Non mais pour qui vous vous prenez ?

Vous avez déjà entendu cette phrase sous forme de réprobation accusatrice. En général on l’utilise pour signaler à quelqu’un qu’il a dépassé certaines limites sociales de bienséance ou de respect.

La question n’en reste pas moins très intéressante : pour qui vous prenez-vous ?

Si la culpabilité à prise sur vous vous aurez tendance à vous définir selon des critères assez rassurants, en fonction de ce que votre famille et vos amis attendent de vous.

Mais tout au fond de vous même, dans le joyau sacré de vos fantasmes, je le répète : pour qui vous prenez-vous ?

• « Je suis Légion »

L’esprit humain n’est pas monolithique. Je pense que nous sommes nombreux ici à avoir fait l’expérience d’être untel un jour, et autre-tel (ça se dit ça ?) le lendemain.

Les sautes d’humeur fréquentes et imprévisibles semblent parfois avoir raison de nous et de notre logique… parfois à nos dépends !

A croire que nous sommes possédés par différents « moi » qui se manifestent au gré de leurs désirs incompréhensibles.

Il vous suffit de vous poser 10 minutes et de ne strictement rien faire, d’écouter simplement vos pensées, pour réaliser à quel point c’est la jungle « là dedans » !

N’ayez pas peur, vous n’êtes pas fou… en tant qu’humain vous êtes une très puissante conscience de perception qui a tendance à s’identifier au Spectre intérieur le plus fort du moment.

Si c’est celui du Festif Bout-En-Train qui a le plus besoin de se manifester à l’instant alors vous allez « devenir » un Festif Bout-En-Train… jusqu’à ce que ce que celui-ci soit rassasié et laisse la place au prochain Spectre hurlant.

Dans une demi-heure ce pourrait donc être celui de l’Angoissé-Qui-Se-Demande-Quoi-Faire-De-Sa-Vie qui prendra les commandes et vous amènera à vous torturer de questions existentielles et à ressasser le passé…

C’est un phénomène « naturel » développé et nommé de diverses façons en psychologie (et dérivés).

Mais je ne suis pas psychologue et je ne prétends pas m’étaler outre mesure dessus. Je préfère aborder la chose sous un angle poétique, et surtout pratique, car la véritable question c’est : peut-on choisir ou sommes-nous condamnés à dépendre de ces « moi » fous ?!

• Vous êtes Sorcier et vous ne le savez pas

Si vous jetez un oeil sur ma nouvelle carte de visite en ligne vous découvrirez que je me définis sous quatre dénominations, la première étant : Sorcier.

« Sorcier ? Hahaha ! Mais pour qui tu te prends ? Gandalf ? »

Pas vraiment… c’est que contrairement à ce que ce terme peut laisser croire j’ai passé l’essentiel de ces dernières années à me dépouiller totalement de toutes croyances spirituelles, superstitieuses, religieuses, mystiques, paranormales…

Pourquoi utiliser le mot Sorcier en ce cas ?

Etymologiquement, le terme Sorcier provient du Latin Sortiarius, littéralement : quelqu’un qui influence le Sort, le Hasard.

Un Sorcier tient en très haute estime la faculté de raisonnement et la recherche permanente d’une perception sans détour de la réalité, épurée de toute illusion inutile ou destructrice.

Il sait qu’aucun Dieu, aucune Force Universelle, aucune Providence ou Ange Gardien ne le protégera de ses actes ou des aléas du quotidien. Il a une conscience aigüe de sa vulnérabilité et pose les actes intelligents qui conviennent pour ne pas s’en laisser affaiblir. Il s’autorise à choisir et développer les parties de lui-même, les Spectres donc comme je les appelle, qui serviront à des moments précis pour des objectifs précis.

Une quête de responsabilité personnelle, totale… et avec une poésie permanente…

Etre Sorcier est une manière plus poétique de se définir comme étant pro actif. En quête d’un contrôle accru en permanence sur le hasard des choses. Y compris sur ces Spectres qui semblent se jouer de nous !

Car il ne faut pas se leurrer, au moment même ou je déclare être un Sorcier (avec la majuscule qui va bien oui oui) j’appelle à l’instant en moi le Spectre du Sorcier.
J’amène à ma conscience cette partie de ma personnalité qui a le choix de tout changer, de décider avec fermeté quoi faire de sa vie et quels autres Spectres appeler ou réprouver !

En maîtrisant ce qui m’habite je maîtrise mes habitudes… en maîtrisant mes habitudes je maîtrise ma vie, mon « destin ».

• « Apprend à t’élever au-dessus de toi-même, ainsi tu triompheras de tous. »

Pour qui vous prenez-vous ?

Etes-vous de ceux qui se cantonnent à un rôle de figurant dans le grand blockbuster de la vie ?

Ou faites-vous parti de ceux qui ont conservé leur Flamme suffisamment forte pour oser se prétendre Sorcier ? Prêtresse ? Magicien ? Chevalier ? Princesse ? Aventurier ? Seigneur ? Conquérant ? Que sais-je ?!

N’écoutez plus les Visages Gris et leur propagande médiatique et sociale ! Vous n’êtes pas faible ! Vous n’avez pas à être ballotté par les vents intérieurs des Spectres déments !

Vous avez le Pouvoir de choisir votre rôle !


Allez-vous seulement le faire ?

J’ai choisi de devenir Sorcier Minimaliste en dépit du ridicule que l’expression peut provoquer chez autrui.

Pour comprendre ce que cela signifie suivez-moi sur Twitter et suivez mon aventure par e-mail ou par flux RSS.

Je le répète : pour qui vous prenez-vous ?

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7 Replies to “Non mais pour qui vous vous prenez ?”

  1. Tous ces Spectres… tu devrais lire Shugo Chara, c’est un peu comme ce que tu dis mais avec des magical girls. Enfin, si tu aimes les mangas…

    1. Wah ça fait une paie que j’ai pas lu de manga ! Plus vraiment le temps… vraiment.

      Bon et puis les magical girls… hum… s’pas trop mon truc tu vois ? ^^

      (bon ok j’avoue j’ai apprécié Magic Knight Rayearth mais alors faut pas le répéter ok ? c’est toute ma réputation en jeu là ! :p )

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