Vivre avec 100 objets ? Pourquoi pas 99 ou 101 ?

Avant toute chose, remarquez la mise en avant à droite vers le blog « Aidons le Japon », une initiative pleine de coeur de la part de Jean-Philippe.
L’idée est géniale : faites un don de 10 Euros et recevez des petits cadeaux offerts par toute une communauté de blogueurs.
Je n’ai pas eu le temps et l’énergie de préparer de cadeau (je suis même en retard dans mes publications) mais je compte sur vous pour retransmettre l’info du mieux possible comme je le fais ici. 🙂

Alors… je rappelle qu’à compter du 1er juin 2011, j’aurais réussi à atteindre un chiffre de 100 possessions matérielles. Si si ! Je vais y arriver !

Lorsque l’on découvre mon défi, il y a une réaction qui revient souvent : « 100 objets ?! Ah non moi je pourrais pas ! Je pourrais avec 1000 par exemple ! » 😀

1000 objets ? Ma foi si tu veux.

Que vous viviez avec 50, 100 ou 2000 objets… l’important c’est de savoir si ceux-ci servent votre rêve ou si ils l’encombrent.

Et pour savoir si nos possessions nous servent ou nous desservent les réviser et les compter, comme je le fais, est déjà un bon début en soi.

Et il est plus facile de le faire en possédant 100 objets que 1000. 😉

Il existe néanmoins d’autres avantages à se donner un chiffre précis et à s’y arrêter…

• Les chiffres ne mentent pas

Que l’objectif visé soit financier (épargner pour atteindre une certaine somme), diététique (atteindre un poids idéal) ou matérialiste (vivre avec 100 objets), il est essentiel de se fixer un résultat précis et mesurable.

Souvent j’entends des personnes me dire que noter précisément leurs rêves n’est pas nécessaire et qu’il suffit de vivre au feeling, de « s’équilibrer ». Ce sont les mêmes personnes qui vivent en effet de manière « équilibrée », ni trop ni trop peu, pas de grandes ambitions, pas de rêves, pas de Flamme…

De grands résultats exigent un chemin plein de persévérance, et une démarche pleine d’attention.

Si vous désirez « être riche » vous n’irez jamais bien loin.

Parce que c’est quoi « être riche » pour vous ? A partir de combien d’argent dans votre compte en banque sauriez-vous que vous êtes enfin riche ?

Dès que vous avez pris le courage d’écrire noir sur blanc un résultat vérifiable à atteindre vous ne pouvez plus fuir. Vous ne pouvez plus vous en remettre à la chance ou au destin.

Bien que j’ai choisi des règles personnelles pour relever mon défi minimaliste, je saurais très bien si je l’ai réalisé ou non à la date voulue.

Impossible de me mentir ! Car il faut admettre que l’auto-cécité est bien souvent notre premier obstacle dans notre évolution personnelle.

Si vous savez avec précision ou vous voulez être demain, vous pouvez aujourd’hui faire un premier pas vers la bonne direction. 🙂

• Les chiffres indiquent le chemin

En mesurant la distance qui nous sépare entre la situation actuelle et le résultat désiré nous pouvons mieux estimer la charge de travail à réaliser et les différentes étapes nécessaires.

Pour pouvoir vivre avec 100 objets, j’ai d’abord fait une première liste.

J’ai noté tout ce qui me semblait correspondre à ce que je voulais atteindre en terme de Richesse, Liberté et Sécurité.

Très vite, je me suis retrouvé à dépasser le chiffre voulu.

Et c’est alors que la magie a opérée. Avoir le chiffre 100 en tête (mais ce pourrait tout aussi bien être 200 voire 500 peu importe !) m’a aidé à trier l’utile de l’encombrant plus aisément que si je m’étais décidé à devenir « minimaliste au feeling ». Alors j’ai fais une seconde, puis une troisième version de ma liste de 100 objets.

Et plus important encore, j’ai pu définir une série d’actions à réaliser pour y arriver :

• Les chiffres sont nos amis

J’ai beau dos de dire ça. J’ai toujours eu des résultats déplorables en maths !

Cependant je vous encourage à voir les nombres un oeil nouveau. A comprendre qu’ils ne sont pas là pour nous prendre la tête mais au contraire pour nous simplifier la vie, nous aiguiller.

Quand je sais quels sont les 5 adjectifs ou qualités que je veux développer dans ma vie une bonne dose de brouillard s’en va.

Quand je sais avec combien d’objets je veux faire l’expérience de vivre, je peux mettre en place une stratégie d’actions.

Quand je sais ou et comment je veux être à une date précise, le Temps devient alors mon plus puissant et plus précieux allié… en m’enseignant l’Art de Raisonner, d’Agir et de Patienter avec persévérance. 🙂

Prendre le Raccourci Minimaliste pour réussir sa vie m’a appris beaucoup de choses que j’aimerais partager avec vous ! J’ai écris cet article avec deux semaines de retard et je m’en excuse (ainsi que pour mes régulières petites fautes d’orthographe, entre autre…), mais je sais que vous qui êtes abonnés par e-mail, par RSS ou qui me suivent sur Twitter ne l’ont pas manqué et je vous remercie énooooormément pour votre soutien.

Je vous embrasse fort. 😀

PS : N’oubliez pas de faire un petit don pour le Japon !

Non mais pour qui vous vous prenez ?

Vous avez déjà entendu cette phrase sous forme de réprobation accusatrice. En général on l’utilise pour signaler à quelqu’un qu’il a dépassé certaines limites sociales de bienséance ou de respect.

La question n’en reste pas moins très intéressante : pour qui vous prenez-vous ?

Si la culpabilité à prise sur vous vous aurez tendance à vous définir selon des critères assez rassurants, en fonction de ce que votre famille et vos amis attendent de vous.

Mais tout au fond de vous même, dans le joyau sacré de vos fantasmes, je le répète : pour qui vous prenez-vous ?

• « Je suis Légion »

L’esprit humain n’est pas monolithique. Je pense que nous sommes nombreux ici à avoir fait l’expérience d’être untel un jour, et autre-tel (ça se dit ça ?) le lendemain.

Les sautes d’humeur fréquentes et imprévisibles semblent parfois avoir raison de nous et de notre logique… parfois à nos dépends !

A croire que nous sommes possédés par différents « moi » qui se manifestent au gré de leurs désirs incompréhensibles.

Il vous suffit de vous poser 10 minutes et de ne strictement rien faire, d’écouter simplement vos pensées, pour réaliser à quel point c’est la jungle « là dedans » !

N’ayez pas peur, vous n’êtes pas fou… en tant qu’humain vous êtes une très puissante conscience de perception qui a tendance à s’identifier au Spectre intérieur le plus fort du moment.

Si c’est celui du Festif Bout-En-Train qui a le plus besoin de se manifester à l’instant alors vous allez « devenir » un Festif Bout-En-Train… jusqu’à ce que ce que celui-ci soit rassasié et laisse la place au prochain Spectre hurlant.

Dans une demi-heure ce pourrait donc être celui de l’Angoissé-Qui-Se-Demande-Quoi-Faire-De-Sa-Vie qui prendra les commandes et vous amènera à vous torturer de questions existentielles et à ressasser le passé…

C’est un phénomène « naturel » développé et nommé de diverses façons en psychologie (et dérivés).

Mais je ne suis pas psychologue et je ne prétends pas m’étaler outre mesure dessus. Je préfère aborder la chose sous un angle poétique, et surtout pratique, car la véritable question c’est : peut-on choisir ou sommes-nous condamnés à dépendre de ces « moi » fous ?!

• Vous êtes Sorcier et vous ne le savez pas

Si vous jetez un oeil sur ma nouvelle carte de visite en ligne vous découvrirez que je me définis sous quatre dénominations, la première étant : Sorcier.

« Sorcier ? Hahaha ! Mais pour qui tu te prends ? Gandalf ? »

Pas vraiment… c’est que contrairement à ce que ce terme peut laisser croire j’ai passé l’essentiel de ces dernières années à me dépouiller totalement de toutes croyances spirituelles, superstitieuses, religieuses, mystiques, paranormales…

Pourquoi utiliser le mot Sorcier en ce cas ?

Etymologiquement, le terme Sorcier provient du Latin Sortiarius, littéralement : quelqu’un qui influence le Sort, le Hasard.

Un Sorcier tient en très haute estime la faculté de raisonnement et la recherche permanente d’une perception sans détour de la réalité, épurée de toute illusion inutile ou destructrice.

Il sait qu’aucun Dieu, aucune Force Universelle, aucune Providence ou Ange Gardien ne le protégera de ses actes ou des aléas du quotidien. Il a une conscience aigüe de sa vulnérabilité et pose les actes intelligents qui conviennent pour ne pas s’en laisser affaiblir. Il s’autorise à choisir et développer les parties de lui-même, les Spectres donc comme je les appelle, qui serviront à des moments précis pour des objectifs précis.

Une quête de responsabilité personnelle, totale… et avec une poésie permanente…

Etre Sorcier est une manière plus poétique de se définir comme étant pro actif. En quête d’un contrôle accru en permanence sur le hasard des choses. Y compris sur ces Spectres qui semblent se jouer de nous !

Car il ne faut pas se leurrer, au moment même ou je déclare être un Sorcier (avec la majuscule qui va bien oui oui) j’appelle à l’instant en moi le Spectre du Sorcier.
J’amène à ma conscience cette partie de ma personnalité qui a le choix de tout changer, de décider avec fermeté quoi faire de sa vie et quels autres Spectres appeler ou réprouver !

En maîtrisant ce qui m’habite je maîtrise mes habitudes… en maîtrisant mes habitudes je maîtrise ma vie, mon « destin ».

• « Apprend à t’élever au-dessus de toi-même, ainsi tu triompheras de tous. »

Pour qui vous prenez-vous ?

Etes-vous de ceux qui se cantonnent à un rôle de figurant dans le grand blockbuster de la vie ?

Ou faites-vous parti de ceux qui ont conservé leur Flamme suffisamment forte pour oser se prétendre Sorcier ? Prêtresse ? Magicien ? Chevalier ? Princesse ? Aventurier ? Seigneur ? Conquérant ? Que sais-je ?!

N’écoutez plus les Visages Gris et leur propagande médiatique et sociale ! Vous n’êtes pas faible ! Vous n’avez pas à être ballotté par les vents intérieurs des Spectres déments !

Vous avez le Pouvoir de choisir votre rôle !


Allez-vous seulement le faire ?

J’ai choisi de devenir Sorcier Minimaliste en dépit du ridicule que l’expression peut provoquer chez autrui.

Pour comprendre ce que cela signifie suivez-moi sur Twitter et suivez mon aventure par e-mail ou par flux RSS.

Je le répète : pour qui vous prenez-vous ?

Réussir sa vie en trichant (et en traînant sur Facebook)

« C’est décidé ! Aujourd’hui je change ma vie ! Fini les sucreries / les clopes / les dépenses inutiles / les heures gaspillées sur Facebook /(rajoutez ici le défaut de votre choix). »

Que reste-t’il de ce bel élan de motivation au bout de quelques semaines ?

