finalement interdit est un soulagement immense ! Chaque fois que durant la semaine me prend une envie soudaine d’un aliment « prohibé », il me suffit de me rappeler que je pourrais m’en gaver jusqu’à éclater samedi. Et ça me fait plaisiiiiiiir ! Dernier exemple en date avec les crèpes que j’ai partagé samedi dernier avec deux amis. Savoir que l’on va assouvir ses pulsions offre également un doux moyen d’apprendre à retarder sa satisfaction, ce qui est une qualité exceptionnelle qui bénéficie à de nombreux autres domaines de la vie…

2 – Stimuler le métabolisme

La plupart des régimes stricts oublient ce point essentiel. Si vous vous forcez à un type précis d’alimentation, alors votre corps va progressivement s’habituer à ce régime, on dit qu’il va se réguler. Sitôt que vous reprenez alors une alimentation moins attentive, votre corps va s’affoler et il suffira de quelques jours pour reprendre tous vos kilos et voir s’évanouir tous les efforts de mois, voire d’années de frustrations ! En prenant soin d’avoir un jour régulier de folie (j’insiste sur le régulier), votre métabolisme reste alerte et selon les expériences de Tim Ferriss cela aide votre corps à davantage perdre sa mauvaise graisse et à stimuler son énergie ! Super non ? 😉

3 – Apprécier une saine habitude de vie

Après s’être éclaté la panse à coup de hamburgers, de sodas et de crèmes glacées, vous aurez une conscience plus aigüe des conséquences de ces junk-food sur votre corps en réalisant à quel point ils épuisent votre énergie au final. C’est là un autre avantage du jour d’orgie : finir par petit à petit apprécier de la nourriture de meilleure qualité après avoir eu toute l’opportunité d’abuser du pire.

• L’art de se piéger soi-même

J’ai parlé d’alimentation certes. Mais réalisez que ce « jour de triche » et ses bénéfices peuvent virtuellement s’appliquer à tout changement de vie.

Pensez dès maintenant à une chose que vous aimeriez changer et que vous devriez faire tous les jours… peut-être de l’exercice, ranger votre appartement, ne plus se vautrer devant la télé ou s’abrutir des heures durant sur internet (qui a dit Facebook ?… ^^ ).

Relisez maintenant les 3 avantages du jour d’orgie et voyez si ils peuvent s’appliquer à votre addiction ou votre future nouvelle habitude.

Allez-y faites-le !

Vous en pensez-quoi ?

N’est-ce pas agréable ce sentiment de ne pas se sentir « privé » d’un plaisir coupable ? 🙂

Pour la petite anectode, j’ai mon « jour de fête » de surf béat et idiot sur Internet. C’est le lundi soir. Bonjour les heures sur Stumbleupon (chronophage et teeeellement addictif !) tout en chattant sur Facebook. 😀

Extrêmement improductif !

Sauf que je pense à me piéger moi-même… bouffer tout ce que je veux samedi, mais profiter du ballonnement qui s’en suit pour faire une belle promenade… surfer comme un légume sur le web, mais en profiter pour scanner mes papiers administratifs… il y a toujours un moyen de multiplier les bénéfices de sa fainéantise.

Pensez-y à deux fois !

Attention ceci dit, il ne sera pas toujours avantageux d’utiliser cette méthode pour tout changement de vie. Un fumeur invétéré aura peut-être plus avantage à cesser totalement et définitivement plutôt que de craquer ne serait-ce qu’une fois. Et évidemment, n’allez pas abusez de crevettes si vous en êtes allergiques sous prétexte que c’est votre « jour de fête » ! :p

Comme à chaque fois, rien ne remplace l’expérience… comprendre par là les essais et les erreurs nécessaires à toute évolution. 😉

Voyez si un jour de folie fonctionne pour vous, restez honnête, observez les résultats, prenez soin de vous, n’oubliez pas de vous faire plaisir…. et partagez avec moi vos résultats. 🙂

Je mets en place des Raccourcis Minimalistes pour aller droit vers la réalisation de mes rêves !

Suivez donc mes avancées par e-mail ou par flux RSS. 😉

Faut-il laisser ses souvenirs derrière soi ?

Note : cette photo est téléchargeable par qui veut en grande résolution, il suffit de cliquer dessus. 😉

« Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de ce truc encore ?! »

Grand sourire hypocrite. A haute voix ça donne : « Waaaah excellent ! Tu as eu une idée de cadeau gé-niale ! »

Ca vous est déjà arrivé ?

