En début d’année j’annonçais mon nouveau défi de perdre mon excédent de poids en expérimentant le jeûne intermittent sous une forme appelée Fast-5.
Je m’étais spécifiquement donné jusqu’au 1er juin pour passer de 104 cm à 94 cm de tour de taille (ah ces poignées d’amour…).
Qu’en est-il ?
Au risque de vous décevoir, ce bilan sera le premier qui ne comportera pas de mesures précises…
Je suis en vacances en France depuis mi-mai et, minimalisme oblige, n’ai pas emporté mon mètre à mesurer et je n’ai pas d’appareil photo non plus (mon vieux téléphone portable n’en comporte pas).
En comparant les photos du mois dernier avec ce que je peux apercevoir dans le miroir je remarque cependant peu de différences flagrantes. Il me semble même avoir pris un peu de poids.
Pour être 100% honnête il m’est arrivé de briser mon Fast-5 à 3 reprises durant mes vacances. La gastronomie française et ses commerces sont une tentation permanente pour qui traverse Paris à pied.
Bien que respectant mes fenêtres horaires d’alimentation de manière générale je profite pleinement des produits qui me sont inconnus ou hors de prix chez moi… de pains, de fromages, de vins… et même de Nutella (récemment légalisé en Nouvelle-Calédonie !).
Est-ce bien sérieux ?
Nous retrouvons ici la même problématique que le mois dernier.
Une amie à Montpellier me l’a clairement dit : est-ce bien cohérent de vouloir améliorer sa santé en pratiquant le jeûne tout en se nourrissant aussi mal ?
Techniquement non. L’idéal serait ET de suivre le Fast-5 ET d’améliorer ma nutrition. Il suffit d’étudier un minimum le sujet de l’alimentation (je vous recommande particulièrement le blog Dur A Avaler de mon ami Djé sur le sujet) pour réaliser à quel point les idées fausses sont nombreuses sur le sujet !
Les produits industriels, sucrés, céréaliers, laitiers sont à bannir au plus vite de notre assiette. Un changement radical s’impose !
Tout ou rien ?
Lorque l’on tombe enfin sur des informations pertinentes qui nous ouvrent les yeux, l’enthousiasme peut nous amener à vouloir tout changer tout de suite.
Moins d’une semaine plus tard il est clair que la plupart voir l’intégralité de ces initiatives se retrouveront réduites à néant…
Notre force mentale est limitée, c’est un fait. Changer sa vie se fait étape par étape, par une intégration continue…et plaisante !
N’adoptez donc pas la philosophie d’un tout ou rien binaire. Votre vie ne sera jamais parfaite ! D’incroyables défis vous attendront toujours, et ceci devrait vous exciter au lieu de vous décourager.
J’ai déjà en projet de nombreux nouveaux challenges, de Raccourcis Minimalistes à appliquer pour transformer ma vie. Mais j’irais pas à pas. En revenant de vacances je vous présenterais le futur sentier que je prendrais pour atteindre mon objectif de tour de taille (toujours d’actualité tant qu’il n’est pas réalisé !).
Je m’appelle Damien Casoni, je pratique le jeûne intermittent avec plaisir et des résultats positifs mais encore insatisfaisants et cette méthode est désormais une habitude bien ancrée que je continuerais probablement à vie.
Si vous avez comme-moi un penchant certain pour la fainéantise(que nous appelons « optimisation » ou « efficacité » pour faire genre) vous avez probablement lu un tas de bouquins ou d’articles vous expliquant comment améliorer votre vie.
C’est qu’il existe une somme incroyable de petits tuyaux bons à savoir pour arriver plus facilement aux résultats voulus.
Etant donné mes résultats impressionnants avec cette méthode, je pensais avoir trouvé LE truc facile qui allait me donner un corps d’athlète sans en foutre une.
En fait, je suis juste retombé dans LE piège.
• A la recherche du Raccourci Ultime
La quête de LA recette miracle est un piège. Nous aimerions nous éviter l’effort nécessaire pour transformer notre vie en découvrant LA feinte finale.