« Bof non mais là j’ai pas le moral j’y repenserais plus tard… peut-être… »

Et au final rien ne change…

• Se forcer ne fonctionne pas

Le naturel revient toujours au galop, nos « faiblesses » sont à l’image d’un animal sauvage muselé qui n’attend qu’un moment de répit pour mordre et se venger. Et plus les changements que vous désirez mettre en place sont grands et plus la Bête frappera avec force à la moindre incartade !

Et qu’en est-il de vivre dans une frustration permanente ? Le sentiment de se priver d’un plaisir est certainement un frein majeur à toute transformation d’habitudes, mais aussi une sérieuse menace vis à vis de la simple joie de vivre

Vous savez que je vous ai déjà encouragé à célébrer votre fainéantise, mais cela veut-il dire que vous devriez absolument abandonner toute tentative d’améliorer votre vie ?

Absolument pas ! Je vous invite plutôt à tricher

• Se goinfrer de cochonneries et perdre du poids

Oui vous avez bien lu. Je ne vous en ai pas parlé mais j’ai commencé depuis 2 semaines un régime… ou plutôt un changement d’habitudes alimentaires assez radical (pour moi).

Le soir (et si possible le matin et le midi aussi) : fini le pain, fini les pates, fini le riz, fini toutes formes de féculents et absolument pas de sucre (même les fruits sont interdits). Bonjour les légumes à outrance et les protéïnes (viandes, oeufs…).

Vous avez peut-être reconnu ici les recommandations de la Slow-Carb Diet (j’imagine mal comment traduire ça en français) de Tim Ferriss dans son nouveau best seller « The 4 Hour Body » (le corps de quatre heures ? ça veut dire quoi ?!) oO

Imaginez-moi avec mon sang italien et mon addiction aux platrées de pâtes au fromage face à cette frustration massive !

Vais-je craquer ?

OUI !

Un jour par semaine ! 😀

C’est le principe du « Binge Day », le « Jour de Fête » ou tout est permis, à outrance et dans tous les sens. :p

Pour moi c’est le samedi… autant vous dire que j’attend ce jour béni chaque fois avec impatience, me délectant par avance des délicieux blasphèmes alimentaires que je vais pouvoir réaliser !

Et si vous vous demandez si c’est bien raisonnable et si ça marche, voici mon résultat actuel : 2 kilos de perdu à ce jour et ce, sans avoir fait de sport ! Une tendinite à la main gauche me contraint d’arrêter la capoeira un petit moment… :/

• Pourquoi tricher est efficace

Il existe au moins 3 raisons qui font du jour d’orgie un véritable succès sur le long terme :

1 – Relâcher la tension psychologique :

Savoir qu’aucun plaisir ne nous est finalement interdit est un soulagement immense ! Chaque fois que durant la semaine me prend une envie soudaine d’un aliment « prohibé », il me suffit de me rappeler que je pourrais m’en gaver jusqu’à éclater samedi. Et ça me fait plaisiiiiiiir ! Dernier exemple en date avec les crèpes que j’ai partagé samedi dernier avec deux amis. Savoir que l’on va assouvir ses pulsions offre également un doux moyen d’apprendre à retarder sa satisfaction, ce qui est une qualité exceptionnelle qui bénéficie à de nombreux autres domaines de la vie…

2 – Stimuler le métabolisme

La plupart des régimes stricts oublient ce point essentiel. Si vous vous forcez à un type précis d’alimentation, alors votre corps va progressivement s’habituer à ce régime, on dit qu’il va se réguler. Sitôt que vous reprenez alors une alimentation moins attentive, votre corps va s’affoler et il suffira de quelques jours pour reprendre tous vos kilos et voir s’évanouir tous les efforts de mois, voire d’années de frustrations ! En prenant soin d’avoir un jour régulier de folie (j’insiste sur le régulier), votre métabolisme reste alerte et selon les expériences de Tim Ferriss cela aide votre corps à davantage perdre sa mauvaise graisse et à stimuler son énergie ! Super non ? 😉

3 – Apprécier une saine habitude de vie

Après s’être éclaté la panse à coup de hamburgers, de sodas et de crèmes glacées, vous aurez une conscience plus aigüe des conséquences de ces junk-food sur votre corps en réalisant à quel point ils épuisent votre énergie au final. C’est là un autre avantage du jour d’orgie : finir par petit à petit apprécier de la nourriture de meilleure qualité après avoir eu toute l’opportunité d’abuser du pire.

• L’art de se piéger soi-même

J’ai parlé d’alimentation certes. Mais réalisez que ce « jour de triche » et ses bénéfices peuvent virtuellement s’appliquer à tout changement de vie.

Pensez dès maintenant à une chose que vous aimeriez changer et que vous devriez faire tous les jours… peut-être de l’exercice, ranger votre appartement, ne plus se vautrer devant la télé ou s’abrutir des heures durant sur internet (qui a dit Facebook ?… ^^ ).

Relisez maintenant les 3 avantages du jour d’orgie et voyez si ils peuvent s’appliquer à votre addiction ou votre future nouvelle habitude.

Allez-y faites-le !

Vous en pensez-quoi ?

N’est-ce pas agréable ce sentiment de ne pas se sentir « privé » d’un plaisir coupable ? 🙂

Pour la petite anectode, j’ai mon « jour de fête » de surf béat et idiot sur Internet. C’est le lundi soir. Bonjour les heures sur Stumbleupon (chronophage et teeeellement addictif !) tout en chattant sur Facebook. 😀

Extrêmement improductif !

Sauf que je pense à me piéger moi-même… bouffer tout ce que je veux samedi, mais profiter du ballonnement qui s’en suit pour faire une belle promenade… surfer comme un légume sur le web, mais en profiter pour scanner mes papiers administratifs… il y a toujours un moyen de multiplier les bénéfices de sa fainéantise.

Pensez-y à deux fois !

Attention ceci dit, il ne sera pas toujours avantageux d’utiliser cette méthode pour tout changement de vie. Un fumeur invétéré aura peut-être plus avantage à cesser totalement et définitivement plutôt que de craquer ne serait-ce qu’une fois. Et évidemment, n’allez pas abusez de crevettes si vous en êtes allergiques sous prétexte que c’est votre « jour de fête » ! :p

Comme à chaque fois, rien ne remplace l’expérience… comprendre par là les essais et les erreurs nécessaires à toute évolution. 😉

Voyez si un jour de folie fonctionne pour vous, restez honnête, observez les résultats, prenez soin de vous, n’oubliez pas de vous faire plaisir…. et partagez avec moi vos résultats. 🙂

Je mets en place des Raccourcis Minimalistes pour aller droit vers la réalisation de mes rêves !

Suivez donc mes avancées par e-mail ou par flux RSS. 😉

Comment je nique le système 2/2 – Grâce à la redondance

Dans l’article précédent je présentais Dropbox, mon outil préféré pour conserver mes paperasses administratives (entre autre) et ainsi faire un gros doigt au système bureaucratique qui nous souhaite croulant et agonisant sous des tonnes de papiers jaunis par le temps.

Transférer ses données sur internet c’est bien sympa, mais cette habitude soulève souvent deux craintes principales, légitimes, que nous allons aborder :

1 – Qu’en est-il de la sécurité de mes données ?

C’est la question qui vient généralement en premier lorsque l’on parle de mettre ses données personnelles sur internet. Le piratage existe, des données peuvent être volées et utilisées à mauvais escient, c’est un fait. Mais vos documents « originaux » sont-ils davantage en sécurité ?

Réalisez que rien, absolument rien ne peut être sécurisé à 100%. Ni vos classeurs financiers dans votre cave, ni vos billets de banque dans votre coffre-fort, pas même les documents plastifiés que vous pourriez conserver contre vous 24h/24. Rien n’est définitivement à l’abri du vol ou de la simple dégradation par le feu, l’eau ou le temps.

Grâce au Nuage, vous pouvez déjà être rassuré du fait que vos « papiers », désormais intangibles, se trouvent libérées des faiblesses et de l’inertie inhérente à la matière.

La seule inquiétude restante sera celle du vol de données. Mais c’est en fin de compte un souci mineur lorsque l’on prend la peine de choisir avec attention à quel service nous confions nos données sensibles.

Pensez bien qu’avec Anonymous qui écume le web et en éprouve les limites, le jour ou un service en ligne se révélerait peu fiable, le web entier en serait tenu très vite au courant ! C’est déjà arrivé, et ça arrivera encore.

Sachez que Dropbox, utilisé par de nombreux entrepreneurs et entreprises, utilise les standards AES-256 et SSL pour protéger vos transmissions.

Autrement dit ce qui se fait de mieux en sécurisation de données au niveau public actuellement. Nul doute que les gouvernements soient un cran au-dessus à ce niveau… mais à quoi bon les envier ?

Si vous vous inquiétez toujours pour vos petits secrets il vous reste encore l’opportunité de crypter vos données les plus sensibles grâce à Boxcryptor ou Truecrypt par exemple. Vous pourrez alors dormir sur vos deux oreilles. 😉

2 – Et si l’entreprise derrière Dropbox coule, ou si le service devient indisponible durant un moment d’urgence ?

L’exemple le plus récent en date qui a provoqué pas mal de remous sur le Web à été la fausse rumeur de la fermeture de Del.icio.us, un service de synchronisation de marque-pages.

Pour éviter d’être victime d’une telle situation, si elle se vérifierait, il suffit d’appliquer une règle très simple de la sauvegarde : celle de la redondance.

Le « Pape Yead-Ministratif », que j’ai cité dans le précédent article, à quelque part raison : trois copies d’un document est un minimum ! Mais en abuser n’est pas un mal, d’autant plus lorsque l’on parle de sauvegardes numériques.

Pour ma part, mes données les plus importantes se trouvent sur 5 supports : le disque dur de mon portable, un disque dur externe, Dropbox, Evernote et depuis peu également sur Sugarsync.

Si vous voulez sécuriser au mieux vos informations ne vous limitez pas à Dropbox ! Utilisez donc aussi plusieurs services de stockage en ligne, par exemple :

  • Sugarsync : je l’ai découvert il y a quelques jours, il me semble être le meilleur concurrent de Dropbox. 5 Go vous sont offerts gratuitement dès le départ (mais faut un peu fouiller l’offre gratuite !). Un logiciel est installable afin de l’utiliser et vous permet de synchroniser plusieurs dossiers de votre ordinateur ! Ainsi votre classement personnel n’est pas chamboulé. Le seul « inconvénient » par rapport à Dropbox ? Peut-être est-il légèrement moins facile d’accès pour les néophytes et il est en anglais. Nul doute qu’il conviendra cependant à la majorité des utilisateurs informatiques réguliers. 🙂
  • Box.net : offre lui aussi 5 Go gratuit dès l’inscription mais je n’apprécie pas le fait que les uploads/downloads doivent se faire par le biais d’un navigateur internet et le tout est vraiment peu intuitif. Par exemple si vous voulez téléverser (uploader) des dossiers entiers, il vous faut activer l’option « Bulk Download », sous réserve qu’aucun fichier n’excède 25 mo…
  • Dotspirit payant, mais pour 250 Go de stockage ça me semble vraiment pas mal. Je vous recommande au minimum la seconde offre à 9,99 €/mois (FTP Drive ), la première offre n’étant à mon goût pas assez sécurisée…
  • Amazon S3 : m’a été recommandé par Argancel de DéveloppementPersonnel.org. L’avantage de ce service c’est que les tarifs sont à la mesure de l’utilisation que l’on en fait.
  • Google Docs aussi vous permet de conserver vos paperasses tout en étant doté de reconnaissance optique de caractères. Vous pouvez même vous en servir pour faire vos comptes en tout sécurité. Il ne peut pour l’instant stocker que certains types de documents.
  • Evernote : est tellement génial qu’il fera à lui tout seul l’objet d’un prochain article. 😀

Nul doute qu’il en existe bien d’autres ! Faites-nous donc part de vos découvertes ou de vos outils préférés de backup dans les commentaires ! 😉

• Vers un avenir léger…

… et rassurant !