Moi oui…

Mais pas tant que ça si je fais une sérieuse rétrospective. Mes amis ont souvent su m’offrir des petites marques d’attention hautes en symbolismes et que j’ai sincèrement apprécié.

Et c’est là qu’est le vrai souci. Pour vivre avec 100 objets je n’aurais aucun scrupule à balancer des babioles sans intérêt. Mais quand chaque don que j’ai conservé signifie réellement quelque chose pour moi, le défi devient plus complexe… et intéressant !

Dans la vidéo que j’ai posté la semaine dernière vous avez pu voir une mise en scène d’un ensemble de mes souvenirs et cadeaux dans le salon de mon ancien appartement. J’avais aussi annoncé que j’allais trouver un moyen pour… m’en débarrasser ! Vraiment ?! Ne serait-ce pas manquer de respect envers mes amis ?!

Oh je pourrais tricher et dire que TOUS mes souvenirs comptent pour un… une amie m’a récemment dit qu’elle allait réussir mon défi des 100 objets facilement… le fait est qu’elle compte l’ensemble de sa garde-robe pour UN objet ! ^^ Je n’ai pas l’intention de contourner les règles que je me suis déjà fixé, je n’ai pas le choix, je vais devoir vivre sans ces souvenirs… comment ?

Commençons d’abord par jeter un regard neuf sur…

• L’histoire d’un cadeau

Il y a trois façons de traiter un nouveau présent :

  1. Le garder en vue dans une pièce si il est utile ou esthétique (ex: marmite à riz dans la cuisine, tableau dans le salon, etc.)
  2. Le stocker avec d’autres souvenirs… au cas ou on aurait envie de le revoir un jour
  3. S’en débarrasser en le jetant, le revendant ou l’offrant.

Problème de la solution n°1 : A force de faire parti du décor le cadeau perd au fil du temps sa valeur symbolique. Il devient « une » marmite à riz, « un » tableau, etc. On en oublie à force les origines et les souvenirs associés. C’est même à peine si on remarque sa présence par la suite. N’avez-vous pas dans votre chambre des babioles que vous n’observez vraiment que rarement ?

Problème de la solution n°2 : Sitôt placé dans un carton ou dans le cellier, la mise en bière mémorielle est scellée. A quoi bon conserver quelque chose que l’on ne veut même pas apprécier dès aujourd’hui ? Tout ce qui est repoussé à plus tard pour cause de « au cas ou » n’est jamais utilisé par faute de mémoire ! Combien de fois avez-vous redécouvert avec surprise que vous possédiez déjà ce qu’il vous fallait dans votre cave/grenier/cellier alors que vous pensiez à en racheter ?

Problème de la solution n°3 : Il n’y en a pas. Si la séparation est préméditée c’est que ce n’est pas un cadeau à valeur sentimentale. Il n’évoque rien, il ne réveille rien…

• Où vivent les souvenirs ?

Ni dans le placard, ni sur la bibliothèque, ni dans aucun lieu physique que ce soit à vrai dire… les souvenirs existent uniquement quand on les rappelle, ce qui ne peut se produire que dans notre tête, et dans l’instant cadeau-présent !

Et c’est bien là au fond le rôle d’un cadeau : servir d’ancre psychologique, de déclencheur à souvenirs.

Quand vous offrez quelque chose à un ami, quelle est votre intention fondamentale ? Lui faciliter la vie avec un objet utile ? L’encombrer matériellement ? Le combler sentimentalement ? Pensez-y avec honnêteté. Je parle de ces cadeaux que vous faites de tout votre coeur, pas par obligation familiale ou saisonnière (noël, anniversaire, etc.).

Faire un don au final revient à dire : « Je ne t’oublie pas… ne m’oublie pas ! »

Et nous utilisons des représentations matérielles pour symboliser la relation spéciale que nous avons avec cet individu, comme si nous avions besoin entre êtres humains de nous rassurer mutuellement de nos sentiments respectifs.

Chacune de ses petites touches d’attention sont alors comme une partie de l’autre qui reste avec nous. Se détacher de ces symboles mentaux reviendrait intérieurement à rompre une amitié. Ou est le problème au final ? Dans le sentiment de culpabilité, celle d’avoir refusé une tradition sociale, d’avoir brisé un lien…

Nous vivons pourtant dans une époque pareille à nulle autre. Un âge ou il devient plus sage de construire sur les Nuages que sur du roc, n’en déplaise aux écrits bibliques. Une ère ou les êtres conscients et la société elle-même et ses valeurs se transforment plus rapidement que jamais. Des temps pleins de promesses qui pourraient nous permettre, avec sagesse de…

"Mon prééccccciieeeeeeeux !"