Nous pensons qu’il nous suffit juste de la bonne information, celle qui nous échappe encore, pour atteindre enfin le bonheur. C’est la raison pour laquelle nous dévorons les ouvrages de développement personnel, ou que nous sommes incapables de rester 24 heures sans Facebook ou Twitter…parce que nous risquerions de rater, peut-être, LE message, l’information essentielle qui pourrait transformer notre vie.
La solution au bonheur n’est pas une information, mais une comparaison.
Je suis heureux parce que je suis aujourd’hui bien plus capable d’agir qu’a n’importe quel autre point de mon passé. (comparaison à soi-même)
Je suis heureux parce que je peux voir en autrui ce que j’étais auparavant, reconnaissant certaines erreurs que je reproduisais alors. (comparaison à autrui)
Et à un niveau absolu, je suis aussi heureux parce que je suis différencié de cet univers extérieur que je peux confronter à mes rêves. (comparaison à la réalité)
Savoir ne suffit pas. Oser n’est qu’un début. Insister est essentiel.
2012-05-01 : hanches au nombril (96,2 cm ) – fesses (102,5 cm) (4e mois)
Depuis un mois maintenant je ne perds plus de poids, c’est ce qu’on appelle un plateau.
Avec les bafrées de fromages, de produits céréaliers, de chocolats et autres plaisirs que je m’enquille passé 17h je ne pense pas que ce soit étonnant.
Gros avantage : je ne prends pas de poids avec tout ce que je me gave ! C’est déjà ça de pris !
Mais là ou ces mesures deviennent très intéressantes c’est qu’elles soulèvent une question difficile : que veux-je faire ?
J’ai le choix :
me contenter de ce truc facile qu’est le Fast-5 et continuer à manger plus ou moins n’importe quoi
prendre ce plateau comme un nouveau défi et devenir plus exigeant alimentairement parlant
Et vous savez quoi ? Je n’ai pas encore décidé.
• Le Raccourci interminable, un pas à la fois
En comparant mes mesures d’aujourd’hui avec celles d’il y a quelques mois je ne peux qu’être heureux et fier de moi.
Mais que l’on parle de transformer son corps, gagner de l’argent ou trouver l’amour; nous affrontons la même dynamique : celle de la quête, interminable, de l’excellence.
A mesure que nous progressons nous réalisons que nous devenons de plus en plus exigeants.
Nous ne nous satisfaisons plus d’avoir perdu du gras, nous voulons aussi une belle silhouette et être séduisant.
Avoir un travail qui paie ne suffit pas, nous voulons plus d’argent pour découvrir le monde et l’aider à le rendre plus beau.
Notre partenaire est adorable, mais nous voulons aller plus loin dans notre relation et expérimenter de nouvelles aventures de vie avec lui.
Ainsi en est-il de la nature des Sorciers qui font bouger le monde. De ceux et celles qui n’ont pas peur d’expérimenter de nouvelles astuces capables d’optimiser leur parcours. Pour aller plus loin, toujours plus loin, au risque parfois de se perdre un peu.
Mais quand la destination est le chemin lui-même il ne peut y avoir d’erreur non ? 🙂
Et vous donc chers amis Conquérants ? Quel est le plateau que vous traversez actuellement ? Et quels sont les choix qui s’offrent à vous ? Saurez-vous faire celui qui vous convient le plus ?
Certes je mincis à vue d’oeil, mais j’ai également grave la patate lorsque je pratique mon sport à jeûn (je suis capoeiriste et je peux vous assurer que c’est souvent bien physique). 😉
Voici pourquoi il est intéressant d’aller voir ce qu’en dit La Science :
• Investir sur sa santé à long terme
L’excellent e-book gratuit « Life Extension Express »(que je recommande chaudement à tous ceux qui peuvent lire en anglais) rappelle que notre corps est pollué par ce que nous mangeons, ce que nous buvons, mais aussi par ce que nous respirons et ce que nous mettons sur notre peau (cosmétiques, tissus synthétiques, etc.).