Je ne vous encourage évidemment pas à détruire vos documents originaux hein… tant que nous vivrons dans l’obscurantisme de la bureaucratie nous sommes bien obligés de faire avec. Mais que cela ne vous suffise pas !

Imaginez le sentiment de contrôle qui vous habitera lorsque vous aurez à coup sûr protégé vos documents importants en les numérisant en redondance !

N’oubliez pas de les conserver aussi sur clé USB au cas ou votre ordinateur tomberait en panne et qu’aucune connexion internet ne serait disponible. C’est un conseil de survivaliste qui vaut bien… il est toujours rassurant d’avoir son carnet de santé ou sa pièce d’identité, même sous forme numérique, prête à l’emploi dans les situations les plus catastrophiques…

Vous serez alors prêts pour l’avenir, un futur qui se présente comme étant tout numérique, un Web 3.0…

« Le futur est là. Il n’est pas encore bien réparti, c’est tout. » – William Gibson

Pour avoir un aperçu de l’avenir que nous prépare Google et comprendre tout l’intérêt du Nuage, vous pouvez mater cette vidéo marrante et instructive sur leur premier projet de Netbook, le CR-48 :

Si le projet Chrome OS vous intrigue autant que moi je vous encourage à visiter le blog de ChromeOS.net qui suit l’actualité du sujet, en français s’il vous plait !

• Le courage ne suffit pas

Je ne vais pas vous mentir : téléporter tous vos documents sur le Nuage vous prendra un temps fou !

Aucune raison de paniquer cependant. Je vous prépare une petite méthode d’organisation simple et efficace dans un article bonus sur le niquage numérique du Système ! 😀

On reste en contact par e-mail ou par flux RSS ok ? 😉

Comment je nique le système 1/2 – Avec ma Boîte Magique

Dans un précédent article, j’expliquais pourquoi et comment, afin de vivre avec 100 objets, il me fallait dématérialiser des souvenirs qui me tiennent à coeur.
Après avoir réussi cette étape, vous pensez bien que j’ai d’autant plus d’énergie pour maintenant faire « disparaître » ce que je déteste…

Vous souvenez-vous du Tyran de la Sur-Consommation que j’avais évoqué et à cause de qui je me suis foutu dans la merde ?

Permettez-moi maintenant de vous présenter son acolyte. Car politique et religion ont toujours fait bon ménage, l’adversaire du jour que nous tenterons de niquer est le pernicieux Pape Yead-Ministratif.

• Nous sommes les Serfs des Seigneurs Bureaucrates

Je ne sais pas vraiment ce qu’il en est en France métropolitaine, mais en Nouvelle-Calédonie la bureaucratie est un véritable culte séculaire dont les citoyens en sont les involontaires fidèles.

Presque tout formulaire, demande ou réclamation doit encore passer par le support papier. Dernièrement par exemple j’ai été sidéré d’apprendre qu’il est toujours impossible (et apparemment impensable Grands Dieux !) de traiter les remboursements médicaux de manière informatique.

Fiches de paie, relevés de comptes, remboursements, notifications, injonctions, subrogations, ce-que-voulez-en-tions, tout doit être tracé noir sur blanc sur le cadavre mâché d’un pauvre arbre… recyclé si vous avez la chance d’habiter un pays aux normes écologiques.

A croire qu’il serait plus évident en 2011 de joindre quelqu’un par sa boîte aux lettres postale plutôt que par courrier électronique.

Sérieusement ? Ne relevez-vous pas plus souvent vos e-mails que votre boîte aux lettres physique ?

A force de déménagements je n’ai même plus de boîte postale… et je n’en veux plus !

Tout papier « important » se doit d’être imprimé, paraphé, notifié en 3 exemplaires et d’être conservé à tout jamais !
Ignorer ce commandement sacré, c’est prendre le risque d’encourir mon courroux !
– Le Pape Yead-Ministratif

Ne vous semble-t’il pas illogique en l’an 2011, qu’une preuve bureaucratique doit encore, dans l’esprit commun, résider sur un support fragile et destructible ?

Les procédures « modernes » me semblent en fait relever d’un obscurantisme ou le poids des archives matérielles pèse sur l’âme du serf meurtri, enchaîné à ses classeurs, à sa boîte postale et à sa situation géographique administrative.

Révolte !

• Du Moyen-Âge au Nuage

Le Nuage ? WTF ?

Aussi appelé Cloud Computing, le Nuage peut être résumé à une informatique ambiante et indépendante de tout support. En gros : les fichiers ne résident plus en un seul endroit forcément vulnérable. Ils sont partout et « nulle part » à la fois et utilisables à volonté, pour que l’on ait un accès Internet.

Autrement dit, vous pouvez habiter ou vous voulez, voyager et travailler ou et comme bon vous semble, et garder à portée de main tous vos documents essentiels : faire vos comptes, prouver votre nationalité, vérifier une facture problématique, etc.

Pour pouvoir profiter du Nuage il vous faut un dématérialisateur : ma préférence va à mon petit scanner A4 mais certains nomades modernes préfèreront évidemment utiliser un simple appareil photo numérique.

Ensuite, il vous faut joindre un service en ligne pour conserver ces informations.

Je vous présente donc mon chouchou en la matière, ma boîte magique : Dropbox

Dropbox vous offre un espace virtuel gratuit de 2 Go disponible soit par navigateur internet, soit tout simplement par un dossier qui sur votre ordinateur portera le même nom.

L’utilisation est toute bête : tout ce que je mets/modifie/efface dans ce dossier se synchronise automatiquement avec mon espace en ligne mais aussi avec toutes les machines sur lesquelles j’aurais installé ce dossier Dropbox, et ce peu importe leur système d’explotation ! Windows, Macintosh, Linux, iPhone/Pad, Android, Blackberry… peu importe vos outils, vous aurez toujours sous la main le même dossier avec les mêmes fichiers !

En explorant un peu ses fonctionnalités, vous découvrirez un sous-dossier Photos, qui peut vous générer automatiquement des galeries visuelles en ligne que vous partagerez avec qui vous désirez. Un autre sous-dossier, nommé Public vous permettra de rendre accessible (par le biais de liens de téléchargement) n’importe quel fichier à n’importe qui. En gros, c’est la mort annoncée des clés usb. 🙂

Si vous vous inscrivez depuis ce blog à Dropbox, ne vous étonnez pas si votre compte possède 250 Mo en plus. C’est que vous avez bénéficié de mon compte affilié. En passant, j’aurais moi aussi gagné 250 Mo, et vous pouvez de même parainner d’autres personnes jusqu’à atteindre un total de 8 Go, et ce, toujours gratuitement !  Attention ceci dit, cela ne fonctionne que si vous installez le logiciel Dropbox sur votre ordinateur, ce qui reste quand même la première raison pour laquelle il existe.

• C’est pas fini !

Mon billet initial faisait près de 2000 mots… j’ai conscience que j’ai tendance à m’emporter et trop écrire. J’ai donc décidé de couper cet article en deux pour vous laisser le temps d’installer Dropbox et de l’essayer. Si vous avez la moindre question sur son utilisation n’hésitez pas à la poser en commentaires ci-bas, je me ferais un plaisir de vous conseiller. 🙂

Dans le prochain article je répondrais aux deux questions les plus fréquemment posées lorsque l’on aborde la dématérialisation administrative. Si ce n’est pas déjà fait abonnez-vous donc par e-mail ou par flux RSS afin de les découvrir. 😀

Que pensez-vous donc de ma Boîte Magique ? La connaissiez-vous ? L’utilisez-vous souvent ? Avez-vous déjà commencé à numériser vos précieux documents ? Dites-moi tout ! 😉

[VIDEO] Quels résultats après 2 mois de blogging ?

Tenir deux blogs est un gros boulot… je n’avais pas prévu de le faire à l’origine, mais voici pour ceux que ça intéressera, le bilan chiffré de mes deux sites :

Les abonnements e-mail et RSS
Un score pitoyable pour SOI
Raccourci-Minimaliste s'en sort pas trop mal on dirait.

Cliquez sur les images si vous voulez voir les chiffres précis.

J’ai pas mal réfléchi à la possibilité de tricher avec les compteurs d’abonnements pour jouer sur l’effet de masse et inciter ainsi davantage de monde à s’inscrire.
Mais finalement j’ai choisi de me la jouer « chapeau blanc » et d’être le plus transparent possible. Autrement ce serait toute la crédibilité de mon identité numérique qui en pâtirait.

• Au final… pourquoi je blogue ?

Ce sujet de la représentation digitale a été source de profondes réflexions également. Je me sentais devenir quelque peu schizophrène avec d’un coté, un Raccourci Minimaliste enjoué et concret, et de l’autre, un Savoir Oser Insister profond et très mental, avec des sujets aussi peu communs que la Polarisation ou l’aberrant Amour de la Mort.

Ce sont des thématiques qui me sont chères et qui nourrissent ma démarche minimaliste, car même si ce n’est pas clairement perceptible elles forment un tout cohérent avec ce que je suis et ce que je compte devenir…

Quand on vient lire un blog au final, n’est-ce pas avec la personnalité de l’auteur que l’on cherche à se connecter ?

Bloguer, c’est parfois parler de choses aussi simples qu’un sourire ou aussi poussées qu’une analyse du mouvement minimaliste. Ce ne sont pas tant les idées elle-même que la façon de les présenter qui va attirer ou non certains lecteurs.

Gagner des sous sur Internet est un rêve que nous les blogueurs caressons du bout du clavier. Mais au final, la plus grande richesse ne vient-elle pas de cet échange entre individus ? De cette connexion tribale mouvante et stimulante ?

Suite à ces réflexions, Raccourci-Minimaliste va commencer petit à petit à aborder des sujets plus profonds, tout en restant aussi construit et pratique. Alors que SOI va commencer à devenir plus spontané, plus bordélique, une forme de laboratoire mental dont les expériences les plus fiables viendront se présenter plus tard sur Raccourci Minimaliste, autrement dit sur la partie émergée de l’iceberg.

Nous verrons bien ou nous mènerons ces expérimentations. 😉

Ah et puis je vais arrêter de faire des compositions graphiques sur SOI… ça me prend trop de temps et je pense que ça ne sert à rien au final…

• Je vous kiffe le blog !

Encore un grand merci à tous ceux et celles qui me soutiennent en s’étant inscrit à ce blog par e-mail ou par RSS. Ainsi qu’à tous ceux qui retwittent mes articles et les partagent sur leurs pages Facebook.