• Traverser les Ages

Toute matière est périssable.

L’information, volatile, est potentiellement éternelle.

Pour conserver les souvenirs qui représentent le plus pour moi j’ai passé des heures à les photographier et les scanner, un par un, pour les conserver à la fois sur mes disques durs, mais aussi sur des espaces de stockage en ligne sécurisés.

Cette démarche me permet de les visionner à volonté, et de réactiver les souvenirs associés de manière volontaire et de retrouver le plaisir de la connexion psychique avec mes amis durant des moments de quiétude choisis.

Je vous parlerais plus en détail de ces outils de dématérialisation dans le prochain article. Inscrivez-vous à ce blog si ce n’est pas encore fait pour ne pas le louper : par e-mail ou par flux RSS.

Numériser ces objets chers à mon coeur ne les ont pas fait disparaître non plus pas enchantement ! N’ayant aucun désir de les détruire, et souhaitant les retrouver dans un futur lointain, je les ai placé dans un carton protégé du mieux que j’ai pu et désormais stocké dans le cellier familial.

Lorsque le moment sera venu j’expédierais cette capsule mémorielle dans un endroit très précis que je ne souhaite pourtant rejoindre pas avant trèèèès longtemps…

En dire davantage reviendrait à dévoiler d’un coup une immense partie de ma personnalité « secrète » qui sortirait allègrement du cadre de ce blog. 😉

L’important pour moi est de savoir que ces souvenirs traverseront le temps sans encombre et alors que j’aurais accompli mes projets à très long terme je pourrais un jour poser un oeil plus mature sur ceux-ci, faire couler mes doigts agés sur ces cahiers secrets, ces douces peluches… et activer ces compact-discs archéologiques avec une émotion qui vaudront tous les souvenirs du monde…

Si vous faites parti de ceux qui m’ont offert un cadeau, essayez de retrouver le votre dans la photo du haut !

Pour les autres je serais intéressé de connaître votre réaction face à ma démarche ainsi que votre relation propre avec les cadeaux-souvenirs. Les revoyez-vous souvent ? Pensez-vous pouvoir vivre sans ?

Oserez-vous employer cette arme de bonheur massif ?

Non je ne parle pas de ma délicieuse haleine fraîche et mentholée prise en gros plan pour l’occasion… L’arme en question consiste tout bêtement a écarter vos lèvres et les faire remonter vers vos oreilles. 🙂

Nous sommes sur Raccourci Minimaliste. Le blog d’une feignasse qui veut obtenir un maximum de résultats avec un minimum d’effort.

Et sourire semble être si peu… mais offre en vérité de nombreux raccourcis vers le succès.

A comment par un…

• Raccourci vers le bien-être

Un petit jeu tout bête : souriez maintenant, forcez-vous s’il le faut… souvenez-vous juste de plisser aussi vos yeux. ^^
Essayez de penser à une chose négative, votre dernier gros chagrin par exemple, sans perdre le sourire…

Dur dur hein ?

Vous avez tellement souris naturellement au long de votre vie lors d’évènements heureux que votre cerveau assimile automatiquement cet acte à une condition de bien-être. C’est devenu un ancrage hypnotique, un réflexe Pavlovien pour faire saliver votre cerveau de délicieuses endorphines qui vous rendent heureux. * baaaave *

Un tel confort mental offre tout naturellement à un…

• Raccourci vers la santé

« Les sages taoïstes disent que lorsque vous souriez, vos organes libèrent une sécrétion semblable à du miel qui nourrit tout le corps. » – Mantak Chia, maître taoïste

En fait sourire est carrément considéré un exercice cérébral qui augmenterait le taux d’oxygène dans votre boîte crânienne ! De même, si vous prenez l’habitude de sourire souvent, alors vous musclerez littéralement votre visage qui paraîtra plus jeune et en meilleure santé.