L’auteur nous explique également qu’en jeûnant ne serait-ce qu’un jour par semaine on peut bénéficier du principe de la restriction calorique tout en mangeant « normalement » les autres jours.
La restriction calorique est non seulement longtemps resté le seul moyen prouvé d‘allonger la durée de vie maximale des mammifères, mais il a également été prouvé que c’est un moyen efficace d’éviter au mieux le développement du diabète, des maladies cardiaques et cérébrales, pratiquement la plus grande partie des dégénérescences liées au vieillissement à vrai dire.
D’après certains adeptes, le jeûne intermittent à fenêtre (tel que le Fast-5) serait encore plus efficace qu’un jeûne par semaine puisqu’on en arrive quasiment à ne manger plus qu’une fois par jour ou presque avec le temps.
• Mon bilan au bout de 3 mois
Comme à l’accoutumé je poste mes mesures personnelles prises chaque lundi soir.
Pensez bien que vous ne pouvez vous y comparer si vous êtes vous même en train d’expérimenter le jeûne intermittent dans une optique de perte poids. Le nombre de critères en jeu est trop différent et varie selon chaque individu.
Situation initiale au 2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm)
Il y a une perte de centimètres… et des gains. C’est que je me fais grave plaisir le week-end dans les 5 heures qui me sont allouées pour manger et boire.
De toute façon il y a un amincissement sur le long terme, progressif et constant.
Si vous êtes vous aussi engagé sur la transformation de votre corps, peu importe votre méthode, souvenez-vous de ceci : l’important, c’est d’être patient, et persévérant.
Les méthodes miracles, express ET bonnes pour votre santé n’existent pas.
• Tentez le jeûne d’un jour !
Et si vous essayiez de passer 24 heures sans manger ?
Les « vertiges » que vous pourriez expérimenter sont en grande majorité dû à la digestion de votre dernier repas (une digestion peut durer jusqu’à 8 heures !) généralement pas de bonne qualité (industrielle, trop sucrée ou néolithique : céréalière et laitière).
NON, vous n’allez pas tomber dans les pommes. Prenez un repas riche en légumes, fibres et protéines avant vos 24 heures si vous avez peur malgré tout.
NON, vous n’allez pas mourir de faim. Vous n’aurez probablement que 2 ou 3 « pics » de faim dans la journée, et vous aurez certainement à peine faim quand arrivera votre heure de manger.
NON, vous n’allez pas enclencher le fameux « mode stockage » et vous n’allez pas vous engraisser en mangeant. Ce fameux « mode famine » n’arrive pas avant plusieurs jours de jeûne véritable.
NON, vous n’allez pas stopper votre métabolisme ni vous transformer petit à petit en larve. Bien au contraire, dès que vous arriverez à ne plus accorder d’importance à ce ventre gargouillant vous vous rendez compte de toute l’énergie que vous pourrez réinvestir sur vos activités journalières.
A vrai dire, ce sentiment de légèreté et de bien-être, vous pourriez bien y prendre… goût ! 😉
Sur les photos le résultat d’un mois à l’autre n’est pas flagrant. Mais les chiffres sont encourageants.
A noter que je m’autorise maintenant de léger écarts, le samedi surtout, lorsque les après-midis avec les amis sont riches en mets délicieux, je brise mon jeûne une ou deux heures plus tôt et ne mange pas le soir pour compenser.
Je n’ai pas de balance chez moi, cependant je suis allé voir le docteur le 24 février (pour certificat annuel à pratiquer mon sport, pas de souci autrement. 🙂 ), j’ai été pesé à 86 kg.
A noter que le 20 novembre 2011 j’en faisais 93.
C’est donc un total de 7 kilos perdus en deux mois, en mangeant tout ce qui me plait ! 🙂
• Qu’est devenue la faim ?