Un merci très complice pour envers les membres de Développement Personnel, LA communauté francophone montante sur le sujet fondée par Argancel.

N’oubliez pas d’aller aussi visiter les sites de mes amis et leur laisser un petit commentaire. C’est un petit rien qui fait toujours sourire. 🙂

! IMPORTANT POUR LES BLOGUEURS ! : j’ai installé depuis un moment le plug-in CommentLuv qui permet aux blogueurs qui commentent de faire afficher leur dernier article. Je l’ai essayé et il semble fonctionner. Pourtant je ne vois aucun de vos titres d’articles apparaître ! Hésitez-vous à l’utiliser ou bien est-ce qu’il n’apparait pas chez vous ? Faites-moi un retour s’il vous plait j’aimerais régler ce petit souci.

Promis, la semaine prochaine je finalise l’article prévu sur les outils de dématérialisation.

En attendant j’aimerais vous laisser la parole, que vous me puissiez me dire ce que vous trouvez personnellement d’intéressant aussi bien sur Raccourci-Minimaliste que sur Savoir Oser Insister. Votre retour m’aidera à affiner davantage mes choix futurs. Merci à vous ! 😉

Faut-il laisser ses souvenirs derrière soi ?

Note : cette photo est téléchargeable par qui veut en grande résolution, il suffit de cliquer dessus. 😉

« Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de ce truc encore ?! »

Grand sourire hypocrite. A haute voix ça donne : « Waaaah excellent ! Tu as eu une idée de cadeau gé-niale ! »

Ca vous est déjà arrivé ?

Moi oui…

Mais pas tant que ça si je fais une sérieuse rétrospective. Mes amis ont souvent su m’offrir des petites marques d’attention hautes en symbolismes et que j’ai sincèrement apprécié.

Et c’est là qu’est le vrai souci. Pour vivre avec 100 objets je n’aurais aucun scrupule à balancer des babioles sans intérêt. Mais quand chaque don que j’ai conservé signifie réellement quelque chose pour moi, le défi devient plus complexe… et intéressant !

Dans la vidéo que j’ai posté la semaine dernière vous avez pu voir une mise en scène d’un ensemble de mes souvenirs et cadeaux dans le salon de mon ancien appartement. J’avais aussi annoncé que j’allais trouver un moyen pour… m’en débarrasser ! Vraiment ?! Ne serait-ce pas manquer de respect envers mes amis ?!

Oh je pourrais tricher et dire que TOUS mes souvenirs comptent pour un… une amie m’a récemment dit qu’elle allait réussir mon défi des 100 objets facilement… le fait est qu’elle compte l’ensemble de sa garde-robe pour UN objet ! ^^ Je n’ai pas l’intention de contourner les règles que je me suis déjà fixé, je n’ai pas le choix, je vais devoir vivre sans ces souvenirs… comment ?

Commençons d’abord par jeter un regard neuf sur…

• L’histoire d’un cadeau

Il y a trois façons de traiter un nouveau présent :

  1. Le garder en vue dans une pièce si il est utile ou esthétique (ex: marmite à riz dans la cuisine, tableau dans le salon, etc.)
  2. Le stocker avec d’autres souvenirs… au cas ou on aurait envie de le revoir un jour
  3. S’en débarrasser en le jetant, le revendant ou l’offrant.

Problème de la solution n°1 : A force de faire parti du décor le cadeau perd au fil du temps sa valeur symbolique. Il devient « une » marmite à riz, « un » tableau, etc. On en oublie à force les origines et les souvenirs associés. C’est même à peine si on remarque sa présence par la suite. N’avez-vous pas dans votre chambre des babioles que vous n’observez vraiment que rarement ?

Problème de la solution n°2 : Sitôt placé dans un carton ou dans le cellier, la mise en bière mémorielle est scellée. A quoi bon conserver quelque chose que l’on ne veut même pas apprécier dès aujourd’hui ? Tout ce qui est repoussé à plus tard pour cause de « au cas ou » n’est jamais utilisé par faute de mémoire ! Combien de fois avez-vous redécouvert avec surprise que vous possédiez déjà ce qu’il vous fallait dans votre cave/grenier/cellier alors que vous pensiez à en racheter ?

Problème de la solution n°3 : Il n’y en a pas. Si la séparation est préméditée c’est que ce n’est pas un cadeau à valeur sentimentale. Il n’évoque rien, il ne réveille rien…

• Où vivent les souvenirs ?

Ni dans le placard, ni sur la bibliothèque, ni dans aucun lieu physique que ce soit à vrai dire… les souvenirs existent uniquement quand on les rappelle, ce qui ne peut se produire que dans notre tête, et dans l’instant cadeau-présent !

Et c’est bien là au fond le rôle d’un cadeau : servir d’ancre psychologique, de déclencheur à souvenirs.

Quand vous offrez quelque chose à un ami, quelle est votre intention fondamentale ? Lui faciliter la vie avec un objet utile ? L’encombrer matériellement ? Le combler sentimentalement ? Pensez-y avec honnêteté. Je parle de ces cadeaux que vous faites de tout votre coeur, pas par obligation familiale ou saisonnière (noël, anniversaire, etc.).

Faire un don au final revient à dire : « Je ne t’oublie pas… ne m’oublie pas ! »

Et nous utilisons des représentations matérielles pour symboliser la relation spéciale que nous avons avec cet individu, comme si nous avions besoin entre êtres humains de nous rassurer mutuellement de nos sentiments respectifs.

Chacune de ses petites touches d’attention sont alors comme une partie de l’autre qui reste avec nous. Se détacher de ces symboles mentaux reviendrait intérieurement à rompre une amitié. Ou est le problème au final ? Dans le sentiment de culpabilité, celle d’avoir refusé une tradition sociale, d’avoir brisé un lien…

Nous vivons pourtant dans une époque pareille à nulle autre. Un âge ou il devient plus sage de construire sur les Nuages que sur du roc, n’en déplaise aux écrits bibliques. Une ère ou les êtres conscients et la société elle-même et ses valeurs se transforment plus rapidement que jamais. Des temps pleins de promesses qui pourraient nous permettre, avec sagesse de…

"Mon prééccccciieeeeeeeux !"

• Traverser les Ages

Toute matière est périssable.

L’information, volatile, est potentiellement éternelle.

Pour conserver les souvenirs qui représentent le plus pour moi j’ai passé des heures à les photographier et les scanner, un par un, pour les conserver à la fois sur mes disques durs, mais aussi sur des espaces de stockage en ligne sécurisés.

Cette démarche me permet de les visionner à volonté, et de réactiver les souvenirs associés de manière volontaire et de retrouver le plaisir de la connexion psychique avec mes amis durant des moments de quiétude choisis.

Je vous parlerais plus en détail de ces outils de dématérialisation dans le prochain article. Inscrivez-vous à ce blog si ce n’est pas encore fait pour ne pas le louper : par e-mail ou par flux RSS.

Numériser ces objets chers à mon coeur ne les ont pas fait disparaître non plus pas enchantement ! N’ayant aucun désir de les détruire, et souhaitant les retrouver dans un futur lointain, je les ai placé dans un carton protégé du mieux que j’ai pu et désormais stocké dans le cellier familial.

Lorsque le moment sera venu j’expédierais cette capsule mémorielle dans un endroit très précis que je ne souhaite pourtant rejoindre pas avant trèèèès longtemps…

En dire davantage reviendrait à dévoiler d’un coup une immense partie de ma personnalité « secrète » qui sortirait allègrement du cadre de ce blog. 😉

L’important pour moi est de savoir que ces souvenirs traverseront le temps sans encombre et alors que j’aurais accompli mes projets à très long terme je pourrais un jour poser un oeil plus mature sur ceux-ci, faire couler mes doigts agés sur ces cahiers secrets, ces douces peluches… et activer ces compact-discs archéologiques avec une émotion qui vaudront tous les souvenirs du monde…

Si vous faites parti de ceux qui m’ont offert un cadeau, essayez de retrouver le votre dans la photo du haut !

Pour les autres je serais intéressé de connaître votre réaction face à ma démarche ainsi que votre relation propre avec les cadeaux-souvenirs. Les revoyez-vous souvent ? Pensez-vous pouvoir vivre sans ?

[VIDEO] Je me mets à nu… façon de parler.

Se filmer est quand même une drôle d’expérience. Je ne m’imaginais pas si arrogant en apparence… en tout cas une chose est certaine : je ne zozote pas !

Vous excuserez la qualité très moyenne du son et de l’image de cette vidéo faite à l’arrache et en une prise avec mon ami Fabrice que je remercie une fois de plus ici. Ça me semblait être le moyen le plus simple (un raccourci quoi 😉  ) pour conserver un souvenir de cet appartement et vous montrer ou j’en suis dans mon défi (autrement dit quasiment au point zéro).

• Ce dont je me suis déjà débarrassé

Je ne trouvais pas intéressant de lister ce que je laissais derrière moi mais plusieurs personnes me l’ont demandé suite à mon article ou j’établissais ma liste de 100 objets. Qu’en pensez-vous vous ? Ça en vaut la peine ? Ça vous intéresse vraiment ? J’ai l’impression d’être le personnage du dessin-animé « The Minimalist » (oui j’en avais déjà parlé dans l’article précédent, c’est au cas ou vous l’auriez loupé ! 😉 ).

Bref, voici en vrac la liste demandée des objets déjà donnés, vendus ou jetés, ou stockés dans des sacs pour une future brocante :

  • 1 manteau goth
  • 1 bol chantant tibétain
  • 4 peluches
  • 2 casquettes
  • 2 bandanas
  • 3 bracelets de cuir
  • 1 montre à gousset
  • 7 chemises
  • 4 vestons (utilisés
  • 4 cravates (assez laides faut le reconnaître)
  • 2 bonnets (c’est vraiment pour le style en Nouvelle-Calédonie, mais en fait ça me va pas)
  • 1 petite lampe à huile
  • 1 mitaine (non pas une paire… UNE mitaine !)
  • 5 gilets
  • 12 chaussettes orphelines (!)
  • 6 sous-vêtements
  • 1 corde à sauter
  • 1 lecteur mp3 qui ne marche plus depuis très longtemps
  • 1 tissu rouge dans lequel je conservais une énorme touffe de mes cheveux coupés en milieu 2009 (surtout ne me demandez pas pourquoi j’ai gardé ça !)  -_-
  • 3 soucoupes en céramique noires
  • 1 narguilé et ses accessoires
  • 1 paire de bottes tactiques usés par de nombreuses parties d’airsoft
  • 1 planche en bois que je n’ai jamais réparé (bon en fait je l’ai utilisé comme support pour peindre)
  • 20aine de noix gardées depuis un camping mémorable (celui ou j’ai tenu le rôle d’une barre de strip-tease, les amis s’en souviendront :p  ).
  • 1 bandeau avec inscrit dessus le mot « Succès » en Japonais
  • 1 Clé (hautement symbolique pour une poignée d’Amis)
  • 1 figurine de King Julian (« Eh oui c’est moi votre Roi ! »)
  • 1 petit pot d’encre chinoise vide
  • 1 très grosse pochette à CDs
  • 6 plumes de paon (l’oiseau de l’orgueil ne peut que me correspondre ^^)
  • 1 livre sur le Candomblé offert à mon association de Capoeira
  • 1 genre de pantalon techno-gothico-hippie échancré sur les cotés (acheté à un Black Market à Melbourne)
  • 1 short de bain rouge passé
  • 1 pull gris irrémédiablement taché
  • 3 pantacourts
  • 3 pantalons de rave (il y en a un que j’adore mais que je ne met qu’une fois tous les trimestres environ alors…)
  • 2 jeans Flip-Flop blancs (trop salissant)
  • 17 t-shirts (dont certains que je conservais depuis ma seconde au lycée ! Depuis plus de 13 ans ! O_O )
  • beaucoup de fournitures (des intercalaires, des pots de peinture phosphorescentes, une trousse de crayons, pinceaux, etc. bref je vais pas tout vous détailler)
  • et… 1 montagne de papiers (administratifs, vieux cahiers, poèmes, dessins, notes, etc.), et quand je dis montagne j’exagère à peine…

• Quelques actualités pour finir

Comme vous avez pu l’entendre sur la vidéo, j’ai trouvé une solution à mon problème de logement. Je serais hébergé deux semaines chez un ami, ça va être bohème, puis j’emménagerais chez une amie capoeiriste qui recherchait un nouveau colocataire. Comme d’habitude je vous promet de me mettre en situation comique sur les photos de ce blog, ce qui vous permettra d’avoir des aperçus de mes lieux de squattage.