Et nous savons que bien que ces deux critères sont des avantages majeurs afin de gagner le…

• Raccourci vers la séduction

Et par séduction, je veux parler de pouvoir social au sens large. Séduire un client, un collègue, un ami, un inconnu, c’est avant tout user d’intelligence sociale pour arriver à ses fins. Mais contrairement aux idées reçues, cela vous sera impossible si vous n’êtes pas authentiquement heureux, si vous n’arrivez pas à donner un peu de bonheur autour de vous et si votre apparence ne transmet pas le message de l’être enthousiaste que vous êtes véritablement.

Que l’on apprécie ou non cette superficialité ne changera rien à cette réalité : la première impression est la plus importante et elle est basée, évidemment, sur ce que vous projetez. D’ou l’importance de graver en soi ces mots pleins de sagesse :

« L’expression que porte une personne sur son visage est de loin plus importante que les vêtements qu’elle porte sur son dos. » – Dale Carnegie

Pour ce qui est de la séduction à caractère sexuelle, présenter une belle banane est même totalement indispensable ! Selon Kamal, cela fait parti des 3 éléments essentiels du séducteur (avec le contact visuel et la maîtrise vocale) qui permettent de séduire en moins de 3 minutes.

Et pourtant trop d’hommes encore, pensant paraître « viril », se renfrognent et se refusent à sourire en société (je le sais, j’ai longtemps fait parti des grincheux mélancoliques, faible taux de succès je vous assure !). Décidé à détruire le mythe du séducteur ténébreux et maussade, Spike Seduction nous livre ici une piqûre de rappel sur le sujet que vous encourage à lire.

Très souvent, ceux qui n’appliquent pas ce simple conseil se plaignent de leur poisse en amour, et c’est bien normal car sourire est aussi un…

• Raccourci vers la chance

Richard Wiseman est un psychologue anglais qui a créé un « Laboratoire de la Chance »  à l’Université de Hertfordshire. Ses études lui ont montré que les gens considérés comme chanceux (selon ses critères bien sûr) sourient deux fois plus que les personnes malchanceuses ! C’est que cet optimisme exprimé génère tout simplement plus de contacts sociaux de qualité et offre ainsi plus d’opportunités de business, de rencontres supplémentaires, de soutien, etc.

Et c’est en se sachant chanceux et sûr de soi que l’on découvre que sourire est aussi un…

• Raccourci vers la sécurité

Jean-Michel Leprêtre instructeur de Systema relate une anecdote vécue dans l’indispensable  guide Protegor :

« Un soir, deux jeunes se sont approchés de moi par derrière, je me suis retourné et j’ai tout simplement souri. L’un m’a demandé de l’argent et l’autre commençait à me contourner. Tout en me repositionnant, je leur ai dit « Contentez-vous de ça » en leur adressant un sourire sincère. Ils m’ont souhaité une « bonne soirée ».

Quand je vous disais que votre sourire est une arme ! Vous feriez mieux de commencer à sourire dès maintenant si vous vous souciez sincèrement de votre sécurité personnelle. 😉

Alors voila… je suis coupable, je l’avoue, de ne pas sourire autant que je le devrais. Surtout avant 10 heures du matin… mais mes collègues me comprennent, j’ai du mal à émerger. ^^

Pourtant nous avons tous intérêt à sourire, le plus souvent possible, sans aucune raison supplémentaire que celle d’apprécier notre existence…

Et puisque j’ai souris tout le long de la rédaction je me sens de sacrément bonne humeur, alors je ne vais pas m’arrêter là. Je vous offre deux bonus pour finir. 😉

BONUS 1 : A éviter absolument !

Le Sourire Figé : vous savez, le sourire du commercial qui pue le fake hypocrite. A quoi vous le reconnaissez ? Ses yeux ne sont généralement pas plissés et son visage est crispé, les joues tendues comme des strings…

Le Sourire du Robot : le tout petit sourire pincé, reptilien, souvent très bref, sans aucune chaleur humaine, la marque du psychopathe. Fuyez pour votre vie.

Un Bon Vrai Sourire : se forme « lentement », il n’est pas déclenché pour apparaître mais pour faire transparaitre… votre bonheur authentique. Il s’épanouit comme un rayon de soleil sur l’ensemble de votre visage et fait naturellement plisser et briller vos yeux… c’est beau…

Et même mieux encore, sachez qu’il est possible de sourire dans tout son corps.