Je ne m’y attendais pas, mais en milieu de mois un nouveau déclic à eu lieu.
La sensation d’être passé à une étape supplémentaire d’adaptation au niveau du ressenti de la faim. Au bout de 7 semaines de pratique c’est assez étonnant.
C’est bien simple, je ne sais plus ce qu’est la faim !
J’exagère un peu, mais il m’arrive parfois de ressentir mon estomac vide, peut-être un gargouillement léger une ou deux fois par jour, mais je n’arrive plus à appeler ça de la « faim ».
Je me sens tellement bien quand je jeûne maintenant (ça s’explique par la secrétion d’hormones qui rendent optimistes 😉 ) qu’il m’arrive parfois de me dire, après avoir un peu abusé lors d’un repas, de me dire : vivement demain que j’ai le ventre vide !
Moi qui il y a quelques mois était incapable ne serait-ce que de penser sereinement en attendant le repas du midi ! C’est une évolution psychologique assez frappante, manger non plus sous la pression physiologique mais par pur plaisir…
D’autres pourront certainement témoigner du même phénomène car…
• Le jeûne intermittent fait des émules
Pas moins de cinq personnes m’ont dit s’essayer au jeûne intermittent après avoir découvert ma démarche.
Chacun le pratique sous des protocoles et pour des objectifs différents :
• L’une est une maman végétalienne qui nous prouve que l’on peut avoir une vie de famille et un mode de vie hors du commun (oui oui Adeline je parle bien de toi 😉 )
• L’autre est un sportif à l’alimentation quasi-paléolithique et s’est donné un mois pour vérifier l’impact du jeûne intermittent (en 16/8) sur sa force musculaire et sa vigueur.
• Un dernier encore, papa en surpoids et grand gourmand, commence son adaptation en décalant petit à petit son « break-fast ». Il a même su résister à la tentation d’une pizza qui était hors de sa fenêtre d’alimentation. La première fois que ça arrive je sais à quel point on peut être fier ! Bravo ! 😉
Si vous connaissez des personnes que ce mode d’alimentation pourrait intéresser, que ce soit pour en finir avec l’obésité, retrouver de l’énergie ou donner un grand coup de boost à leur santé, alors partagez ce petit compte-rendu sur Facebook, Twitter, ou par e-mail. Si mon humble exemple peut encourager autrui à remettre en question son mode de vie et à se transformer pour le meilleur, alors mon blog aura réussi son objectif. 🙂
Si vous faites parti de ceux qui essaient le jeûne intermittent, je vous encourage à poster ici votre compte-rendu personnel.
Quelle méthode de jeûne intermittent suivez-vous ? Ou en êtes-vous ? Que constatez-vous d’intéressant pour l’instant ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ?
Pour ceux qui viennent d’arriver, le Fast-5 n’est ni un régime ni un programme qui consiste à faire quelque chose en plus comme compter ses calories, se limiter à des plats spécifiques ou autre, mais bien de se simplifier la vie et d’en faire moins !
Il s’agit tout simplement de prendre son « petit-déjeûner » à partir de 17h, d’arrêter de manger vers 22h et recommencer chaque jour, en restant totalement à jeun hors de cette fenêtre horaire. Une forme de Ramadan laïque si je puis dire, mis à part que s’hydrater est fortement encouragé, ce n’est pas un jeûne « sec ».
Et c’est carrément le bon plan pour mincir sans rien faire !
Voici donc, après un mois de pratique de cette forme de jeûne intermittent mon bilan complet :
• Les mesures
Les photos avant/après ne sont peut-être pas très flagrantes et je ne me pèse pas, car le poids n’est pas pertinent en soi si je compte gagner du muscle (plus lourd que la graisse) en faisant plus de sport.