Vous avez aussi remarqué vers le début de la vidéo la mise en scène de mes souvenirs dans le salon. C’est que je suis un peu sentimental quand même moi… je ne me vois pas oublier tous ces cadeaux qui comptent pour moi… Alors que vais-je bien en faire ?

Vous le saurez dans le prochain article que vous serez sûrs de ne pas manquer en vous abonnant-vous à ce blog par e-mail ou par flux RSS. 😉

N’hésitez pas à me dire, sans langue de bois (et je vous fais confiance sur ce coup là !), ce que vous avez pensé de cette vidéo, et si vous aimeriez en voir plus sur Raccourci Minimaliste. A bientôt ! 🙂

Mort annoncée du mouvement minimaliste ?

Everett Bogue est un des pionniers du mouvement minimaliste américain. Grace à son blog « Far Beyond The Stars » et ses e-books il a acquis son indépendance financière ainsi qu’une sacrée réputation dans la blogosphère anglophone.

Je considère un peu ce type comme mon mentor, car c’est son livre The Minimalist Business qui m’a enthousiasmé et poussé à lancer ce blog et les défis qui vont avec.  Everett étant un excellent marketeur, sa dernière trouvaille pour faire parler de lui est d’annoncer en lettres capitales qu’il em**rde le minimalisme (et je suis doux dans la traduction 😉  ).

Je pense plutôt que son ego a été mis à mal par les différentes critiques et parodies (celle-ci est hilarante si vous comprenez un peu l’anglais !) de son travail qui fleurissent sur le web.

Ceci dit, son petit article acide contient d’excellentes idées… et d’autres plus discutables…

• Le minimalisme serait devenu une mode

La principale critique d’Everett au sujet du mouvement minimaliste est son succès :

« Quand 100 personnes écrivent sur comment vivre avec 100 objets on a fait le tour. » – Everett Bogue

C’est pas faux dans le fond. Du coté outre-atlantique la simplicité volontaire est maintenant bien connue et sa présence sur internet ne cesse de croître, j’en suis moi-même un exemple représentatif. Mais le fait qu’un mouvement soit connu et qu’on en parle fréquemment signifie t’il qu’il soit déjà « mainstream », suivi par la majorité ?

Pouvez-vous citer 10 personnes dans votre entourage qui ont choisi de ne vivre qu’avec 100 objets ou moins, non par nécessité économique, mais par choix ou par expérience de vie ?

En tout cas je peux clairement citer plus de 10 personnes de ma connaissance qui ont un gros crédit à solder, passent des heures devant Facebook, regardent chaque jour les informations télévisées, ne remettent jamais rien en question et suivent leurs amis non par choix, mais pas peur de la différence.

De mon expérience, le mode de vie simplicitaire voire technomade n’est pas encouragé ni même vraiment encore connu en francophonie. Alors à la mode ?

Everett aurait mieux fait d’afficher moins de prétention sur ce coup là.

• La carte n’est pas le territoire

Voici une chose cruciale à laquelle j’adhère et qu’il me faudra répéter bien souvent sur mon propre blog :

« Le minimalisme n’a jamais été un mode de vie, ça a simplement été un point de transition. Nous ne pouvons pas vivre en transition pour toujours. » – Everett

Se débarrasser d’un surplus d’objets, repenser sa manière de guider sa vie avec plus de clarté et de simplicité, ça n’a jamais été une fin en soi. La preuve en est que ce blog ne s’appelle pas Destination Minimalisme mais Raccourci Minimaliste. Autrement dit comment mettre en pratique des conseils simples et radicaux pour accélérer les choses et partir en ligne droite vers la réalisation de ses rêves !

Le minimalisme a toujours été et ne sera toujours qu’un outil.

« Dire que le minimalisme est mort c’est comme dire que votre clé à écrou est morte. » Adam Tervort

La Twittosphère aidant, il n’a pas fallu longtemps pour que les ex-disciples de Bogue se mettent à écrire des articles en guise de lettres ouvertes en réponse à son scandale. L’extrait ci-dessus provient de mon préféré que vous pouvez lire ici.

Pour reprendre le style d’Adam on pourrait aussi dire qu’utiliser un tournevis de fait pas de vous un tournevissiste ! Alors pourquoi s’identifier en tant que minimaliste ? (en fait il y a de bonnes raisons a utiliser des étiquettes réductrices mais ce fera l’objet d’un futur article)

• Le Minimalisme peut être votre Raccourci… ou votre Révélation !

Si vous n’avez pas de rêves, vous n’avez aucun intérêt à explorer des modes de vie alternatifs.

Emuler quelqu’un et marcher sur ses pas ne servira jamais à rien si vous n’avez pas de bonnes raisons de le faire, si vous n’avez pas un plan à long terme.

Et pourtant Everett est une contradiction à lui tout seul. Savait-il ou aller l’amener son blog sur le minimalisme ?

Aujourd’hui il se prend pour un prophète du mouvement cyborg, totalement enflammé par le rêve de voir l’être humain développer des capacités psychiques grâce à la technologie. Grand bien lui fasse, je suis moi-même un fervent transhumaniste et je suis de loin son petit manège parmi d’autres auteurs bien plus sérieux sur le sujet.

Mais si il en est arrivé à trouver et à développer sa passion de vie, ne serait-ce pas parce qu’il a pu permettre à celle-ci de se manifester ? Aurait-il pu trouver un moyen d’exprimer son rêve si il devait encore travailler 8 heures par jour et vivre « à l’américaine » dans un consumérisme exacerbé ?

Bien sûr que non. Si le minimalisme n’est pas un outil pour vous il peut être un révélateur.

En vous coupant des distractions superficielles de ce monde en pleine crise d’adolescence, en nettoyant votre maison votre esprit et votre coeur, alors il vous sera possible de retrouver au fond de vous le petit enfant qui avait de grands espoirs, de grands rêves… et alors aurez-vous la force de les concrétiser !

• Le Minimalisme se propage en francophonie

Mon amie Florence vient de traduire un merveilleux e-book : « Le Guide Simple d’une Vie Minimaliste » écrit à l’origine par Leo Babauta.

Leo est certainement un des tout premiers a avoir blogué sur ce thème, en tout cas bien avant Everett. Et ceux qui pensent que le minimalisme est une mode qui ne peut attirer que les jeunes célibataires prennent ceci en compte : Leo est marié et père de 6 enfants !

Dans son ouvrage vous découvrirez donc une mine de conseils qui couvrent la vie courante, l’informatique, l’habitation, les voyages et bien entendu la vie de famille et les enfants.

Le mouvement minimaliste n’est pas mort. A vrai dire il ne fait que naître. Beaucoup de personnes n’ont pas encore eu l’opportunité de remettre la surconsommation en question et de profiter de la sagesse d’un mode de vie plus simple, plus libre et plus vrai.

Alors si vous aussi vous pensez qu’il est grand temps de changer nos habitudes et de se serrer les coudes sur ce chemin, partagez cet article sur votre mur Facebook, parlez-en autour de vous et réfléchissez dès maintenant à comment vous pourriez gagner en simplicité afin d’aller droit vers vos rêves.

Et si vous êtes curieux de découvrir ou va m’emmener cette étape qu’est mon Raccourci Minimaliste, pensez à vous inscrire à ce blog par e-mail ou par flux RSS afin de rester connecté. 😉

Et vous, qu’en pensez-vous ? Le mouvement minimaliste est-il déjà mort ?

Oserez-vous employer cette arme de bonheur massif ?

Non je ne parle pas de ma délicieuse haleine fraîche et mentholée prise en gros plan pour l’occasion… L’arme en question consiste tout bêtement a écarter vos lèvres et les faire remonter vers vos oreilles. 🙂

Nous sommes sur Raccourci Minimaliste. Le blog d’une feignasse qui veut obtenir un maximum de résultats avec un minimum d’effort.

Et sourire semble être si peu… mais offre en vérité de nombreux raccourcis vers le succès.

A comment par un…

• Raccourci vers le bien-être

Un petit jeu tout bête : souriez maintenant, forcez-vous s’il le faut… souvenez-vous juste de plisser aussi vos yeux. ^^
Essayez de penser à une chose négative, votre dernier gros chagrin par exemple, sans perdre le sourire…

Dur dur hein ?

Vous avez tellement souris naturellement au long de votre vie lors d’évènements heureux que votre cerveau assimile automatiquement cet acte à une condition de bien-être. C’est devenu un ancrage hypnotique, un réflexe Pavlovien pour faire saliver votre cerveau de délicieuses endorphines qui vous rendent heureux. * baaaave *

Un tel confort mental offre tout naturellement à un…

• Raccourci vers la santé

« Les sages taoïstes disent que lorsque vous souriez, vos organes libèrent une sécrétion semblable à du miel qui nourrit tout le corps. » – Mantak Chia, maître taoïste

En fait sourire est carrément considéré un exercice cérébral qui augmenterait le taux d’oxygène dans votre boîte crânienne ! De même, si vous prenez l’habitude de sourire souvent, alors vous musclerez littéralement votre visage qui paraîtra plus jeune et en meilleure santé.

Et nous savons que bien que ces deux critères sont des avantages majeurs afin de gagner le…

• Raccourci vers la séduction

Et par séduction, je veux parler de pouvoir social au sens large. Séduire un client, un collègue, un ami, un inconnu, c’est avant tout user d’intelligence sociale pour arriver à ses fins. Mais contrairement aux idées reçues, cela vous sera impossible si vous n’êtes pas authentiquement heureux, si vous n’arrivez pas à donner un peu de bonheur autour de vous et si votre apparence ne transmet pas le message de l’être enthousiaste que vous êtes véritablement.