BONUS 2 : Le Sourire Intérieur

Voici une pratique recommandée par Paul McKenna dans son best-seller Changez de vie en 7 jours. L’auteur la présente en détail dans le 5e jour de son programme, je vous la résume à ma sauce :

  1. Mettez-vous à l’aise, enlevez quelques vêtements (Yeah baybé !), vautrez-vous dans un bon fauteuil…
  2. Faites Un Bon Vrai Sourire comme expliqué en haut. 🙂
  3. Sentez votre sourire se répandre dans votre corps, dépassez les limites de votre visage !
  4. Amusez-vous à sourire dans votre gorge, votre poitrine, votre ventre, dans chaque endroit noué ou en demande, bref, faites-vous du bien…

Alors ça donne quoi ? Dites-moi !

Et si vous n’êtes toujours pas convaincu de tout ce que vous ratez à conserver une mine renfrognée je vous balance immédiatement sur le blog d’Alexis qui a traduit les 10 Bonnes Raisons de Sourire selon Mark Stibich.

Vous connaissez maintenant le pouvoir de votre arme de bonheur massif…. alors gentlemen… ladies… Feu à volonté ! 😀

Et si vous voulez vraiment me faire sourire abonnez-vous par e-mail ou par RSS pour être sûr de ne pas louper mon prochain article.  😉

Je suis une putain de feignasse… et c’est pour ça que je réussis !

Je ne vous souhaite pas une bonne année 2011 pour deux raisons :

  1. on a dû suffisamment vous saouler avec ça ces derniers jours, et « Bonne Année ! » par ci, et « Meilleurs Voeux » par là, et « La santé d’abord » aussi…
  2. j’ai une dent toute particulière envers ce réveillon que j’ai passé pour moitié sur mon lit et pour moitié sur le trône, suite à une intoxication alimentaire… j’étais exactement à cet endroit quand tous mes amis faisaient la fête. Les feux d’artifices je connais bien du coup, l’odeur de la… euh… poudre. Bref.

Non je ne vous souhaite donc pas une bonne année, mais une excellente vie. Et malgré leur coté bon enfant, ce ne sont pas des résolutions prises au coin d’un changement numéraire ou de grands élans d’enthousiasme qui vont vous aider à la réussir. Nan nan nan… c’est votre paresse.

Allez, Damien joue encore la provoc’ gratuite. Que nenni me défendrais-je ! Et je m’en vais vous le démontrer.

• Satisfaction destructrice

Quand les gens apprennent que j’ai un emploi à plein temps, que je tiens deux blogs, et que je consacre une bonne partie de mon temps de loisirs à l’apprentissage de nouvelles compétences, à la lecture ou à la création de multiples projets; ils me disent que j’ai beaucoup de courage. Ils disent souvent que ça les aurait découragé d’avance et qu’ils préfèrent s’amuser et passer le temps autrement. Et c’est là que je me mets à les féliciter en retour.

Car je considère qu’il faut être incroyablement discipliné pour passer des heures devant des séries téléchargées, sur Facebook ou sur des jeux vidéos. Parce que ça signifie alors que vous êtes totalement ok avec votre mode de vie, et que vous n’avez aucun souci à envisager vos prochaines années selon la même routine. Que la somme de discipline nécessaire au fait de se lever tous les matins à une heure inhumaine (avant 10h du mat pour moi) pour aller dans un endroit que vous détestez peut-être, y sacrifier 8 heures de votre vie et y gagner chaque fois un peu plus en stress, ne vous fait pas peur !

Moi je dis bravo ! Je n’ai pas cette force.

Moi je rêve de gagner des sous en mode automatique, de voyager de par le monde, jouer la capoeira, faire la fête et draguer au taquet. Si c’est pas la vie rêvée d’une feignasse ça ? Eh oui, je rêve de devenir Businessman Minimaliste.

« Non mais franchement, gagner des sous sans rien branler ? Faut être bien naïf pour croire que c’est possible mon p’tit Damien ! »

Beh, j’ai jamais dit qu’il ne fallait rien faire pour en arriver là ! Au contraire… être fainéant ça demande beaucoup de boulot ! Et ça demande surtout d’être curieux. Et la curiosité est un délicieux défaut qui n’est plus vraiment monnaie courante de nos jours chez nos concitoyens…

La triste vérité, c’est qu’ils sont… satisfaits.

Et que va bien vouloir chercher à faire quelqu’un qui est satisfait de sa vie ? Nous baignons dans le Consuméro-Nirvana qui nous plonge dans un état de grise béatitude plus ou moins temporaire à chaque fiche de paie, ou chaque achat compulsif, et que rien de vient troubler dès lors que notre routine quotidienne n’est aucunement menacée. Notre vie n’est pas parfaite, mais elle est « pas mal ». On peut bien s’en contenter non ?