Cependant voici les mesures que je prends chaque lundi, toujours prises au plus large, depuis le début de l’année :
2011-12-05 : hanches au nombril (103,4 cm) – fesses (108,4 cm) (je saute mon petit-déjeûner, break-fast à midi)
2011-12-12 : hanches au nombril (103,5 cm ) – fesses (109,2 cm )
2011-12-19 : hanches au nombril (103,1 cm ) – fesses (108,5 cm ) (adaptation break-fast à 13h30)
2011-12-26 : hanches au nombril (101,8 cm !!! ) – fesses (108,0 cm ) (adaptation break-fast à 15h00 / post repas de Noël)
2012-01-02 : hanches au nombril (102,9 cm) – fesses (107,9 cm) (1er réel jour de Fast-5 avec break-fast à 17h00)
2012-01-09 : hanches au nombril (101,9 cm) – fesses (107,7 cm) (1ere sem de Fast-5)
2012-01-16 : hanches au nombril (100 cm) – fesses (106,7 cm) (2e sem de Fast-5)
2012-01-23 : hanches au nombril (101,3 cm) – fesses (107,5 cm) (3e sem de Fast-5)
2012-01-30 : hanches au nombril (100 cm) – fesses (105 cm) (4e sem de Fast-5 / 1 mois)
2012-02-06 : hanches au nombril (99,3 cm) – fesses (106,4 cm) (5e sem de Fast-5)
C’est donc un franc succès, progressif, en douceur, qui annonce un beau résultat pour les mois à venir.
En revanche je vais avoir du mal à m’affiner au niveau des chevilles avec les compliments de plus en plus nombreux que je reçois sur mon physique en cours de transformation. :3
Je suis pas peu fier il faut dire d’avoir respecté, presque à 100% mon programme… presque…
• 3 écarts dont un délibéré
L’étrange remontée à 101,3 cm de tour de taille le 23 janvier peut venir de nombreuses causes (rétention d’eau, gonflement du à la fatigue, etc.), mais très honnêtement ce lundi-là faisait suite à un week-end festif ou j’ai volontairement brisé mon jeûne le samedi midi.
Deux autres écarts ont eu lieu avant celui-ci, un ou j’ai mangé à midi et un autre à 15h30.
Ces deux fois-ci j’avais mal dormi la veille et je me suis retrouvé dans un état de fatigue avancé ou, fébrile, je me sentais en proie à ce que j’appelle maintenant la « faim totale ».
Une faim qui ne consiste pas en un simple estomac vide qui gargouille un peu, mais une faim qui prend dans les membres, qui réclame du corps entier et presque en tremblotant quelque chose à ingurgiter.
Après avoir connu cette sensation je peux vous assurer que je rigole bien maintenant de la sensation de faim « classique » qui avait auparavant un pouvoir total sur moi.
• Est-ce difficile ?
Je ne vais pas vous mentir, les premiers jours n’ont pas été évidents, et c’est avec un certain choc que j’ai dû reconnaître avoir été totalement obsédé par la bouffe quand s’ouvrait ma fenêtre alimentaire.
Mais au bout de 2 semaines et demie mon corps s’est très bien adapté.
Aujourd’hui je me sens carrément bien, léger, énergique et motivé au point que je pourrais faire du Fast-5 un réel mode de vie permanent.
Nous verrons bien, mais pour le moment je ne pense pas que je m’arrêterais en juin 2012 finalement. 🙂
• Qu’est-ce que je mange ?
Que du plaisir !
J’apprends petit à petit à mieux manger, c’est à dire pas de produits céréaliers (pain, pâtes, riz) ni sucre raffiné durant la semaine, mais je me lâche le week-end.
Rien que dimanche dernier par exemple je me suis fait grave plaisir en mangeant deux pizzas et quatre (4 !) crèmes brûlées !
Rien de très conséquent pour le moment. J’avais pris l’habitude de faire un peu de yoga tous les matins, habitude un peu perdue et en cours de re-calibrage. 😉
Autrement, mon association ayant repris ses activités j’ai pu suivre quatre cours de capoeira dont deux totalement à jeun. Impec.
• Devriez-vous vous y mettre ?
Eh bien mon enthousiasme peut se sentir, mais je ne me permettrais pas d’affirmer que ce style d’alimentation conviendrait à tout le monde.