Que l’on apprécie ou non cette superficialité ne changera rien à cette réalité : la première impression est la plus importante et elle est basée, évidemment, sur ce que vous projetez. D’ou l’importance de graver en soi ces mots pleins de sagesse :

« L’expression que porte une personne sur son visage est de loin plus importante que les vêtements qu’elle porte sur son dos. » – Dale Carnegie

Pour ce qui est de la séduction à caractère sexuelle, présenter une belle banane est même totalement indispensable ! Selon Kamal, cela fait parti des 3 éléments essentiels du séducteur (avec le contact visuel et la maîtrise vocale) qui permettent de séduire en moins de 3 minutes.

Et pourtant trop d’hommes encore, pensant paraître « viril », se renfrognent et se refusent à sourire en société (je le sais, j’ai longtemps fait parti des grincheux mélancoliques, faible taux de succès je vous assure !). Décidé à détruire le mythe du séducteur ténébreux et maussade, Spike Seduction nous livre ici une piqûre de rappel sur le sujet que vous encourage à lire.

Très souvent, ceux qui n’appliquent pas ce simple conseil se plaignent de leur poisse en amour, et c’est bien normal car sourire est aussi un…

• Raccourci vers la chance

Richard Wiseman est un psychologue anglais qui a créé un « Laboratoire de la Chance »  à l’Université de Hertfordshire. Ses études lui ont montré que les gens considérés comme chanceux (selon ses critères bien sûr) sourient deux fois plus que les personnes malchanceuses ! C’est que cet optimisme exprimé génère tout simplement plus de contacts sociaux de qualité et offre ainsi plus d’opportunités de business, de rencontres supplémentaires, de soutien, etc.

Et c’est en se sachant chanceux et sûr de soi que l’on découvre que sourire est aussi un…

• Raccourci vers la sécurité

Jean-Michel Leprêtre instructeur de Systema relate une anecdote vécue dans l’indispensable  guide Protegor :

« Un soir, deux jeunes se sont approchés de moi par derrière, je me suis retourné et j’ai tout simplement souri. L’un m’a demandé de l’argent et l’autre commençait à me contourner. Tout en me repositionnant, je leur ai dit « Contentez-vous de ça » en leur adressant un sourire sincère. Ils m’ont souhaité une « bonne soirée ».

Quand je vous disais que votre sourire est une arme ! Vous feriez mieux de commencer à sourire dès maintenant si vous vous souciez sincèrement de votre sécurité personnelle. 😉

Alors voila… je suis coupable, je l’avoue, de ne pas sourire autant que je le devrais. Surtout avant 10 heures du matin… mais mes collègues me comprennent, j’ai du mal à émerger. ^^

Pourtant nous avons tous intérêt à sourire, le plus souvent possible, sans aucune raison supplémentaire que celle d’apprécier notre existence…

Et puisque j’ai souris tout le long de la rédaction je me sens de sacrément bonne humeur, alors je ne vais pas m’arrêter là. Je vous offre deux bonus pour finir. 😉

BONUS 1 : A éviter absolument !

Le Sourire Figé : vous savez, le sourire du commercial qui pue le fake hypocrite. A quoi vous le reconnaissez ? Ses yeux ne sont généralement pas plissés et son visage est crispé, les joues tendues comme des strings…

Le Sourire du Robot : le tout petit sourire pincé, reptilien, souvent très bref, sans aucune chaleur humaine, la marque du psychopathe. Fuyez pour votre vie.

Un Bon Vrai Sourire : se forme « lentement », il n’est pas déclenché pour apparaître mais pour faire transparaitre… votre bonheur authentique. Il s’épanouit comme un rayon de soleil sur l’ensemble de votre visage et fait naturellement plisser et briller vos yeux… c’est beau…

Et même mieux encore, sachez qu’il est possible de sourire dans tout son corps.

BONUS 2 : Le Sourire Intérieur

Voici une pratique recommandée par Paul McKenna dans son best-seller Changez de vie en 7 jours. L’auteur la présente en détail dans le 5e jour de son programme, je vous la résume à ma sauce :

  1. Mettez-vous à l’aise, enlevez quelques vêtements (Yeah baybé !), vautrez-vous dans un bon fauteuil…
  2. Faites Un Bon Vrai Sourire comme expliqué en haut. 🙂
  3. Sentez votre sourire se répandre dans votre corps, dépassez les limites de votre visage !
  4. Amusez-vous à sourire dans votre gorge, votre poitrine, votre ventre, dans chaque endroit noué ou en demande, bref, faites-vous du bien…

Alors ça donne quoi ? Dites-moi !

Et si vous n’êtes toujours pas convaincu de tout ce que vous ratez à conserver une mine renfrognée je vous balance immédiatement sur le blog d’Alexis qui a traduit les 10 Bonnes Raisons de Sourire selon Mark Stibich.

Vous connaissez maintenant le pouvoir de votre arme de bonheur massif…. alors gentlemen… ladies… Feu à volonté ! 😀

Et si vous voulez vraiment me faire sourire abonnez-vous par e-mail ou par RSS pour être sûr de ne pas louper mon prochain article.  😉

Embrasser le Chaos


 

Me voici en train de faire un bisou à mon petit pays qui subit en ce moment les foudres de Vania. Ca fait près de 6 ans qu’il n’y a pas eu de cyclone ici et les gens sont quelque peu anxieux. L’imprévisible fait peur et c’est bien normal. Ma tempête perso du moment, c’est ma charmante petite soeur, propriétaire de notre collocation, qui m’apprend par e-mail qu’elle exige mon départ pour le mois prochain.

 

Elle qui me disait il y a quelques jours encore que ça lui faisait vraiment plaisir de rentrer de son travail et de constater que l’appartement était propre et bien tenu… ah les femmes !

 

C’est à la fois soudain, inattendu, au moment où je suis dans une profonde galère financière et ça aurait pu facilement me mettre dans des états incontrôlables si je ne m’étais pas entraîné depuis plusieurs années à embrasser le Chaos. <3

« Ma voiture à été volée… »

Constat en sortant de mon cours de capoeira le 8 juillet 2009 en découvrant que ma voiture n’était plus à l’endroit ou je l’avais garée… Ca fait comme un grand froid qui vous envahit, qui remonte des profondeurs, quelque chose qui peut être facilement confondu avec de la colère ou de la peur.

 

Mais en faisant bien attention, on peut réaliser que ce grand sceau d’eau glacée intérieur est une forme d’éveil spontané, une brisure dans la routine quotidienne, une fêlure dans les filtres mentaux traditionnels, ou comme j’aime l’appeler poétiquement : un baiser d’Eris.

 

Je me souviens exactement de la pensée immédiate qui a suivi : « Ok… c’est l’aventure ! »

Vous avez beau être épuisé comme je l’étais après mon cours, autant vous dire qu’à l’instant ou vous arrive ce genre de galère votre niveau d’alerte et d’énergie retrouve un pic soudain.

Le plus intéressant dans ce genre d’emmerde, c’est qu’à la seconde ou vous réalisez que vous prenez la chose avec un niveau de coolitude conséquent, vous gagnez immédiatement un sentiment supplémentaire de fierté fulgurante !

 

« Wow ! On me vole ma caisse… je prends ça trop bien au final ! Qu’est-ce que je gère ma race quand même ! »

Cette prise de conscience balaye tout de suite l’état de crise soudain et alimente de nouveau votre enthousiasme, lequel nourrit en retour votre orgueil… et voilà ! Un cercle vertueux est en place et vous avez la tête froide et l’énergie nécessaire pour répondre intelligemment à la situation ! 🙂

 

A vrai dire ce soir ou on m’a volé ma voiture, les multiples et puissantes émotions qui m’ont traversé m’ont fait me sentir vivant comme rarement. J’ai kiffé ma race. Enfin… c’est un peu exagéré de l’exprimer comme ça mais c’était vraiment très intéressant. Ce soir là j’ai finis dans un bar avec des amis à faire la fête (sur de la musique pas vraiment géniale mais j’avais envie de m’amuser) et j’ai fais quelques ravages parmi la gent féminine. 😉

 

Je vous passe les détails… le petit truc c’est juste de savoir s’y prendre avec les femmes… et avec une en particulier.

Eris est une belle garce

Hmmm... baybé !! (deviantART de Telthona)

Dans la mythologie greco-romaine la déesse du conflit et du désordre s’appelle Eris, ou Discordia. Son image sinistre a été remis au goût du jour sous un aspect plus fun lorsque s’est créé dans les années 50 une religion, qui n’en est pas une, mais qui en est une, qui vénère cette pétillante déesse du Chaos.

Quelqu’un qui grave « Pour la plus belle » sur une pomme d’or et la balance ensuite au milieu de déesses superficielles et vaniteuses, provoquant ainsi la guerre de Troie, l’odyssée d’Ulysse et tout le reste… moi je trouve ça trippant ! N’ayons pas peur des mots, Eris est une salope. Une femme capricieuse, joueuse, manipulatrice et séductrice qui méprise plus que tout l’ennui et le Statu Quo. Tout à fait mon genre quoi ! 🙂

 

Je ne prétends pas être l’égal d’un Sébastien Night ou d’un Kamal en matière de séduction, encore moins quand il s’agit d’amadouer une déesse, mais il y a une chose que j’ai bien compris : les femmes respectent la force. Et rien que la force. Pas la force physique (même si ça joue bien faut le reconnaître) mais la force mentale, à savoir la confiance en soi, la détermination et l’imperturbabilité. Dites-moi si je me trompe les filles mais ça vous fait pas craquer ça ? 😉

 

En tout cas, la manière la plus stupide de répondre à une femme lorsqu’elle teste votre force mentale (autrement dit l’amour que vous éprouvez pour elle selon son point de vue) consiste à montrer votre faiblesse, vos anxiétés, votre frustration ou pire, de l’accuser d’être la source de vos problèmes !

 

Il en va de même avec la déesse du Chaos. Un jour ou l’autre Eris viendra vous titiller, vous éprouver. Un pneu qui crève, votre disque dur qui crashe, une intoxication alimentaire, se faire virer de sa collocation, un cyclone qui approche ou un être cher qui décède… les manifestations de Discordia la garce sont légions et continuelles. De toute façon, la seule façon de connaître la paix totale et éternelle, c’est de quitter ce monde, et ce n’est pas ce que je pourrais vous conseiller…

Pourquoi le looser et Comment le winner

Alors voilà, début février je dégage. Pourquoi ça m’arrive à moi ? J’ai fait de mon mieux pour garder l’appartement nickel, ma soeur l’a même reconnue, alors pourquoi elle me vire soudainement sur ce prétexte ? Pourquoi ça m’arrive pile au moment où j’ai un découvert financier abyssal et plus de choses à faire que jamais ?

 

Franchement ? Ces questions ne servent à rien.

Notre cerveau est surpuissant. Il répond à toutes les questions. Mieux vaut apprendre à bien s’en servir ! Lorsque vous faites Pourquoi + exposé du Bad Trip, votre cerveau comprend : « Hmm… il me confirme qu’il y a un bad trip et me demande pourquoi ? Bon ben je vais lui rendre service, je vais lui donner de bonnes raisons d’être en bad trip… »
Ca revient à engager une dispute avec Eris. Et je sais pas pour vous mais moi j’ai pas envie de m’engueuler avec une déesse !