NON !

• Cherchez les raccourcis !

Je considère que donner des heures de ma vie en échange d’argent ça s’appelle un sacrifice. D’autres diraient de la prostitution, voire de l’esclavage.

Bon, je l’admet, j’ai un emploi qui, bien que perfectible, est agréable et en compagnie de personnes intelligentes (je suis obligé de dire ça mon boss a dit qu’il lirait mon blog ! 😮  ). Néanmoins, même si je n’ai certainement aucune raison de me plaindre, je n’ai aucune envie de conserver ma routine toute ma vie !

Personne ne m’oblige à travailler me dites-vous. Exact. Mais je tiens à conserver un toit et avoir de quoi manger chaque jour. Alors je fais de mon mieux pour travailler avec professionnalisme (tiens on glisse ça aussi pour le boss ^^…) tout en cherchant activement des moyens de mettre en place des revenus qui, de complémentaires, en viendront certainement un jour à devenir prioritaires, à force de détermination et d’application.

Les paresseux ont toujours envie de faire quelque chose.
– Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues

Quand je calcule les heures que je passerais les dix prochaines années à me lever trop tôt contre les heures de loisirs faciles que je remplace par de la recherche et du travail personnel, je me dis que je suis largement gagnant même si je n’arrive qu’à la moitié de mes objectifs ! Ces heures passées à remettre en question mes méthodes, mes pratiques, mes intérêts, sont en fait en totale cohérence avec ma nature de feignasse.

« Et qu’est-ce que t’as trouvé d’intéressant alors ? »

Hehe ! Il semblerait que tu sois toi aussi une grosse feignasse alors… Tu veux que je te mâche le boulot ?

T’as de la chance ! Je retrouve petit à petit ma bonne humeur et je commence à sacrément bien m’y connaître en matière de digestion. ><

Bon alors je vous ai déjà parlé de ce livre qui m’a poussé à me lancer dans le blogging : The Minimalist Business.

Ca a été mon déclencheur, j’en ai déjà parlé dans la page Commencez-ici, je n’y reviendrais donc pas davantage.

Donc ensuite je suis allé cherché du coté francophone, voir si on pouvait trouver des infos similaires. Eh bien c’est vraiment pauvre franchement…

Sauf depuis très récemment, grâce à deux e-books extrêmement intéressants :

Cliquez sur la couverture pour aller à la page de l'e-book

Le premier, Gagnez votre vie sur Internet. est écrit par un technomade qui s’appelle Jean et qui propose pour 25 € une méthode pas à pas pour trouver un business à faible concurrence, un produit original et de qualité à créer, et les moyens d’en retirer un maximum de bénéfices. Vous y découvrirez que l’on ne devrait pas créer un blog pour avoir un business, mais que votre business devrait se créer un blog pour promouvoir ses produits. En clair vous apprenez à mettre les boeufs avant la charrue. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est l’approche totalement marketing, sans détour et sans fioritures de ce livre. On y parle de comment monter son business pour gagner de l’argent et ce n’est pas pour tout le monde. Personnellement ce livre m’a donné une excellente idée qu’il me faudra un petit moment (plus de 6 semaines à mon avis) pour mettre en place.

Bouton de droite et "Enregistrez la cible du lien sous..." pour télécharger l'e-book

Le second porte un titre encore plus ronflant : Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog

Son auteur est Olivier Roland, un autre des rares pro-blogueurs français a l’expertise conséquente. Cet e-book est GRATUIT ! Et on y retrouve beaucoup plus de détails et d’information que dans celui que je cite précédemment. Mais… il faut bien un mais… il se concentre uniquement sur le blogging et non pas sur une approche globale du marketing. En clair, il offre des outils et des informations très utiles, mais qui pourraient restreindre votre vision et votre potentiel business si vous en restez là. Etant donné qu’il est gratuit, vous avez la possibilité de le télécharger en cliquant sur l’image, et ensuite de l’offrir à qui vous voulez, sur votre blog, par e-mail, etc.

Le truc sympa avec cet e-book, si vous le téléchargez depuis mon site, c’est qu’il contient des liens auxquels je suis affilié. Donc même si ça vous intéresse pas forcément je vous invite à le prendre quand même et à le donner à tout le monde, vos amis, etc. Ca me rendra bien service et je vous ferais un gros bisou. 😀

Je considère ces deux ouvrages comme complémentaires pour quiconque serait sérieusement intéressé par l’opportunité de créer un business automatique.