Mais si comme moi vous avez été en surpoids pendant longtemps et que vous désespérez de trouver une solution, le Fast-5, ou autre méthode de jeûne intermittent, pourrait bien être une solution efficace… et ultra simple !
Evidemment, ne faites rien de stupide, restez attentif aux réactions de votre corps et n’hésitez surtout pas à demander l’avis de votre médecin.
Certains d’entre vous ont aussi déjà expérimenté de nouvelles choses dans leur alimentation.
Qu’avez-vous essayé ? Ou en êtes-vous ? Quels en sont les résultats aujourd’hui ?
Tout le monde n’a ni l’envie ni le temps d’étudier la diététique. Et pourtant…
…nous sommes nombreux à répéter de bons conseils sur le sujet qui nous ont auparavant été donnés par de prétendus spécialistes, des sportifs, notre maman ou nos potes… de bons conseils… la plupart du temps erronés !
Une fois n’est pas coutume, le billet d’aujourd’hui n’est pas à 100% de moi. C’est le résumé d’un article original de Martin Berkhan, un coach sportif adepte du jeûne intermittent et au physique photoshoppé (okay je suis juste jaloux).
Les informations qu’il y développe me semblent tellement importantes et à contre-courant que je me devais de les partager avec vous.
Pour ceux qui n’ont pas le temps de se plonger dans une longue lecture, j’ai voulu en faire ici le résumé le plus concis possible.
Le top 10 des idées fausses sur l’alimentation :
1 – Manger plus fréquemment booste le métabolisme
Chaque fois que l’on mange, notre métabolisme est stimulé, car il faut de l’énergie pour absorber de l’énergie.
Se basant sur cet apparent paradoxe biologique beaucoup « d’experts » préconisent de grignoter tout au long de la journée pour conserver notre corps dans un état de combustion interne.
Cependant les études prouvent qu’au bout de 24 heures aucune différence en dépense énergétique d’absorption n’a été constatée entre ceux qui mangent 3 fois, 6 fois voire 9 fois par jour.
Eh non, on ne peut pas tricher avec notre corps : manger plus ne fait pas brûler plus de calories.
2 – Des petits repas pris plus souvent aident à contrôler la faim
Cette affirmation provient en fait d’études aux protocoles de recherche très éloignés d’un train de vie réaliste. La fréquence optimale de repas journaliers est une chose totalement subjective qui se découvre idéalement par l’expérimentation personnelle, en fonction du mode de vie de chacun.
Contrairement à cette déclaration d’ailleurs, de nombreux pratiquants du jeûne intermittent, moi y compris, trouvent que la sensation de faim diminuelorsque l’on mange moins.
3 – Plusieurs petits repas équilibrent le taux de sucre sanguin
Notre cerveau a besoin de glucose pour fonctionner. De ce fait beaucoup ont pensé qu’il était nécessaire de manger très régulièrement pour conserver un taux de sucre minimal et éviter de finir comme des larves décérébrées.
Contrairement à ce que l’on peut penser, le taux de sucre sanguin des personnes en bonne santé et non-diabétiques est très stable. Il ne danse pas à longueur de journée et ne va pas se mettre à chuter brutalement si l’on passe quelques heures sans manger… ni même une journée… ni même une semaine à vrai dire car à partir de 84 heures de jeûne le cerveau s’adapte et utilise tout aussi efficacement les corps cétoniques (issus des réserves de graisse).
Imaginez les conséquences dans l’évolution de l’espèce humaine si nous devenions stupides dès que nous devions traverser un paysage sans fruits ni gibier !
L’hypoglycémie véritable, tel que le rappelle le Dr.Herring dans son livre numérique gratuit « Fast-5 » est beaucoup plus rare qu’on ne le pense.
4 – Quand on jeûne le corps passe en « mode famine »
Même argument que pour l’idée fausse précédente. Une période de moins d’une semaine sans nourriture ne mérite pas d’être appelée famine (1st World Problems…) et ne ralentit pas le métabolisme.