 

Qu’est-ce que je veux au final et comment utiliser l’actuel évènement pour en profiter ? Voilà la seule question qui doit habiter votre esprit, quotidiennement, pour ajuster vos actes en harmonie avec vos rêves. En vous demandant Comment + Objectif votre cerveau devient beaucoup plus efficace et se met à trouver activement des solutions. C’est comme si vous laissiez Eris péter sa petite crise en lui montrant bien que vous avez plus important à faire, que vous appréciez votre relation avec elle mais que vous n’avez pas de temps à perdre dans des conflits inutiles et puérils.

 

Réussir systématiquement c’est savoir que chaque nouvelle situation, peu importe son apparence, est là pour vous rendre service. Ce sont des cadeaux de la vie pour nous rendre plus fort, plus réactif et nous obliger à accomplir nos rêves. 🙂

 

Alors ? Comment va faire votre blogueur préféré ? Trouvera-t’il une nouvelle collocation ? Ou bien un studio pour lui tout seul ? Finira-t’il dans la rue trempé par la saison cyclonique ? Pour le savoir abonnez-vous par e-mail ou par RSS et rendez-vous dans le prochain épisode ! 😉

 

Et en attendant souvenez-vous : la prochaine fois que Eris vous griffe… prenez-là par les cheveux et roulez-lui une pelle bien profonde, histoire de lui rappeler qui est le Maître (ou la Maîtresse évidemment 😉 ).

 

Fnord !

 

Dites-moi, la dernière fois ou l’imprévu s’est manifesté dans votre vie, comment avez-vous réagi ?

Je suis une putain de feignasse… et c’est pour ça que je réussis !

Je ne vous souhaite pas une bonne année 2011 pour deux raisons :

  1. on a dû suffisamment vous saouler avec ça ces derniers jours, et « Bonne Année ! » par ci, et « Meilleurs Voeux » par là, et « La santé d’abord » aussi…
  2. j’ai une dent toute particulière envers ce réveillon que j’ai passé pour moitié sur mon lit et pour moitié sur le trône, suite à une intoxication alimentaire… j’étais exactement à cet endroit quand tous mes amis faisaient la fête. Les feux d’artifices je connais bien du coup, l’odeur de la… euh… poudre. Bref.

Non je ne vous souhaite donc pas une bonne année, mais une excellente vie. Et malgré leur coté bon enfant, ce ne sont pas des résolutions prises au coin d’un changement numéraire ou de grands élans d’enthousiasme qui vont vous aider à la réussir. Nan nan nan… c’est votre paresse.

Allez, Damien joue encore la provoc’ gratuite. Que nenni me défendrais-je ! Et je m’en vais vous le démontrer.

• Satisfaction destructrice

Quand les gens apprennent que j’ai un emploi à plein temps, que je tiens deux blogs, et que je consacre une bonne partie de mon temps de loisirs à l’apprentissage de nouvelles compétences, à la lecture ou à la création de multiples projets; ils me disent que j’ai beaucoup de courage. Ils disent souvent que ça les aurait découragé d’avance et qu’ils préfèrent s’amuser et passer le temps autrement. Et c’est là que je me mets à les féliciter en retour.

Car je considère qu’il faut être incroyablement discipliné pour passer des heures devant des séries téléchargées, sur Facebook ou sur des jeux vidéos. Parce que ça signifie alors que vous êtes totalement ok avec votre mode de vie, et que vous n’avez aucun souci à envisager vos prochaines années selon la même routine. Que la somme de discipline nécessaire au fait de se lever tous les matins à une heure inhumaine (avant 10h du mat pour moi) pour aller dans un endroit que vous détestez peut-être, y sacrifier 8 heures de votre vie et y gagner chaque fois un peu plus en stress, ne vous fait pas peur !

Moi je dis bravo ! Je n’ai pas cette force.

Moi je rêve de gagner des sous en mode automatique, de voyager de par le monde, jouer la capoeira, faire la fête et draguer au taquet. Si c’est pas la vie rêvée d’une feignasse ça ? Eh oui, je rêve de devenir Businessman Minimaliste.

« Non mais franchement, gagner des sous sans rien branler ? Faut être bien naïf pour croire que c’est possible mon p’tit Damien ! »

Beh, j’ai jamais dit qu’il ne fallait rien faire pour en arriver là ! Au contraire… être fainéant ça demande beaucoup de boulot ! Et ça demande surtout d’être curieux. Et la curiosité est un délicieux défaut qui n’est plus vraiment monnaie courante de nos jours chez nos concitoyens…

La triste vérité, c’est qu’ils sont… satisfaits.

Et que va bien vouloir chercher à faire quelqu’un qui est satisfait de sa vie ? Nous baignons dans le Consuméro-Nirvana qui nous plonge dans un état de grise béatitude plus ou moins temporaire à chaque fiche de paie, ou chaque achat compulsif, et que rien de vient troubler dès lors que notre routine quotidienne n’est aucunement menacée. Notre vie n’est pas parfaite, mais elle est « pas mal ». On peut bien s’en contenter non ?

NON !

• Cherchez les raccourcis !

Je considère que donner des heures de ma vie en échange d’argent ça s’appelle un sacrifice. D’autres diraient de la prostitution, voire de l’esclavage.

Bon, je l’admet, j’ai un emploi qui, bien que perfectible, est agréable et en compagnie de personnes intelligentes (je suis obligé de dire ça mon boss a dit qu’il lirait mon blog ! 😮  ). Néanmoins, même si je n’ai certainement aucune raison de me plaindre, je n’ai aucune envie de conserver ma routine toute ma vie !

Personne ne m’oblige à travailler me dites-vous. Exact. Mais je tiens à conserver un toit et avoir de quoi manger chaque jour. Alors je fais de mon mieux pour travailler avec professionnalisme (tiens on glisse ça aussi pour le boss ^^…) tout en cherchant activement des moyens de mettre en place des revenus qui, de complémentaires, en viendront certainement un jour à devenir prioritaires, à force de détermination et d’application.

Les paresseux ont toujours envie de faire quelque chose.
– Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues

Quand je calcule les heures que je passerais les dix prochaines années à me lever trop tôt contre les heures de loisirs faciles que je remplace par de la recherche et du travail personnel, je me dis que je suis largement gagnant même si je n’arrive qu’à la moitié de mes objectifs ! Ces heures passées à remettre en question mes méthodes, mes pratiques, mes intérêts, sont en fait en totale cohérence avec ma nature de feignasse.

« Et qu’est-ce que t’as trouvé d’intéressant alors ? »

Hehe ! Il semblerait que tu sois toi aussi une grosse feignasse alors… Tu veux que je te mâche le boulot ?

T’as de la chance ! Je retrouve petit à petit ma bonne humeur et je commence à sacrément bien m’y connaître en matière de digestion. ><

Bon alors je vous ai déjà parlé de ce livre qui m’a poussé à me lancer dans le blogging : The Minimalist Business.

Ca a été mon déclencheur, j’en ai déjà parlé dans la page Commencez-ici, je n’y reviendrais donc pas davantage.

Donc ensuite je suis allé cherché du coté francophone, voir si on pouvait trouver des infos similaires. Eh bien c’est vraiment pauvre franchement…

Sauf depuis très récemment, grâce à deux e-books extrêmement intéressants :

Cliquez sur la couverture pour aller à la page de l'e-book

Le premier, Gagnez votre vie sur Internet. est écrit par un technomade qui s’appelle Jean et qui propose pour 25 € une méthode pas à pas pour trouver un business à faible concurrence, un produit original et de qualité à créer, et les moyens d’en retirer un maximum de bénéfices. Vous y découvrirez que l’on ne devrait pas créer un blog pour avoir un business, mais que votre business devrait se créer un blog pour promouvoir ses produits. En clair vous apprenez à mettre les boeufs avant la charrue. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est l’approche totalement marketing, sans détour et sans fioritures de ce livre. On y parle de comment monter son business pour gagner de l’argent et ce n’est pas pour tout le monde. Personnellement ce livre m’a donné une excellente idée qu’il me faudra un petit moment (plus de 6 semaines à mon avis) pour mettre en place.

Bouton de droite et "Enregistrez la cible du lien sous..." pour télécharger l'e-book

Le second porte un titre encore plus ronflant : Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog

Son auteur est Olivier Roland, un autre des rares pro-blogueurs français a l’expertise conséquente. Cet e-book est GRATUIT ! Et on y retrouve beaucoup plus de détails et d’information que dans celui que je cite précédemment. Mais… il faut bien un mais… il se concentre uniquement sur le blogging et non pas sur une approche globale du marketing. En clair, il offre des outils et des informations très utiles, mais qui pourraient restreindre votre vision et votre potentiel business si vous en restez là. Etant donné qu’il est gratuit, vous avez la possibilité de le télécharger en cliquant sur l’image, et ensuite de l’offrir à qui vous voulez, sur votre blog, par e-mail, etc.

Le truc sympa avec cet e-book, si vous le téléchargez depuis mon site, c’est qu’il contient des liens auxquels je suis affilié. Donc même si ça vous intéresse pas forcément je vous invite à le prendre quand même et à le donner à tout le monde, vos amis, etc. Ca me rendra bien service et je vous ferais un gros bisou. 😀

Je considère ces deux ouvrages comme complémentaires pour quiconque serait sérieusement intéressé par l’opportunité de créer un business automatique.

Cliquez sur la couverture pour accéder à la fiche Amazon du livre et lire les critiques.

Et enfin, je ne peux pas clore ce billet sans parler d’un best-seller que j’ai récemment dévoré sur le sujet de la paresse intelligente : La (fameuse) semaine de 4 heures de Timothy Ferriss.

En résumé, ce livre (physique cette fois-ci) vous explique pourquoi et comment en faire moins pour vivre mieux. Malgré tout ce qu’on peut dire au sujet de Tim Ferriss, son égo démesuré, son marketing agressif, ses auto-promo hollywoodiennes, ses promesses irréalistes, etc. je dois avouer que ce livre est non seulement un régal à lire, mais également un sacré coup de fouet contre les idées reçues. Je ne suis pas sûr de pouvoir appliquer la moitié de ses conseils avant quelques années, mais la simple lecture de La semaine de 4 heures m’a donné une patate d’enfer et m’a grave réconcilié avec ma feignasse-attitude !

Comme je vous ai convaincu de devenir vous aussi des experts-feignasses, vous serez ravis d’apprendre qu’Olivier Roland (cité plus haut) nous a fait un bon petit résumé de l’ouvrage :

Ca vous permettra de vous faire une idée avant de vous procurer éventuellement le bouquin. 😉

Cliquez ici pour accéder à Insatisfaction Créatrice

Et si après ça vous n’êtes toujours pas profondément insatisfait par votre quotidien de citoyen moyen alors je vous urge d’aller prendre votre pilule rouge sur Insatisfaction Créatrice, le blog de mon ami Jean qui s’est mis en mission de vous sortir de la Matrice !

Ah, et je me répète : Excellente vie à tous ! 😀

Survivalise minimaliste

Peut-on être minimaliste ET survivaliste ? (et que vient faire Bob là dedans ?!)

Survivalise minimaliste

A vrai dire tout dépend des cas, du lieu d’habitation, du pays, des ressources disponibles ou non en cas de catastrophe. Dans ma situation, je me suis rendu compte que pour augmenter mes éventuelles chances de survie, mieux vaut n’avoir qu’un minimum de possessions matérielles.