Cliquez sur la couverture pour accéder à la fiche Amazon du livre et lire les critiques.

Et enfin, je ne peux pas clore ce billet sans parler d’un best-seller que j’ai récemment dévoré sur le sujet de la paresse intelligente : La (fameuse) semaine de 4 heures de Timothy Ferriss.

En résumé, ce livre (physique cette fois-ci) vous explique pourquoi et comment en faire moins pour vivre mieux. Malgré tout ce qu’on peut dire au sujet de Tim Ferriss, son égo démesuré, son marketing agressif, ses auto-promo hollywoodiennes, ses promesses irréalistes, etc. je dois avouer que ce livre est non seulement un régal à lire, mais également un sacré coup de fouet contre les idées reçues. Je ne suis pas sûr de pouvoir appliquer la moitié de ses conseils avant quelques années, mais la simple lecture de La semaine de 4 heures m’a donné une patate d’enfer et m’a grave réconcilié avec ma feignasse-attitude !

Comme je vous ai convaincu de devenir vous aussi des experts-feignasses, vous serez ravis d’apprendre qu’Olivier Roland (cité plus haut) nous a fait un bon petit résumé de l’ouvrage :

Ca vous permettra de vous faire une idée avant de vous procurer éventuellement le bouquin. 😉

Cliquez ici pour accéder à Insatisfaction Créatrice

Et si après ça vous n’êtes toujours pas profondément insatisfait par votre quotidien de citoyen moyen alors je vous urge d’aller prendre votre pilule rouge sur Insatisfaction Créatrice, le blog de mon ami Jean qui s’est mis en mission de vous sortir de la Matrice !

Ah, et je me répète : Excellente vie à tous ! 😀

Vivre avec 100 objets… ma liste !

En cette période de Noël à 38°C à l’ombre (chez nous en Nouvelle-Calédonie) nombreux sont les enfants qui ont terminés la rédaction de leur liste, espérant recevoir de nouveaux cadeaux. Ils se demandent si ils ont été sages…

De mon coté, je n’ai pas été sage du tout… enfin… j’ai surtout été très bête. J’ai été très dépensier, et surtout je n’avais pas encore eu le courage de mettre en place des actions radicales pour m’en sortir financièrement.

Alors ma liste à moi n’est pas pour recevoir plus, mais pour faire le tri, et me concentrer sur l’essentiel, pour finir par ne vivre plus qu’avec 100 objets dans 6 mois, soit au 1er juin 2010 pour être précis.

Mais tout challenge nécessite d’avoir des règles bien définies pour savoir si il est atteint ou non.

Je vous présente donc….

Mes règles du jeu

Je me suis bien entendu inspiré de celles de Dave Bruno, qui je le rappelle, a été l’initiateur de ce défi en novembre 2008. Mon objectif personnel est de posséder moins d’objets pour gagner plus de liberté, de richesse et de sécurité. Avec ces trois principes en têtes j’ai élaboré les règles suivantes :

  1. Je ne compte pas ce qui est partagé dans ma colocation : machine à laver, frigo, meubles, etc. De toute façon rien ne m’appartient dans mon appart (une vidéo vous montrera ou j’habite prochainement).
  2. Les consommables ne comptent pas. Je vais pouvoir continuer à me doucher au savon et à utiliser du déodorant sans prise de tête. Et c’est tant mieux si je ne veux pas sentir le buffle des marécages en arrivant au travail après une demi-heure de vélo !
  3. Les livres ne comptent pas. Et de toute façon je vais tout de même me débarrasser d’une bonne partie d’entre eux pour ne garder que ceux que je ré-ouvre régulièrement.
  4. Ce que j’appelle un « objet » peut être un contenant de plusieurs autres petits objets mais systématiquement inséparables. C’est la raison pour laquelle vous verrez que je compte une trousse de secours (et ce qu’il y a dedans) comme un seul objet, mais que je compte mon téléphone portable et son chargeur indépendamment. Parce que l’un reste sur moi et l’autre reste à l’appartement.
  5. Les sous-vêtements sont comptés en pack, mais ce n’est pas le cas des vêtements et des accessoires.
  6. Quand j’aurais acquis mes 100 objets je les photographierais pour vous les montrer (sauf un qui a directement trait à mes pratiques ésotériques… c’est un bébé empaillé… … je plaisante hein !! ).
  7. La liste qui suit sera amené à être modifiée au cours des 6 prochains mois pour s’accorder au mieux à mes objectifs.