A l’inverse même, après 36 heures de jeûne, la sécrétion d’épinéphrine et de norépinéphrine augmentent de manière importante ce qui aiguise nos perceptions et nous donnent l’envie d’être actif, ce qui tombait bien pour nos ancêtres qui devaient partir chasser plusieurs jours durant.
5 – Il faut manger toutes les 3 heures car le corps ne peut absorber que 30 g de protéines à la fois
Voici un mythe très répandu dans la communauté des body-builders que vous verrez souvent accrochés à leurs shakes protéinés et leurs huit repas quotidiens à base de viandes et d’œufs.
Si il était exact que le corps ne pouvait absorber que 30 g de protéine par repas notre corps n’aurait pas pu se construire jusqu’à aujourd’hui.
La vérité est qu’ingérer plus de protéines prendra simplement plus de temps pour les digérer et les utiliser.
La digestion d’un repas « standard » (avec carbohydrates et produits raffinés) est encore incomplète 5 heures après. Les acides aminés continuent encore à être libérés dans le flux sanguin et absorbés par les muscles.
Dans le cadre d’une alimentation saine, pleine de fibres et bien protéiné, la digestion véritable prendra encore plus de temps pour s’accomplir.
6- Quand on jeûne le corps cannibalise les muscles
Ce phénomène, appelé catabolisme musculaire, se produit lorsque s’épuise le stock de glycogène dans le foie. C’est un processus progressif et qui nécessite une sacrée période de jeûne véritable (revoir les points précédents) avant de devenir véritablement dangereux.
Les moyens d’éviter ceci sont très simples :
Pratiquer une activité physique régulière
Avoir une alimentation de qualité, riche en protéines
Préférer des périodes jeûnes courts (moins d’une semaine)
A noter que de plus en plus d’études relèvent que le jeûne intermittent augmente la production d’hormones de croissance, ce qui évite ainsi l’atrophie des muscles et contribue même à leur développement !
7- Sauter le petit-déjeûner fait grossir
En fait les « études » qui supportent cette croyance relèvent le fait que la majorité des personnes qui sautent leur petit-déjeuner ont tendance à avoir une hygiène de vie médiocre avec une pauvre qualité de sommeil et des journées pleines de stress « consolées » par le grignotage intempestif de snacks industriels.
Un argument scientifique plus pertinent qui entretien ce mythe est le fait que nous soyons plus sensible à l’insuline le matin. Celle-ci étant alors plus active dans sa régulation du sucre sanguin, elle empêcherait plus efficacement le stockage de ces sucres sous forme de gras, et donc permettrait une transformation plus profitable des nutriments en énergie.
La vérité, c’est que notre sensibilité à l’insuline augmente tout simplement après une période de jeûne, que celle-ci se déroule durant la nuit (quand nous dormons) ou durant la journée.
Là encore, le jeûne intermittent, a pu aider de nombreuses personnes (dont certains diabétiques) à réguler leur sensibilité à l’insuline sur le long terme.
8- Jeûner augmente votre taux de cortisol (et donc vous rendra gros)
Le cortisol, « l’hormone du stress », a pour rôle d’élever le taux de sucre dans le sang (pour faire simple). Il est connu pour générer un tas de troubles médicaux en cas de sécrétion abusive et à de ce fait gagné une sale réputation.
Nulle raison de s’inquiéter cependant, les jeûnes courts n’ont aucune incidence sur cette hormone, ainsi que l’ont prouvé des études réalisées sur les pratiquants du Ramadan.
9- Surtout ne jamais faire d’exercice à jeun !
Même réponse qu’aux idées fausses précédentes.
Si ce sont vos performances qui vous inquiètent, sachez que votre force et votre endurance ne seront pas affectés avant au moins 3 jours de jeûne.
10- « Il faut manger comme un roi le matin, comme un prince le midi, et comme un mendiant le soir. »
« Pas de féculents (carbohydrates) le soir ! » vient souvent en précision.