Mais soyons plus précis…

• Un survivaliste, c’est quelqu’un qui veut… survivre ?

Oui. Si possible à toutes formes de dangers quotidiens et urbains.

Mais aussi à la fin du monde. Tel que nous le connaissons. Continue reading « Peut-on être minimaliste ET survivaliste ? (et que vient faire Bob là dedans ?!) »

Vivre avec 100 objets… ma liste !

En cette période de Noël à 38°C à l’ombre (chez nous en Nouvelle-Calédonie) nombreux sont les enfants qui ont terminés la rédaction de leur liste, espérant recevoir de nouveaux cadeaux. Ils se demandent si ils ont été sages…

De mon coté, je n’ai pas été sage du tout… enfin… j’ai surtout été très bête. J’ai été très dépensier, et surtout je n’avais pas encore eu le courage de mettre en place des actions radicales pour m’en sortir financièrement.

Alors ma liste à moi n’est pas pour recevoir plus, mais pour faire le tri, et me concentrer sur l’essentiel, pour finir par ne vivre plus qu’avec 100 objets dans 6 mois, soit au 1er juin 2010 pour être précis.

Mais tout challenge nécessite d’avoir des règles bien définies pour savoir si il est atteint ou non.

Je vous présente donc….

Mes règles du jeu

Je me suis bien entendu inspiré de celles de Dave Bruno, qui je le rappelle, a été l’initiateur de ce défi en novembre 2008. Mon objectif personnel est de posséder moins d’objets pour gagner plus de liberté, de richesse et de sécurité. Avec ces trois principes en têtes j’ai élaboré les règles suivantes :

  1. Je ne compte pas ce qui est partagé dans ma colocation : machine à laver, frigo, meubles, etc. De toute façon rien ne m’appartient dans mon appart (une vidéo vous montrera ou j’habite prochainement).
  2. Les consommables ne comptent pas. Je vais pouvoir continuer à me doucher au savon et à utiliser du déodorant sans prise de tête. Et c’est tant mieux si je ne veux pas sentir le buffle des marécages en arrivant au travail après une demi-heure de vélo !
  3. Les livres ne comptent pas. Et de toute façon je vais tout de même me débarrasser d’une bonne partie d’entre eux pour ne garder que ceux que je ré-ouvre régulièrement.
  4. Ce que j’appelle un « objet » peut être un contenant de plusieurs autres petits objets mais systématiquement inséparables. C’est la raison pour laquelle vous verrez que je compte une trousse de secours (et ce qu’il y a dedans) comme un seul objet, mais que je compte mon téléphone portable et son chargeur indépendamment. Parce que l’un reste sur moi et l’autre reste à l’appartement.
  5. Les sous-vêtements sont comptés en pack, mais ce n’est pas le cas des vêtements et des accessoires.
  6. Quand j’aurais acquis mes 100 objets je les photographierais pour vous les montrer (sauf un qui a directement trait à mes pratiques ésotériques… c’est un bébé empaillé… … je plaisante hein !! ).
  7. La liste qui suit sera amené à être modifiée au cours des 6 prochains mois pour s’accorder au mieux à mes objectifs.

Ma liste

Informatique : 7 objets

  • 1 ordinateur portable
  • 1 souris (le touchpad m’insupporte)
  • 1 casque audio avec micro
  • 1 porte-document qui me sert aussi de tapis de souris
  • 1 disque dur externe
  • 1 clé USB
  • 1 scanner

Sur soi : 7 objets

  • 1 téléphone mobile
  • 1 chargeur pour téléphone (bon ok lui reste dans la chambre mais je voyais pas ou le mettre ailleurs dans la liste)
  • 1 trousseau de clés
  • 1 chéquier (encore indispensable en Nouvelle-Calédonie, peu d’institutions autorisent le paiement par carte)
  • 1 porte-feuilles
  • 1 paire de lunettes
  • 1 étui à lunettes

Documents : 2 objets

  • 1 cahier de brouillon (j’adore noter mes idées, gribouiller, prendre des notes…)
  • 1 classeur de documents administratifs (quelle galère, mais faut bien s’en occuper)

Mobilier : 7 objets

  • 1 bibliothèque en bois massif (merci Guish ! 🙂 )
  • 1 tabouret
  • 1 ventilateur sur pied (sans ça tu meurs !)
  • 1 panier à linge
  • 1 paire de rideaux
  • 1 globe en papier (pour atténuer la lumière de la lampe de plafond)
  • 1 matelas

Pour dormir : 6 objets

  • 2 draps housses
  • 2 draps
  • 2 couettes

Occultisme : 5 objets

  • 1 autel
  • 1 objet X (celui là reste mon petit secret… 😉 )
  • 1 porte-encens
  • 1 baguette
  • 1 médaillon

Soins corporels : 3 objets

  • 1 trousse de beauté minimaliste (brosse à dents, coupe-ongles, ciseaux) (ouais il est coquet le Damien 😉 )
  • 1 rasoir
  • 1 tondeuse électrique (savez-vous si il existe un rasoir pour corps qui serve à la fois de tondeuse et de rasoir à barbe ?)

Déplacements : 12 objets

  • 1 vélo
  • 1 kit réparation vélo (rustines, pompe à air, chambre à air de secours)
  • 1 casque
  • 1 antivol
  • 1 tupperware (pour emmener à manger au travail)
  • 1 set de couverts (pour manger sans s’en mettre partout)
  • 1 ration de nourriture (barres de céréales, fruits…)
  • 1 gourde d’eau
  • 1 trousse de soins (à définir)
  • 1 trousse de survie (sifflet, lampe LEP, monnaie, multitool, briquet, paracorde et purificateurs d’eau)
  • 1 sac à dos étanche (j’attends vos avis pour choisir le top, on m’a dit que la marque East Pack faisait des sacs garantis à vie, est-ce vrai ?)
  • 1 spray au poivre

On en est à 49 ! Ca va vite ! 😮

Sous-vêtements : 2 objets

  • 1 pack de sous-vêtements
  • 1 pack de chaussettes

Linge : 3 objets

  • 2 serviettes larges
  • 1 petite serviette

Chaussures : 4 objets

  • 1 paire de chaussure de randonnée/sécurité
  • 1 paire de chaussure confortables
  • 1 paire de claquettes (en France je crois que vous appelez ça des tongs)
  • 1 paire de chaussures élégantes

Par-dessus : 6 objets

  • 1 K-Way imperméable à bandes réfléchissantes (je me demande ou je peux en trouver un bon)
  • 1 gilet de sécurité multi-poches (idem)
  • 2 pulls
  • 2 vestes

Pantalons : 8 exemplaires

Shorts : 7 exemplaires

T-shirts : 10 exemplaires

Chemises : 6 exemplaires

Accessoires : 3 objets

  • 1 ceinture
  • 1 écharpe
  • 1 obsidienne noire

Capoeira : 1 uniforme

Si vous avez bien compté, ne vous inquiétez pas…

Eh oui, je suis bien à 99 objets pour ce premier jet. Cette liste me sert pour l’instant de fil directeur, il y aura des ajustements à prévoir, mais déjà…

…je serais curieux de savoir ce que vous en pensez. Mes règles du défi sont-elles honnêtes selon vous ? Vous avez certainement des conseils à me donner, n’hésitez pas à le faire ici ! Merci ! 🙂

Dans la merde

Comment se foutre dans la merde ? (mon exemple à NE PAS suivre !)

Dans la merde

Réponse : acheter ce qui nous plait et se dire que tout ira toujours bien demain.

Tant que vous n’apprenez pas à contrôler vos pulsions de consommateurs et tant que vous n’avez pas un minimum de prévoyance, vous ne faites qu’obéir au Tyran qui nous tient tous à genoux par une seule chaîne.

Ce dictateur est le consumérisme destructeur et sa chaîne est notre paresse.
Personne ne l’aime et tout le monde lui crache dessus. Mais concrètement, qui se bouge le fion pour s’en libérer ? Continue reading « Comment se foutre dans la merde ? (mon exemple à NE PAS suivre !) »

Pourquoi 100 objets ?

Vivre avec 100 objets… Pourquoi ?

Pourquoi 100 objets ?

Le défi à été lancé en 2008 par Dave Bruno avec son « 100 Things Challenge ». Un moyen selon lui de lutter contre le consumérisme américain et de redéfinir ses priorités en refusant d’accumuler des choses inutiles.

Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre voiture, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout.
Tyler Durden – Fight Club

Voilà qui rappellera bien des choses à qui a vu ce film culte.

N’ayant pas envie de rester « une merde prête à servir » et de continuer à contribuer à un système déséquilibré qui m’écoeure, j’ai compris qu’il me faudrait d’abord me débarrasser de toutes les merdes matérielles que j’ai collectionné et que je n’utilise pas.

La Loi de Pareto nous parle du principe du 80/20. Un exemple concret de cette loi nous est donné par Joanne Tatham qui rappelle que nous n’utilisons que 20% de notre garde-robe 80% du temps.

N’avez pas également remarqué ce phénomène ? Imagineriez-vous tous les domaines auxquels cette loi peut s’appliquer ?

• Les règles du jeu

Bon alors, 100 objets, c’est un chiffre précis. Ceci dit Dave le dit lui-même : l’idée c’est de suivre l’esprit du challenge et pas forcément la lettre.

Il a donc établi SES propres règles du jeu qui sont les suivantes :

  1. On ne compte que ce qui nous appartient à nous et nous seuls.
  2. On ne compte donc pas tout ce qui est partagé par la famille et les colocataires.
  3. Les livres ne comptent pas, ils sont trop sacrés pour être l’objet de ce jeu, ceci dit il a bien compté sa Bible et un livre de prière dans sa liste.
  4. Certaines choses sont comptées en groupe comme les sous-vêtements et les chaussettes.
  5. Les outils de bricolage ou de ménage quotidiens ne sont pas comptés car fréquemment nécessaires.
  6. Si il reçoit un cadeau, il se donne 7 jours pour le redonner ou l’inclure dans sa liste de 100 possessions.
  7. Il s’autorise à acquérir de nouveaux objets, mais il se débarrassera alors d’un nombre égal d’objets pour rester à 100.

• Comment vais-je m’y prendre ?

Eh bien j’ai déjà fait un premier jet pour ma liste. Mais étant donné que j’ai choisi d’orienter mon challenge sur les axes de la liberté, de la richesse ET de la sécurité, il va me falloir définir aussi MES règles du défi.

Je suis donc actuellement en train d’optimiser au mieux cette liste, c’est pas mal de temps à consacrer, les rôlistes qui lisent mon blog savent de quoi je parle. 😉

En attendant que je publie ma liste et mes règles du challenge je vous encourage à découvrir ce que disent Libé et Rue89 du challenge de Dave.

Ah ! Et j’ai aussi trouvé une sympathique maman végétalienne qui a récemment accompli ce défi : Adeline.

Allez la féliciter de ma part ! 🙂

Et vous… si vous deviez vivre avec seulement 100 objets, savez-vous lesquels vous garderez absolument ?

Et lesquels jetteriez-vous en premier ?