Ma liste

Informatique : 7 objets

  • 1 ordinateur portable
  • 1 souris (le touchpad m’insupporte)
  • 1 casque audio avec micro
  • 1 porte-document qui me sert aussi de tapis de souris
  • 1 disque dur externe
  • 1 clé USB
  • 1 scanner

Sur soi : 7 objets

  • 1 téléphone mobile
  • 1 chargeur pour téléphone (bon ok lui reste dans la chambre mais je voyais pas ou le mettre ailleurs dans la liste)
  • 1 trousseau de clés
  • 1 chéquier (encore indispensable en Nouvelle-Calédonie, peu d’institutions autorisent le paiement par carte)
  • 1 porte-feuilles
  • 1 paire de lunettes
  • 1 étui à lunettes

Documents : 2 objets

  • 1 cahier de brouillon (j’adore noter mes idées, gribouiller, prendre des notes…)
  • 1 classeur de documents administratifs (quelle galère, mais faut bien s’en occuper)

Mobilier : 7 objets

  • 1 bibliothèque en bois massif (merci Guish ! 🙂 )
  • 1 tabouret
  • 1 ventilateur sur pied (sans ça tu meurs !)
  • 1 panier à linge
  • 1 paire de rideaux
  • 1 globe en papier (pour atténuer la lumière de la lampe de plafond)
  • 1 matelas

Pour dormir : 6 objets

  • 2 draps housses
  • 2 draps
  • 2 couettes

Occultisme : 5 objets

  • 1 autel
  • 1 objet X (celui là reste mon petit secret… 😉 )
  • 1 porte-encens
  • 1 baguette
  • 1 médaillon

Soins corporels : 3 objets

  • 1 trousse de beauté minimaliste (brosse à dents, coupe-ongles, ciseaux) (ouais il est coquet le Damien 😉 )
  • 1 rasoir
  • 1 tondeuse électrique (savez-vous si il existe un rasoir pour corps qui serve à la fois de tondeuse et de rasoir à barbe ?)

Déplacements : 12 objets

  • 1 vélo
  • 1 kit réparation vélo (rustines, pompe à air, chambre à air de secours)
  • 1 casque
  • 1 antivol
  • 1 tupperware (pour emmener à manger au travail)
  • 1 set de couverts (pour manger sans s’en mettre partout)
  • 1 ration de nourriture (barres de céréales, fruits…)
  • 1 gourde d’eau
  • 1 trousse de soins (à définir)
  • 1 trousse de survie (sifflet, lampe LEP, monnaie, multitool, briquet, paracorde et purificateurs d’eau)
  • 1 sac à dos étanche (j’attends vos avis pour choisir le top, on m’a dit que la marque East Pack faisait des sacs garantis à vie, est-ce vrai ?)
  • 1 spray au poivre

On en est à 49 ! Ca va vite ! 😮

Sous-vêtements : 2 objets

  • 1 pack de sous-vêtements
  • 1 pack de chaussettes

Linge : 3 objets

  • 2 serviettes larges
  • 1 petite serviette

Chaussures : 4 objets

  • 1 paire de chaussure de randonnée/sécurité
  • 1 paire de chaussure confortables
  • 1 paire de claquettes (en France je crois que vous appelez ça des tongs)
  • 1 paire de chaussures élégantes

Par-dessus : 6 objets

  • 1 K-Way imperméable à bandes réfléchissantes (je me demande ou je peux en trouver un bon)
  • 1 gilet de sécurité multi-poches (idem)
  • 2 pulls
  • 2 vestes

Pantalons : 8 exemplaires

Shorts : 7 exemplaires

T-shirts : 10 exemplaires

Chemises : 6 exemplaires

Accessoires : 3 objets

  • 1 ceinture
  • 1 écharpe
  • 1 obsidienne noire

Capoeira : 1 uniforme

Si vous avez bien compté, ne vous inquiétez pas…

Eh oui, je suis bien à 99 objets pour ce premier jet. Cette liste me sert pour l’instant de fil directeur, il y aura des ajustements à prévoir, mais déjà…

…je serais curieux de savoir ce que vous en pensez. Mes règles du défi sont-elles honnêtes selon vous ? Vous avez certainement des conseils à me donner, n’hésitez pas à le faire ici ! Merci ! 🙂