Parce que, vous savez, tout ça part directement en stock de graisse puisqu’on est inactif quand on dort. Contre-intuitivement (lien article précédent) cependant une étude intéressante a noté que ceux qui s’alimentent (sainement évidemment) le soir avaient tendance à perdre davantage de masse graisseuse que ceux qui se nourrissent le matin.
Pendant des milliers d’années, nous chassions et cueillions la journée, puis nous réunissions le tout en soirée afin de se nourrir en tribu. De nombreux peuples indigènes d’Amérique du Sud, d’Australie et d’Afrique vivent encore de cette façon aujourd’hui.
Mais vous pensez bien que se nourrir une fois par jour, et si possible le soir avec ses proches, va totalement à l’encontre des intérêts industriels et commerciaux…
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J’espère que ce résumé vous aura donné envie d’approfondir le sujet en lisant l’article original en anglais, ou sa traduction en français. Vous y trouverez bien plus de détails et de références contrairement à mon blog qui ne se revendique aucunement scientifique.
Si vous avez appris 2-3 trucs grâce à cet article faites-en donc profiter vos amis en le partageant sur vos réseaux sociaux préférés. 😉
Y aurait-il d’autres mythes alimentaires communs dont vous avez constaté la fausseté ?
Les premiers hommes vivaient ainsi car ils ne connaissaient ni l’élevage ni l’agriculture.
Plus tard, les dévots le pratiquaient pour se purifier et se rapprocher de leurs dieux.
Aujourd’hui, un nombre croissant d’occidentaux le redécouvrent et en tirent des bienfaits aussi variés qu’une perte de poids durable et une longévité scientifiquement prouvée…
• Le minimalisme alimentaire : le jeûne intermittent
Définition :
• Jeûne : période d’abstention alimentaire volontaire = ni manger ni boire quoique ce soit de calorique.
• Intermittent : de manière épisodique, sur des durées relativement courtes.
Sauter un repas est donc une forme simple de jeûne intermittent, bien que les jeûnes les plus efficaces requièrent une durée de 16 à 24 heures.
Le jeûne que je pratique est appelé Fast-5, et vous pouvez télécharger un livre numérique GRATUIT et complet par l’auteur de cette méthode ici même : www.fast-5.com
Je vous le résume cependant en deux phrases :
Il s’agit de manger à volonté… uniquement dans une fenêtre régulière de 5 heures toutes les 24 heures.
En dehors de ces 5 heures ou tout est permis, aucune calorie ne doit être ingérée. Sont donc uniquement autorisés l’eau (et en quantité !), le thé et le café (sans sucre évidemment).
• Mais pourquoi tu fais ça ?!
Car comme beaucoup de monde je suis un obsédé de la bouffe.
Car comme un nombre croissant d’occidentaux je suis en surpoids, depuis plus d’une dizaine d’années, et je refuse de continuer ainsi !
J’ai donc cherché, et trouvé par le Fast-5, un moyen à long terme de changer mes habitudes alimentaires pour arriver à réussir mon défi qui est le suivant :
En juin 2012, je serais passé de 104 cm à 94 cm de tour de taille, en optimisant mon alimentation (par le jeûne intermittent et un choix de nourriture de qualité) et en augmentant mes exercices physiques.
• Est-ce vraiment bon pour la santé ?
Les bénéfices du jeûne intermittent semblent impressionnants et sont corroborés par de nombreux pratiquants :
une perte de gras assez rapide (500 g par semaine en moyenne)
une stabilisation de l’insuline, bénéfique pour les diabétiques et qui empêche la reprise de poids typique des régimes yo-yo
Comme toujours, il n’y a qu’une seule façon de le vérifier : essayer par soi-même !
Voici pourquoi après avoir relaté mon chemin vers la simplicité matérielle, ce blog servira maintenant également à suivre mon Raccourci Minimaliste vers la minceur, la santé et la vitalité !